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Genève

Le foyer de l'Etoile ferme enfin ses portes

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(Image d'archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les 130 requérants d'asile mineurs non accompagnés seront tous redirigés vers d'autres centres d'accueil à Versoix, Loex et Meyrin. La solution peine à convaincre les syndicats. 

C'est le jour J pour le Foyer de l'Etoile. Sept ans après son ouverture, il ferme définitivement ses portes. Les 130 résidents, tous requérants d’asile mineurs non accompagnés, seront relogés dans plusieurs centres du canton. Notamment à Versoix, Loex, Meyrin et le foyer de Saint James près de Rive, pour les jeunes majeurs. Une décision qui est le fruit de la nouvelle politique quant au relogement des mineurs non accompagnés (MNA) qui préconise des lieux adaptés de petite envergure respectant des qualités bien définies. Quels sont les avantages de pouvoir loger les jeunes dans plusieurs structures plutôt qu'une seule? La réponse de Mathieu Crettenand, directeur de l’Aide aux Migrants à l'Hospice Général.

Mathieu CrettenandDirecteur de l’Aide aux Migrants à l'Hospice Général

Actuellement, le canton accueille environ 260 et requérants d'asile mineurs non accompagnés. Ces adolescents proviennent majoritairement d’Afghanistan, d’Érythrée, de Somalie ou de Syrie. Les foyers de Loëx et Versoix sont des solutions temporaires de remplacement pour ces jeunes. Du côté de Meyrin, le foyer situé à l'Avenue Louis Casaï ouvrira ses portes en novembre et accueillera tous les nouveaux mineurs entrant sur le canton. Par ailleurs, un nouveau centre devrait ouvrir ses portes en 2024 dans le quartier de l'Aubépine près de l'hôpital. Des solutions qui ne satisfont pas le syndicat des services publics qui estime que le foyer situé à Loex est trop éloigné du centre-ville et manque d'équipements.

Foyer décrié

Le foyer de l'Etoile est décrié depuis son ouverture en 2016 et jugé dysfonctionnel depuis de nombreuses années. Il a notamment été le théâtre en décembre 2022, du suicide d'un jeune Afghan de 18 ans qui avait été notifié de son expulsion de Suisse. Des drames dont les leçons ont été tirées selon Mathieu Crettenand.

Mathieu CrettenandDirecteur de l’Aide aux Migrants à l'Hospice Général

Le foyer de l'Etoile, lui, devra faire place nette. Le terrain sur lequel il est situé est compris dans le projet d’aménagement du PAV. Il pourrait être déplacé et réutilisé courant 2024 pour accueillir des réfugiés.

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Genève

Le Foyer Arabelle a soixante ans

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Le foyer Arabelle héberge aujourd'hui en majorité des mères et des enfants victimes de violences domestiques (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

L'association Foyer Arabelle fête son soixantième anniversaire. Pendant toutes ces années, l'institution a accueilli des mères et leurs enfants en difficulté. Aujourd'hui, la majorité des femmes hébergées sont des victimes de violences domestiques qui ont fui leur domicile, relève samedi l'association dans un communiqué.

L'Hôtel Maternel Arabelle avait ouvert ses portes en 1964, en haut d'un immeuble nouvellement construit au coeur de la cité d'Onex. Il offrait des chambres aux "filles mères" rejetées à l'époque par la société, rappelle l'association. Les enjeux ont depuis évolué et la structure d'accueil s'est adaptée en conséquence.

L'association a ainsi développé de nouvelles prestations pour pouvoir aider des victimes de violences domestiques et offrir aux femmes et aux enfants qui en souffrent un havre de paix et les accompagner dans la construction d'un avenir. Le Foyer Arabelle obtient en partie son financement de l'Etat de Genève.

Depuis quelques années, des logements-relais complètent l'offre d'hébergement communautaire en proposant plus d'autonomie et d'intimité aux bénéficiaires. Récemment aussi, de nouvelles équipes mobiles ont été mises sur pied. Elles offrent un soutien personnalisé aux victimes indépendamment de l'hébergement à Arabelle.

