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Culture

Nouvelle alliance dans le cinéma suisse pour plus de visibilité

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La région d'Interlaken notamment est un lieu de tournage privilégié pour des productions étrangères. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'industrie cinématographique suisse regroupe ses forces pour former Cinéconomie, une alliance entre organisations de l'audiovisuel, de l’hôtellerie/restauration, du tourisme, du secteur événementiel et de la culture. Elle sera l'interlocutrice des politiques.

L’alliance est présidée par le conseiller aux Etats Matthias Michel (PLR/ZG), et son assemblée constitutive aura lieu cet automne, annonce-t-elle samedi. Elle défendra les intérêts de la branche et de ses partenaires auprès du public et du monde politique.

Cette alliance s'inscrit dans le contexte de la révision de la loi sur le cinéma acceptée en votation populaire en mai 2022. Un scrutin qui fera date pour l'industrie du cinéma, mais aussi pour de nombreuses PME et pour le tourisme: désormais, les plateformes internationales de streaming et les chaînes de télévision étrangères investissent en Suisse une partie des revenus qu’elles y génèrent, se félicite Cinéconomie. La Suisse augmente ainsi ses chances sur le marché international.

La Suisse comme lieu de tournage

L’obligation faite aux services de streaming d’investir dans la création cinématographique suisse 4% des revenus qu’ils génèrent en Suisse représente également un engagement important pour les entreprises et les associations concernées, précise le communiqué.

"La nouvelle réglementation doit être mise en oeuvre de manière active et dynamique", relève Matthias Michel. Cinéconomie permettra de concentrer les divers intérêts et visera à améliorer les conditions d’investissement.

Il s'agira aussi de renforcer l’attrait de la Suisse comme lieu de tournage et de postproduction cinématographique. "Les films et les séries suisses constituent une excellente campagne de promotion de l’image de notre pays", estime Matthias Michel.

Les autres membres du comité sont la conseillère aux Etats Isabelle Chassot (Centre/FR), le conseiller national Matthias Aebischer (PS/BE), la conseillère nationale Melanie Mettler (Vert'libéraux/BE) et le conseiller national Fabien Fivaz (Verts/NE).

Le secrétariat de l’alliance est géré par l’association faîtière Cinésuisse, plateforme de la branche suisse du cinéma et de l’audiovisuel.

Les associations cinématographiques travaillent main dans la main avec des organisations de l’audiovisuel, de l’hôtellerie et de la restauration, du tourisme et des secteurs événementiel et culturel. Parmi les partenaires figurent HotellerieSuisse et Zurich. But commun: "donner plus de visibilité à la Suisse sur les écrans de cinéma étrangers".

Guglielmo Brentel, président de Zurich Tourisme, explique que "la création cinématographique suisse est très importante pour l’identité du pays. Nos lieux de tournage, dont fait partie la ville de Zurich, contribuent largement, au niveau international, à positionner la Suisse comme une destination touristique d’une beauté exceptionnelle."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le réalisateur Christophe Ruggia jugé pour agressions sexuelles

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L'affaire portée par l'actrice Adèle Haenel est emblématique du mouvement #Metoo au cinéma (archives). (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le réalisateur Christophe Ruggia sera jugé les 9 et 10 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles aggravées commises sur l'actrice Adèle Haenel quand elle était mineure, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier.

Dans son ordonnance de renvoi consultée par l'AFP, une juge d'instruction a souligné mardi notamment les dénonciations "de manière circonstanciée, constante et précise" de l'actrice, "son état de sidération" au moment des faits, "les répercussions psychologiques" des agressions, "l'importante différence d'âge entre les deux protagonistes" et "la survenance d'une contrainte psychologique progressive" imposée par le réalisateur, le premier à l'avoir fait tourner dans le film "Les Diables" (2002).

La juge d'instruction a retenu deux circonstances aggravantes: la minorité de l'actrice au moment des faits et la position d'autorité du cinéaste. "Christophe Ruggia a contesté l'ensemble des faits dénoncés par la partie civile tout au long de la procédure", rappelle la juge d'instruction. Les avocates du réalisateur, Fanny Colin et Orly Rezlan, n'ont pas souhaité commenter.

Les faits qui seront évoqués lors du procès s'étalent de septembre 2001 à février 2004: Adèle Haenel était alors âgée de 12 à 15 ans. Alors âgé de 36 à 39 ans, Christophe Ruggia l'avait reçue tous les samedis après-midi pendant près de trois ans à son domicile.

En revanche, la juge d'instruction a ordonné un non-lieu pour les agressions sexuelles dénoncées par l'actrice lors de festivals au Japon en juin 2002 et au Maroc en septembre 2002. La période allant de janvier à fin août 2001 est également exclue des poursuites.

Emblématique de #Metoo

L'affaire, emblématique du mouvement #Metoo au cinéma, avait été révélée en 2019 par une longue enquête et interview de l'actrice à Mediapart.

Elle avait dénoncé l'"emprise" du réalisateur, peu connu du grand public, pendant la préparation et le tournage du film. Puis un "harcèlement sexuel permanent", des "attouchements" répétés et des "baisers forcés dans le cou", qui auraient eu lieu chez lui et lors de plusieurs festivals internationaux.

Refusant dans un premier temps de saisir la justice, Adèle Haenel avait finalement porté plainte quelques jours après l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris le 6 novembre 2019.

Christophe Ruggia est mis en examen depuis le 16 janvier 2020 pour "agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité sur la victime", et placé sous contrôle judiciaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Le piano à l'honneur durant une semaine à St-Légier-La Chiésaz

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La Semaine internationale du piano revient pour une 35e édition à St-Légier-La Chiésaz (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'église de St-Légier-La Chiésaz (VD) accueille du 10 au 17 août la 35e édition de la Semaine internationale de piano. Des soirées seront notamment dédiées à la musique française et au folklore polonais, une autre aux oeuvres à quatre mains.

Un récital de Chopin, un concert spécial Brahms et une soirée sur le thème des "Souvenirs d'Italie" figurent aussi au programme, tout comme une soirée consacrée à plusieurs "grands classiques" de Mozart, Bach et Beethoven, annoncent les organisateurs.

En marge des concerts, des masters classes sont prévues pour de jeunes talents venus du monde entier. Un concert réunira aussi ces jeunes artistes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump annonce qu'il débattra avec Harris le 4 septembre

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Un débat télévisé entre les candidats Donald Trump et Kamala Harris devrait avoir lieu le 4 septembre prochain (Photo montage). (© KEYSTONE/AP)

Le républicain Donald Trump a déclaré vendredi qu'il avait convenu avec Fox News de débattre le 4 septembre avec la vice-présidente et candidate à l'investiture du parti démocrate pour l'élection présidentielle américaine, Kamala Harris.

"J'ai convenu avec Fox News de débattre avec Kamala Harris le mercredi 4 septembre", a écrit M. Trump sur sa plateforme Truth Social. Il n'était pas clair dans l'immédiat si Mme Harris a accepté le débat.

Un deuxième débat télévisé Trump-Biden était prévu le 10 septembre sur la chaîne ABC. Le porte-parole de Donald Trump, Steven Cheung, avait jugé la semaine dernière qu'il était "inapproprié" de programmer son maintien, avec Kamala Harris remplaçant Joe Biden, avant que Mme Harris ne soit officiellement désignée candidate démocrate.

Dans son message, M. Trump a donné des détails sur le lieu du débat et sur les modérateurs, précisant qu'il se déroulerait devant un auditoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Justin Timberlake plaide non coupable de conduite en état d'ivresse

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Justin Timberlake a plaidé "non coupable" devant la justice. (© KEYSTONE/AP/Jordan Strauss)

La superstar de la pop américaine Justin Timberlake a assuré vendredi devant la justice qu'il n'était pas en état d'ébriété lorsqu'il s'était fait arrêter une nuit de juin au volant d'une BMW dans une région ultra huppée à l'est de New York, selon des médias locaux.

En tournée à Anvers, le chanteur, producteur et acteur de 43 ans a fini par comparaître par visioconférence devant un tribunal municipal à 160 km à l'est de la mégapole, sur la grande île de Long Island.

Justin Timberlake a plaidé "non coupable" devant le juge Carl Irace, a rapporté la presse judiciaire qui a assisté à l'audience. Son avocat Edward Burke a précisé que son client s'était vu priver de son permis de conduire dans l'Etat de New York, le temps que son cas soit jugé.

Le 26 juillet, Me Burke avait plaidé seul devant le tribunal en accusant "la police d'avoir fait un nombre d'erreurs très importantes" lors de l'interpellation de l'artiste dans la nuit du 17 au 18 juin: "Justin n'était pas ivre et n'aurait pas dû être interpellé", avait-il affirmé.

Justin Timberlake avait pourtant "reconnu les faits" ce soir-là, avaient indiqué en juin à l'AFP les services du procureur du comté local.

