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Politique

Crédits supplémentaires approuvés, notamment dans l'asile

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La ministre des finances Karin Keller Sutter a exhorté les députés à valider les onze crédits supplémentaires demandés par le Conseil fédéral. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil national a approuvé mardi les onze crédits supplémentaires sollicités pour 2024 par le Conseil fédéral, dont 255,1 millions pour le domaine de l'asile. Il a également avalisé une hausse du soutien fédéral à l'Euro féminin de football prévu en 2025.

Pour le Conseil national, la manifestation doit bénéficier d'un soutien de 15 millions de francs, soit onze de plus que les 4 prévus par le Conseil fédéral.

Ce montant doit être utilisé pour la promotion du sport, la communication internationale et l'intégration des transports publics dans les billets de la manifestation. Un cinquième de cette augmentation doit être compensé au sein des départements.

Dans le détail, le National a approuvé par 100 voix contre 93 un crédit supplémentaire de 1 million de francs et un crédit d'engagement de 5 millions pour Suisse Tourisme. PLR et UDC y étaient opposés. Les députés ont validé les mêmes sommes en faveur de l'Office fédéral des transports (OFT) pour un billet combiné aux transports publics.

Centres fédéraux d'asile

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) s'attend désormais à 33'000 demandes d’asile pour 2024, auxquelles devraient s'ajouter environ 25'000 demandes de statut S, soit nettement plus que prévu au budget (respectivement 20'000 et 10'000 demandes).

Le Conseil fédéral a donc demandé et obtenu 255,1 millions de francs supplémentaires. Sur cette somme, 239 millions sont nécessaires pour assurer l'exploitation des structures d'accueil supplémentaires et aménager des places d'hébergement additionnelles.

Les 16,1 millions restants doivent servir à augmenter la capacité de traitement du SEM en créant des postes supplémentaires temporaires afin d'éviter une nouvelle hausse des demandes d'asile en souffrance. La Suisse doit assurer ses responsabilités, a relevé Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pour la commission.

L'UDC s'est opposée à l'ensemble de l'enveloppe. Il faut augmenter l'efficacité de l'administration, a souligné Roman Bürgi (UDC/SZ). Et de déplorer que la Confédération ne maîtrise ni les chiffres ni les coûts de l'asile.

Le PLR a pour sa part plaidé pour une réduction des dépenses d'exploitation de 71,7 millions à 167,3 millions. Il s'agit d'augmenter la pression pour que les cas soient réglés plus rapidement, a fait valoir Peter Schilliger (PLR/LU). Sa proposition a été rejetée par 98 voix contre 95.

605 millions

En tout, la chambre du peuple a avalisé des crédits supplémentaires à hauteur de 605,5 millions de francs, soit deux millions de plus que ce que demandait le Conseil fédéral.

Les députés ont également approuvé, par 127 voix contre 63, les comptes 2023 de la Confédération, qui affichent un déficit structurel de 1,4 milliard de francs.

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Les Français se mobilisent en masse

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La France est déchirée au moment du 2e tour des législatives, avec Jordan Bardella/RN (sur l'affiche) qui polarise. (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Les Français étaient fortement mobilisés dimanche pour le second tour d'élections législatives historiques, desquelles le Rassemblement national (RN) pourrait sortir vainqueur mais sans majorité absolue à l'Assemblée. Celle-ci risque la paralysie.

Le taux de participation était en hausse dimanche à midi à 26,63%, le chiffre le plus élevé pour des législatives depuis celles de 1981 (28,3%), qui avaient porté la gauche au pouvoir.

Le pays est aux prises avec une ambiance délétère, marquée par insultes, agressions physiques de candidats et colleurs d'affiches, et libération de la parole raciste et antisémite.

Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

"Il y a beaucoup de tension, les gens deviennent fous", a commenté à Tourcoing (nord) Laurence Abbad, retraitée de 66 ans, qui craint des violences dans la soirée après l'annonce des résultats.

A quelques kilomètres de là, à Lille, Cécile Artis, cadre supérieure de 59 ans, s'inquiète de "la polarisation des opinions publiques", tandis que dans la petite commune de Rosheim près de Strasbourg (est), Antoine Schrameck, retraité de 72 ans, se dit "angoissé": "On est à un tournant de l'histoire de la République".

Resserrement des trois blocs

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08h00 en métropole, alors qu'ont déjà voté samedi les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon (Atlantique nord), de Guyane, des Antilles, ainsi que de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique sud.

Dans les grandes villes de métropole, ils resteront ouverts jusqu'à 20h00, heure de publication des premières estimations.

Les premiers résultats sont tombés dans certains territoires d'outre-mer, qui ne présument en rien d'une tendance nationale. En Guadeloupe, les quatre députés sortants indépendants et de gauche retrouvent leur siège. En Martinique et en Guyane, la gauche l'a emporté.

Le président Emmanuel Macron a plongé la France dans l'inconnu en décidant le 9 juin de dissoudre l'Assemblée nationale après sa débâcle aux européennes.