L'association Foyer Arabelle organise le 20 septembre une soirée de soutien animé par Jean-Marc Richard. L'événement comprendra un repas et une tombola. Il est ouvert au grand public pour le prix de 150 francs. L'inscription est obligatoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Festivals

Avec Plein-les-Watts, le reggae s'invite à Lancy

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Image pretexte (Pexels)

La 16e édition du Plein-les-Watts Festival se déroule au Parc Navazza-Oltramare de Lancy jusqu'à samedi. Un open air aux couleurs reggae grâce à un panel d'artistes de tous horizons. Chaque soir, deux têtes d’affiche internationales partageront leurs "good vibes" avec le public.

 

Ce soir vendredi, Collie Buddz (USA), chanteur et producteur américain ayant travaillé avec les plus grandes stars (Beyoncé, Snoop Dog, Shaggy ou encore Sean Paul), et Luciano (JAM), auteur-compositeur et interprète renommé de reggae nu roots sur la scène internationale.

Samedi, la légendaire Marcia Griffiths (JAM), la Queen of Reggae membre des I-Threes (trois chanteuses de Bob Marley & The Wailers) illuminera le parc de sa voix chaleureuse. Egalement au programme, celle de Johnny Clarke, suave et frêle, caractéristique du vieux reggae, reconnue et adulée en Jamaïque.

Le festival qui attire plus de 20'000 personnes chaque année retrouvera ses fondamentaux, avec trois scènes, cinq bars, une vingtaine de foodtrucks et stands de nourriture du monde, un village artisanal et de nombreuses animations pour tous les âges. Parmi les nouveautés, il mettra notamment en place pour la première fois un concept de WC non genré.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Les Aubes musicales commencent lundi aux Bains des Pâquis

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Une nouvelle édition des Aubes musicales commence lundi aux Bains des Pâquis, à Genève. Ce festival propose chaque jour, jusqu'au 18 août, des concerts gratuits au coeur de la rade. Des cors des Alpes se produiront pour la fête nationale (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Aubes musicales 2024 auront lieu dès lundi aux Bains des Pâquis, à Genève. Ce festival propose des concerts gratuits au coeur de la rade jusqu'au 18 août. De quoi commencer la journée en musique tous les jours entre 06h00 et 07h00, dans un cadre idyllique.

Le Maud Pâquis Quartet ouvrira cette 18e édition lundi avec de la chanson jazz. Mambo, musique indienne, arabe ou encore chinoise, rock français, pop folk, électro, baroque, guitares argentines, rap: une trentaine de concerts, tous styles confondus, suivront jusqu'à la veille de la rentrée scolaire.

Pour la fête nationale, les Aubes musicales programment une performance pour dix cors des Alpes, guitare et percussions, entre tradition, jazz, improvisation, musique contemporaine et recherche sonore. A noter aussi le solo de la violoncelliste et conseillère nationale (PS/GE) Estelle Revaz le 9 août et les quatre performances de danse contemporaine le 17 août.

Programme 2024

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Grâce à vous, Radio Lac célèbre une année de succès d'audience

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Dans un contexte toujours plus concurrentiel, nous sommes fiers d'annoncer une année exceptionnelle pour Radio Lac marquée par une très nette augmentation d'audience à travers toute la Suisse. Ce succès est d'abord le vôtre. Merci!

En seulement un an, votre radio a enregistré une croissance de +25,8% sur l'ensemble du territoire suisse, avec des résultats particulièrement remarquables en Suisse romande (+28,3%), dans le canton de Vaud (+14,0%), et surtout à Genève où l'audience a bondi de +40%.

Du lundi au vendredi, Radio Lac attire 49’000 auditeurs, dont 46’800, uniquement, en Suisse romande. Sur la semaine, vous êtes même 132’447 à nous écouter en Suisse romande,  signe de la popularité croissante de Radio Lac et de la confiance que vous nous témoignez.

