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Le port du masque est étendu au niveau fédéral à l'intérieur et à l'extérieur

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KEYSTONE/Martial Trezzini

Le port du masque sera imposé à l'extérieur, dans les endroits à forte fréquentation comme les terrasses de restaurants, les abords de magasins ou les marchés de Noël. Autre mesures: discothèques et boîtes de nuit closes, tables de quatre dans les restaurants et les bars, manifestations de plus de 50 personnes interdites. Le Conseil fédéral a également changé ses critères dans son classement des pays à risques. Les mesures entrent en vigueur jeudi pour une durée indéterminée.

Depuis le 19 octobre, le port du masque est obligatoire dans tous les espaces publics clos, quais de gares, arrêts de bus et aéroports inclus. Désormais, il faudra s'équiper partout où la distance de précaution ne peut pas être tenue, à l'intérieur comme à l'extérieur. Cela concerne les zones piétonnes très fréquentées, les espaces extérieurs d’installations et d’établissements de type magasins, théâtres, cinémas, salles de concert, restaurants, bars ainsi que sur les marchés et les marchés de Noël.

Le masque sera aussi obligatoire dans les écoles du niveau secondaire II, soit le niveau qui succède à l'école obligatoire. Il sera aussi de mise partout au travail, sauf là où les distances peuvent être respectées ou dans les bureaux individuels. Le télétravail doit être privilégié par les employeurs. La protection des collaborateurs doit être assurée. Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés. Tout comme les personnes qui peuvent invoquer des raisons médicales. Les clients de restaurants et de bars peuvent l'enlever une fois assis. Plusieurs cantons avaient déjà pris les devants la semaine passée.

Discos fermées et restrictions pour les restaurants dès jeudi

Les tenanciers de discothèques, boîtes de nuit et autres lieux de danse de toute la Suisse devront fermer les portes de leurs établissements. Le risque élevé de propagation du virus est particulièrement élevé dans ces endroits, estime mercredi le gouvernement. Les restaurants et les bars devront arrêter leur service de 23h00 à 6h00. Seules quatre personnes pourront se regrouper par table, mais une exception sera faite aux familles avec enfants.

Les réunions de famille ou entre amis dans le cercle privé seront limitées à dix personnes, en raison du nombre élevé de contaminations dans ce cadre. Les manifestations de plus de 50 personnes ne sont plus autorisées qu'il s'agisse d'activités sportives, culturelles, religieuses ou autre. En revanche, les assemblées parlementaires et communales pourront avoir lieu. Les manifestations politiques et les récoltes de signatures pour des référendums ou des initiatives sont possibles, selon les mesures de protection déjà en vigueur.

Exceptions pour les professionnels

Les activités sportives et culturelles non professionnelles ayant lieu à l'intérieur sont limitées à quinze personnes. Les distances et le port du masque devront être respectés. Dans les grandes halles, le masque n'est pas obligatoire si la distance est garantie. Les sports de contact sont interdits. Ces règles prévalent à partir de 16 ans.

Chez les professionnels, les sportifs pourront continuer leurs entraînements et leurs compétitions, les artistes professionnels leurs répétitions et leurs représentations. Les chorales d'amateurs ne pourront plus répéter, contrairement aux professionnels. L'enseignement dans les universités et autres hautes écoles se fera à distance dès le 2 novembre. Les leçons dans les écoles obligatoires et le secondaire II (gymnases et écoles professionnelles) pourront se donner en présentiel.

Avec d'autres critères, seuls quatre pays sont considérés à risques

La Belgique, la République tchèque, Andorre et l'Arménie: le Conseil fédéral ne classe plus que ces quatre pays ainsi que trois zones en France comme régions à risques en lien avec le coronavirus. Le gouvernement a changé ses critères. La nouvelle ordonnance entrera en vigueur jeudi. Seules les personnes entrant en Suisse en provenance de ces quatre pays devront effectuer une quarantaine de dix jours. En France sont concernés les régions des Hauts-de-France et de l'ÎIe de France ainsi que le territoire d'outre-mer de la Polynésie française. Mercredi matin, 12'099 personnes se trouvaient en quarantaine après être arrivées en Suisse. Toujours mercredi, la liste des zones à risques comprend plus de soixante pays et de nombreuses régions dans les pays voisins.

Nouvelle règle

Au vu de l'explosion des cas en Suisse, le Conseil fédéral a décidé de changer ses critères. Auparavant, la règle était qu'un pays avec plus de 60 nouvelles infections pour 100'000 habitants au cours des 14 derniers jours se trouvait sur la liste, avec des exceptions pour les zones frontalières. Selon la nouvelle ordonnance figurent sur la liste seulement les pays ou les régions dont l'indice sur 14 jours pour 100'000 habitants est supérieur de plus de 60 à celle de la Suisse. D'après l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), la valeur actuelle de près de 763 cas par 100'000 habitants en Suisse est largement supérieure à celle d'autres pays. Le ministre de la santé Alain Berset avait déclaré la semaine dernière qu'il n'était pas logique de mettre sur la liste des pays et des régions qui comptent en comparaison moins d'infections que la Suisse.

ATS avec MH

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International

Afrique du Sud: dix personnes tuées vers Johannesburg

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Image d'illustration de policiers sud-africains. (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROOK)

Des hommes armés ont tué dix personnes et en ont blessé dix autres près de Johannesburg, a annoncé dimanche la police sud-africaine.

Le mobile de cette tuerie par des inconnus en pleine rue à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de capitale économique de l'Afrique du Sud n'était pas immédiatement connu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole

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Le président russe Vladimir Poutine s'est dit prêt à dialoguer avec son homologue français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MIKHAIL METZEL/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.