Au premier tour, les Français ont placé le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) - et ses alliés issus du parti de droite LR - largement en tête (33%), devant l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel de centre-droit (20%).

Vendredi, les sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: l'extrême droite obtiendrait au deuxième tour entre 170 à 210 sièges, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185), suivis des macronistes (95 à 125).

"Tentations populistes"

Mais les sondeurs affichaient une prudence certaine, car nul ne sait à quelle force va bénéficier la très forte participation.

Une "cinquantaine de circonscriptions se jouent dans un mouchoir de poche", a fait valoir le président délégué de l'institut de sondages Ipsos, Brice Teinturier.

Plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés, des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN à l'issue du premier tour, se transformant du même coup en duels beaucoup plus serrés.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu le Premier ministre Gabriel Attal, chef de la campagne du camp présidentiel.

La cheffe de file de l'extrême droite, Marine Le Pen, a dénoncé les manoeuvres d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

Si elle réussit son pari et obtient une majorité suffisante, c'est son poulain Jordan Bardella, 28 ans, qui entrerait à Matignon avec un fort programme anti-immigration. Ce serait le premier gouvernement issu de l'extrême droite en France depuis la Deuxième Guerre mondiale.

L'hypothèse a suscité des craintes chez certains grands pays européens partenaires de la France, inquiets de voir arriver aux affaires, dans un des piliers de l'Union européenne, un parti eurosceptique et réputé proche de la Russie de Vladimir Poutine.

Sans citer de pays en particulier, le pape François a mis en garde dimanche contre les "tentations idéologiques et populistes".

L'incertitude est telle que Gabriel Attal a déclaré que son gouvernement était prêt à assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire". Donc à expédier les affaires courantes en attendant la formation d'une nouvelle équipe, alors que Paris accueille les Jeux olympiques dans trois semaines.

Sollicité quant à une éventuelle prise de parole du chef de l'Etat après 20H00, son entourage a indiqué à l'AFP que "rien n'était décidé" pour le moment et "tout (dépendrait) des résultats".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Tokyoïtes votent pour la mairie: deux femmes en lice

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Les sondages donnent la conservatrice Yuriko Koike, en tête, pour effectuer un troisième mandat, de quatre ans. (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Les habitants de Tokyo ont commencé à voter dimanche pour élire leur gouverneur (maire), avec deux femmes comme principales candidates, la conservatrice sortante Yuriko Koike et Renho, une figure de l'opposition, dans un paysage politique dominé par les hommes.

Le Japon n'a jamais eu de femme Premier ministre et la grande majorité des députés sont des hommes, mais la capitale japonaise, qui représente un dixième de la population du pays et pèse pour un cinquième de son économie, est dirigée depuis 2016 par Mme Koike, une ancienne présentatrice de télévision de 71 ans.

Les sondages donnent la conservatrice, qui fut ministre de la Défense et de l'Environnement, en tête, pour effectuer un troisième mandat, de quatre ans.

Yuriko Koike était à la tête de la métropole pendant les Jeux olympiques de Tokyo-2020, qui ont eu lieu en 2021, et avait passé le drapeau olympique à Anne Hidalgo, la maire de Paris lors de la cérémonie de clôture.

Son élection serait bienvenue pour le Parti libéral-démocrate au pouvoir, via l'impopulaire Premier ministre Fumio Kishida, qui soutient Mme Koike. Des élections nationales sont prévues au Japon fin 2025.

Ce scrutin intervient dans un contexte d'inquiétude sur la démographie. Le taux national de fécondité a atteint l'an dernier un nouveau plus bas à 1,2 enfant par femme en moyenne, et ce chiffre est encore plus bas à Tokyo, avec un taux de 0,99.

Yuriko Koike et sa rivale, Renho, qui ne porte qu'un nom et est soutenue par les principaux partis d'opposition du Japon, se sont toutes deux engagées à accroître l'aide à l'éducation des enfants, Mme Koike promettant de subventionner les péridurales.

"Après avoir eu leur premier enfant, j'entends certaines dire qu'elles ne veulent plus jamais ressentir cette douleur", a affirmé Mme Koike, selon les médias locaux.

"Je veux que les gens considèrent l'accouchement et l'éducation des enfants comme un bonheur et non comme un risque". "Je mettrai en oeuvre de véritables mesures de fertilité à long terme", a déclaré Renho, promettant aussi des réformes fiscales transparentes.

Le candidat indépendant Shinji Ishimaru, un ancien banquier de 41 ans, pourrait faire figure d'outsider dans la course, selon de récents sondages.

Un nombre record de 56 candidatures ont été enregistrées pour cette élection, dont beaucoup sont fantaisistes. Un candidat déguisé en "Joker" appelle à la légalisation de la polygamie, tandis que d'autres font campagne pour plus de golf, de poker ou simplement pour se faire de la publicité.

Les médias locaux estiment que le taux de participation pourrait être supérieur à celui de 2020, au vu d'une hausse de 20% des votes anticipés par rapport au dernier scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Maissen : "Nous n'abandonnerons pas des vallées entières"

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement dans les vallées alpines.

