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Vote symbolique à l'ONU en faveur d'une adhésion des Palestiniens

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Les Palestiniens, qui ont actuellement le statut "d'Etat non membre observateur" à l'ONU, ont obtenu vendredi une avancée symbolique avec un vote de l'Assemblée générale en faveur d'une adhésion. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

L'Assemblée générale de l'ONU a voté vendredi à une large majorité pour soutenir la demande d'adhésion des Palestiniens à l'organisation. En raison du veto américain au Conseil de sécurité, ce vote est symbolique.

La résolution qui estime que les Palestiniens devraient "être admis à l'Organisation" et leur octroie quelques droits supplémentaires en tant qu'observateur, a recueilli 143 voix pour, 9 contre et 25 abstentions. La Suisse s'est abstenue.

La résolution présentée par les Emirats arabes unies "constate que l'Etat de Palestine remplit les conditions requises pour devenir membre" de l'ONU, et "devrait donc être admis à l'Organisation". Elle demande ainsi que le Conseil de sécurité "réexamine favorablement la question".

Mais les Etats-Unis, qui s'opposent à toute reconnaissance en dehors d'un accord bilatéral entre les Palestiniens et leur allié israélien, ont prévenu vendredi que si la question retournait au Conseil, ils s'attendent "à un résultat similaire à avril".

Veto américain au Conseil de sécurité

Face à la guerre à Gaza, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 un statut "d'Etat non membre observateur", avaient relancé début avril leur requête de 2011 réclamant de devenir un Etat membre à part entière des Nations unies. Pour aboutir, une telle initiative nécessite une recommandation positive du Conseil de sécurité. Mais les Etats-Unis y ont mis leur veto le 18 avril.

Même si l'Assemblée générale ne peut court-circuiter ce veto, les Palestiniens ont décidé de se tourner vers ses 193 Etats membres, prouvant ainsi que sans le veto américain, ils auraient la majorité des deux-tiers nécessaire pour valider une adhésion. C'est chose faite avec ce vote positif massif.

"Droits et privilèges supplémentaires"

"On pourrait se retrouver dans une sorte de boucle diplomatique funeste avec l'Assemblée qui appelle de façon répétée le Conseil à accepter l'adhésion palestinienne et les Etats-Unis qui mettent leur veto", a commenté Richard Gowan, analyste à l'International Crisis Group.

Dans cette perspective, le texte octroie sans attendre "à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent", une série de "droits et privilèges supplémentaires" aux Palestiniens à partir de la 79e session de l'Assemblée en septembre.

Excluant sans ambiguïté le droit de voter et d'être membre du Conseil de sécurité, cette résolution leur permettra par exemple de soumettre directement des propositions et des amendements, sans passer par un pays tiers, ou encore de siéger parmi les Etats membres par ordre alphabétique.

Même si ces mesures sont largement symboliques, Israël, dont le gouvernement rejette la solution à deux Etats, a fustigé la résolution. "Cela me rend malade", a déclaré l'ambassadeur israélien Gilad Erdan à la tribune, accusant l'Assemblée de "donner les droits d'un Etat à une entité déjà partiellement contrôlée par des terroristes".

Les Etats-Unis, qui ont voté contre, avaient également largement exprimé leurs réserves sur l'initiative. Ils estiment toujours que "des mesures unilatérales à l'ONU et sur le terrain" ne permettront pas d'avancer vers une paix durable et une solution à deux Etats, a insisté Nate Evans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: rebond des exportations en février

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Le grand voisin d'outre-Rin a observé une accélération des exportations vers le pays de l'oncle Sam, préalable à l'adoption de droits de douane punitifs à l'égard du reste du monde. (archive) (© KEYSTONE/DPA/BODO MARKS)

Les exportations allemandes ont davantage rebondi que prévu en février, en particulier à destination des Etats-Unis, avant l'annonce de droits de douane punitifs par Donald Trump menaçant l'économie mondiale, a indiqué lundi l'office Destatis.