Il avait été arrêté au volant d'une BMW "en état d'ivresse" -- les "yeux injectés de sang, son haleine sentant l'alcool" -- après n'avoir pas marqué de stop à un carrefour et ne pas avoir pu "maintenir" son véhicule sur la "bonne" trajectoire, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Protection des mineurs: les Etats-Unis poursuivent TikTok

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Le ministère américain de la Justice accuse TikTok de "violation généralisée des lois sur la protection de la vie privée des enfants" (archives). (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Le ministère américain de la Justice a porté plainte vendredi contre TikTok. Il accuse la populaire application, déjà menacée d'interdiction aux Etats-Unis, de "violation généralisée des lois sur la protection de la vie privée des enfants".

A cause de la plateforme du groupe chinois ByteDance, des millions d'enfants de moins de 13 ans ont été soumis "à une collecte extensive de données", et ont "interagi avec des utilisateurs adultes et accédé à des contenus pour adultes", a résumé le ministère dans un communiqué.

Selon la plainte, TikTok a "sciemment" laissé des enfants créer des comptes et surfer sur le réseau social fréquenté par 170 millions de personnes aux Etats-Unis.

Depuis 2019, l'application et sa maison mère "ont recueilli et conservé un large éventail d'informations personnelles sur ces mineurs sans en informer leurs parents ni obtenir leur consentement. Même pour les comptes créés en 'Kids Mode' (...)", détaille le ministère.

"Nous ne sommes pas d'accord avec ces allégations, dont beaucoup se rapportent à des pratiques passées qui sont présentées de façon erronée ou qui ont déjà été traitées", a réagi un porte-parole de l'entreprise auprès de l'AFP.

"Nous sommes fiers de nos efforts pour protéger les enfants", a-t-il ajouté, évoquant les garde-fous mis en place "volontairement" par l'entreprise, comme la suppression des comptes d'utilisateurs de moins de 13 ans et les limites de temps de visionnage.

Action en justice "nécessaire"

Cette action en justice "est nécessaire pour empêcher que les enfants de moins de 13 ans n'utilisent l'application TikTok normale", a déclaré un procureur général adjoint Brian Boynton, cité dans le communiqué.

Elle est aussi nécessaire, a-t-il ajouté, pour empêcher les accusés, "qui sont des récidivistes et opèrent à grande échelle, de collecter et d'utiliser les données privées de jeunes enfants sans le consentement ou le contrôle des parents".

L'Agence américaine de protection des consommateurs, la FTC, avait effectué un signalement au ministère de la Justice en juin, parce qu'elle "avait des raisons de croire" que TikTok et ByteDance "enfreignaient ou étaient en passe d'enfreindre la loi".

Enquête de suivi

La FTC menait une enquête de suivi pour s'assurer que la plateforme respectait bien les conditions d'un accord amiable passé en 2019, quand elle avait accusé l'ancêtre de TikTok, Musical.ly, d'avoir récolté indûment les données personnelles d'utilisateurs mineurs.

TikTok avait accepté de verser 5,7 millions de dollars d'indemnités et s'était engagé à se conformer aux dispositions de la loi dite COPPA (Children's Online Privacy Protection Act), adoptée en 1998.

Au-delà des enfants, le gouvernement américain et de nombreux élus accusent la plateforme de récolter des données sur les citoyens américains pour Pékin, et estiment qu'elle représente une menace pour la sécurité nationale.

Le Congrès américain a voté en avril un texte pour obliger ByteDance à vendre son application star dans les neuf mois suivants, au risque qu'elle soit interdite aux Etats-Unis.

"Détruit" des vies

Lors d'une audition à la Chambre des représentants en mars 2023, le patron de TikTok, Shou Chew, avait essuyé un feu de questions sur la responsabilité de TikTok concernant la santé mentale et physique des plus jeunes.

"Votre entreprise a détruit leurs vies", avait déclaré l'élu républicain de Floride Gus Bilirakis, en désignant les parents d'un adolescent s'étant suicidé, venus assister à l'audition. Ils ont porté plainte contre le réseau social, qu'ils accusent d'avoir montré des milliers de vidéos non sollicitées sur le suicide à leur fils.

L'année dernière, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont condamné TikTok à des amendes pour sa gestion des données des mineurs.

Meta fait aussi face à des poursuites d'Etats américains lancées en octobre, accusant ses plateformes Facebook et Instagram de nuire à la "santé mentale et physique de la jeunesse".

De nombreux élus souhaitent mieux encadrer les réseaux sociaux, et mieux protéger les enfants en ligne, mais entre les querelles entre partis et le lobbying intense des grandes entreprises technologiques, le Congrès bute depuis des années sur l'adoption de mesures concrètes.

Mi-juin, le médecin-chef des Etats-Unis a appelé à ce que les réseaux sociaux affichent des informations sur les risques qu'encourent les jeunes qui y passent leur temps, à la manière des messages de prévention obligatoires sur les paquets de cigarettes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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