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Ukraine: l'armée russe remporte des "succès tactiques", selon Kiev

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Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prédit que la situation allait empirer autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/Andriy Andriyenko)

Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu dimanche que la situation sur le front s'était "détériorée". Les troupes russes, supérieures en armes et en soldats, ont remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

L'armée ukrainienne est à la défensive depuis l'échec de sa grande contre-offensive l'été dernier et fait face à une reprise d'initiative russe après la chute de la ville forteresse d'Avdiïvka, dans l'est, en février.

Peinant à mobiliser de nouveaux soldats et confrontée au tarissement de l'aide occidentale, l'Ukraine a dû reculer récemment dans plusieurs secteurs, comme l'illustre la revendication dimanche par Moscou de la prise d'un nouveau village.

La Russie "attaque activement tout le long de la ligne de front, elle remporte des succès tactiques dans certains secteurs", a déclaré le général Syrsky sur Facebook.

Dans plusieurs secteurs

Selon lui, l'armée russe "a concentré ses efforts dans plusieurs secteurs, créant ainsi un avantage significatif en termes de forces et de moyens", afin de "tenter de prendre l'initiative stratégique et de percer la ligne de front".

Il a rapporté de "violents combats" au cours de la semaine écoulée, évoquant une situation "dynamique" avec certaines positions capturées par l'un puis l'autre camp plusieurs fois au cours d'une seule journée.

Selon lui, les troupes ukrainiennes parviennent cependant à "améliorer leur position tactique" dans certaines zones.

"Combats acharnés"

Parmi les zones où les combats sont les plus intenses se trouve le secteur de Koupiansk, dans le nord-est du pays, où les Russes ont "connu des succès partiels, mais ont été stoppés", a affirmé le général Syrsky.

Dans le secteur de Kramatorsk (est), les troupes russes sont à l'offensive pour prendre la ville de Tchassiv Iar, mais la "situation la plus compliquée" se concentre dans la zone de Pokrovsk et de Kourakhové, où "des combats acharnés se poursuivent", a-t-il dit.

Il a admis que les troupes ukrainiennes s'étaient retirées des localités de Berdytchi, Semenivka, et Novomykhaïlivka, et a également évoqué une "situation tendue" dans le sud du pays.

La Russie a revendiqué dimanche la prise d'un nouveau village sur le front Est, celui de Novobakhmoutivka, situé au nord-ouest de la ville d'Avdiïvka.

Ce village est situé à proximité de celui d'Otcheretyné, rapidement investi cette semaine par les forces russes qui en contrôlent actuellement la majeure partie selon des observateurs, ce qui a suscité des critiques.

Bombardements incessants

Des bombardements incessants visaient la zone d'Otcheretyné, une localité située sur les hauteurs, et des panaches de fumée grise s'élevaient dans le ciel, a constaté une équipe de l'AFP dans la matinée.

Dans le village de Vozdvyjenka, à 8 km au nord-ouest, trois civils terminaient de charger un petit camion de meubles et d'autres affaires.

"Nous allons loin d'ici. Nous avons pris un peu de nos affaires ici et d'un autre village", dit à l'AFP l'un des hommes, pressé de partir. "Je n'ai pas le temps de parler parce qu'il y a des bombardements", ajoute-t-il, avant de rapidement quitter le village en camion.

"Les Russes avancent"

Des militaires ukrainiens rencontrés au bord d'une route boisée dans la zone ont indiqué à l'AFP qu'ils étaient venus pour creuser des lignes de défense non loin d'Otcheretyné.

"Mais la situation a changé. On nous a dit de ne pas prendre les pelles, de rester ici et d'attendre les ordres. Les Russes attaquent et avancent", a dit l'un d'eux, sous couvert d'anonymat.

Mi-avril, le commandant en chef ukrainien avait déjà évoqué une situation qui s'était "considérablement détériorée" avec une "intensification significative" de l'offensive russe depuis mars, aboutissant à de premiers "succès tactiques".

Dans ce contexte, le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prédit lundi que la situation allait empirer autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Aide "rapide"

Les autorités ukrainiennes espèrent cependant combler le déficit d'armes et de munitions grâce à l'enveloppe de quelque 61 milliards de dollars d'aide approuvée par le Congrès américain après des mois de blocage en raison de querelles politiques à Washington.

Le président américain Joe Biden a promis cette semaine à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que cette aide arriverait "rapidement". Le Kremlin a, lui, minimisé l'impact qu'elle aurait.

Pour regarnir les rangs de l'armée, Volodymyr Zelensky a aussi promulgué en avril une loi controversée sur la mobilisation militaire, destinée à faciliter l'enrôlement de nouvelles recrues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain de discussions

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Les villes ukrainiennes, notamment celle de Soumy (image) sont quasi quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les récentes tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d'Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés. Cela au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou.

Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis "une discussion positive et constructive", d'après la présidence ukrainienne et le chef de l'Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.

Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.

Frappes

Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d'habitation ont été touchés.

Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l'attaque avait visé une "zone densément peuplée".

A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale.

Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.

"Même message"

C'est ainsi qu'Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l'attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l'Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l'Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.

Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.

Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations impulsées par Washington.

Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.

Les Etats-Unis "ont compris qu'une paix juste et durable (...) ne peut être atteinte qu'avec le consentement et la contribution des Européens", a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l'issue des discussions jeudi.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord".

Les deux hommes "ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides", a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher "la poursuite de la guerre".

Jusqu'à maintenant, les efforts de l'administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n'ont pas abouti.

"Mémorandum d'intention" signé

Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d'arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d'un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.

"Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (...) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu'ils vont respecter l'accord. Nous verrons bien", a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.

Une précédente mouture de l'accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.

Le président américain souhaite que l'accord constitue une compensation pour l'aide accordée depuis trois ans à l'Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d'une nouvelle attaque à grande échelle, dans l'hypothèse d'un cessez-le-feu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump

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Le sénateur du Maryland Chris Van Hollen, à droite sur l'image, a rencontré Kilmar Abrego Garcia jeudi soir à San Salvador. (© KEYSTONE/AP)

Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.

Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.

La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.

"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.

"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.

Sénateur au Salvador

Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.

Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.

"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Washington annonce des frais pour les navires liés à la Chine

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Les nouveaux frais sur les navires chinois visent à restaurer la construction navale américaine, affirme l'USTR (archives). (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

Les propriétaires et armateurs de navires fabriqués en Chine vont devoir payer de nouveaux frais lorsqu'ils accosteront aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Washington. Cette mesure, dont les montants doivent augmenter progressivement, entrera en vigueur dans 180 jours.

Seront également concernés les propriétaires et opérateurs chinois de navires non fabriqués en Chine, a précisé le représentant américain au commerce (USTR) dans un communiqué. Ces frais seront facturés par visite aux Etats-Unis - et pas à chaque port américain visité - et un maximum de cinq fois par navire et par an.

L'USTR a aussi prévu une tarification spécifique pour les navires transportant des véhicules, qui doit aussi entrer en vigueur dans 180 jours, et pour ceux transportant du gaz naturel liquéfié (GNL), mais dont la facturation ne doit commencer que dans trois ans et grimper par étapes pendant 22 ans.

"L'USTR a pris aujourd'hui une mesure ciblée pour restaurer la construction navale américaine et pour réagir face aux actions, politiques et pratiques déraisonnables de la Chine pour dominer les secteurs maritimes, logistiques et de la construction navale", a relevé le communiqué.

0,1% de la construction mondiale

L'ancien président américain Joe Biden avait confié à l'USTR le soin d'enquêter pour mettre à jour "les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique".

Cette enquête a été maintenue par son successeur à la Maison-Blanche Donald Trump, qui a également annoncé au début mars la création d'un bureau de la construction navale, qui doit être rattaché à la Maison-Blanche.

Dominante au sortir de la seconde guerre mondiale, l'industrie navale américaine a peu à peu reculé. Elle ne représente plus que 0,1% de la construction navale au niveau mondial, désormais dominée par l'Asie, avec la Chine qui construit près de la moitié des navires mis à l'eau, devant la Corée du Sud et le Japon.

Les trois pays asiatiques représentent plus de 95% des navires civils construits, selon la conférence des l'ONU sur le commerce et le développement (CNUCED).

Cette annonce intervient en pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Yémen: l'armée américaine dit avoir "détruit" un port pétrolier

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Les zones rebelles du Yémen sont le théâtre de frappes quasi quotidiennes imputées aux États-Unis depuis que Washington a lancé une campagne aérienne contre les Houthis le 15 mars (archives). (© KEYSTONE/AP/BERNAT ARMANGUE)

L'armée américaine a indiqué avoir détruit un port pétrolier stratégique au Yémen où elle cible les rebelles houthis. Ceux-ci ont fait état vendredi de 38 morts et plus de 100 blessés, selon un nouveau bilan.

"Trente-huit ouvriers et employés ont été tués et 102 autres blessés, selon un bilan provisoire de l'agression américaine sur le site pétrolier de Ras Issa", a indiqué la chaîne de télévision Al-Massirah des Houthis, citant les autorités sanitaires de Hodeidah, ville de l'ouest du pays contrôlée par les rebelles.