L'indicateur a progressé de 1,8% sur un mois, mieux qu'attendu par le consensus interrogé par Factset, atteignant 131,6 milliards d'euros.

Les exportations vers les Etats-Unis, premier partenaire commercial, ont grimpé de 8,5% par rapport à janvier, après avoir chuté de 4,2% en janvier.

En comparaison, elles ont progressé de seulement 0,3% sur un mois vers la zone euro et de 0,6% vers la Chine.

Les importations ont globalement augmenté, de 0,7% à 113,8 milliards d'euros, portant l'excédent commercial à 17,7 milliards d'euros, en hausse par rapport à janvier, en données corrigées des variations saisonnières.

Dans le même temps, la production industrielle allemande a rechuté en février, de 1,3%, contre une progression de 2% un mois auparavant, confirmant la volatilité d'un secteur toujours affecté par les incertitudes géopolitiques.

Ces indicateurs sont publiés avant que ne soient relevés, dès mercredi, les droits de douane pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis, notamment l'Union européenne (20%) et la Chine (34%), sur décision de Donald Trump.

Les indicateurs publiés lundi sont vus comme le "dernier message de l'Allemagne d'un monde macroéconomique perdu", commente Carsten Brzeski, économiste chez ING.

"Avant même le début des tensions commerciales croissantes, l'industrie allemande peine à prendre de l'élan", ajoute-t-il.

Dans ce contexte économique difficile, les conservateurs (CDU/CSU) du chancelier désigné Friedrich Merz et sociaux-démocrates (SPD) pourraient finaliser cette semaine à Berlin leurs négociations en vue de doter la première économie européenne d'un nouveau gouvernement.

Les menaces de droits de douane de Trump seront désormais "au coeur des négociations", selon la vice-présidente de la CDU, Karin Prien, y voyant une "question clé pour la compétitivité allemande".

Le prochain gouvernement devra également mettre en oeuvre un plan d'investissements massifs dans les infrastructures et des réformes structurelles, adopté en mars par l'ancienne chambre des députés.

Sur un an, la production industrielle reste en recul de 4,0%, confirmant que l'industrie allemande peine à sortir d'une crise structurelle profonde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Pandémies: le chef de l'OMS dit les pays prêts à "faire l'Histoire"

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus estime encore possible d'aboutir dans les prochaines semaines à un accord contre les pandémies (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estime que les Etats membres sont "prêts à faire l'Histoire". Lundi à Genève, il a demandé de ne pas "jeter" trois ans et demi de discussions et d'aboutir à un accord contre les pandémies.

"Vous être prêts à sécuriser un consensus", a affirmé le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au début d'une nouvelle série de négociations, la dernière avant l'Assemblée mondiale de la santé. Il demande aux 194 pays de faire de l'accord contre les pandémies le symbole de la possibilité de la communauté internationale de se réunir malgré les nombreuses divisions actuelles.

Une nouvelle pandémie "pourrait avoir lieu dans 20 ans ou davantage. Elle pourrait avoir lieu demain. Dans les deux cas, nous devons être préparés", a aussi dit le directeur général. Et de rappeler que des épidémies importantes, comme Ebola, sont observées actuellement dans le monde.

"Une pandémie peut tuer davantage de personnes et provoquer des perturbations économiques plus importantes qu'une guerre", a encore souligné M. Tedros. Les Etats membres avaient déjà prolongé d'un an le délai pour aboutir à un accord et se sont donnés jusqu'à l'Assemblée mondiale en mai à Genève pour le faire.

Mais les divisions restent considérables sur certaines questions. Elles sont tenaces sur la propriété intellectuelle, le partage des indications sur les pathogènes ou encore l'approche "une santé" sur la santé humaine, des autres espèces animales et de l'environnement.

Sans les Etats-Unis

Symbole de ces blocages, le lancement d'un "système multilatéral d'accès et de partage des avantages pour les agents pathogènes à potentiel pandémique" (PABS) semble compromis à court terme. Cette question pourrait faire l'objet d'une négociation séparée.