Emmené par Fabien et Carole, ainsi que Béatrice Rul et ses invités, "Le meilleur des réveils" enregistre une croissance de 50% d'audience avec 19’600 auditeurs, en Suisse, du lundi au vendredi, entre 6h et 9h.

Avec Sophie et ses chroniqueurs qu'il suffit de demander, entre 10h et 14h, et Benjamin qui revient sur l'actualité du jour et ses invités culture pour bien finir la journée, entre 16h et 20h, le cocktail du meilleur de la musique associé à des programmes toujours plus proches de vous rencontre donc son public.

Symbole de cette proximité, la retransmission des matchs du GSHC, pour lequel vous avez vibré, toute la saison, avec Sébastien Telley et ses commentateurs.

Radio Lac, la radio qui vous divertit tout en vous informant avec une rédaction qui décrypte, pour vous, ce qui fait Genève.

Toutes les équipes de Radio Lac vous remercient chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien continu.

Retrouvez Radio Lac en FM sur 91.8 à Genève, en DAB+ sur toute la suisse romande et partout dans le monde avec la nouvelle application Radio Lac pour iOS et Android.

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Genève

Nikita Ducarroz: "Le côté fun est primordial"

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Nikita Ducarroz est prête pour Paris (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

En bronze à Tokyo en 2021 pour la "première" olympique du BMX Freestyle, Nikita Ducarroz est à nouveau de la partie trois ans plus tard à Paris.

Forcément ambitieuse, elle n'oublie pas l'essentiel: "Le côté fun est primordial", lâche-t-elle.

La Genevoise de désormais 27 ans a poursuivi depuis trois ans sa progression, dans une discipline promise aux jeunes et en constante évolution. Le temps a filé à une vitesse folle à ses yeux. "J'ai l'impression que les Jeux de Tokyo viennent de se terminer", souffle-t-elle.

La native de Nice - dont le père est Suisse et la mère Américaine - n'a pourtant pas perdu son temps depuis son exploit nippon. Alors que la concurrence continuait de se renforcer, elle a ajouté en 2022 une deuxième médaille d'argent mondiale à son palmarès après celle conquise à Montpellier peu avant les JO de Tokyo.

Une globe-trotteuse

Nikita Ducarroz a accueilli Keystone-ATS fin mai dans "son" skatepark de Plainpalais, là où elle aime s'entraîner lorsqu'elle trouve le temps de rendre visite à sa famille à Genève. Sa qualification pour Paris n'était alors pas encore validée, mais n'était plus qu'une formalité.

"Je continue à m'entraîner à fond avant tout dans l'optique des Jeux de Paris. Je travaille un maximum de tricks supplémentaires, j'essaie sans cesse d'ajouter de nouvelles figures", souligne la Genevoise, dont le ticket pour ces JO 2024 allait être validé un mois plus tard.

"Quand je répète trop souvent la même chose pendant une trop longue période, je m'ennuie un peu", nuance-t-elle. Mais quand je suis à la recherche de nouvelles choses, c'est plus facile. J'essaie de rouler en compagnie de mes copains, ce qui me donne envie de tester ces tricks. C'est aussi comme cela qu'on apprend", précise-t-elle.

"Il faut juste que je travaille tous les jours afin de tout maîtriser à Paris", poursuit Nikita Ducarroz, qui peaufine sa préparation aux Pays-Bas. Alors qu'elle vit pour l'heure aux Etats-Unis, mais devrait bientôt opter pour le Costa Rica où les conditions sont idéales pour la pratique du BMX.

"C'est parfois un peu difficile de voyager autant avec tous ces changements d'horaire", souligne-t-elle. "Mais c'est un peu normal pour notre sport, c'est normal de devoir voyager même avant des JO. Et il n'y avait pourtant pas beaucoup de compétitions aux Etats-Unis", note-t-elle.

