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Culture

Une 25e Nuit du court métrage à Lausanne

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Les Galeries de Lausanne attendent le public pour la 25e Nuit du Court métrage, vendredi (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après avoir sillonné la Suisse, le festival itinérant de la Nuit du court métrage achève vendredi sa tournée à Lausanne. Au programme de cette 25e Nuit du Court: 114 films répartis en 19 séances et projetés de 19h00 à 04h00 du matin dans cinq salles du cinéma Pathé Les Galeries.

En provenance de 20 pays, les fictions, animations et autres documentaires dureront entre 2 et 29 minutes. Dans un communiqué diffusé lundi, les organisateurs annoncent que les festivités démarreront avec une séance "100% vaudoise" avec "La Reine des renards" de Marina Rosset, "Do Not Feed the Pigeons" d'Antonin Niclass, "Action" de Benoît Monney et "Fairplay" de Zoel Aeschbacher. Cette première séance se déroulera en présence de la conseillère d'Etat Nuria Gorrite et du syndic de Lausanne Grégoire Junod.

Pour les autres séances, l'équipe de programmation de l'association Base-Court a réuni les films en plusieurs thématiques, par exemple "sur le monde du travail, des femmes libres, des adolescent·es hors du commun", poursuit le communiqué.

Le public sera invité à faire la programmation durant une séance interactive, via un "Juke-Box courts métrages" avec l'humoriste Yacine Nemra en maître de cérémonie. Au petit matin, les meilleurs films seront récompensés lors de la séance de clôture par le Prix RTS du Public de Lausanne, le Prix RTS du Public de la Tournée de la Nuit du Court métrage et le Prix du Jury des jeunes.

www.nuitducourt.ch.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: plus de 51'000 spectateurs au Capitole en 2024

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Installée au Capitole, la Cinémathèque a désormais pignon sur rue (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Cinémathèque suisse affiche un résultat réjouissant pour sa première année dans les murs du Capitole à Lausanne. Depuis son installation fin février 2024 dans le mythique cinéma, elle a accueilli plus de 51'000 spectateurs, soit en dix mois une fréquentation en hausse de 53% par rapport à l'année précédente.

"Ce bilan est extrêmement positif, d'autant plus qu'il ne porte pas sur une année complète", s'est réjoui Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse. "Le résultat 2025 sera probablement encore meilleur", a-t-il déclaré à Keystone-ATS.

Outre celui des 51'043 spectateurs, un chiffre encore plus fiable et plus révélateur, est le nombre moyen de spectateurs par séance, selon le responsable. Là aussi, la même augmentation de 53% est constatée, avec 66,12 spectateurs par projection contre 40,17 en 2023. A titre de comparaison, la Cinémathèque suisse avait atteint son plus haut record, soit 50,77 spectateurs, en 2019, a-t-il relevé.

Et de préciser que "ces chiffres de fréquentation n'incluent pas les Rencontres du 7e art, le festival organisé par Vincent Perez. Les abonnements se sont également très bien vendus, mais pas dans une proportion aussi importante. Ils concernent essentiellement un public d'habitués".

Pignon sur rue

Pour Frédéric Maire, ce succès s'explique par plusieurs facteurs, dont l'attrait patrimonial et l'emplacement du Capitole. "Le Casino de Montbenon est perçu par les Lausannois comme hors du centre-ville. La Cinémathèque y était légèrement cachée, les salles n'avaient pas une vraie visibilité, pas de néon, pas de lumière", dit-il.

Voisine de l'Opéra avec qui elle collabore, l'institution est désormais au centre de la cité, dans ce qui est parfois appelé "la rue des deux théâtres".

Par ailleurs, la dimension patrimoniale du lieu, entièrement rénové mais gardant son charme d'époque, attire du public supplémentaire, y compris et surtout parmi les plus jeunes. De nouveaux spectateurs découvrent par ailleurs le Capitole lors d'événements comme les Rencontres du 7e art, note le directeur.

Un patrimoine qui plaît

La qualité de la programmation joue également un rôle de premier plan. "Pour nous, il est très satisfaisant de voir que le cinéma de patrimoine, le cinéma du passé, marche extrêmement bien", observe Frédéric Maire, citant en exemple le succès du Festival Lumière à Lyon (F).

Le patrimoine prend beaucoup plus de valeur pour le public qui préfère revenir à des films avec une aura ou revoir des films connus dans une salle mythique. "Le Capitole est arrivé au bon moment", glisse-t-il. L'arrivée du numérique qui a permis de restaurer des films classiques, jusqu’alors souvent montrés dans des copies usagées et rayées, a également favorisé ce regain d'intérêt, estime le spécialiste.

Succès spatial

Pour l'heure, l'objectif est de continuer à satisfaire les cinéphiles, tout en élargissant l'assistance. "Nous essayons de toucher des publics différents, y compris les enfants. La machine est bien partie. Un buzz se crée; nous sommes pour l'instant dans un trend positif".

Le film qui a connu le plus de succès? "2001, l'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, projeté en pellicule 70 mm", répond Frédéric Maire. "Au vu de la liste d'attente énorme, nous avons doublé la projection en numérique dans la salle Lucienne Schnegg. Au total plus de 900 personnes ont assisté à la projection", raconte-t-il.

Et de citer également "Les Temps modernes" en numérique avec un orchestre symphonique, "Jurassic Park" de Steven Spielberg ou des avant-premières telles que le "Procès du chien" de Laetitia Dosch et "La Cache" de Lionel Baier.

Pas trop grand

"Nous faisons régulièrement salle comble", ajoute-t-il. Contrairement à ce que beaucoup ont dit quand la Ville de Lausanne a racheté le cinéma en 2010 à la petite dame du Capitole, Lucienne Schnegg, cette salle n'est pas trop grande pour Lausanne, affirme M. Maire, rappelant que la ville est l'une des plus cinéphiles de Suisse, aux côtés de Genève et Zurich.

"Au contraire aujourd'hui, la tendance est de se dire qu'il aurait fallu garder les grandes salles, à l'instar des Arcades à Neuchâtel".

"C'est une réussite qu'on nous envie en Suisse et à l'étranger. Pour moi, c'est un aboutissement, un chantier que j'ai mené de bout en bout avec les autorités lausannoises. Désormais il est sur les rails, il s'agit de le porter en avant, avec de nouvelles énergies, d'autres idées pour le faire évoluer", souligne celui qui prendra sa retraite en septembre prochain.

Pour mémoire, ouvert en 1928, transformé dans les années 50, le Capitole est le plus grand cinéma de Suisse encore en activité. Racheté en 2010 par la Ville de Lausanne, il s'est mué en Maison du cinéma en 2024 au terme de trois ans de rénovation, avec deux salles de 736, respectivement 140 places. De nouveaux espaces (médiathèque, boutique spécialisée, café) ont été créés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nemo et Gjon's Tears sur la scène de l'Eurovision

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Gjon's Tears ve remonter sur la scène de l'Eurovision pour un medley avec d'anciens candidats suisses. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Nemo et Gjon's Tears se retrouvent sous le feu des projecteurs grâce à la prochaine Eurovision en mai à Bâle. Le Biennois viendra avec une nouvelle chanson tandis que le Fribourgeois sera sur scène lors de la finale pour un medley.

Nemo participera comme invité au concours Eurovision avec une nouvelle chanson, indiquait en fin de semaine dernière la SSR sur son compte Instagram. Personne n'a encore entendu ce titre.

En janvier dernier, des rumeurs laissaient entendre que les choses n'allaient pas bien pour le jeune artiste biennois, vainqueur de l'Eurovision l'an dernier à Malmö. Outre des difficultés avec des dates de tournée ou le management, on lisait dans la presse alémanique que la nouvelle star suisse était sous pression pour créer de nouveaux hits.

Un rap contre l'industrie musicale

A la mi-avril, Nemo a participé à "Bounce Cypher", le marathon rap de la radio et de la télévision suisse alémanique SRF, où il a fait ses débuts à l'âge de 16 ans. Il a lancé une critique rap acerbe contre l'industrie musicale évoquant manque de soutien, stress de la promotion et bas salaires.

Dans ce contexte, la communauté des fans écoutera avec attention ce que Nemo proposera à l'Eurovision cette année. Sur Instagram, le chanteur a en tout cas fait savoir que c'était un grand honneur de revenir sur scène avec une nouvelle chanson. "Je suis vraiment excité de me produire", a-t-il déclaré en anglais.

Talents suisses à l'Eurovision

Gjon's Tears sera lui sur scène lors de la finale du concours de la chanson le 17 mai, pour un medley avec d'anciens candidats suisses. Parmi eux, la chanteuse st-galloise Paola, qui a terminé 4e en 1980 avec "Cinéma" qu'elle a chanté en français, le trio Peter, Sue & Marc, classé quatre fois à l'Eurovision (1971, 76, 79 et 81 avec des titres en français, anglais, allemand et italien) et Luca Hänni, 4e (anglais) en 2019.

Pour Gjon's Tears, le fait que l'Eurovision ait lieu en Suisse a un impact évident sur la scène musicale helvétique. "Cela met en avant le fait que la Suisse vaut quelque chose musicalement et que l'on a des talents qui méritent d'être vus et entendus", a-t-il expliqué à Keystone-ATS.

"Et l'Eurovision, ce n'est pas seulement une émission, c'est aussi toutes les infrastructures qui vont être créées à Bâle pour des milliers de personnes vont se rendre dans cette ville", poursuit-il.

Eloges pour Zoë Më

Il ne tarit pas d'éloges sur Zoë Më, qui représente la Suisse cette année, avec "Voyage", un chanson en français. "Je pense qu’elle a la possibilité de briller lors de cette Eurovision. Je suis fier d'elle, car elle est restée proche de ses valeurs, de qui elle est et de sa musique."

Sa troisième place à l'Eurovision il y a quatre ans a eu un impact majeur sur le parcours de Gjon's Tears: "oui forcément, cela a changé ma vie." C'est plus de 180 millions de spectateurs qui ont écouté le chanteur suisse interpréter "Tout l'univers", dans la deuxième émission au monde en termes d'impact global, après le Super Bowl américain.

La célébrité, avec "forcément des hauts et des bas"

Il dit avoir "très bien" géré la célébrité avec "forcément des hauts et des bas". Après l'Eurovision, il s'est installé en France: "un pays qui suit assez peu l'Eurovision, même si elle envoie des mastodontes, des artistes confirmés depuis trois ans, comme Louane cette année".

Nouvelle étape dans sa carrière, Gjon's Tears vient de signer avec un label indépendant à Los Angeles. Après l'Eurovision, il avait d'abord posé ses valises à Paris où il a sorti un album "The Game" en 2023.

Après deux ans dans la ville Lumière, il est rentré en Suisse. Proche de sa famille, il est resté une année chez lui avant de retrouver l'envie de faire de la musique.

Passage à vide

"J'ai eu de très belles expériences et je pense que Paris est l'une des plus belles villes en termes d'opportunités artistiques, mais j'ai aussi vécu des expériences qui m'ont extrêmement marqué. J'ai été dégoûté de la musique, au point de ne plus vouloir en faire et jusqu'à quasiment arrêter de travailler", explique l'artiste.

Il a retrouvé la force de faire de la musique grâce à sa manager. "Elle m'a rappelé que ce qui m'a donné envie de faire de la musique, c'était le piano. Alors je me suis acheté un vrai instrument." Le Fribourgeois a recommencé à chanter il y a quelques mois.

"Et j'ai eu cette rencontre avec ce label américain qui m'a découvert sur Spotify". Il a signé pour deux singles "pour commencer".

Ses influences musicales principales restent les mêmes: le cinéma et la musique anglophone. Sa voix et son élasticité continuent d'être des atouts indéniables. "J'en profite, mais je n'ai pas envie de n'être considéré que comme un bout de performance", dit Gjon's Tears, qui a pour ambition d'être un artiste accompli dans tous les sens du terme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La beauté au coeur du 10e festival "Il est une foi" à Genève

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La beauté sera le thème de la 10e édition du festival cinématographique "Il est une foi", qui aura lieu du 30 avril au 4 mai à Genève. Monseigneur Charles Morerod figure parmi les invités qui débattront dans le cadre d'une des projections (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La beauté sera le thème de la 10e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu du 30 avril au 4 mai aux Cinémas du Grütli, à Genève, et au cinéma Bio, à Carouge. Vingt films, dix débats et un spectacle figurent au programme.

La programmation déclinera les différentes expressions de la beauté: l'amour avec "The Long Day Closes", de Terence Davies, ou encore "Bal", de Semih Kaplanoglu, la nature avec notamment "La belle verte", de Coline Serreau, l'art avec "Biruma no tategoto", de Kon Ichikawa. Il sera aussi question de beauté intérieure avec "A Hidden Life", de Terrence Malick, et de quête spirituelle, avec "Yeelen", de Souleymane Cissé.

