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Retour des illuminations de Noël, mais avec mesure

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En Suisse alémaniques aussi, les villes ont retrouvé leur parure de Noël, comme ici sur la Bahnhofstrasse à Zurich. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Après les restrictions dues au risque de pénurie l'an dernier, les illuminations de Noël sont réapparues dans les villes de Suisse. Mais la leçon semble retenue et le souci d'économies d'énergie s'est imposé, a constaté Keystone-ATS dans un tour d'horizon.

Devant les risques de pénurie et la hausse des coûts d'électricité, de nombreuses villes avaient drastiquement réduit voire renoncé à leur éclairage des fêtes de fin d'année l'hiver dernier. Mais afin de "maintenir l'esprit de Noël" qui a "beaucoup manqué à la population l’an dernier", comme le souligne la ville de Martigny, les illuminations scintillent à nouveau dans la plupart des cités.

Le souci de sobriété est cependant partout présent, en particulier par une réduction de la durée ou de la densité du dispositif. Beaucoup de villes éteignent les lumières plus tôt, ou les installent durant moins longtemps. Des initiatives plus originales sont aussi maintenues, comme à Genève.

L'an dernier, la ville du bout du lac avait ainsi fait fonctionner certaines de ces installations à la force des mollets des passants. Ceux-ci sont à nouveau invités à pédaler, notamment pour faire briller des arbres de la Place du Rhône.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

[ITW] "La révolte" reprend vie sur les planches de La Julienne

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Philippe Lüscher dans "La journée finit bien"

La révolte, un texte pourtant écrit il y a 150 ans, résonne avec une modernité déconcertante sur la scène de La Julienne à Plan-Les-Ouates. Mise en scène par Philippe Lüscher, cette pièce d'Auguste de Villiers de L'Isle-Adam retrace le parcours d'Élisabeth, une femme qui a contribué à la fortune de son mari avant de décider de tout quitter. Philippe Lüscher était mon invité.

« C'est une pièce qui pourrait être un manifeste féministe avant la lettre », explique Philippe Lüscher. Écrite en 1869 et créée en 1870, elle fut rapidement retirée de l'affiche après seulement cinq représentations, jugée trop scandaleuse pour l'époque. L’héroïne y incarne une remise en question radicale du monde de la finance et du profit, dominé par les hommes. « Ce qui scandalisait, c'était bien sûr l’idée qu'une femme puisse se retourner contre son mari, refuser l'argent comme seule valeur et chercher un avenir qui lui appartient », ajoute le metteur en scène.

Pour cette reprise, la mise en scène abandonne le décor classique du salon bourgeois parisien. « On se trouve dans un lieu plus indéterminé, où la présence du métal et de la dynamique du progrès est omnipresente », précise Philippe Lüscher. Loin d'une approche poussiéreuse, cette version s'ancre dans une énergie contemporaine : « Vous n'allez pas voir une pièce où une femme brûle son soutien-gorge. C'est subtil, intelligent, et drôle ».

Une interprétation moderne

Avec Émilie Cavalieri et Simon Labarrière dans les rôles principaux, le texte retrouve une vitalité indiscutable. « Nous avons pris le parti de conserver les dialogues d'origine, mais avec une interprétation moderne. La force des mots et le rythme de la langue font toute la modernité de la pièce », confie Lüscher. Une modernité confirmée par la place toujours centrale des questions d'émancipation féminine et d'inégalités sociales dans nos sociétés actuelles.

Un spectacle qui invite à la réflexion et à la remise en question, accessible dès 12 ans. « On en retient la force de cette femme qui veut s'aimer elle-même et trouver sa place dans un monde qui bouge tout le temps », conclut le metteur en scène. Une invitation à ne pas manquer, ce week-end et toute la semaine prochaine à La Julienne.

Avec IA

 

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Arts

RECUP’ART EXPO : l'Upcycling artistique à l'honneur

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De

luminaire issu de cartons d'emballage récupérés.

Du 20 au 23 mars, l’association Récup’ Art Angels, engagée à 100 % dans le bénévolat, donne rendez-vous aux amateurs d’art et de créations écoresponsables pour la première édition de RECUP’ART EXPO.

Cet événement unique mettra en lumière l’univers fascinant de l’upcycling et du recyclage artistique, transformant les objets délaissés en véritables œuvres d’art.

Une exposition immersive au cœur du recyclage créatif.

Durant plusieurs jours, artisans créateurs et artistes contemporains (qu’ils soient anonymes ou reconnus) présenteront des œuvres audacieuses dans des domaines aussi variés que la sculpture, la décoration, le mobilier, la bijouterie, l’art textile, la peinture ou encore l’éclairage.
Leur point commun ? Tous travaillent à partir de matériaux de récupération, leur offrant ainsi une seconde vie.

Bois flotté, métaux rouillés, vieux journaux, plastique, verre brisé, textiles démodés, vaisselle cassée ou encore cartons d’emballage deviennent ici les matières premières d’un art engagé. Loin d’être de simples rebuts, ces éléments sont repensés et sublimés pour questionner notre rapport aux objets et sensibiliser à une approche plus durable de la consommation.

Le « beau qui a du sens »

RECUP’ART EXPO s’inscrit dans une démarche humaniste, plaçant l’upcycling au centre de la réflexion artistique. Dans la lignée des artistes Dada et des Nouveaux Réalistes, précurseurs dans l’utilisation des déchets de la société de consommation, les exposants démontrent que chaque objet peut être réinventé, et qu’aucune matière – ni personne – n’est jamais réellement obsolète. Ce message fort trouve un écho particulier dans un monde en quête de solutions alternatives au gaspillage et à la surproduction.

Un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’art et d’écologie

L’exposition s’adresse à tous : galeristes, collectionneurs, entreprises écoresponsables, amateurs d’art et curieux en quête d’inspiration. Les visiteurs auront la chance d’acquérir des pièces uniques qui racontent une histoire, portant en elles une approche à la fois artistique, écologique et éthique.

En plus de l’exposition-vente, animations et rencontres viendront rythmer l’événement : ateliers pour enfants, jeu avec tirage au sort permettant de gagner des bons d’achat, ainsi qu’une soirée spéciale où le public pourra échanger avec les artistes exposants.

Informations pratiques

  • Dates et horaires :
    Jeudi 20 mars : 14h - 19h
    Vendredi 21 et samedi 22 mars : 10h - 20h
    (+ soirée rencontre artistes)
    Dimanche 23 mars : 10h - 18h
  • Lieu : [Lieu à préciser]
  • Restauration et buvette sur place
  • Animations et ateliers pour enfants
  • infos sur https://www.recupartangels.ch/

Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir l’art du recyclage sous un nouveau jour et d’explorer des créations où imagination et engagement écologique se rencontrent !

 

avec IA

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Cinéma & Séries TV

[ITW] Quand partir "A bicyclette !" permet de faire le deuil d'un fils

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Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot dans "A Bicyclette !" © Emmanuel Guimier - MES Productions - F comme Film

Un film bouleversant, drôle et d'une sincérité désarmante. C'est ce que proposent Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot avec "A bicyclette !", un documentaire unique en son genre, qui retrace un périple à vélo éminemment personnel. Tout commence avec une tragédie: Youri, le fils de Mathias, décide de traverser l'Europe de l'Est à vélo. Il choisira de mettre fin à ses jours en Ariège. « Un an après son suicide, avec Philippe, on a décidé de refaire la route qu'il avait parcourue cinq ans auparavant », explique Mathias Mlekuz. Il étaient mes invités, à retrouver en version longue.

L'alchimie entre les deux compagnons de route fait la force du récit. L'amitié se mêle au deuil, l'humour se frotte à la douleur. « On riait de rien et on pleurait de tout. Un moucheron dans l'œil et hop, ça nous faisait rire », se souvient Philippe Rebbot. L'un des enjeux du film était de ne jamais cacher ces émotions contrastées. « Il fallait montrer la vie dans ce qu'elle a de plus vrai. Et le deuil fait partie de la vie. »

Ce voyage initiatique se heurte aussi à la confrontation avec l'absence. Mathias, en recomposant les photos prises par son fils, cherche à raviver un lien. « Chaque étape me rappelait qu'il était mort. On allait constater son absence. » Une acceptation qui s'est faite peu à peu, grâce aussi à l'accueil bouleversant du public. « J'étais stupéfait de voir à quel point une histoire si intime pouvait être universelle. »

Au fil des projections, une véritable communion se crée. Les spectateurs rient et pleurent avec eux. « Les gens attendaient notre film pour chialer un bon coup et rire aussi. » Et ça fonctionne. Philippe en a même forgé une expression: « Les gens rient à chaudes larmes. »

Entre désarroi et résilience, ce film-témoignage ne laisse personne indemne. Youri n'est plus là, mais son souvenir persiste. « Une dame m'a dit : "Je ne connaissais pas Youri, maintenant j'en connais un, et c'est le vôtre." » Preuve que certains voyages ne s'arrêtent jamais vraiment.

Avec IA

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Expositions et spectacles

[ITW] Adrien Laplana est un gars triste, mais surtout drôle

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© Radio Lac

Un humoriste qui ose parler de la tristesse avec le sourire? C'est Adrien Laplana qui présente son spectacle "Histoire drôle d'un gars triste", un seul en scène mis en scène par Blaise Berlinger, où stand-up et sketchs s'entremêlent pour mieux explorer une émotion souvent évitée: la tristesse. Il était mon invité, à regarder en version longue.

Loin de l'humour noir ou caustique, le spectacle d'Adrien Laplana invite à regarder la tristesse autrement. "L'intention du spectacle, c'est de parler en bien de la tristesse," explique-t-il. "Elle est là dans notre vie, à plein de niveaux, et on fait tout pour l'éviter. Peut-être que parfois, il faudrait juste accepter d'aller mal."

C'est un constat qui fait écho à une tendance profonde dans l'humour d'aujourd'hui: celle d'utiliser le comique pour exorciser les peines. "Quand on va voir des humoristes, on cherche à aller mieux, mais parfois, on ne prend pas le temps de comprendre pourquoi on va mal," confie Adrien Laplana.

Un spectacle intime et donc universel

Comme beaucoup d'humoristes, Adrien Laplana se livre sur scène, mais il le fait avec un recul assumé. "Ce spectacle, c'est aussi une réflexion sur la façon dont on vit nos émotions. Il n'y a pas de hiérarchie dans la tristesse. Ce n'est pas un concours." Une idée qu'il développe avec une touche d'absurde et son humour si particulier, oscillant entre introspection et rires francs.

L'écriture du spectacle a d'ailleurs été inspirée par une phrase entendue lors d'un cours de psychologie: "La tristesse est la seule émotion dont on n'est jamais déçu." Cette idée a marqué l'humoriste et lui a permis de donner naissance à un show à la fois personnel et accessible à tous.

Un artiste ancré dans son époque

Sur scène, Adrien Laplana jongle entre sketchs écrits et moments d'improvisation. "Il y a une part d'impro, surtout selon l'énergie du public," avoue-t-il. "Mais mon humour ne repose pas sur les interactions de stand-up classique. J'aime raconter des histoires, poser des situations et jouer avec les émotions."

En parallèle de son parcours humoristique, il utilise aussi l'improvisation dans des structures sociales. "C'est un outil puissant que j'emploie dans mon travail d'éducateur. Cela permet de créer du lien, de s'exprimer librement et de faire passer des messages autrement."

Ce rapport direct à l'émotion fait d'Adrien Laplana un représentant d'une génération d'humoristes qui assument leurs fêlures. Il cite en exemple Kyan Khojandi, tout en s'en démarquant : "Je ne pense pas qu'on doive toujours transformer nos faiblesses en forces. Parfois, elles sont juste là, et c'est bien aussi. Tout ne doit pas avoir une utilité."

Avec "Histoire drôle d'un gars triste", Adrien Laplana livre une performance authentique et touchante sans oublier d'être drôle, tout en réaffirmant une conviction simple: rire et tristesse ne sont jamais très loin l'un de l'autre.

Avec IA

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Genève

[ITW] "La maison est là où tout commence", une exposition d'ancrage et de mémoire

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Image Radio Lac

L’exposition "La maison est là où tout commence" prend place à la Maison Tavel, au cœur de Genève, pour explorer la notion de foyer et de migration à travers le regard de 26 artistes contemporaines. Une initiative portée par l'ONG Art for the World. Nakhana Diakite Prats, autrice franco-malienne ayant réalisé des entretiens avec les artistes était mon invitée.

"Le lieu d'accueil joue un rôle essentiel dans la transmission de la culture. La maison n'est pas seulement un espace physique, mais aussi le berceau de la créativité", explique Nakhana Diakite Prats. Cette exposition s'attache à démontrer comment les artistes, souvent marquées par l'exil ou le déplacement, réinventent leur identité à travers leurs médiums.

L'exposition, en dialogue avec le patrimoine de la Maison Tavel, enrichit cette réflexion sur le mouvement et la migration. "Genève est un terreau fécond pour ces questionnements, car elle concentre une diversité culturelle unique", souligne Diakite Prats.

Elle met en avant un fil rouge marquant : "Il est évident qu'il y a un fil conducteur dans cette exposition : la capacité de transcendance. Ces artistes utilisent différents médiums pour réinterroger le passé, interroger le présent, et surtout porter un regard sur ce monde en mutation." Selon elle, ces œuvres sont autant de fragments d'une "archive de la mémoire du monde", où chaque artiste traduit son expérience individuelle en un questionnement universel.

 

"Ce qui m'intéresse, c'est que ces artistes racontent l'histoire de la pérégrination plus que de la migration", souligne Diakite Prats. "Il ne s'agit pas seulement d'exil forcé, mais aussi de migrations choisies. Ce qui compte, ce n'est pas la distance parcourue, mais ce que le mouvement crée en soi."

Parmi les œuvres marquantes, le botari, un tissu noué d'origine coréenne, résume cette symbolique : "On se balade presque à travers le monde avec. Mais ce qui interpelle, c'est ce que l'on emporte en soi, ce qui n'est pas toujours visible. Chaque pas, chaque transition, apporte une couche supplémentaire à l'identité." L'artiste Silvina Der-Meguerditchian, originaire d'Argentine et vivant à Berlin, illustre cette transmission mémorielle à travers une installation faite de coussins, de photographies et de parfums inspirés du papier d'Arménie.

D'autres artistes jouent sur la mémoire et l'espace domestique. "L'ancrage n'est pas dans un lieu physique, mais en soi", poursuit Diakite Prats. "Ces artistes déconstruisent les archétypes que nous avons de l'identité et du foyer. Peu importe que l'on ait voyagé à travers des continents ou simplement changé de ville, le mouvement et le parcours sont ce qui nous façonne."

Un programme vivant et engagé

L'exposition, visible jusqu'au 31 août, s'accompagne d'événements parallèles à Carouge les 8 et 9 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Films, débats et concerts viendront prolonger cette réflexion sur la migration et l'identité féminine.

Avec IA

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