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Genève

Plus bas historique du nombre de cambriolages à Genève en 2023

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La conseillère d'Etat Carole-Anne Kast et la commandante de la police genevoise Monica Bonfanti ont dressé l'état des lieux de la criminalité à Genève en 2023 (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le canton de Genève n'a encore jamais enregistré aussi peu de cambriolages qu'en 2023. Le chiffre se situe juste en dessous du seuil des 3000. Une statistique exceptionnelle depuis 1985, année du premier recensement des cambriolages à Genève, a indiqué lundi la police.

Le phénomène est d'autant plus remarquable que le nombre d'habitants au bout du lac est aujourd'hui plus important et qu'historiquement, par rapport au reste de la Suisse, Genève avait toujours publié un chiffre élevé de cambriolages, a relevé devant les médias la commandante de la police genevoise Monica Bonfanti en présentant l'état des lieux de la criminalité dans le canton.

La police genevoise explique ce recul notamment par une plus grande prudence de la population. Il est moins rare, par exemple, d'installer une barre de sécurité sur une porte d'entrée. Les patrouilles sont aussi plus efficaces, avec une hausse des flagrants délits. Et les enquêtes identifient plus fréquemment les auteurs. C'est ce qu'explique Richard Boldrini, Chef de la police judiciaire.

Richard BoldriniChef de la police judiciaire

Arnaques sur la toile

Dans d'autres domaines liés à la sécurité, la police genevoise a relevé une progression spectaculaire de la cybercriminalité économique. Les cas ont augmenté de 46% d'une année à l'autre. Les escroqueries sur internet, montées pour soutirer de l'argent à des victimes trompées, "suivent une courbe ascendante".

Monica Bonfanti Commandante de la police genevoise

Ces escroqueries sur internet ont entraîné un préjudice de 16 millions, selon les estimations de la police.

En revanche, les délits sexuels dans le cyberespace sont en recul, ainsi que les atteintes à la réputation et les pratiques déloyales sur la toile.

Malgré des mesures préventives et une politique de fermeté, la police genevoise n'a pas pu faire diminuer, l'année dernière, la violence juvénile, qui "perdure". Les forces de l'ordre ont notamment affaire aux affrontements de bandes rivales ou à des conflits sur les réseaux sociaux.

Monica Bonfanti Commandante de la police genevoise

Comme dans le reste de la Suisse, la violence lors d'événements sportifs est un gros sujet de préoccupation de la police genevoise. Le hooliganisme s'est manifesté quand le Servette FC a rencontré le FC Zurich et quand l'équipe grenat a accueilli le FC Sion. Un match de football mobilise 130 policiers, a rappelé Mme Bonfanti.

"Nous avons en face nous une criminalité qui évolue, qui change de forme", a relevé la conseillère d'Etat Carle-Anne Kast, responsable du département des institutions et du numérique (DIN).

Laurie Selli avec ATS

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Festivals

Avec Plein-les-Watts, le reggae s'invite à Lancy

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Image pretexte (Pexels)

La 16e édition du Plein-les-Watts Festival se déroule au Parc Navazza-Oltramare de Lancy jusqu'à samedi. Un open air aux couleurs reggae grâce à un panel d'artistes de tous horizons. Chaque soir, deux têtes d’affiche internationales partageront leurs "good vibes" avec le public.

 

Ce soir vendredi, Collie Buddz (USA), chanteur et producteur américain ayant travaillé avec les plus grandes stars (Beyoncé, Snoop Dog, Shaggy ou encore Sean Paul), et Luciano (JAM), auteur-compositeur et interprète renommé de reggae nu roots sur la scène internationale.

Samedi, la légendaire Marcia Griffiths (JAM), la Queen of Reggae membre des I-Threes (trois chanteuses de Bob Marley & The Wailers) illuminera le parc de sa voix chaleureuse. Egalement au programme, celle de Johnny Clarke, suave et frêle, caractéristique du vieux reggae, reconnue et adulée en Jamaïque.

