Rejoignez-nous

Politique

L'administration fédérale touchée par une nouvelle cyberattaque

Publié

,

le

L'administration fédérale est concernée par la cyberattaque contre l'entreprise Concevis (image prétexte). (© KEYSTONE/STR)

L'entreprise de logiciels Concevis a été victime d'une cyberattaque. A nouveau, des données de l'administration fédérale sont concernées. Les cybercriminels menacent de publier les données sur le "darknet".

Selon les informations disponibles, les données dérobées contiennent probablement d'anciennes données opérationnelles de l'administration fédérale. Des analyses approfondies sont encore en cours, écrit mardi le Département fédéral des finances dans un communiqué.

Après avoir dérobé des données, les cybercriminels ont chiffré l'ensemble des serveurs de l’entreprise. Concevis ayant refusé de céder au chantage, les cybercriminels menacent de publier les données sur le "darknet". L'entreprise bâloise a déposé une plainte pénale.

C'est la deuxième fois cette année que la Confédération est indirectement touchée par une cyberattaque d'envergure. L'entreprise Xplain a subi une attaque en mai. Des données sensibles ont été publiées sur le "darknet". Le Conseil fédéral a pris plusieurs mesures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Un réseau de soins intégrés public-privé permettrait 15% d'économie

Publié

le

A Genève, une caisse d'assurance-maladie publique liée à un réseau de soins intégrés permettrait une économie de 15% pour les ménages. Mais les montants à investir ne sont pas chiffrés (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Genève, une caisse d'assurance-maladie publique liée à un réseau de soins intégrés public-privé permettrait une économie de 15% pour les ménages. Rendu public mercredi, le rapport du groupe d'experts ne chiffre toutefois pas les montants à investir.

Baptisé "Béluga", le projet de création d'une caisse d'assurance-maladie cantonale publique vise à proposer une prime maladie plus basse de 20% aux assurés, tout en garantissant l'accès aux soins, a expliqué devant les médias le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge de la Santé. Il s'inscrit dans le programme de législature de l'exécutif.

"Il n'y a pas de doute sur une économie de 15%, si le réseau de soins intégrés fonctionne bien", a déclaré le président du groupe d'experts, l'ex-conseiller d'Etat David Hiler. Ce réseau comprendra des médecins mais aussi les Hôpitaux universitaires de Genève et l'Institution de maintien à domicile. Afin d'éviter des actes inutiles et coûteux, la coordination devra s'appuyer sur un système d'information performant.

Masse critique

Parmi les autres recommandations du groupe d'experts figurent des mesures d'économies connues: prescrire des médicaments génériques, promouvoir la prévention et la santé, maintenir les patients à domicile. En outre, un spécialiste des assurances devra être mandaté pour préciser le taux d'économies possible, le capital de départ pour financer le réseau et le montant des réserves de la caisse.

Le nombre d'assurés et de généralistes nécessaires à la viabilité du système doit aussi faire l'objet d'études complémentaires. Tous ces éléments pourraient aboutir à la présentation d'un projet l'été prochain. Selon David Hiler, le financement le plus important concerne la mise en place du réseau de soins intégrés public-privé.

"Volonté politique"

La suite du projet de caisse d'assurance-maladie publique dépendra de l'Office fédéral de la santé publique. "On pousse les dispositions légales dans leur élasticité", a relevé M. Maudet, tout en admettant que "ça va être compliqué." "Il n'y a pas grand'chose d'autre sur la table actuellement. Essayons!" a-t-il déclaré.

Dressant un parallèle avec Papyrus, l'opération de régularisation des sans-papiers qu'il a lancée à Genève, le magistrat compte "sur une volonté politique à la tête du Département fédéral de l'intérieur", avec lequel "contact a été pris". En cas de feu vert de l'OFSP, le canton entend conduire une expérience-pilote entre 2026 et 2030.

Mais en cas de refus de la Confédération quant à la création d'une caisse cantonale publique, Genève devrait tout de même créer un réseau de soins intégrés public-privé, estime David Hiler. Un avis partagé par Pierre Maudet, qui pense que le canton pourrait alors "lancer un appel d'offres public pour utiliser les compétences qui existent."