L'armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements ayant abouti à la "destruction" de ce port. Un précédent bilan faisait état de 20 morts et 50 blessés.

Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les "premières images de l'agression américaine" contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d'épaisses volutes de fumée s'élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.

"Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l'incendie", a souligné vendredi Anees Alasbahi, porte-parole du ministère de la Santé des Houthis.

Des manifestations pour protester contre les frappes américaines et en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza sont prévues vendredi au Yémen par les Houthis.

Ces rebelles contrôlent de larges régions du Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique en proie à une guerre civile depuis 2014, qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.

"Revenu illégal"

Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait expliqué jeudi que "l'objectif de ces frappes était de s'en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis".

"Les Etats-Unis ont pris (ces) mesures, afin d'éliminer cette source d'hydrocarbures pour les terroristes houthis, soutenus par l'Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans", a ajouté le Centcom.

Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère début mars, accuse ceux-ci de s'accaparer les revenus de ce port situé au nord de Hodeida. "Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen", souligne le Centcom.

Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé "essentiel" aux Houthis.

Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international.

Les Houthis, qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza où le mouvement islamiste Hamas est en guerre contre Israël depuis le 7 octobre 2023, ciblent également régulièrement Israël avec des missiles.

Interceptions

Vendredi matin, l'armée israélienne a une nouvelle fois annoncé avoir intercepté un tel missile en provenance du Yémen. L'armée amérciaine a accentué ses frappes sur le Yémen à la mi-mars sur instruction du président américain, Donald Trump.

Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d'avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée, selon eux.

Les attaques en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.

Jeudi soir, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé la "destruction par une frégate française d'un drone tiré depuis le Yémen". "Nos armées continuent leur engagement pour garantir la libre circulation maritime", a-t-il ajouté sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux morts lors d'une fusillade en Floride

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La fusillade a eu lieu à l'université d'Etat de Floride à Tallahassee. (© KEYSTONE/AP/Gary McCullough)

Deux hommes ont été tués et six autres personnes blessées lorsque le fils d'une policière a ouvert le feu jeudi sur le campus d'une université de Floride, ont annoncé les forces de l'ordre.

Les deux morts ne sont pas des étudiants, ont déclaré au cours d'une conférence de presse les forces de l'ordre de Tallahassee, la ville où a eu lieu la tragédie.

Le suspect est un jeune homme de 20 ans qui étudiait à l'université d'Etat de Floride, l'établissement qu'il a frappé jeudi à la mi-journée. Selon les forces de l'ordre, il a utilisé une arme appartenant à sa mère, une agente du shérif local, qui travaille pour le comté de Leon depuis 18 ans.

Le tireur a été blessé lors d'une confrontation avec les forces de l'ordre et a été hospitalisé, ont précisé les autorités. Ses blessures sont "graves mais ne mettent pas sa vie en danger". Le jeune homme a "invoqué son droit au silence".

Panique

Des images filmées par des témoins et diffusées par CNN ont montré la panique qui s'est emparée de l'université, qui compte 40'000 étudiants. On y voit un jeune homme marchant tranquillement sur une pelouse et tirant sur des personnes qui tentent de s'enfuir.

Plusieurs étudiants ont témoigné avoir entendu des coups de feu près du bureau associatif des étudiants. "Tout le monde s'est mis à courir hors" du bâtiment, a raconté Wayne, un jeune homme interviewé par la chaîne locale WCTV.

"Environ une minute plus tard, nous avons entendu huit à dix coups de feu", a ajouté ce témoin, qui a affirmé avoir vu un autre étudiant touché au ventre.

"Surréaliste"

"Tout cela était complètement surréaliste. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais", a-t-il soufflé.

Un autre étudiant, Sam Swartz, se trouvait dans le sous-sol du bureau associatif lorsque les coups de feu ont éclaté. "Tout le monde a commencé à paniquer", a-t-il raconté au Tallahassee Democrat, en assurant lui aussi avoir entendu une dizaine de coups de feu.

Huit personnes, qui travaillaient sur un projet, se sont regroupées dans un couloir et se sont barricadées avec des poubelles et des panneaux de contreplaqué, a-t-il témoigné.

Le président Donald Trump a déploré une tragédie "honteuse et horrible", tout en défendant dans la foulée le droit des Américains à posséder des armes à feu. "Ces événements sont terribles, mais ce ne sont pas les armes qui tirent, ce sont les gens", a-t-il estimé.

Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a adressé ses "prières" pour l'université d'Etat de Floride, dans un message sur X.

Un fléau

Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.

Aux Etats-Unis, le droit au port d'arme est protégé par le deuxième amendement de la Constitution.

En 2024, plus de 16'000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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