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Politique

Il y a 30 ans, l'offensive de charme suisse pour les bilatérales

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L'ex-conseiller fédéral Adolf Ogi, à droite, discute avec la rectrice de l'Université de Berne Virginia Richter, sous le regard du directeur de Dodis Sacha Zala. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La publication des archives diplomatiques suisses d'il y a 30 ans concerne cette fois 1993, l'année qui a suivi la votation sur l'EEE. On y découvre l'offensive tous azimuts du Conseil fédéral pour inventer une nouvelle base aux relations Suisse-UE.

Les projets de mandats de négociations approuvés fin 2023 ont remis sur les rails des relations Suisse-UE dont les discussions en vue de les instituer ont commencé il y a 30 ans. Fin 1993, le Conseil fédéral obtenait de Bruxelles l’ouverture des négociations sur les premières bilatérales sectorielles, après avoir mené une offensive diplomatique sans précédent durant toute l'année.

Suite au choc du non à l’Espace économique européen (EEE) du 6 décembre 1992, l'année 1993 sera pour le gouvernement helvétique une phase difficile de réorientation, analyse le centre de recherche Dodis. Les documents diplomatiques tout juste publiés sur le site www.dodis.ch montrent que l'adhésion à l’UE reste alors l'objectif à long terme.

Berne ne retire donc pas sa demande d’ouverture des négociations d’adhésion du 18 mai 1992. D’autre part, le Conseil fédéral n’exclut pas non plus que la Suisse adhère à l’EEE à une date ultérieure. Mais dans l'immédiat, la priorité est d’amorcer des négociations bilatérales sectorielles.

Les conseillers fédéraux Jean-Pascal Delamuraz et Flavio Cotti feront valoir auprès de Bruxelles "que l’approche bilatérale était insuffisante et provisoire". Mais il importe aussi "que la CE présente à la population suisse une image conciliante d’elle-même en étant prête à conclure des accords bilatéraux sectoriels", révèlent les sources.

Au Schilthorn

Début 1993 déjà, le président de la Confédération Adolf Ogi, présent mercredi devant les médias, s’efforce d’expliquer à ses homologues la position suisse à l'occasion du Forum économique mondial (WEF) de Davos.

"Après le non à l'EEE, nous avons eu un problème. Mais à chaque fois que nous n'arrivions pas à avancer dans les discussions, je proposais de sortir, d'aller à la montagne, par exemple au Schilthorn, d'emporter suffisamment de nourriture et de ne revenir que lorsque nous aurions trouvé une solution", a déclaré le Bernois devant les médias mercredi. Par la suite, à chaque fois que nous avions un nouveau problème, Mme Dreifuss disait: "Schilthorn?"

En avril, le premier ministre britannique John Major est le premier d’un nombre record de dirigeants européens à défiler à Berne. En octobre, c'est au tour d'Helmut Kohl de s'entretenir à huis clos avec le président de la Confédération. Pour le chancelier allemand, en tant qu’Européen convaincu, un engagement de la Suisse sur la voie de l’adhésion serait "un impératif de l’ordre de l’évidence". "La bravade suisse ne sert à rien à long terme", avertit Kohl.

Victoire intermédiaire

Le 9 novembre 1993, le Conseil des ministres des affaires étrangères européens signale que la Communauté est prête à entamer des négociations bilatérales sectorielles avec la Suisse. Le premier objectif intermédiaire du Conseil fédéral est atteint.

Mais la joie n’est pas unanime. Pour les partisans déçus de l’EEE, "le triomphe revient maintenant à la partie adverse", résume un conseiller aux Etats socialiste lors d’un débat en commission: "C’est Blocher qui a dit que la CE négocierait déjà avec nous, et qui a maintenant raison", peut-on lire dans les archives.

Le ministre Cotti relativise aussi ce succès. De "bons avocats, si ce n’est des amis, se sont engagés pour la Suisse" afin que les Etats membres se déclarent prêts à entrer en matière sur les souhaits de négociation de la Suisse.

Le ministre Delamuraz souligne, lui, que les exigences de l’UE concernant la reprise de l’acquis communautaire - "cet institutionnel qui a fait si mal dans la discussion du 6 décembre" - ne sont en aucun cas écartées. Les conséquences institutionnelles pour la Suisse feront l’objet d’âpres négociations, soutient-il.

