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DiDo "sauve" Fribourg, Bienne et Ajoie s'inclinent

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Reto Berra à nouveau excellent pour Fribourg (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Fribourg a recollé à la tête du classement de National League. Les Dragons l'ont emporté 2-1 ap à Langnau grâce à Chris DiDomenico.

Les hommes de Christian Dubé ont le vent en poupe. Et même lorsqu'ils ne sont pas dans un grand soir, ils s'en sortent avec quelque chose de positif, ici les deux points. Mais ce fut plutôt laborieux pour des Dragons sans doute fatigués par leur excellent match la veille contre Zoug.

Double buteur contre Zoug justement vendredi soir, Christoph Bertschy a poursuivi son début de saison en fanfare. Le Singinois s'est parfaitement placé pour égaliser en toute fin de période initiale.

Et le match s'est poursuivi sans qu'aucun autre goal ne soit inscrit jusqu'à la 60e. La partie est donc logiquement allée en prolongation et à ce jeu, Fribourg possède quelques artistes et un entraîneur joueur capables de faire pencher la balance. Pour le coup, c'est Chris DiDomenico, ancienne idole de l'Emmental, qui a mis fin aux débats à la 62e en inscrivant le 2-1.

Gottéron revient donc à la hauteur de Zurich avec 20 points, mais un match de plus que les Lions.

Un Bienne très moyen

Si l'on a mis l'emphase sur le départ chaotique de Genève, on ne peut pas dire que Bienne brille en ce moment avec cinq défaites en six matches. Incapables de dominer Langnau vendredi soir sur leur glace (défaite 1-2 tab), les Seelandais se retrouvaient face à un défi intéressant en se déplaçant à Berne pour un autre derby cantonal.

Et le moins qu'on puisse dire c'est que les joueurs de Petri Matikainen ont connu un retard à l'allumage. Après 129 secondes de jeu, c'est Marco Lehmann qui a pu ouvrir le score en terminant superbement une action initiée par Baumgartner et Scherwey. Pour voir un regain de forme des Biennois, il a fallu attendre la 16e, mais Adam Reideborn a dit non.

Les joueurs de la capitale ont doublé la mise sur une action litigieuse. La canne de Thierry Bader a semblé bien haute lors de la déviation victorieuse de la 28e, mais les arbitres, après être allés visionner les images, ont validé leur décision prise sur la glace.

Bienne a un peu mieux joué au troisième tiers et fait douter Berne en inscrivant deux goals, mais les Ours ont eu le dernier mot grâce à Vermin et Knight dans la cage vide.

Ajoie: 4e défaite de suite

Ajoie ferme toujours la marche au classement. Sans démériter, les Jurassiens ne parviennent pourtant pas à faire des points. Ils signent ainsi leur quatrième défaite consécutive. A Rapperswil, les joueurs de Christian Wohlwend n'ont pas mal joué, mais ils ont été muets offensivement. Et en face, les Saint-Gallois n'étaient pas forcément dans un grand soir.

Alors un but de Noreau à la 10e a suffi. Le 2-0 tombé à la 60e dans la cage vide n'a fait que confirmer la victoire des Lakers.

Davos est allé chercher les trois points en Léventine. Les Grisons ont dominé Ambri-Piotta 4-2. Et ce n'est que justice dans la mesure où les hommes de Josh Holden ont à chaque fois mené au score, les Biancoblu devant à chaque fois revenir de l'arrière.

Dans le dernier match de la soirée, Kloten a eu besoin des tirs aux buts pour écarter Lugano 4-3. Menés 2-0, les Tessinois ont passé devant 2-3 avant de voir les Aviateurs égaliser à la 53e. Lors des penalties, les Zurichois ont marqué trois fois contre deux seulement pour les Bianconeri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Euro 2024

Kroos ne pense pas que le quart sera son dernier match

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Si Toni Kroos est revenu en équipe nationale, c'est pour conquérir le titre à l'Euro (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Toni Kroos ne pense pas que le quart de finale contre l'Espagne vendredi sera le dernier match de sa carrière. Le milieu est revenu en sélection allemande pour conquérir le titre à l'Euro 2024.

