Le constructeur automobile Stellantis (Fiat, Peugeot, Chrysler) a annoncé vendredi une baisse de 9% de ses volumes de véhicules livrés au premier trimestre 2025 sur un an, attribuée principalement à une baisse de la production en Amérique du Nord.
1,22 million de véhicules des marques du groupe franco-italo-américain ont été livrés aux concessionnaires, aux distributeurs et aux entreprises pour leur flotte au premier trimestre 2025, contre 1,33 au premier trimestre 2024.
Cette "baisse de la production en Amérique du Nord" est la conséquence "d'une période prolongée de vacances en janvier", a avancé le groupe dans un communiqué : 20% de véhicules en moins ont été livrés dans la région sur un an.
L'Europe s'en sort mieux, mais le volume de véhicules livrés y est quand même en baisse : -8%. Stellantis y voit "l'impact conjugué de la transition vers de nouveaux produits et de la baisse des volumes de véhicules utilitaires légers".
Du côté du positif, Stellantis rapporte une "dynamique positive de la prise de commandes" de ses nouveaux modèles ou des nouvelles générations de ses modèles existants, comme le nouveau C3 Aircross de Citroën ou la future Fiat Grande Panda, disponible en électrique et en hybride.
Le constructeur a fait part d'une hausse de sa part de marché sur sa région Europe, qui prend 1,9 point à 17,3% du marché au premier trimestre.
Le repli de 9% des volumes de véhicules livrés au premier trimestre représente une stabilisation par rapport au quatrième trimestre 2024 (-9%) et une légère amélioration par rapport à l'année 2024 dans son ensemble (-12%).
Le groupe, qui a évincé son patron Carlos Tavares en décembre, a vu ses marges s'effondrer l'an dernier, et compte sur une relance de ses gammes de voitures.
Il avait publié en janvier un bénéfice net en forte baisse sur l'année 2024, à 5,5 milliards d'euros (-70%), pour une marge opérationnelle de 5,5%.
Stellantis était resté évasif sur ses prévisions pour 2025, annonçant "une croissance positive du chiffre d'affaires avec une marge opérationnelle courante à +un chiffre+", et un vrai rétablissement à partir du second semestre.
Après l'annonce de nouveaux droits de douane par Donald Trump, le constructeur a annoncé la semaine dernière une "pause" de plusieurs semaines de ses usines Jeep de Toluca (2.700 salariés au Mexique) et Chrysler de Windsor (4.000 salariés au Canada) et prévoit aussi ralentir la cadence dans quatre usines de pièces aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp