La Cour des comptes genevoise estime que le service d'audit interne de l'Institution genevoise de maintien à domicile (IMAD) doit être restructuré. Par le passé, le dispositif n'a pas toujours pu remplir sa mission, notamment pendant la pandémie de Covid-19, relève la Cour des comptes dans un rapport publié vendredi.
A la demande du conseiller d'Etat Pierre Maudet, la Cour des comptes a examiné le service d'audit interne de deux autres établissements publics autonomes que supervise son département de la santé et des mobilités (DSM), à savoir les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et les Transports publics genevois (TPG).
Pour les TPG, la Cour des comptes délivre une excellente appréciation, avec un service d'audit interne conforme aux exigences admises au niveau international. Il faudrait juste, pour l'entreprise, apporter quelques améliorations, notamment en mettant en place un dispositif de gestion des alertes.
Les HUG sont un peu moins bien notés quant à leur service d'audit interne qui a été confronté "à des atteintes à son indépendance et à une perte de confiance de la part des services opérationnels". Pour y remédier, le comité d'audit, composé de membres du conseil d'administration des HUG, devra renforcer le rôle de l'audit interne.
Dans un communiqué publié vendredi, le DSM a dit prendre acte du rapport de la Cour des comptes sur les services d'audit interne des trois institutions qu'il chapeaute. Le département a indiqué que les recommandations du gendarme de l'administration seront intégrées sans exception dans les plans d'action des HUG, de l'IMAD et des TPG.
La Cour des comptes rappelle que l'audit interne d'une organisation a pour rôle principal "d'évaluer de manière indépendante l'évaluation des risques et les contrôles" au sein de cette même organisation. Il s'agit, souligne la Cour des comptes, "d'une fonction stratégique", garantissant l'efficacité des opérations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats