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Mobilité

Les CFF testent leur nouveau centre d'exploitation à Renens

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Dès septembre, le "cerveau" des trains circulant en Suisse romande se trouvera dans ce bâtiment à deux pas de la gare de Renens. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dès septembre, le "cerveau" des trains circulant en Suisse romande déménagera de Lausanne à Renens. Les collaborateurs testent actuellement le nouveau centre d'exploitation CFF dernier cri et ultra-sécurisé.

"C'est d'ici que l'on gèrera quotidiennement l'horaire des CFF, afin que la réalité soit la plus proche possible de ce qui figure sur le papier", a déclaré le porte-parole des CFF, Jean-Philippe Schmidt, mardi, lors de la présentation du bâtiment aux médias. Ce jour-là, c'était au tour des employés en charge des trains de la région Genève d'essayer leurs futurs postes de travail.

Le nouvel espace accueillera les quelque 250 "anges gardiens du rail" qui veillent 24h sur 24 et 7 jours sur 7 sur le trafic ferroviaire en Suisse romande. Ces cheffes et chefs de circulation, sont en charge de la sécurité du trafic, de la ponctualité des 2500 trains qui y circulent chaque jour et de la gestion des quelque 500 perturbations quotidiennes.

Infrastructure critique

Le centre d'exploitation de Renens compte 122 places de commande réparties sur deux étages. Celles-ci sont bien sûr destinées aux collaborateurs en charge du trafic en Suisse romande, mais des places sont également prévues pour accueillir les collaborateurs de l'un des trois autres centres d'exploitation suisses, - à Olten, Zurich et Poleggio -, si l'un d'eux venait à être mis hors service pour une raison quelconque.

Les centres d'exploitation des CFF sont classés parmi les infrastructures ayant une fonction vitale pour la Suisse. Le centre de Renens répond donc à certaines exigences en termes de sécurité et de résistance aux dégâts naturels. Il doit ainsi obligatoirement se situer en hauteur et ne pas disposer de parking souterrain pour ne pas prêter le flanc à des attentats à la voiture piégée. L'accès y est en outre strictement contrôlé.

Eclairage circadien

La transition du centre d'exploitation de Lausanne à celui de Renens est prévue dans la nuit du 31 août au 1er septembre. Pour un passage en douceur, des essais en situation réelle se déroulent depuis le 13 mai.

Les CFF sont confiants. "Il n'y a pas de changement dans la tâche des collaborateurs, il s'agit surtout d'une optimisation du confort", précisent-ils. Les chefs de circulation, qui travaillent à toute heure du jour et de la nuit, bénéficieront par exemple d'un système dernier cri d'éclairage circadien, visant à préserver au maximum leur horloge biologique.

Outre les chefs de circulation, entre 150 et 250 employés du bâtiment de Lausanne, actifs dans les services techniques, de coordination et d'information à la clientèle déménageront également à Renens. Avec la mise en service de ce troisième bâtiment CFF dans le quartier du Parc du Simplon à Renens, l'entier des bureaux romands de l'ex-régie fédérale sera regroupé au même endroit.

Le centre d'exploitation de Lausanne avait été inauguré en 2010. Il était le premier des quatre centres de ce type créé par les CFF. Le bâtiment qui l'héberge actuellement, au 45 Avenue de la gare, sera prochainement détruit dans le cadre de la transformation du quartier de la Rasude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Vert-e-s dénoncent la convention d'objectifs signée avec l'Etat

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La nouvelle convention d'objectifs signée par l'Etat de Genève et l'aéroport est critiquée par les Verts (photo d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Vert-e-s ont dénoncé jeudi la nouvelle convention d'objectifs 2024-2029 pour l'aéroport de Genève (AIG) adoptée par le Conseil d'Etat. Elle ne tient pas compte, selon eux, de la volonté populaire. Ils déplorent également le manque de volonté du gouvernement d'imposer des objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.

Malgré l'acceptation en 2029 de l'initiative 163 pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève, le Conseil d'Etat ne respecte pas dans cette feuille de route la volonté populaire d'un développement maîtrisé. Il ne tient pas compte des nuisances générées par son l'activité de l'AIG, déplorent les Verts Genève dans leur communiqué.