Le festival qui attire plus de 20'000 personnes chaque année retrouvera ses fondamentaux, avec trois scènes, cinq bars, une vingtaine de foodtrucks et stands de nourriture du monde, un village artisanal et de nombreuses animations pour tous les âges. Parmi les nouveautés, il mettra notamment en place pour la première fois un concept de WC non genré.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Les Aubes musicales commencent lundi aux Bains des Pâquis

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Une nouvelle édition des Aubes musicales commence lundi aux Bains des Pâquis, à Genève. Ce festival propose chaque jour, jusqu'au 18 août, des concerts gratuits au coeur de la rade. Des cors des Alpes se produiront pour la fête nationale (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Aubes musicales 2024 auront lieu dès lundi aux Bains des Pâquis, à Genève. Ce festival propose des concerts gratuits au coeur de la rade jusqu'au 18 août. De quoi commencer la journée en musique tous les jours entre 06h00 et 07h00, dans un cadre idyllique.

Le Maud Pâquis Quartet ouvrira cette 18e édition lundi avec de la chanson jazz. Mambo, musique indienne, arabe ou encore chinoise, rock français, pop folk, électro, baroque, guitares argentines, rap: une trentaine de concerts, tous styles confondus, suivront jusqu'à la veille de la rentrée scolaire.

Pour la fête nationale, les Aubes musicales programment une performance pour dix cors des Alpes, guitare et percussions, entre tradition, jazz, improvisation, musique contemporaine et recherche sonore. A noter aussi le solo de la violoncelliste et conseillère nationale (PS/GE) Estelle Revaz le 9 août et les quatre performances de danse contemporaine le 17 août.

Programme 2024

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Grâce à vous, Radio Lac célèbre une année de succès d'audience

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Dans un contexte toujours plus concurrentiel, nous sommes fiers d'annoncer une année exceptionnelle pour Radio Lac marquée par une très nette augmentation d'audience à travers toute la Suisse. Ce succès est d'abord le vôtre. Merci!

En seulement un an, votre radio a enregistré une croissance de +25,8% sur l'ensemble du territoire suisse, avec des résultats particulièrement remarquables en Suisse romande (+28,3%), dans le canton de Vaud (+14,0%), et surtout à Genève où l'audience a bondi de +40%.

Du lundi au vendredi, Radio Lac attire 49’000 auditeurs, dont 46’800, uniquement, en Suisse romande. Sur la semaine, vous êtes même 132’447 à nous écouter en Suisse romande,  signe de la popularité croissante de Radio Lac et de la confiance que vous nous témoignez.

Emmené par Fabien et Carole, ainsi que Béatrice Rul et ses invités, "Le meilleur des réveils" enregistre une croissance de 50% d'audience avec 19’600 auditeurs, en Suisse, du lundi au vendredi, entre 6h et 9h.

Avec Sophie et ses chroniqueurs qu'il suffit de demander, entre 10h et 14h, et Benjamin qui revient sur l'actualité du jour et ses invités culture pour bien finir la journée, entre 16h et 20h, le cocktail du meilleur de la musique associé à des programmes toujours plus proches de vous rencontre donc son public.

Symbole de cette proximité, la retransmission des matchs du GSHC, pour lequel vous avez vibré, toute la saison, avec Sébastien Telley et ses commentateurs.

Radio Lac, la radio qui vous divertit tout en vous informant avec une rédaction qui décrypte, pour vous, ce qui fait Genève.

Toutes les équipes de Radio Lac vous remercient chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien continu.

Retrouvez Radio Lac en FM sur 91.8 à Genève, en DAB+ sur toute la suisse romande et partout dans le monde avec la nouvelle application Radio Lac pour iOS et Android.

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Genève

Nikita Ducarroz: "Le côté fun est primordial"

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Nikita Ducarroz est prête pour Paris (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

En bronze à Tokyo en 2021 pour la "première" olympique du BMX Freestyle, Nikita Ducarroz est à nouveau de la partie trois ans plus tard à Paris.

Forcément ambitieuse, elle n'oublie pas l'essentiel: "Le côté fun est primordial", lâche-t-elle.

La Genevoise de désormais 27 ans a poursuivi depuis trois ans sa progression, dans une discipline promise aux jeunes et en constante évolution. Le temps a filé à une vitesse folle à ses yeux. "J'ai l'impression que les Jeux de Tokyo viennent de se terminer", souffle-t-elle.

La native de Nice - dont le père est Suisse et la mère Américaine - n'a pourtant pas perdu son temps depuis son exploit nippon. Alors que la concurrence continuait de se renforcer, elle a ajouté en 2022 une deuxième médaille d'argent mondiale à son palmarès après celle conquise à Montpellier peu avant les JO de Tokyo.

Une globe-trotteuse

Nikita Ducarroz a accueilli Keystone-ATS fin mai dans "son" skatepark de Plainpalais, là où elle aime s'entraîner lorsqu'elle trouve le temps de rendre visite à sa famille à Genève. Sa qualification pour Paris n'était alors pas encore validée, mais n'était plus qu'une formalité.

"Je continue à m'entraîner à fond avant tout dans l'optique des Jeux de Paris. Je travaille un maximum de tricks supplémentaires, j'essaie sans cesse d'ajouter de nouvelles figures", souligne la Genevoise, dont le ticket pour ces JO 2024 allait être validé un mois plus tard.

"Quand je répète trop souvent la même chose pendant une trop longue période, je m'ennuie un peu", nuance-t-elle. Mais quand je suis à la recherche de nouvelles choses, c'est plus facile. J'essaie de rouler en compagnie de mes copains, ce qui me donne envie de tester ces tricks. C'est aussi comme cela qu'on apprend", précise-t-elle.

"Il faut juste que je travaille tous les jours afin de tout maîtriser à Paris", poursuit Nikita Ducarroz, qui peaufine sa préparation aux Pays-Bas. Alors qu'elle vit pour l'heure aux Etats-Unis, mais devrait bientôt opter pour le Costa Rica où les conditions sont idéales pour la pratique du BMX.

"C'est parfois un peu difficile de voyager autant avec tous ces changements d'horaire", souligne-t-elle. "Mais c'est un peu normal pour notre sport, c'est normal de devoir voyager même avant des JO. Et il n'y avait pourtant pas beaucoup de compétitions aux Etats-Unis", note-t-elle.

Un niveau général qui augmente

Ces voyages à répétition ne la gênent pas le moins du monde, bien au contraire. "Il faut voyager pour rencontrer d'autres gens. C'est quelque chose qui m'attire beaucoup. J'ai d'ailleurs tout de suite aimé beaucoup voyager et découvrir d'autres pays quand j'ai commencé à pratiquer mon sport", se souvient-elle.

Un sport qui, faut-il le rappeler, a transformé une jeune femme qui avait souffert très jeune de troubles de l'anxiété. Une situation qui avait empiré jusqu'à ses 14 ans, et qui l'empêchait de sortir de chez elle. Désormais, aller à la rencontre des gens et des cultures constitue l'un des grands bonheurs de sa vie.

Sportive accomplie et rayonnante, Nikita Ducarroz fait face à une concurrence de plus en plus féroce, avec l'émergence récente des Chinoises, et de plus en plus jeune aussi. "Le niveau est vraiment monté depuis quatre ou cinq ans. C'est vraiment cool de voir cette progression", sourit-elle.

"Certaines de ses filles sont déjà meilleures que moi", constate-t-elle, sans jalousie mais avec une envie décuplée de s'améliorer aussi. "Ca fait partie du développement normal de ce sport", ajoute-t-elle, rappelant que d'autres "pionnières" sont toujours là.

Une "ancienne"?

Mais se sent-elle "vieille"? "Ouais, je commence à me sentir comme une ancienne", se marre-t-elle. "Mais chez les hommes, certains ont plus de 35 ans. Je ne suis pas finie. Je me sens bien, je suis peut-être même meilleure qu'à Tokyo, alors je vais continuer comme cela quelques années encore", assure-t-elle.

Nikita Ducarroz rêve forcément d'une médaille à Paris, où les qualifications sont prévues le 31 juillet et la finale le lendemain. Mais "je sais que cette fois, ça va être vraiment difficile", concède-t-elle, soulignant à quel point l'élite s'est récemment élargie dans la discipline.

Un nouveau podium olympique ne changera toutefois pas sa vie. "Ma médaille de Tokyo m'a offert de nouvelles opportunités. Et certaines personnes qui ne connaissaient pas notre sport s'y intéressent désormais en Suisse. Mais ça n'a pas changé ma vie. Même si je me sens mieux qu'il y a trois ans sur le plan mental", explique-t-elle.

"Cette médaille m'a donné un peu de crédibilité, pas dans mon sport où j'en avais déjà, mais en dehors. A part ça, je fais toujours la même chose, tous les jours: je fais du vélo, c'est ce que j'aime faire", glisse-t-elle.

Mécano à ses heures

Grâce à différents sponsors, dont une boisson énergétique très présente dans les sports fun, Nikita Ducarroz parvient à gagner suffisamment pour se concentrer exclusivement sur le BMX. Mais elle ne roule pas sur l'or, et chérit chacune de ses bécanes dont la valeur est d'environ 2000 francs.

La Genevoise - qui emporte toujours en compétition sa monture favorite ainsi qu'un vélo de rechange - doit d'ailleurs jouer régulièrement les mécanos en cas de pépin mécanique. Même si "on reste une grande famille dans laquelle on n'hésite pas à s'entraider", précise-t-elle.

Nikita Ducarroz a d'ailleurs elle même nettoyé le skatepark de Plainpalais ce jour-là après une averse. Mais elle avoue volontiers ne pas être toujours aussi souriante. "Ce n'est pas possible d'être tout le temps heureuse. Il y a quand même des jours où j'ai moins envie de faire du vélo", lâche-t-elle.

"C'est aussi pour cela qu'il est vraiment important de garder le côté fun. Parce que ça, c'est le feeling qu'on avait tous à nos débuts. J'ai encore cette flamme aujourd'hui. Parfois je l'oublie, mais il suffit juste que je me souvienne du plaisir que j'ai sur le vélo", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Retour réussi pour la Fanzone de Plainpalais

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Les fans rassemblés devant l'écran de la Fanzone de Plainpalais pour la demi-finale Espagne / France (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La Fanzone de Plainpalais s'apprête à refermer ses portes, après un mois de festivités. Un retour réussi, avec plus de 400'000 personnes accueillies. Mais aucune certitude pour une Fanzone, pour la coupe du monde 2026, du moins avec le prestataire actuel, à cause des horaires de diffusion des matchs, d'une compétition organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.

Les jours de la Fanzone de Plainpalais sont comptés. Elle fermera ses portes, dimanche, après la finale. L'occasion de dresser un bilan, avec la société organisatrice NEPSA. Un bilan excellent, selon Bertrand Joehr, responsable d’exploitation sur la fanzone de Genève.

Bertrand JoehrResponsable d’exploitation sur la fanzone de Genève

"La Fanzone a accueilli 400'000 visiteurs"

Une Fanzone qui a été quasiment victime de son succès, avec même des débordements le 19 juin, lors du match Suisse / Ecosse, des spectateurs forçant le passage pour y accéder. Les règles de sécurité ont donc été modifiées

Bertrand JoehrResponsable d'exploitation sur la Fanzone de Genève

Cette édition a également été marquée par une annulation, samedi 29 juin, sur décision des autorités qui craignaient une tempête à Genève. Tempête qui n'est finalement jamais venue. Des regrets?

Bertrand JoehrResponsable d'exploitation sur la Fanzone de Genève

"La perte, après l'annulation de la Fanzone le 29 juin, est estimée, pour les exploitants des stands, à 100'000 francs de revenus"

La Fanzone de l'Euro 2024 se termine, rendez-vous, en 2026, pour la coupe du monde aux Etats-Unis / Mexique et Canada? Pas certain, pour NEPSA

Bertrand JoehrResponsable d'exploitation sur la Fanzone de Genève

"Si les matchs de la prochaine coupe du monde ont lieu à 2 heures du matin, ça ne vaut évidemment pas la peine de faire une Fanzone"

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