Continuer la lecture

International

Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump

Publié

le

Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis de tout mettre en oeuvre pour une Europe forte face à l'Amérique de Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA / POOL)

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis mercredi de tout mettre en oeuvre pour une "Europe "unie et forte" face au "défi" que va représenter l'Amérique de Donald Trump.

"Le président Trump sera, c'est déjà clair, un défi à relever", a estimé le dirigeant allemand en visite à Paris. "L'Europe ne va pas se dérober ni se cacher, mais être un partenaire constructif et sûr de lui", a-t-il ajouté depuis l'Elysée où il était reçu par Emmanuel Macron.

Le président français a appelé les Vingt-Sept, et plus particulièrement le couple franco-allemand, à jouer "tout leur rôle" pour une Europe "unie, forte et souveraine", qui sache défendre ses "intérêts" alors que le nouveau président américain promet de relever massivement les droits de douane à l'encontre de l'UE et menace de réduire son soutien militaire.

"La seule réponse aux temps dans lesquels nous entrons, c'est plus d'unité, plus d'ambition et d'audace et plus d'indépendance des Européens. C'est cela qui nous anime et c'est dans ce sens que nous continuerons d'agir", a martelé Emmanuel Macron.

Les deux dirigeants se sont retrouvés autour d'un déjeuner pour l'un de leurs derniers grands rendez-vous avant les élections législatives du 23 février en Allemagne, pour lesquelles le chef de l'opposition, le chrétien-démocrate Friedrich Merz, part favori.

La rencontre était organisée le jour du 62ème anniversaire du Traité de l'Elysée, signé en 1963, qui avait scellé la réconciliation des deux pays après la Seconde Guerre mondiale.

"Redonner de l'élan"

En coulisses, la diplomatie française fait le pari d'une relation moins laborieuse avec le probable futur chancelier qu'avec Olaf Scholz même si les deux capitales ont continué à travailler de façon étroite ces trois dernières années sur les grands sujets européens.

"Le couple franco-allemand doit vraiment se reconstituer et redonner à l'Europe un élan aux côtés de sa présidente" de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a insisté la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.

Emmanuel Macron espère des investissements européens massifs dans les nouvelles technologies, y compris par une mutualisation de la dette - sujet tabou à Berlin - pour faire face à la concurrence américaine. Il plaide aussi pour une défense et une industrie de défense européennes renforcées.

Les deux dirigeants ont appelé à soutenir l'automobile, l'acier ou la chimie européennes face aux coups de butoir promis par Donald Trump. Un agenda pour le prochain chancelier ?

Le candidat conservateur Friedrich Merz s'est lui-même dit "très proche" du président français mardi, lors du Forum économique de Davos, précisant le rencontrer "régulièrement".

A Paris, les attentes restent toutefois prudentes. "Ca va un peu soulager tout le monde même si Merz n'est pas facile non plus et si tout ne va pas changer de manière radicale avec lui", relève Hélène Miard-Delacroix, spécialiste de l'Allemagne à La Sorbonne.

"Orthogonal"

"La façon qu'a Scholz d'être buté, c'est de ne rien dire. Merz, s'il est buté, on va l'entendre. Il est un peu colérique", pointe-t-elle.

De l'avis général, les torts sont partagés dans le rendez-vous manqué entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz, deux tempéraments aux antipodes, omniprésent pour l'un, taiseux pour l'autre.

L'ex-ministre des Finances d'Angela Merkel est arrivé à la chancellerie avec une vision peu enthousiaste de la France et de ses dérapages budgétaires à répétition.

Les désaccords sont nombreux, sur le projet de bouclier antimissile européen, la livraison de missiles longue portée à l'Ukraine ou la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur, réclamée par Berlin contre l'avis de Paris.

Emmanuel Macron, qui se pose volontiers en chef de file de l'UE, suscite aussi beaucoup d'incompréhension outre-Rhin.

"Il a une façon d'être, de se comporter, de faire des coups, de lancer des phrases, de provoquer le destin qui est orthogonale à ce qu'est Scholz", observe Hélène Miard-Delacroix.