Aucun objectif chiffré n'est défini pour la réduction des 9618 vols de nuit par année (soit plus de 26 vols/nuit quotidiens). Comme c'est le cas à l'aéroport de Zurich, une interdiction stricte des vols entre 23h00 et 6h00 aurait pu être appliquée, estiment les écologistes.

Trop vague

Des mécanismes pour pénaliser sévèrement les retards auraient également pu être intégrés à la convention. Ces mesures pourtant simples et efficaces n'auraient que peu pénaliser l'aéroport en rapport au bénéfice pour les habitants.

Le parti regrette également l'absence d'objectifs en matière de réduction des émissions CO2. Sans mécanisme véritablement incitatif et en restant avec des objectifs généraux et non formulés, il doute que l'aéroport puisse répondre aux exigences du Plan climat cantonal (2e génération).

Enfin, les Verts auraient souhaité un meilleur encadrement des conditions de travail sur la plateforme aéroportuaire. Les nombreux conflits sociaux qui ont émergé, ces dernières années, auraient nécessité un renforcement du contrôle des conditions de travail et une limitation de la sous-traitance.

Fruit d'un arbitrage

Le Conseil d'Etat a annoncé mercredi avoir approuvé cette convention d'objectifs d'une durée de cinq ans. Dans ses décisions, il relève que son contenu est le résultat d'une collaboration avec l'AIG ainsi que d'un arbitrage entre les différents intérêts en jeu, dont ceux défendus par les associations de riverains et de protection de l'environnement.

Le gouvernement explique que les signataires de la convention ont souhaité maintenir l'absence de mouvements entre 5h00 et 6h00 et leur limitation après 22h00 ainsi que les incitations financières favorisant les avions moins bruyants. Les objectifs de développement durable ont en outre été précisés, notamment à travers la nécessité d'encourager activement l'ensemble du personnel du site à utiliser les transports publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Qatar Airways: bénéfice annuel record de 1,7 milliard de dollars

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Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", selon un communiqué. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

La compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé mardi avoir dégagé un bénéfice net record de 1,7 milliard de dollars (1,58 milliard d'euros) lors de son exercice 2023/2024, en hausse de 39% sur un an, pour un chiffre d'affaires en progression de 6%.

"Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", a précisé la compagnie dans son communiqué, ajoutant avoir transporté plus de 40 millions de passagers, soit un bond de 26% par rapport à l'exercice précédent.

"Ces résultats financiers très solides témoignent de l'ambition et de l'orientation claire qui ont guidé les progrès du groupe Qatar Airways tout au long de l'exercice 2023-24", a déclaré le directeur général Badr Mohammed Al-Meer.

L'exercice précédent s'était révélé décevant, avec une baisse de 21% du bénéfice net à 1,21 milliard de dollars, malgré la tenue au Qatar de la Coupe du monde de football du 21 novembre au 18 décembre 2022.

"Notre attention continue sur la rentabilité, l'efficacité et l'expérience client a été soutenue par un programme stratégique de croissance du réseau et d'expansion de la flotte, ce qui a généré les revenus et les marges bénéficiaires les plus élevés de l'histoire de la compagnie aérienne", a ajouté Badr Mohammed Al-Meer Al-Meer.

Lors de l'exercice 2021-2022, Qatar Airways avait déjà dégagé un bénéfice annuel record, de 1,54 milliard de dollars, après deux années de pertes dues de la pandémie de Covid-19.

En septembre 2021, la compagnie aérienne avait bénéficié d'une aide publique de 3 milliards de dollars. Elle avait également été renflouée par le riche Etat gazier l'année précédente, à hauteur de 2 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Le risque en cas d'intempéries n'est jamais nul, selon Rösti

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Albert Rösti a déclaré ne pas vouloir vendre un "risque zéro" à la population concernant les intempéries. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le ministre de l'Environnement Albert Rösti estime que le risque de nouveaux sinistres en cas d'intempéries en Suisse ne peut être évité. "Il n'y a pas de vie sans risque", surtout dans les régions montagneuses, a-t-il déclaré sur la SRF mardi.

On ne veut pas vendre un "risque zéro" à la population a ajouté le Bernois. Il a déclaré croire les experts qui affirment que le changement climatique a une influence sur ces intempéries. Et davantage de personnes qu'autrefois vivent dans des zones menacées.