Cet accès équitable à la réponse contre une pandémie est au centre des préoccupations, alors que les premières doses étaient arrivées beaucoup plus tardivement dans les pays en développement au moment du coronavirus. Une part de la production de vaccins ou de technologies contre une urgence sanitaire internationale devrait à l'avenir être attribuée gratuitement ou à prix raisonnable à l'OMS. Des ONG redoutent que cette part soit trop peu importante.

Et un transfert de technologies des Etats riches vers les pays en développement ne se fera probablement pas de manière contraignante. Un autre problème pour les ONG.

La tâche des Etats semble d'autant plus difficile que les Etats-Unis se sont retirés du format, même s'ils assistent aux réunions. Et que l'organisation fait face aux difficultés financières, le manque à gagner s'approchant de 2,5 milliards de dollars entre cette année et 2027, selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Boeing à l'aube d'un procès civil lié à l'accident d'Ethiopian

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Le crash d'un 737 Max 8 en 2019 avait provoqué la mort des 157 personnes à bord. (archive) (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Un procès civil fédéral avec jury populaire contre Boeing doit commencer lundi, lié à l'accident d'un 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines en 2019, sauf accord de dernière minute hors tribunal.

Ce procès, à Chicago (Illinois), devait examiner deux plaintes. Mais l'une d'entre elle a fait l'objet d'un accord dimanche entre les plaignants et l'avionneur américain, a indiqué dans la soirée une source judiciaire à l'AFP.

"Des discussions sont en cours et devraient se poursuivre toute la journée, et dans les jours à venir", avait indiqué Robert Clifford, avocat de nombreux proches de victimes, lors d'une audience préparatoire mercredi.

Un accord à l'amiable peut intervenir à tout moment, même pendant le procès.

Prévu pour durer deux semaines, ce dernier doit commencer par la sélection de huit jurés et sera le premier procès civil contre Boeing lié à cette catastrophe aérienne.

Le 10 mars 2019, un Boeing 737 MAX 8 effectuant le vol ET302 d'Ethiopian Airlines entre Addis Abeba et Nairobi s'est écrasé au sud-est de la capitale éthiopienne six minutes après le décollage, tuant les 157 personnes à bord.

Des proches de 155 victimes ont déposé un recours contre Boeing entre avril 2019 et mars 2021 pour mort injustifiée et négligence, entre autres. Selon un proche du dossier, au 27 mars, 18 plaintes étaient encore ouvertes.

Ce sont désormais au moins trois plaintes supplémentaires qui ont, depuis, donné lieu à un accord en incluant celui conclu dimanche, selon plusieurs sources.

Sauf entente de dernière minute, le tribunal va donc examiner à partir de lundi matin une seule plainte, portant sur la mort de Darcy Belanger, un Canadien marié âgé de 46 ans qui vivait à Denver.

Il avait fondé l'ONG de protection de l'environnement Parvati.org et avait profité de vacances de son emploi dans la construction pour assister à une conférence de l'ONU à Nairobi.

Pour simplifier la procédure, le juge fédéral Jorge Alonso a constitué des groupes restreints de cinq à six plaintes et a fixé, pour chaque groupe, une date de procès. Si toutes les plaintes d'un groupe aboutissent à un accord amiable, le procès est annulé.

Dernière minute

Boeing avait échappé in extremis en novembre à ce qui aurait été le premier procès civil lié à cet accident, grâce à une entente en fin d'après-midi la veille du début du procès.

Un autre procès est prévu le 14 juillet.

Ces procès ont simplement vocation à déterminer le montant de l'indemnisation des proches. Des témoins (famille, amis, collègues, etc) viennent parler de la victime et de l'impact de sa disparition sur leur vie.

Les accords hors tribunaux, dont les conditions sont traditionnellement confidentielles, sont fréquents dans les procédures civiles aux Etats-Unis. Il appartient ensuite au magistrat chargé de l'affaire de les approuver ou de les rejeter.

L'avion accidenté avait été livré en octobre 2018. Boeing "a accepté publiquement et dans les poursuites civiles la responsabilité des accidents du MAX car la conception du (logiciel antidécrochage) MCAS a contribué à ces événements", avait relevé un avocat de l'avionneur lors d'une audience en octobre.