Ligne dure

En décembre 1993, le président français François Mitterrand est reçu par le président Ogi sur son terrain, dans l’Oberland bernois. Une telle série de visites de haut rang ne s'était encore jamais produite en Suisse.

En fin d'année, Adolf Ogi se rend à Madrid. Il s'agit d'amadouer "le partenaire de négociation le plus dur au sein de l’UE sur la question de l’adoption du mandat pour les négociations bilatérales", avec l’intention d’entamer un nouveau départ.

Car les ministres des affaires étrangères des douze sont divisés sur la stratégie à suivre avec la Suisse. En effet, les pays du Sud de l'Europe (Espagne, Italie et Portugal), dont de nombreux ressortissants travaillent en Suisse, souhaitent obtenir des concessions de Berne, alors que les pays du Nord de l'Europe, moins intéressés dans le domaine de la libre circulation des travailleurs, sont plus modérés.

"L’offensive de charme du Conseil fédéral a manifestement porté ses fruits, le premier obstacle sur la voie des accords bilatéraux avec l’UE a été franchi fin 1993", résume Sacha Zala, directeur de Dodis. Les écueils seront toutefois encore nombreux avant la conclusion des Accords bilatéraux I en 1999.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

30 km/h à l'avenue de l'Elysée: pas d'amende pour les 7500 flashés

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Un radar installé à l'avenue de l'Elysée à Lausanne a flashé 7500 véhicules en quelques jours (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un radar installé à l'avenue de l'Elysée à Lausanne a flashé plus de 7500 véhicules en quelques jours. Comme il est situé dans la première "zone 30 sur axe" de Lausanne, la Municipalité en conclut que les mesures d’accompagnement et de signalisations n’étaient pas suffisantes. Aucune sanction ne sera retenue.

La première zone 30 sur axe, soit un tronçon limité à 30 km/h sur une route destinée à la circulation générale, est entrée en vigueur en mai dernier à l’est de l’avenue de Cour, entre l’avenue Frédéric-César-de-la-Harpe, celle de l’Elysée et jusqu'à l’avenue Fantaisie, détaille la Municipalité lundi dans un communiqué. Depuis mercredi dernier, elle fait l’objet de contrôles de vitesse via un radar.

Vu le nombre exceptionnellement important d’infractions commises, la Municipalité a conclu que la signalisation et les mesures d’accompagnement n’étaient pas assez visibles et que les usagers n’ont pas compris que l’avenue de l’Elysée est désormais limitée à 30 km/h. De plus, suite à un problème technique, deux indicateurs de vitesse sur trois affichaient encore un smiley souriant vert jusqu’à 50 km/h et ce jusqu’à vendredi.

Aucune sanction ne sera retenue contre les usagers en excès de vitesse, annonce la Ville. Le radar sur l’avenue de l’Elysée a été arrêté le temps de renforcer la signalisation sur place et que la population s’habitue à ce changement de vitesse, précise le communiqué. Une nouvelle période d’adaptation est prévue suite à la mise en place des mesures d’informations supplémentaires.

La limitation à 30 km/h des avenues de Cour et Elysée s’intègre dans la stratégie de la Municipalité d’abaissement des vitesses. Objectif: apaiser le trafic, limiter le bruit routier et augmenter la sécurité pour l’ensemble des usagers et des usagères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden exhorte son parti à "se rassembler" autour de lui

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"Tout manque de discernement sur la tâche qui nous attend ne ferait qu'aider Trump et nous desservir", estime Joe Biden, plus opposé que jamais à l'idée de lâcher la course à un second mandat (archives). (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

Joe Biden, très remonté à l'entame d'une semaine cruciale pour sa survie politique, a exhorté lundi les élus de son parti à "se rassembler" autour de lui. Il assure avoir le soutien de "l'électeur moyen" et ne veut rien savoir d'un abandon pour l'élection de novembre.