Dans certains cas, il pourrait y avoir des déplacements de la population, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (au centre) dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons certainement pas abandonner des vallées entières", a déclaré Mme Maissen.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, ce qui a rendu les régions plus vulnérables, a déclaré la présidente des cantons alpins. Mais il ne faut pas oublier que "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a ajouté Mme Maissen.

Intégrer les scénarios climatiques

Selon la conseillère d'Etat, il s'agit maintenant d'analyser les intempéries et d'évaluer de manière prospective où se situent les points faibles en tenant compte des scénarios climatiques.

Jusqu'à présent, le réchauffement climatique n'a pas été pris en compte dans l'établissement des cartes des dangers, a déclaré le professeur David Bresch de l'EPFZ dans une interview à la SonntagsZeitung. Cela doit changer : "Tant que le réchauffement climatique se poursuivra, les évacuations augmenteront", a déclaré le professeur spécialisé dans les risques météorologiques et climatiques. Le phénomène n'est pas nouveau, a-t-il ajouté, et les dommages augmenteront également.

Avantages à déterminer

Il n'est pas possible de savoir si le financement pour des mesures de protection pour une région vaut la peine, a déclaré David Bresch. La question se pose toutefois pour certains sites très exposés. Il en a appelé à la responsabilité individuelle : "Il faut aussi se demander honnêtement pourquoi on vit ici, pourquoi on a acheté ce bien immobilier".

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, d'Obwald, de Nidwald, de Glaris, d'Appenzell Rhodes-Intérieures, des Grisons, du Tessin et du Valais a déclaré que la discussion sur la relocalisation était menée d'un point de vue purement monétaire et qu'une relocalisation était une intervention lourde pour les personnes concernées.

Outre la population de montagne, on ne tient pas compte de ce que les régions alpines apportent à l'ensemble du pays : la production d'électricité, les infrastructures de transport et d'approvisionnement et les zones de détente. L'occupation décentralisée du territoire est ancrée dans la Constitution fédérale. "C'est pourquoi nous devons entreprendre tout ce qui est possible pour que cela reste ainsi", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La présidente des cantons alpins refuse une vision réductrice

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement des vallées alpines dans une interview publiée dimanche.

Dans certains cas, des déplacements de la population pourraient avoir lieu, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (centre) dans une interview à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons pas abandonner des vallées entières". Elle a critiqué le fait que la discussion sur la relocalisation soit menée d'un point de vue purement monétaire.

Une relocalisation est une intervention lourde pour les personnes concernées, a déclaré la présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures, Grisons, Tessin et Valais.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, mais "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Manifestation à Barcelone contre le tourisme de masse

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Les détracteurs du surtourisme à Barcelone dénoncent principalement son effet sur le prix du logement. (© KEYSTONE/EPA/TONI ALBIR)

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Barcelone contre le surtourisme. La capitale de la Catalogne accueille chaque année des milliers de visiteurs et la colère monte en Espagne, deuxième destination touristique mondiale.

Sous le mot d'ordre: "Ca suffit! Mettons des limites au tourisme", quelque 2800 manifestants, selon la police, ont défilé pour exiger un changement de modèle économique pour la ville, la plus visitée du pays.

"Nous n'avons rien contre le tourisme, mais contre l'excès de tourisme, si, parce qu'il rend la ville invivable", explique Jordi Guiu, sociologue barcelonais de 70 ans.

Derrière une banderole "réduisez le tourisme maintenant !", les manifestants ont défilé en scandant des slogans tels que "les touristes hors de nos quartiers", s'arrêtant devant certains hôtels à la surprise des visiteurs.

Loyers et commerces touchés

Les détracteurs du surtourisme dénoncent principalement son effet sur le prix du logement - les loyers ont augmenté de 68% au cours de la dernière décennie, selon la mairie de Barcelone -, mais aussi ses conséquences délétères sur les commerces locaux, l'environnement ou les conditions de travail des employés locaux.

"Les commerces du quotidien ferment pour laisser place à un modèle commercial qui ne correspond pas aux besoins du quartier. Les gens (...) ne peuvent pas payer les loyers, ils doivent partir", se plaint Isa Miralles, musicienne de 35 ans qui vit dans le quartier de la Barceloneta.

Barcelone a accueilli l'année dernière plus de 12 millions de touristes, selon la municipalité.

Pour faciliter l'accès au logement des habitants, la mairie a récemment annoncé vouloir mettre un terme à la location d'appartements touristiques d'ici à 2029.

Des îles Baléares aux Canaries en passant par les grandes villes touristiques d'Andalousie comme Malaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne.

Deuxième destination touristique mondiale derrière la France, l'Espagne a accueilli l'an dernier un record de 85,1 millions de visiteurs étrangers.

La région la plus visitée a été la Catalogne avec 18 millions de visiteurs, suivi des îles Baléares (14,4 millions) et les îles Canaries (13,9 millions).

Le tourisme en Espagne représente 12,8% du PIB et concentre 12,6% des emplois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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