Ce logiciel est aussi mis en cause dans l'accident d'un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s'est écrasé en mer le 29 octobre 2018 une dizaine de minutes après son décollage de Jakarta, tuant 189 personnes.

Les vols commerciaux de ce modèle ont commencé en mai 2017. Toute la famille des 737 MAX a été clouée au sol pendant plus de 20 mois après ces catastrophes.

Boeing a versé "plusieurs milliards de dollars", en plus des sommes allouées lors de la procédure pénale devant un tribunal fédéral du Texas, avait souligné son avocat.

Plusieurs dizaines de plaintes civiles ont également été déposées aux Etats-Unis concernant l'accident de Lion Air. Au 31 mars, une seule restait ouverte.

Dans le volet pénal, portant sur les deux accidents, Boeing a signé en janvier 2021 un accord dit de poursuites différées (DPA) avec le ministère américain de la Justice.

Il a été remis en cause après une série de problèmes de qualité de sa production, qui ont culminé avec un incident en vol en janvier 2024 sur un 737 MAX 9.

Un second DPA a été déposé le 24 juillet auprès du tribunal fédéral de Fort Worth (Texas).

Mais le juge Reed O'Connor l'a rejeté début décembre et a créé la surprise le 25 mars en annonçant l'ouverture le 23 juin d'un procès pénal avec jury populaire. Un accord peut intervenir d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Selon Trump, la Chine a fait capoter un projet d'accord sur TikTok

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Donald Trump a prolongé une nouvelle fois le délai pour la vente de TikTok de 75 jours (archives). (© KEYSTONE/AP/Kiichiro Sato)

La Chine a fait capoter un projet d'accord avec les Etats-Unis sur la vente du réseau social TikTok, à cause des nouveaux droits de douane imposés par Washington, a affirmé dimanche le président américain Donald Trump.

"Si je leur avais donné une petite baisse de droits de douane, ils auraient approuvé l'accord en 15 minutes", a déclaré M. Trump à des journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One. "Cela vous montre la puissance des droits de douane, non?"

Une loi votée en 2024 par le congrès américain impose à l'entreprise chinoise ByteDance de céder le contrôle de TikTok sous peine d'interdiction aux Etats-Unis.

Peu après son retour à la Maison-Blanche à la fin janvier, Donald Trump avait reporté l'échéance de 75 jours, jusqu'au 5 avril. Il l'a prolongée une nouvelle fois de 75 jours vendredi, deux jours après avoir annoncé une volée de droits de douane sur l'ensemble des importations américaines, notamment de 34% sur les produits chinois.

La cession de la filiale américaine de TikTok nécessite le feu vert de ByteDance mais aussi des autorités chinoises, qui n'ont ni l'une ni l'autre validé jusqu'à présent l'idée même d'une vente.

Donald Trump, après avoir tenté de forcer la cession de la plateforme en 2020, s'est posé, depuis la dernière campagne présidentielle américaine, en sauveur du réseau social aux 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Droits de douane: les bourses dévissent encore à l'unisson

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Donald Trump a comparé ses droits de douane à "un traitement" destiné à guérir les maux de l'économie américaine (archives). (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Les bourses ont plongé lundi, après l'entrée en vigueur des droits de douane imposés par les Etats-Unis, alors que les contrats à terme laissaient présager une nouvelle chute à Wall Street. Le président américain Donald Trump est resté inflexible dimanche.

Les bourses de Tokyo, Séoul, Sydney, Taïwan et Hong Kong se sont effondrées de concert en ce lundi qui s'annonce noir sur les marchés financiers.

Après avoir dévissé de 8% à l'ouverture, l'indice-vedette de la bourse de Tokyo, le Nikkei, perdait 6,47% à 31'591 points vers 05h00 (heure en Suisse), tandis que l'indice élargi Topix lâchait 6,5%. A Séoul, l'indice Kospi abandonnait 4,3%, tandis qu'à Sydney, l'indice S&P/ASX 200 chutait de 3,7%.