Dix projections seront accompagnées par un débat. Réalisateur de "Nostalgie de la lumière", Patricio Guzman échangera avec le théologien François Euve, tandis que l'écrivaine Jacqueline Kelen s'exprimera sur la laideur transfigurée en lien avec "Elephant Man", de David Lynch, et que Monseigneur Charles Morerod discutera de la beauté de l'innocence autour du film "Lazzaro Felice", d'Alice Rohrwacher.

Un spectacle multimédia au Conservatoire de musique viendra clore le festival organisé par l'Eglise catholique romaine de Genève. Le Duo Gazzana, composé de Natascia Gazzana, au violon, et sa soeur Raffaella, au piano, rendra hommage au réalisateur Andreï Tarkovski, qui assurera la direction artistique de l'événement. Celui-ci sera ponctué de lectures d'écrits du cinéaste russe par l'acteur Samuel Labarthe.

Le festival sera précédé d'une conférence inaugurale, le 28 avril, dans la salle des fêtes du Sacré-Coeur. Intitulée "Beauté vitale. Un si grand désir de consolation", elle réunira l'anthropologue et sociologue David Le Breton et l'historienne, essayiste et scénariste Audrey Fella. La conférence et le spectacle sont gratuits, sur inscription.

www.ilestunefoi.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques

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Le personnage principal de la série "Andor", Cassian Andor, est campé par l'acteur mexicain Diego Luna (archives). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Souvent qualifiée de "meilleure série Star Wars" par la critique, la série télévisée "Andor" revient mercredi pour une nouvelle saison, nourrie de livres d'histoire sur la guerre et les révolutions, selon son créateur Tony Gilroy. Ce sera cependant sa dernière saison.

Lancée sur Disney+ en 2022, cette superproduction a coûté plus de 645 millions de dollars pour ses deux saisons, d'après le magazine américain Forbes. Elle retrace les prémices de la rébellion contre l'empire galactique, sur les cinq ans conduisant au film "Rogue One" (2016), à travers le parcours d'un de ses protagonistes, Cassian Andor (Diego Luna).

Loin de se concentrer sur son héros éponyme, "Andor" explore les motivations et côtés obscurs des deux camps, suivant aussi bien l'architecte de la rébellion naissante campé par Stellan Skarsgard que les sbires de l'empire fascisant.

"Physiquement infaisable"

Initialement prévue pour cinq saisons, la série a été recalibrée pendant le tournage de la première, selon son créateur Tony Gilroy. A la signature du projet, "je n'avais pas idée du volume de travail nécessaire [...] C'était physiquement infaisable", a-t-il relaté lors d'un passage à Paris.

Résultat, la deuxième fournée de 12 épisodes, diffusés à raison de trois par semaine, couvre une période de quatre ans jusqu'à "Rogue One". Elle s'avère "beaucoup plus intense, plus complexe" que la première, assure Diego Luna.

Disney, qui a multiplié, avec plus ou moins de réussite, les films et séries télévisées Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm en 2012, mise gros sur la saga pour attirer des abonnés à sa plateforme.

Son plus gros succès intergalactique sur le petit écran, "The Mandalorian", aura droit à une déclinaison en salles en mai 2026. Mais pour nombre de critiques, "Andor", plus sombre, plus politique et plus réaliste, sort du lot.

La deuxième saison se penche plus particulièrement sur le thème de la propagande, à travers le sort tragique du peuple d'une planète nommée Ghorman, pour laquelle il a fallu "imaginer une civilisation entière", avec son économie, sa langue, sa culture, sa garde-robe et son esthétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

"Coexistence, my ass!": quitter l'humanitaire pour le stand-up

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L'Israélienne Noam Shuster Eliassi a quitté son travail humanitaire à l'ONU pour se lancer dans le stand-up. (© Visions du Réel)

Pour mieux faire passer un message pacifiste au Proche-Orient, l'Israélienne Noam Shuster Eliassi a quitté son travail humanitaire à l'ONU pour se lancer dans le stand-up. Après Visions du Réel début avril, "Coexistence, my ass!" poursuit sa route dans les festivals.

Ce long-métrage suit l'activiste-comédienne israélienne de 38 ans pendant cinq ans alors qu'elle met sur pied un spectacle comique du même nom. Dans cette satire mordante, Noam Shuster Eliassi pousse son public à faire face à des vérités difficiles, alors que la situation se détériore en Israël.