"Je suis fermement décidé à rester en course", écrit le président américain dans une lettre aux parlementaires démocrates, de retour en session à Washington après la pause de la fête nationale du 4 juillet. "Tout manque de discernement sur la tâche qui nous attend ne ferait qu'aider Trump et nous desservir. Il est temps de se rassembler", juge le démocrate de 81 ans.

Joe Biden fait savoir qu'il n'est "pas aveugle" aux "préoccupations" exprimées depuis ce duel télévisé face à son adversaire de 78 ans, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé.

Mais il rappelle avoir remporté très largement la primaire de son parti et assène que "ce n'est pas à la presse, aux commentateurs, aux grands donateurs" de décider de sa candidature à la présidentielle.

"Défiez-moi"

Lors d'un appel retransmis pendant l'émission matinale de la chaîne MSNBC, il s'en est pris avec véhémence aux frondeurs dans son propre parti. "Ces gars qui pensent que je ne devrais pas me présenter, qu'ils se présentent contre moi. (...) Défiez-moi à la convention" démocrate du mois d'août, a lancé Joe Biden sur un ton furieux.

"Je me fiche de ce que pensent les millionnaires", a-t-il encore déclaré, se disant "persuadé" d'avoir le soutien de "l'électeur moyen", et voyant un présage favorable dans le résultat des élections législatives françaises. "La France a rejeté l'extrémisme, les démocrates (américains) le rejetteront aussi", a-t-il dit.

Joe Biden a souligné qu'il avait mené une campagne énergique depuis son débat raté, alors que Donald Trump n'avait "rien foutu" si ce n'est "se promener dans sa voiturette de golf" dans sa luxueuse résidence de Floride.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La gauche revendique Matignon, mais Macron maintient Attal

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Gabriel Attal devrait rester pour le moment 1er ministre. (© KEYSTONE/EPA/VALENTINA CAMU)

Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche assure lundi qu'elle proposera "dans la semaine" un nom pour Matignon. Gabriel Attal a lui présenté sa démission, mais a été maintenu pour "assurer la stabilité du pays".

Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).

Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays" alors que la France doit accueillir les JO à partir du 26 juillet.

Les deux têtes de l'exécutif ont été rejointes à l'Elysée par plusieurs ministres dont Gérald Darmanin (Intérieur) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères).

La gauche met la pression

La gauche met déjà la pression sur Matignon. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche "à lui transmettre un nom de Premier ministre".

Le socialiste Olivier Faure a pour sa part souhaité que le NFP "puisse être en mesure de présenter une candidature" pour Matignon "dans la semaine".

Les dernières déclarations de l'insoumise Mathilde Panot risquent en tout cas de cristalliser les tensions au sein de la fragile union : l'insoumise a jugé que le dirigeant controversé de LFI Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour ce poste.

Point de vue que ne partagent pas ses alliés, alors que les rapports de force ont évolué au sein de l'alliance de gauche où La France insoumise est moins hégémonique, d'autant que ses "frondeurs" comme Clémentine Autain et François Ruffin ne siègeront plus dans le même groupe.

Les macronistes pour une coalition

Pendant ce temps, le camp macroniste continue de plaider pour une coalition. "J'y crois plus que jamais", a affirmé Yaël-Braun Pivet. L'ex-présidente de l'Assemblée nationale n'envisage toutefois de ne gouverner qu'avec "des personnes qui partagent (ses) valeurs et (ses) objectifs, ce n'est ni le cas de LFI ni le cas du RN".

Plus restrictive, sa collègue Aurore Bergé a directement tendu une perche à la soixantaine de députés Républicains: "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?".

Un élargissement à droite mal engagé puisque Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu dimanche soir qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR.

Calculs différents

Le patron du MoDem François Bayrou a pour sa part jugé "possible" de constituer une majorité sans RN ni LFI, et semblé miser sur une division de la gauche, pointant "des attitudes et des choix politiques incompatibles" au sein du Nouveau Front populaire.

Des calculs contestés par Marine Tondelier: "Ceux qui nous expliquent qu'ils vont faire une majorité sans LFI n'ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (...). Je ne vois pas comment c'est possible".

"Il va falloir parler"

Quitte à apporter de l'eau au moulin du Rassemblement national. Emmanuel Macron doit "décider s'il doit nommer un Premier ministre d'extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget", a relevé le vice-président du parti d'extrême droite, Sébastien Chenu, sur France Inter.