"Je ne suis pas nostalgique. Je ne pense pas que ce sera mon dernier match après-demain, donc je pense que l'on se reverra tous", a-t-il lancé aux journalistes qui lui demandaient s'il participait à sa dernière conférence de presse.

A 34 ans, Toni Kroos est sorti de sa retraite internationale en février. Quelques jours avant la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid (remportée 2-0 contre le Borussia Dortmund), il a annoncé qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue d'un tournoi continental qui s'achève le 14 juillet

Un objectif personnel et collectif

"L'objectif, personnel et collectif, c'est de remporter le tournoi. On a une grande envie au sein de l'équipe pour aller plus loin et on est convaincu d'en être capables", a expliqué Kroos, pour qui la qualification en quarts de finale n'était que "l'objectif minimal".

Coéquipier de Kroos au Real Madrid, l'Espagnol Joselu a indiqué vouloir envoyer son "ami" Kroos à "la retraite vendredi". "Je le connais très bien et je sais ce qu'il voulait dire. Je lui laisse ce souhait, et on va tout faire pour qu'il ne se réalise pas", a répondu Kroos avec le sourire.

La consécration européenne avec l'Allemagne est le seul titre qui manque au champion du monde en 2014 au Brésil et sextuple vainqueur de la Ligue des champions (2013 avec le Bayern Munich, 2016, 2017, 2018, 2022 et 2024 avec le Real).

"Une fin sensationnelle"

"Au niveau de la sélection, c'est le deuxième titre le plus important que l'on peut gagner, donc il aurait une signification immense. S'il n'avait pas cette signification, je ne serais pas revenu. Et si je n'avais pas vu qu'il y avait une chance que l'on puisse le faire avec la sélection allemande, je ne serais pas revenu non plus", a glissé Kroos.

"Ce serait une fin sensationnelle, mais je me suis aussi penché sur le scenario selon lequel ça ne se ferait éventuellement pas. Il y a des choses plus simples à gagner qu'un Euro. Mais le plan ou l'idée de revenir était lié avec l'objectif de devenir champion d'Europe", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Lausanne, Zurich et Lucerne se renforcent

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Manuel Polster, à droite, rejoint le LS (© KEYSTONE/EPA/CHRISTIAN BRUNA)

Le FC Lausanne-Sport annonce la signature de Manuel Polster pour trois saisons. Le jeune joueur de couloir autrichien (21 ans) arrive de l'Austria Vienne.

Formé à l'académie de St. Pölten, Polster a rejoint la capitale à l'été 2022. Durant ses deux saisons au club, l'international M21 a disputé 57 matches, marqué 2 buts et délivré 8 passes décisives. Il a également pris part à 8 rencontres européennes avec son équipe en Conference League.

Zurich se renforce lui en attaque. Le FCZ a obtenu le prêt d'un an avec option d'achat de l'attaquant ivoirien Fernand Goure.

Le joueur de 22 ans arrive de Westerlo, club de première division belge. L'international M23 ivoirien avait déjà été prêté les deux dernières saisons, d'abord à Ujpest en Hongrie, puis à Dunajska Streda en Slovaquie.

L'un des fils Stankovic à Lucerne

Le FC Lucerne a obtenu de l'Inter le prêt d'Aleksandar Stankovic pour la saison prochaine. Le club de Suisse centrale possède ensuite une option d'achat sur le milieu de terrain défensif de 18 ans.

Le club n'a donné aucune indication sur le montant de cette option. Capitaine de l'équipe nationale serbe des moins de 19 ans, a parcouru toute la section jeunesse du champion d'Italie et a fait partie du cadre élargi de la première équipe. Au cours de la saison écoulée, il a joué avec les M19.