"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.

Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.

"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.

"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.

"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.

De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.

Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Lausanne sur sa lancée européenne?

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Lausanne espère bien une issue similaire dimanche contre Lucerne (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le LS reçoit Lucerne lors de la 19e journée de Super League dimanche. Les Vaudois doivent surfer sur leur qualification en Conference League pour distancer le club de Suisse centrale.

Auréolés de leur victoire de prestige sur la Fiorentina jeudi soir, les Lausannois doivent profiter de l'euphorie pour dominer des Lucernois qui couchent sur quatre défaites de rang. L'attaque de la troupe de Mario Frick semble en berne en ce moment. Le LS reste lui sur deux nuls 0-0 en championnat. Et les hommes de Peter Zeidler, 8es, ne comptent que trois points de marge sur leur adversaire. Une victoire leur donnerait un peu d'air.

En visite à GC, St-Gall va tenter de se rapprocher de Thoune, mais les Zurichois ont infligé un 6-2 à YB dernièrement. Des Bernois qui se déplacent eux à Lugano avec la ferme intention de remettre les pendules à l'heure face à ses Tessinois invaincus depuis quatre matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Australie: audit de la police et du renseignement après l'attentat

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Après l'attentat du 15 décembre à Bondi Beach, l'Australie va faire un audit de ses forces de police et de renseignement. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat de Sydney qui a fait 15 morts le 14 décembre.

Le gouvernement va vérifier s'il dispose des structures adéquates "pour protéger les Australiens à la suite du terrible attentat terroriste antisémite de la plage de Bondi", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Santé

Roche veut une augmentation du prix des médicaments

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Thomas Schinecker, le CEO du groupe pharmaceutique Roche, fait pression pour que le prix des nouveaux médicaments soit revu à la hausse, en Suisse. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le CEO de Roche, Thomas Schinecker, fait pression dans une interview pour que le prix des nouveaux médicaments en Suisse soit revu à la hausse. Le patron du groupe pharmaceutique montre les conséquences que cela aurait si la Suisse n'augmente pas les prix.

"Refuser une rémunération adéquate (...) mettrait automatiquement en péril le lancement de nouveaux traitements", déclare M. Schinecker dans une interview publiée dimanche dans la SonntagsZeitung et le Matin Dimanche.

"La Suisse est le pays qui a le plus à gagner et le plus à perdre", a déclaré le patron de Roche. Rien que les recettes fiscales de la branche pharmaceutique sont supérieures à ce que l'on dépense en Suisse pour des médicaments innovants", ajoute-t-il. Les recettes fiscales de la branche pharmaceutique sont à elles seules supérieures à ce que l'on dépense en Suisse pour des médicaments innovants.

Si la Suisse ne suit pas le système de référence des Etats-Unis et n'augmente pas en conséquence les prix des nouveaux médicaments, "Roche réaliserait moins de chiffre d’affaires, investirait moins dans la recherche de pointe, verserait moins d’impôts et créerait moins d’emplois en Suisse", dit-il aux journaux.

La Suisse est un pays de référence pour les prix des médicaments américains. L'administration américaine s'attend à ce que des pays comme la Suisse contribuent plus équitablement au financement de l'innovation et du progrès médical, explique M. Schinecker. La contribution est liée à la puissance économique.

Les calculs des Américains

Le CEO de Roche explique: "Si le PIB par habitant d’un pays est inférieur de 50% à celui des États-Unis, le gouvernement américain considérera qu’un prix équivalent à la moitié du prix américain peut être considéré comme comparable. En revanche, si le PIB dépasse celui des États-Unis, on s’attendra à ce que les prix y soient proportionnellement plus élevés, en fonction de la richesse et du niveau de vie."

Augmentation progressive des prix

Les thérapies qui sont déjà sur le marché ne seront pas plus chères, selon le patron de Roche. Les pays de référence "contribueront de manière comparable aux investissements nécessaires pour développer une nouvelle thérapie". M. Schinecker s'attend à ce que les prix de ces nouvelles thérapies changent progressivement au cours des prochaines années.

Il s'attend en outre à ce que les prix des médicaments fassent partie des négociations douanières de la Suisse avec les Etats-Unis.

Pas de hausse des primes

La ministre de la Santé, Elisabeth Baume-Schneider, s'était montrée ouverte à des discussions autour d'un nouveau modèle de prix dans l'émission "Samstagsrundschau" de la SRF. "Un nouveau modèle de prix ne signifie toutefois pas que tous les prix vont augmenter", a déclaré la cheffe du Département fédéral de l'intérieur dans cette émission diffusée mi-novembre. Elle y a également déclaré que les Suisses ne devraient pas payer une baisse des prix des médicaments aux Etats-Unis par une augmentation des primes d'assurance maladie.

Il y a quelques jours, neuf groupes pharmaceutiques, dont Genentech, filiale de Roche, et Novartis, se sont mis d'accord avec le gouvernement américain sur une baisse des prix des médicaments aux Etats-Unis. En échange d'une baisse des prix des médicaments et d'investissements aux Etats-Unis, ils seront exemptés de droits de douane pendant trois ans.

Dans l'interview, M. Schinecker s'est défendu de l'idée que les prix des nouveaux médicaments sont responsables de l'augmentation des primes d'assurance maladie. "Les nouveaux médicaments innovants ne sont pas responsables de la hausse des primes en Suisse. Chaque habitant dépense en moyenne 37 francs par mois pour ces traitements". La Suisse ne résoudrait pas les problèmes des coûts de la santé même si elle ne payait plus rien pour de tels médicaments, soutient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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