"Certaines de ses décisions, dont la dissolution de l'Assemblée, n'ont pas été comprises, comme le fait que la France s'assoie littéralement sur les critères de convergence" de la zone euro, renchérit Hans Stark, conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Institut français de relations internationales (Ifri). Vu d'Allemagne, il passe pour "un président très affaibli et isolé", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Amherd veut discuter avec l'armée de l'action de Greenpeace au WEF

Publié

le

La ministre de la défense Viola Amherd a rendu visite mercredi aux militaires déployés au WEF de Davos pour assurer la sécurité de l'événement international. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Lors d'une visite aux troupes suisses mobilisées au WEF de Davos, Viola Amherd a dit mercredi vouloir discuter avec l'armée des améliorations sécuritaires possibles après l'action de Greenpeace. Elle aimerait savoir comment l'armée a vécu l'événement.

La ministre de la Défense a déclaré lors de sa dernière visite aux troupes en tant que conseillère fédérale que chacun doit pouvoir exprimer son opinion. Mais les mesures de sécurité doivent être respectées, a-t-elle ajouté.

Mardi, des activistes de Greenpeace ont fait irruption dans le centre des congrès où se déroulait l'ouverture officielle du WEF, avant d'être évacués. Interrogée par Keystone-ATS, Mme Amherd a dit qu'elle voulait savoir comment les militaires ont vécu cette action et s'il y avait un potentiel d'amélioration en matière de sécurité.

Concernant le manque de candidats à sa succession en tant que conseillère fédérale, Mme Amherd a dit qu'il fallait respecter les décisions de chacun. Elle a toutefois fait de la publicité pour un poste "passionnant" et "stimulant".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

UE: la cheffe de la diplomatie appelle au sursaut sur la défense

Publié

le

"Il est temps d'investir!", a lancé Kaja Kallas, dans un discours à la tonalité sombre, lors d'une conférence à Bruxelles. Pour la responsable estonienne, l'incapacité de l'Europe à dédier suffisamment de ressources à ses capacités militaires envoie "un signal dangereux à l'agresseur". (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Donald Trump "a raison": l'Europe doit dépenser plus sur la défense. La cheffe de la diplomatie des 27 a exhorté mercredi les Etats membres à muscler considérablement leurs investissements, en prenant appui sur l'arrivée du président américain à la Maison Blanche.

Cet appel au sursaut est le dernier d'une série de mises en garde de responsables européens qui vont crescendo depuis que la Russie a lancé ses tanks à l'assaut de l'Ukraine en février 2022.

"Il est temps d'investir!", a lancé Kaja Kallas, dans un discours à la tonalité sombre, lors d'une conférence à Bruxelles. Pour la responsable estonienne, l'incapacité de l'Europe à dédier suffisamment de ressources à ses capacités militaires envoie "un signal dangereux à l'agresseur".

"L'an dernier, les Etats membres dans leur ensemble ont consacré en moyenne 1,9% de leur PIB à la défense. La Russie y consacre 9%", a-t-elle martelé, se disant convaincue que le bloc pouvait faire plus pour aider l'Ukraine face à l'invasion russe.

Besoin urgent d'investissements

Selon la cheffe de la diplomatie européenne, il y a un besoin urgent d'investissements de la part des Etats membres et du secteur privé, mais aussi à partir du budget européen.

"Nous dépensons des milliards dans nos écoles, nos systèmes de santé et notre protection sociale. Mais si nous ne dépensons pas plus dans la défense, tout ceci sera mis en danger", a-t-elle mis en garde.

Une question de survie

"Si l'Europe veut survivre, elle doit s'armer", a lancé en écho, depuis Strasbourg, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne.

S'exprimant devant le Parlement européen, il a exhorté les Etats membres à prendre au sérieux l'appel de Donald Trump à accroître leurs dépenses de défense à 5% du PIB.

"Nous sommes à un moment où l'Europe ne peut pas se permettre d'économiser sur la sécurité", a-t-il lancé, plaçant ce sujet au coeur de sa présidence.

Et de lancer, en référence à une célèbre phrase de l'ex-président américain John F. Kennedy: "Ne vous demandez pas ce que les Etats-Unis peuvent faire pour votre sécurité, demandez-vous ce que nous pouvons faire pour notre sécurité."

"Relevez la tête, Européens!"