La Confédération verse à elle seule 160 millions de francs par an pour des mesures de protection, mais on pourrait utiliser les fonds de manière encore plus ciblée et en fonction des risques, a affirmé le ministre.

L'un des enseignements des récentes intempéries est que "nous devons mettre en vigueur très rapidement la nouvelle loi sur l'aménagement des cours d'eau", a-t-il ajouté. Celle-ci prévoit des réductions de risques encore plus ciblées, notamment en termes d'aménagement du territoire.

La correction du Rhône - actuellement en révision - est un projet qui sera finalisé sur 20 ans, avec un soutien de la Confédération de plus d'un milliard de francs, a expliqué le ministre UDC. Le canton du Valais compte encore vérifier si environ 150 hectares de surfaces d'assolement devraient ou non être perdus. Le canton tranchera.

Pas de compromis sur la sécurité

Le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) a déclaré qu'il était incontestable qu'aucune concession en matière de sécurité n'est possible dans ce conflit d'intérêts. La Confédération y veillera également.

Les corrections apportées jusqu'ici au Rhône et au Rhin ont permis d'éviter un potentiel de dommages encore plus important que celui qui existe actuellement, compte tenu des récentes inondations et glissements de terrain en Suisse, selon Albert Rösti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève "mauvaise élève" en matière de trains directs avec l'Europe

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Les liaisons ferroviaires directes entre grandes villes en Europe sont nettement insuffisantes, estime Greenpeace (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Les liaisons ferroviaires directes entre les grandes villes européennes sont lacunaires, selon une analyse de Greenpeace. Genève fait partie des villes les moins bien notées du continent.

La cité de Calvin ne bénéficie que de quatre liaisons ferroviaires directes avec les 44 autres villes analysées, dont aucune en nocturne, révèlent les résultats publiés mardi. Il s'agit des lignes vers Lyon, Milan, Paris et Zurich. Le trajet vers Milan est toutefois interrompu jusqu’en septembre pour travaux.

Zurich en revanche, avec 13 trajets directs, s'en sort à satisfaction en comparaison européenne.

D'une façon générale, les grandes cités du continent sont beaucoup mieux reliées entre elles par voie aérienne que par les trains directs, déplore Greenpeace.

Pas moins de 990 trajets entre 45 villes ont été passés à la loupe. Seuls 12% des trajets sous revue sont desservis par des trains directs. Pour les vols directs, le taux s'élève à 69%. Les villes ayant le plus de liaisons ferroviaires directes sont Vienne (17), Munich (15), Berlin (14), Paris et Zurich (13 chacune).

Greenpeace demande à la Confédération et aux CFF de "veiller à ce que Zurich et surtout Genève soient mieux desservies". L'organisation réclame aussi la suppression des "avantages fiscaux et des subventions pour le transport aérien", l'introduction d'une taxe sur le kérosène et une simplification des systèmes de réservation des trains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Skyguide lève les restrictions dans le ciel genevois

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Une cinquantaine de vols ont été annulés à l'aéroport de Genève mardi soir en raison d'une inondation dans les sous-sols du contrôleur aérien Skyguide. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Skyguide a levé vendredi les restrictions de capacité dans l'espace aérien genevois instaurées suite aux fortes pluies de mardi. Le trafic aérien à l'aéroport de Genève avait, lui, pu reprendre mercredi matin déjà.

Malgré la reprise des vols, la capacité de l'espace aérien était réduite pour des raisons de sécurité depuis mardi soir. Le sous-sol du centre de contrôle aérien de Skyguide à Genève, qui abrite des systèmes de refroidissement, avait été inondé.

Le contrôleur aérien indique avoir pris diverses mesures pour garantir que les systèmes de contrôle aérien ne surchauffent pas et pour assurer le refroidissement de la salle de contrôle, même en cas de coupure de courant. Cela notamment par le biais d'un système de refroidissement externe supplémentaire et d'un générateur diesel mobile.

Skyguide précise qu'il s'agit de solutions temporaires. Il faudra "un certain temps" avant que les dommages causés par l'eau ne soient complètement réparés, selon Skyguide.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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