Stankovic est le fils de Dejan Stankovic, qui a lui-même joué pendant dix ans pour l'Inter Milan et qui est aujourd'hui coach du Spartak Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

Montella aux anges, Rangnick dépité

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Mert Günok et son arrêt magique sur Christoph Baumgartner (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

"J'ai vu le coeur de la Turquie ce soir et c'est ce que j'adore chez ce pays." Le coach Vincenzo Montella était aux anges mardi après la victoire de la Turquie 2-1 contre l'Autriche en 8es à l'Euro.

"Je suis très fier de l'état d'esprit que nous avons montré sur la pelouse, au-delà de la tactique, a-t-il dit en conférence de presse. Je suis content pour l'équipe, pour le groupe que nous avons créé, tout le monde a donné ce petit quelque chose en plus, l'équipe avait une âme aujourd'hui."

L'Italien a rappelé les moments douloureux avant la compétition. "Nous avons beaucoup été critiqués pendant nos amicaux, c'est vrai qu'ils ne se sont pas bien passés, et contre l'Autriche ç'avait été horrible, une tache dans ma carrière" avec la défaite 6-1 en mars, a rappelé le coach.

"Donc je respectais l'Autriche, leur plan de jeu, mais j'avais cet instinct de compétiteur, je voulais rectifier le tir, parce qu'il n'y a pas vraiment de match amical au niveau international", a encore confié le Transalpin.

Rangnick veut "tirer des leçons"

"Je n'arrive pas à réaliser que nous rentrons à la maison", a de son côté regretté le sélectionneur de l'Autriche, Ralf Rangnick. "Nous pensions que nous continuerions la compétition", a confié, dépité, le coach allemand, se référant au bon début d'Euro de ses hommes. Au premier tour ils avaient fini en tête du groupe D devant la France.

"Mais ce sont les tours à élimination directe, il faudra en tirer des leçons, a-t-il ajouté. Nous n'avons pas eu la chance dont on avait besoin, si Christoph Baugmartner avait marqué je pense que nous aurions gagné en prolongations parce que les Turcs semblaient épuisés."

Le gardien turc Mert Günok a réalisé l'un des arrêts du tournoi pour repousser la tête à bout portant, et avec un rebond, de Christoph Baumgartner à la toute dernière minute. Pour se rendre compte de ce "vol", il convient de noter que cet essai avait une probabilité de but de 94%. Ce qui signifie que le portier avait 6% de chance d'effectuer un arrêt. Un exploit qui a inspiré au coach une comparaison avec l'arrêt de l'Anglais Gordon Banks face à Pelé au Mondial 1970.

"Immédiatement après avoir concédé l'ouverture du score, nous avons bien joué pendant 20 minutes et puis on a un peu perdu en possession", a-t-il analysé. Rangnick s'est projeté sur la suite: "Il y a de la déception, mais nous avons la Ligue des nations où nous sommes en première division désormais, et nous avons aussi de bonnes chances de nous qualifier pour le Mondial 2026 pour la première fois depuis longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

L'UEFA ouvre une enquête sur Demiral pour un geste controversé

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Cette célébration de Merih Demiral pourrait lui valoir des sanctions (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

L'UEFA a annoncé ouvrir une enquête sur le "comportement inapproprié potentiel" du Turc Merih Demiral. Ceci lors du 8e de finale de l'Euro mardi contre l'Autriche (2-1), où il a inscrit un doublé.

Demiral lui-même a posté sur son compte X une photo de lui levant les bras pour célébrer l'un de ses buts, et effectuant avec ses mains le signe des "Loups gris", un groupe de l'extrême droite turque. L'image est largement relayée sur les réseaux sociaux.

Un "enquêteur sur les questions d'éthique et de discipline" a été nommé, et de plus amples informations sur ce dossier suivront, indique l'UEFA dans son communiqué.

