Genève a terminé son week-end de festivités de l'Escalade par le cortège historique dimanche soir. Hallebardes, chevaux et costumes d'époque ont défilé aux sons des fifres et des tambours, dans une ambiance festive réhaussée par la lumière des torches.
A 17h00, les tambours fendent le silence du Parc des Bastions, les fifres chantent: le cortège se met en mouvement. Composé de 800 personnes en costumes d'époque, placées dans un ordre bien précis, il a parcouru toute la ville pour rappeler les événements de la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Cette fameuse nuit où les Savoyards, voisins des Genevois, les ont attaqués par surprise.
Le cortège est organisé par la Compagnie 1602, la plus ancienne société historique de Suisse, dont le but principal est de commémorer les évènements de l'Escalade. D'un air solennel, qui se fend souvent d'un sourire pour le public présent en nombre le long du parcours, petits et grands défilent jusqu'au Bourd-de-Four, premier arrêt.
Le Héraut, habillé aux couleurs de la ville, se dresse fièrement au centre de la place, sur son grand alezan. Le public se presse sur les barrières, essayant de se faire une place pour entendre le crieur incarné par l'avocat Yves de Coulon. Certains chevaux piétinent, les torches diffusent une fumée à l'odeur puissante, qui imprègne la ville.
Le Héraut clame son texte sur le souvenir des victimes de la Nuit de l'Escalade, soutenu par les huées de la foule lorsqu'il évoque les anciens soldats savoyards. "Vive Genève, vive la Suisse", conclut-il sous les acclamations. Les fifres entament le "Cé qu’è lainô", l’hymne patriotique de la République et canton de Genève, reprit par le public autant que par le cortège, qui se remet en route. Il s'arrêtera cinq fois, en passant par Bel-Air jusqu'à terminer son parcours devant la Cathédrale St-Pierre.
Le Héraut ne fut pas le seul à chanter les louanges de Genève dimanche. "J'aime Genève", a déclaré le conseiller fédéral Guy Parmelin lors d'une allocution dédiée à la Fête de l'Escalade dans l'après-midi. En saluant le courage, l'indépendance et l'unité dont les Genevois ont fait preuve en 1602, qui ont révélé, selon lui, le "tempérament frondeur" de la cité et permis de conserver "sa fibre universaliste", "une certaine esthétique de la sobriété" et "un civisme exigeant".
Le cortège en hommage aux victimes a ouvert les évènements de commémoration vendredi soir, alors que samedi soir était réservé au cortège des lampions, dont certains parsemaient encore le public dimanche. Les festivités avaient pour thème la philatélie cette année. Des timbres ont été créés pour l'occasion, vendus dans des stands dédiés.
Tout le week-end, des ateliers et des stands ont permis au public de redécouvrir l'époque de l'Escalade, tout comme les plats traditionnels, tels que le sanglier à la broche. Il était aussi possible d'explorer les passages secrets de la Ville, ouverts uniquement à cette période de l'année, comme l'étroit passage du Monetier en Vieille Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Biloutte
10 mai 2023 à 8 h 52 min
Peut-être qu’ils ont engagé,mais alors concrètement dans mon équipe rien n’a changé. Pour les 1 p taux d’encadrement bon et adéquat. Chez les 2-3-4p 3 animateurs pour plus de 50 enfants dont beaucoup non francophones. Pour les 5-6 les 3/4 de l’année à 2 animateurs pour plus de 55 enfants. Pour les 7p en principe nous devrions être 2 animateurs pour environ 30 enfants, mais très souvent se retrouve seul dans un petit réfectoire. Chez les 8p c’est pareil, nous devrions être 2 pour une trentaine d’enfants, mais souvent il n’y a qu’un animateur. Cela ne permet pas d’envisager des sorties au parc ou autres dans des conditions de sécurité.
Que fait un animateur en cas d’accident si il se retrouve seul avec un groupe de 20 ou 30 enfants ou si l’un de enfant répond aux indications ou n’obéit pas.
Nous réclamons 2 personnes de plus dans l’équipe mais personne n’est ajouté. Au mieux les personnes partie en cours d’année ont été remplacées.
Chez les 5-6p chaque animateur a 20 enfants chaque midi et certains viennent de débuter au giap. Avec ce genre d’effectif, nous n’arrivons pas faire des activités structurées de bricolage comme la direction nous le demande.
Bref, la direction n’est pas au fait des réalités du terrain.
Steve
21 juin 2023 à 12 h 36 min
Bizarre, le dernier commentaire de la directrice. Mon épouse à été engagée en Septembre 2022, en mentionnant vouloir faire carrière, pourtant, après 10 mois, elle est toujours remplaçante, donc bouche trou, avec la mention "sans carrière" dans son dossier, ceci malgré le fait d'avoir répété plusieurs fois son intérêt pour cette profession... sinon, côté salaire, on ne depasse pas 1400 chf/mois... entre les creux et les vacances scolaires non payée... après ça, c est compliqué d'en faire un métier. A noté que notre enfant est inscrit a la crèche (payant) pour, justement pouvoir permettre a mon épouse d'aller travailler... Au GIap...