La Pologne, frontalière de l'Ukraine, est l'un des plus farouches partisans du soutien à Kiev dans sa guerre contre la Russie, déclenchée il y a près de trois ans. Varsovie prévoit cette année de consacrer 4,7% de son PIB à la défense.

Lors de son discours devant le Parlement européen, le Premier ministre polonais a aussi évoqué les inquiétudes suscitées par le retour au pouvoir lundi de Donald Trump aux Etats-Unis.

"Relevez la tête, Européens!", a-t-il lancé. "L'Europe était, est et sera toujours grande", a-t-il ajouté, dans un clin d'oeil au slogan de Donald Trump qui appelle depuis des années à "rendre à l'Amérique sa grandeur."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Iran: le Suisse mort en prison avait photographié un site militaire

Publié

le

Le Département d'Ignazio Cassis a exigé de Téhéran des informations détaillées sur les raisons de l'arrestation de son ressortissant et une enquête complète sur les circonstances de son décès (image d'ilustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'autorité judiciaire iranienne a affirmé mercredi qu'un ressortissant suisse, décédé le 9 janvier dans une prison iranienne, avait été arrêté pour avoir pris des photos d'un site militaire interdit. L'homme aurait aussi "collaboré avec des gouvernements hostiles".

L'Iran avait fait état début janvier du suicide de cet homme, accusé d'espionnage et incarcéré dans la prison de Semnan (est). "Il est entré en Iran en tant que touriste au mois (iranien) de mehr (septembre-octobre, NDLR) avec une voiture privée équipée de divers équipements aux applications diverses", a annoncé le porte-parole de la justice iranienne, Asghar Jahangir, dans sa conférence de presse hebdomadaire.

M. Jahangir n'a pas révélé des informations sur l'identité de l'homme mais a précisé qu'il "était né en Namibie" et "était ressortissant suisse". "Il a été accusé d'avoir pris des photos de zones militaires interdites et de collaborer avec des gouvernements hostiles, et a été transféré en prison", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

IT'S RAINING MEN

THE WEATHER GIRLS

19:15

WEST END GIRLS

PET SHOP BOYS

19:11

BECAUSE THE NIGHT

PATTI SMITH

19:08

Publicité

L'info en continu

GenèveIl y a 48 minutes

Opération de la dernière chance pour le collectif de soutien au Parc Masset

A quelques jours du possible dépôt du référendum contre l’achat de la Maison de Zep par la Ville, le collectif...

SuisseIl y a 1 heure

Cassis ressort bredouille d'une rencontre avec son homologue syrien

Les sanctions suisses en vigueur contre la Syrie sont "pour le moment" maintenues, a déclaré...

Il suffit de demanderIl y a 2 heures

Trois questions à la sexologue Patricia Fisch…

Si vous rencontrez des difficultés sexuelles,relationnelles,émotionnelles, ou si vous avez des questions autour de la...

GenèveIl y a 2 heures

Un réseau de soins intégrés public-privé permettrait 15% d'économie

A Genève, une caisse d'assurance-maladie publique liée à un réseau de soins intégrés public-privé permettrait...

InternationalIl y a 3 heures

Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis mercredi de...

SuisseIl y a 3 heures

Accord entre le Kosovo et l'AELE signé à Davos

Le Kosovo et l'AELE ont signé un accord de libre-échange sous l'égide du conseiller fédéral...

EconomieIl y a 3 heures

Swica supprime une trentaine de postes à temps plein

L'assureur maladie et accidents Swica va supprimer une trentaine de postes à temps plein dans...

CultureIl y a 3 heures

60e édition des Journées de Soleure: clap d'ouverture

Les Journées de Soleure, qui célèbrent 60 ans cette année, ont débuté mercredi soir. Elisabeth...

PolitiqueIl y a 4 heures

Amherd veut discuter avec l'armée de l'action de Greenpeace au WEF

Lors d'une visite aux troupes suisses mobilisées au WEF de Davos, Viola Amherd a dit...

InternationalIl y a 4 heures

Allemagne: deux morts dont un enfant après une attaque au couteau

Deux personnes, dont un enfant de 2 ans, ont été tuées et deux autres grièvement...