Le programme du NFP, de l'abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.

Jean-Luc Mélenchon s'est pourtant montré inflexible dimanche soir, affirmant qu'Emmanuel Macron devait "s'en aller ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire. A l'opposé du social-démocrate Raphaël Glucksmann qui a admis qu'"il va falloir discuter, il va falloir dialoguer" face à cette Assemblée "divisée".

Malgré l'incertitude de la situation, les marchés financiers sont restés neutres lundi matin, la Bourse de Paris ouvrant en légère baisse avant repartir dans le vert à la mi-journée.

A l'étranger

A l'étranger, le scrutin était particulièrement scruté. Le gouvernement allemand a exprimé un "certain soulagement" après la contre-performance du RN, dont se sont également réjouis les Premiers ministres espagnol et polonais.

En Russie par contre, le Kremlin "ne nourri(t) pas d'espoir ni d'illusion particulière" après les résultats très en deçà des attentes de l'extrême droite française, souvent accusée de connivence avec Moscou.

Pendant ce temps à Paris, des discussions vont vite débuter à l'Assemblée nationale pour la répartition des groupes politiques et l'attribution des postes clés, avec l'élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.

Les portes du Palais Bourbon ouvraient officiellement à 14h00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature... Tous ne sont pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Refus des règles d'éthique médicale: l'autorité ne s'en mêle pas

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Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un Bernois qui demandait que ses médecins soignants soient dispensés de suivre les directives de l'Académie des sciences médicales (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les autorités ne sont pas tenues de confirmer qu'un patient a libéré ses médecins traitants des règles éthiques de l'Académie suisse des sciences médicales. Le Tribunal fédéral déboute un patient bernois qui exigeait une telle attestation de son canton.

Atteint d'un cancer, le recourant demandait que son canton atteste de son rejet de toutes les directives de l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) comportant des règles éthiques et de son refus que celles-ci soient appliquées lors de son traitement. En outre, il demandait que les médecins qui se conformeraient à sa demande ne soient pas sanctionnés.

Le Tribunal fédéral estime que les autorités ne peuvent pas s'engager dans ce sens. Le recourant a "répudié" sans équivoque ces directives. Il a ainsi créé un contexte légal clair pour le personnel médical qui sera amené à le traiter à l'avenir.

Selon les juges, ces directives constituent un ensemble de règles privé auquel on peut se référer pour élaborer des normes légales. Cependant, les dispositions légales en vigueur priment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Une 15e édition pour les cours de français à Lausanne-Vidy

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En 2023, les cours de français à Lausanne ont accueilli 398 personnes de 60 nationalités différentes lors des 21 cours donnés (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pour la quinzième année consécutive, la Ville de Lausanne et son Bureau pour les immigrés (BLI) proposent des cours de français cet été aux personnes allophones. Organisés sur la plage de Vidy, gratuits et sans inscription, ils se tiennent dès lundi et jusqu'au 9 août.

Les cours se déroulent du lundi au vendredi, de 18h00 à 19h30, en plein air, "dans un cadre accueillant et détendu, entre le théâtre de Vidy et la piscine de Bellerive, indique la Ville dans un communiqué. Ouverts à toutes et à tous, ces cours accueillent toute personne souhaitant apprendre le français, sans distinction de parcours, d'âge ou d'origine, écrit-elle.

"Chaque soir, une équipe de formateurs expérimentés aborde une nouvelle thématique de la vie quotidienne, facilitant ainsi une immersion progressive et pratique dans la langue française. Cette approche permet à chacun de rejoindre les cours à tout moment, sans besoin d'inscription préalable", est-il souligné.

Depuis deux ans, une halte-jeux est désormais à disposition pour que les parents puissent confier leurs enfants dès l'âge de deux ans. Elle est gérée par des professionnels de la petite enfance.

En 2023, les cours de français ont accueilli 398 personnes de 60 nationalités différentes lors des 21 cours donnés. Près de 80% ont exprimé le souhait de poursuivre leur apprentissage du français après l'été, précise encore la Ville.

www.lausanne.ch/vidyplage

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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