Grandir dans un village israélo-palestinien

Elevée dans un village bilingue israélo-palestinien - la seule communauté intentionnellement intégrée du pays -, Noam Shuster Eliassi a grandi en étant littéralement la tête d'affiche du processus de paix israélo-palestinien.

De plus en plus désillusionnée par rapport à l'activisme pacifiste traditionnel, elle se tourne vers le stand-up qu'elle joue devant un public israélien et palestinien. Son étoile monte, aussi dans le monde arabe. Elle va par exemple demander en mariage le prince saoudien Mohammed ben Salmane.

"A Zionist proposes marriage to MBS" (Une sioniste propose le mariage à MBS): ce post enflamme les réseaux sociaux arabes. "En 20 ans d'activisme pour la paix, j'ai influencé 20 personnes. Avec une plaisanterie sur un dictateur, 20 millions", résume Noam Shuster Eliassi dans le film.

Mais tandis que le succès est au rendez-vous, tout s'effondre autour d'elle, en particulier depuis l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023.

Noam Shuster Eliassi continue de se produire sur scène en Israël/Palestine et ailleurs, mais depuis le 7 octobre, beaucoup moins souvent, indique la productrice et co-scénariste qui a fait le déplacement à Nyon, Rachel Leah Jones, dans un entretien avec Keystone-ATS.

Trop dévastés pour envisager de rire

"Pendant l’année qui a suivi le 7 octobre, ceux d'entre nous qui s'opposent à cette guerre, qualifiée de génocidaire par de nombreuses organisations internationales, étaient trop dévastés pour envisager de rire de leur réalité, même d'un rire doux-amer. Cela semblait tout simplement impossible. Pour la plupart des gens, c'est encore impossible", explique-t-elle.

Dans l'ensemble, les Israéliens juifs ne sont pas les principales cibles du gouvernement. "Nous jouissons encore d'une relative liberté, notamment de la liberté d'expression. Et si l'espace de celle-ci se rétrécit, il n'a certainement pas encore disparu", relève-t-elle.

Selon elle, "les personnes ciblées sont nos collègues, nos camarades et nos amis parmi les Palestiniens ayant la citoyenneté israélienne. Ils font l'objet d'une surveillance et d'une répression politique: interrogatoires, détentions et assignations à domicile pour des actes comme un post sur les réseaux sociaux ou un sketch de comédie".

"Et bien sûr, les Palestiniens en Cisjordanie subissent des violations graves des droits de l’homme et les habitants de Gaza endurent l’impensable", déplore-t-elle.

"Aujourd'hui, les gens écoutent les humoristes"

L'équipe de "Coexistence, my ass !" n'a ainsi pas dû couper de scènes à son film, ni a été soumise à la censure, affirme Rachel Leah Jones. Selon elle, le film a jusqu'à présent été "très bien accueilli" par les publics des Etats-Unis et d'Europe, remportant des prix aux festivals de Sundance, de Thessalonique et au festival Full Frame à Durham (Etats-Unis).

"Les gens s’attachent à Noam, à son humour, à son message, et au vocabulaire politique qu'elle leur donne pour 'réfléchir' à la situation actuelle", assure-t-elle.

En revanche, le film n'a pas encore été projeté au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais "il le sera éventuellement". Une version courte, intitulée "Reckoning With Laughter", a été commandée par la série documentaire phare d'Al Jazeera, 'Witness': "lors de sa diffusion il y a presque quatre ans, elle a été très bien reçue."

De même, lorsque le film a été rediffusé par le journal The New Yorker, il a bien marché. "Nous espérons que, lorsque le moment sera venu et que les circonstances seront favorables, le film trouvera son chemin vers le public de la région du Moyen-Orient en général, et d'Israël/Palestine en particulier", dit Rachel Leah Jones.

En revanche, Noam Shuster Eliassi ne semble pas intéressée à jouer un rôle politique classique. "Comme elle le dit: 'avant, les gens écoutaient les politiciens et riaient des humoristes. Aujourd'hui, les gens rient des politiciens et écoutent les humoristes'", conclut sa partenaire.

Le film, qui a débuté sa carrière dans les festivals à Sundance en janvier dernier, poursuit sa route en Europe et aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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