Un niveau général qui augmente

Ces voyages à répétition ne la gênent pas le moins du monde, bien au contraire. "Il faut voyager pour rencontrer d'autres gens. C'est quelque chose qui m'attire beaucoup. J'ai d'ailleurs tout de suite aimé beaucoup voyager et découvrir d'autres pays quand j'ai commencé à pratiquer mon sport", se souvient-elle.

Un sport qui, faut-il le rappeler, a transformé une jeune femme qui avait souffert très jeune de troubles de l'anxiété. Une situation qui avait empiré jusqu'à ses 14 ans, et qui l'empêchait de sortir de chez elle. Désormais, aller à la rencontre des gens et des cultures constitue l'un des grands bonheurs de sa vie.

Sportive accomplie et rayonnante, Nikita Ducarroz fait face à une concurrence de plus en plus féroce, avec l'émergence récente des Chinoises, et de plus en plus jeune aussi. "Le niveau est vraiment monté depuis quatre ou cinq ans. C'est vraiment cool de voir cette progression", sourit-elle.

"Certaines de ses filles sont déjà meilleures que moi", constate-t-elle, sans jalousie mais avec une envie décuplée de s'améliorer aussi. "Ca fait partie du développement normal de ce sport", ajoute-t-elle, rappelant que d'autres "pionnières" sont toujours là.

Une "ancienne"?

Mais se sent-elle "vieille"? "Ouais, je commence à me sentir comme une ancienne", se marre-t-elle. "Mais chez les hommes, certains ont plus de 35 ans. Je ne suis pas finie. Je me sens bien, je suis peut-être même meilleure qu'à Tokyo, alors je vais continuer comme cela quelques années encore", assure-t-elle.

Nikita Ducarroz rêve forcément d'une médaille à Paris, où les qualifications sont prévues le 31 juillet et la finale le lendemain. Mais "je sais que cette fois, ça va être vraiment difficile", concède-t-elle, soulignant à quel point l'élite s'est récemment élargie dans la discipline.

Un nouveau podium olympique ne changera toutefois pas sa vie. "Ma médaille de Tokyo m'a offert de nouvelles opportunités. Et certaines personnes qui ne connaissaient pas notre sport s'y intéressent désormais en Suisse. Mais ça n'a pas changé ma vie. Même si je me sens mieux qu'il y a trois ans sur le plan mental", explique-t-elle.

"Cette médaille m'a donné un peu de crédibilité, pas dans mon sport où j'en avais déjà, mais en dehors. A part ça, je fais toujours la même chose, tous les jours: je fais du vélo, c'est ce que j'aime faire", glisse-t-elle.

Mécano à ses heures

Grâce à différents sponsors, dont une boisson énergétique très présente dans les sports fun, Nikita Ducarroz parvient à gagner suffisamment pour se concentrer exclusivement sur le BMX. Mais elle ne roule pas sur l'or, et chérit chacune de ses bécanes dont la valeur est d'environ 2000 francs.

La Genevoise - qui emporte toujours en compétition sa monture favorite ainsi qu'un vélo de rechange - doit d'ailleurs jouer régulièrement les mécanos en cas de pépin mécanique. Même si "on reste une grande famille dans laquelle on n'hésite pas à s'entraider", précise-t-elle.

Nikita Ducarroz a d'ailleurs elle même nettoyé le skatepark de Plainpalais ce jour-là après une averse. Mais elle avoue volontiers ne pas être toujours aussi souriante. "Ce n'est pas possible d'être tout le temps heureuse. Il y a quand même des jours où j'ai moins envie de faire du vélo", lâche-t-elle.

"C'est aussi pour cela qu'il est vraiment important de garder le côté fun. Parce que ça, c'est le feeling qu'on avait tous à nos débuts. J'ai encore cette flamme aujourd'hui. Parfois je l'oublie, mais il suffit juste que je me souvienne du plaisir que j'ai sur le vélo", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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