"Le symbole des extrémistes de droite turcs n'a rien à faire dans nos stades", a réagi sur X/Twitter Nancy Faeser, la ministre allemande de l'Intérieur. "Utiliser l'Euro comme plateforme pour le racisme est totalement inacceptable. Nous attendons que l'UEFA enquête sur le cas et examine des sanctions", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Suisse: Le "beau voyage" de Kwadwo Duah

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Kwadwo Duah espère bien revivre les émotions de son but contre la Hongrie face à l'Angleterre en quart de finale de l'Euro (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Premier buteur né en...Angleterre de cet Euro, Kwadwo Duah traverse "un beau voyage". Il rêve de le rendre encore plus beau samedi lors du quart contre l'Angleterre.

Car ce match est spécial pour celui ce natif de Londres. "Mes parents sont venus du Ghana à Londres dans l'espoir de vivre une vie meilleure. Mais deux ans après ma naissance, ils sont partis en Suisse avec le même but en tête", sourit l'attaquant du Ludogorets Razgrad qui avoue être un grand fan de Chelsea. "J'avais comme idole Didier Drogba", glisse-t-il.

Le but qui a tout changé

Son ouverture du score le 15 juin contre la Hongrie a, bien sûr, tout changé, pour lui et pour l'équipe de Suisse. "Ce fut un grand moment. Pour moi, pour ma famille. Pour l'équipe aussi avec cette victoire qui a jeté les bases de notre parcours, reconnaît-il. Sur un plan personnel, beaucoup de choses peuvent désormais se produire. J’ai toujours rêvé de jouer en Italie. Ce but va peut-être m'en offrir la possibilité. Je crois en mes rêves. J'avais celui de jouer en équipe de Suisse. On a vu qu’il s’est réalisé." A 27 ans, il a encore l'âge pour nourrir de grandes ambitions.

Depuis ce match contre la Hongrie, Kwadwo Duah est toutefois sorti du onze de base. Les choix de Murat Yakin se sont portés sur Xherdan Shaqiri pour la rencontre contre l'Ecosse, puis sur Breel Embolo face à l'Allemagne et à l'Italie. "Je n'ai pas l'habitude de me retrouver sur le banc, glisse-t-il. Mais la fierté de porter le maillot de l'équipe de Suisse prédomine. Chacun connait son rôle. Je trouve un peu étrange que l'on se pose la question du degré de motivation lorsque l'on joue pour son pays..."

"Il nous pousse tout le temps"

Mais avec un capitaine comme Granit Xhaka, on n'a pas vraiment le droit de rester sur la retenue. "Granit veut toujours gagner. Même à l'entraînement, souligne le Bernois. Il nous pousse tout le temps. Il est tout le temps en contrôle." Kwadwo Duah est également impressionné par l'assurance de Manuel Akanji, l'autre joueur de classe mondiale que l'équipe de Suisse peut se targuer de compter dans ses rangs. "C'est simple, il ne perd jamais à l'entraînement. En match bien sûr mais aussi dans les petits jeux entre nous", souffle-t-il.

Avec Xhaka et Akanji, Kwadwo Duah est sans doute convaincu que la Suisse peut faire le match avec n'importe quelle équipe. Elle l'a démontré contre l'Allemagne et l'Italie. Elle veut bien sûr le faire samedi contre l’Angleterre. "Les Anglais ne vont pas commettre l'erreur de nous sous-estimer après le parcours qui a été le nôtre depuis le début du tournoi, poursuit-il. C’est une grande équipe avec des grands joueurs. A commencer par Jude Bellingham. Il essaie à chaque fois de laisser son empreinte sur le match. On a bien vu ce qu'il a fait dimanche contre la Slovaquie."

Avec cette égalisation au bout du temps additionnel, le joueur du Real Madrid a permis à l'Angleterre de rester en vie. "Un but superbe mais, honnêtement, je préfère celui de Shaqiri contre l'Ecosse sur le plan de l'esthétisme", avoue Kwadwo Duah.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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