La bourse de Taïwan a ouvert sur une dégringolade de près de 10%, alors que Singapour dévissait de 7%. Fermés en raison d'un jour férié vendredi, les marchés chinois ont également plongé: Hong Kong perdait 9,5%, Shanghaï 5,71% et Shenzhen 7,83%.

Nouvelle salve mercredi

Mercredi, le président américain a annoncé une première salve de 10% de droits de douane pour l'ensemble des partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui a pris effet samedi.

Ce taux va être relevé, dès mercredi, pour des dizaines de pays, notamment la Chine, qui passera à 34%, la Suisse (+31%) et nombre d'autres économies asiatiques: 24% pour le Japon, 25% pour la Corée du Sud, 36% pour la Thaïlande, 46% pour le Vietnam.

Ces taxes douanières continuent de faire paniquer les marchés financiers, qui redoutent une escalade tous azimuts: Pékin a annoncé imposer à son tour des surtaxes douanières supplémentaires de 34% sur les produits américains dès le 10 avril.

"La guerre commerciale est plus vaste et plus généralisée" que sous le premier mandat présidentiel de Donal Trump (2017-2021), a averti Lloyd Chan, de MUFG. "Le risque d'une guerre commerciale mondiale à grande échelle s'accroît. L'impact négatif et l'incertitude pèseront sur l'économie mondiale en réduisant les échanges et les investissements", prévient-il.

Plongeon attendu à Wall Street

Avec l'annonce de la Chine, "il est clair qu'il s'agit d'une guerre économique brutale", commente Stephen Innes, de SPI Asset Management. "Il ne s'agit plus seulement d'un conflit commercial, mais d'une refonte systémique de l'ordre économique mondial" dont les règles "sont en train d'être démantelées en temps réel. Si la semaine dernière n'était qu'un début, on pourrait avoir un bain de sang" sur les marchés, redoute-t-il.

Vers 01h05 (en Suisse), peu après la reprise de cotation des contrats à terme, celui portant sur le Dow Jones reculait de 3,89%, tandis que celui de l'indice élargi S&P 500 flanchait de 4,39%.

Le Dow Jones reste sur un décrochage de 9,26% sur les deux séances de jeudi et vendredi et le S&P 500 de 10,52%. Sur ces deux journées, la place américaine a effacé quelque 6000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Wall Street n'avait pas connu un tel séisme depuis le début de la pandémie de coronavirus en 2020.

Le pétrole est, quant à lui, au plus bas depuis 2021. Vers 05h00, le baril de pétrole américain WTI lâchait 2,4% à 60,49 dollars. Il a perdu plus de 16% depuis mercredi. Le baril de Brent de la mer du Nord cédait 2,47% à 63,96 dollars.

"Le moral du marché s'est effondré face aux craintes croissantes que la guerre commerciale n'entraîne une récession de l'économie mondiale et un ralentissement de la demande pétrolière", observe Giovanni Staunovo, analyste d'UBS. Les pays producteurs de l'OPEP+ ont par ailleurs indiqué qu'ils annulaient leurs réductions de production prévues pour mai.

Trump inflexible

Le président américain Donald Trump est resté inflexible dimanche sur les droits de douane imposés au reste du monde. "Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l'Union européenne et beaucoup d'autres", a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau social Truth Social.

"La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane, qui vont rapporter des dizaines de milliards de dollars aux Etats-Unis", a-t-il ajouté. "C'est magnifique".

"Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d'une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l'arrêt de leur manipulation de change", a déclaré le ministre américain des finances Scott Bessent sur la chaîne télévisée NBC.

"Nous allons voir si ce qu'ils ont à proposer est crédible", a-t-il ajouté au sujet des partenaires commerciaux des Etats-Unis, "parce que, après 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro".

Interrogé sur la réaction violente des bourses, Donald Trump a fait valoir dimanche, à bord de l'avion présidentiel Air Force One, qu'il fallait "parfois prendre un traitement pour se soigner".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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