Rejoignez-nous

International

Le jury délibère au procès pénal de Donald Trump à New York

Publié

,

le

Même la sainte catholique "Mère Teresa ne pourrait pas balayer ces accusations", a lancé Donald Trump devant le tribunal de Manhattan. (© KEYSTONE/EPA/CHARLY TRIBALLEAU / POOL)

Les douze jurés qui ont entre leurs mains le sort judiciaire de l'ex-président américain Donald Trump ont conclu leur première journée de délibérations mercredi sans trouver de verdict. L'ancien président américain a de nouveau dénoncé une "situation scandaleuse".

Le juge du tribunal de Manhattan, qui préside ce procès aux enjeux extraordinaires, en pleine campagne présidentielle, a ordonné en fin de matinée aux sept hommes et cinq femmes de se retirer à huis clos, après leur avoir demandé de mettre leur côté leurs "opinions personnelles".

Dans l'après-midi, les jurés ont fait savoir qu'ils souhaitaient réentendre ses instructions, une sorte de mode d'emploi juridique de l'affaire, ainsi que des passages de certains témoignages au procès. Le juge leur a alors annoncé que ses lectures auraient lieu jeudi matin et les a libérés de leurs obligations.

Après six semaines de débats où il a souvent été question de sexe, d'argent et de pouvoir, le jury doit répondre à la question de savoir si Donald Trump s'est rendu coupable de 34 falsifications de documents comptables, destinées à cacher un paiement de 130'000 dollars à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels pour éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016.

"Mère Teresa"

L'ancien président des Etats-Unis de 77 ans devra revenir au tribunal de Manhattan jeudi, le juge lui ayant interdit de quitter la cour durant toutes les délibérations.

En campagne pour la présidentielle du 5 novembre, contraint depuis la mi-avril de venir chaque jour dans le prétoire, le milliardaire républicain a de nouveau tempêté devant la presse contre "une situation scandaleuse" et dénoncé des "poursuites [pénales] truquées". Même la sainte catholique "Mère Teresa ne pourrait pas balayer ces accusations", a-t-il lancé, une fois que le juge a donné ses instructions aux jurés.

Les jurés sont entrés dans la phase la plus cruciale du procès, après avoir écouté mardi la défense demander un acquittement "vite fait, bien fait", puis les procureurs réclamant sa condamnation pour avoir "subverti la démocratie".

Unanimité des jurés

En cas de réponse positive, la campagne présidentielle de 2024 basculerait dans un scénario sans précédent. Donald Trump pourrait faire appel et quand même se présenter le 5 novembre face à Joe Biden, le président démocrate sortant de 81 ans, mais avec une étiquette de condamné en justice.

Le délibéré des jurés peut prendre plusieurs jours. Il leur faudra être unanimes pour déclarer Donald Trump coupable ou non coupable.

Durant un réquisitoire de cinq heures mardi, le procureur Joshua Steinglass a tenté une dernière fois de convaincre les jurés que derrière les falsifications comptables, "le coeur de cette affaire, c'est un complot et une dissimulation" pour gagner la présidentielle de novembre 2016 contre Hillary Clinton, en payant pour cacher des informations aux électeurs.

L'argent avait servi à acheter le silence de Stormy Daniels sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec le milliardaire, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania, un épisode nié par Donald Trump. La somme avait été versée à l'actrice par Michael Cohen, l'ancien homme de confiance de l'homme d'affaires et dirigeant républicain.

"Complot"

Une fois Donald Trump à la Maison-Blanche, en 2017, Michael Cohen s'était fait rembourser, à l'aide, selon l'accusation, de fausses factures et d'entrées maquillées en "frais juridiques" dans les comptes de la Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Pour la défense, cette thèse ne tient pas. Donald Trump, devenu "chef du monde libre" et occupé à des problèmes bien plus importants, ne connaissait pas les détails de la paperasse quand il a rémunéré son avocat.

Mais pour les procureurs, il y avait bien un "complot" en amont de la campagne pour chasser toute menace de scandale sexuel, quitte à sortir le carnet de chèques pour faire taire des témoins. L'accusation s'appuie sur une réunion qui aurait eu lieu en août 2015 entre Donald Trump, Michael Cohen et le patron d'un tabloïd américain, David Pecker.

Mercredi, les jurés ont demandé à réentendre des passages du témoignage de David Pecker.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le marché américain de l'emploi se tasse plus que prévu en juillet

Publié

le

Le chômage progresse aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/AP/BRENNAN LINSLEY)

Le marché de l'emploi s'est dégradé plus qu'attendu en juillet aux États-Unis, avec un taux de chômage au plus haut depuis octobre 2021 au moment où la Fed, auparavant concentrée sur l'inflation, s'en inquiète désormais, et à trois mois de l'élection présidentielle.

Le taux de chômage a grimpé à 4,3% en juillet, contre 4,1% en juin, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

De plus, 114'000 emplois seulement ont été créés en juillet, contre 179'000 le mois précédent - chiffre fortement révisé à la baisse, 206'000 créations d'emplois ayant été initialement annoncées pour juin.

Les analystes voyaient le taux de chômage rester à 4,1% en juillet, avec 185'000 créations d'emplois, selon le consensus de MarketWatch.

"L'emploi croît plus progressivement à un moment où l'inflation a considérablement diminué", a réagi Joe Biden dans un communiqué. Cela fait près de deux semaines que le président a annoncé son retrait de la course à la Maison-Blanche.

Sa vice-présidente Kamala Harris, qui a repris le flambeau, et le candidat républicain, l'ancien président Donald Trump, sont au coude-à-coude dans plusieurs États, et la santé du marché de l'emploi pourrait peser dans la balance pour les électeurs.

"Le secteur privé, hors soins de santé et assistance sociale, s'est rapidement détérioré et est désormais anémique. (...) Les ménages américains en ressentent les effets", a commenté dans une note Julia Pollak, la cheffe économiste du site d'annonces d'emploi ZipRecruiter.

Croissance moindre des salaires

Les États-Unis ont connu près de trois années de pénurie de main-d'oeuvre, conduisant les employeurs à augmenter les salaires pour attirer et retenir les travailleurs, ce qui avait alimenté la flambée de l'inflation.

En juillet, les salaires horaires ont connu leur plus faible hausse depuis mai 2021 (3,6% sur un an). Cela reste toutefois supérieur à l'inflation, tombée à 3% sur un an en juin, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites aux États-Unis.

Les hausses de salaires annuelles se situaient entre 2 et 3% avant la crise du Covid-19.

La détérioration du marché de l'emploi en juillet devrait être un argument de poids mi-septembre, lorsque les responsables de la banque centrale américaine (Fed) se réuniront et décideront s'ils baissent ou non les taux.

Ceux-ci se trouvent à leur niveau le plus élevé depuis 2001, poussant les banques à proposer des taux élevés à leurs clients pour les différents crédits.

Le but est de ralentir l'activité économique, pour desserrer la pression sur les prix et, in fine, faire baisser l'inflation. La mesure privilégiée de la Fed, l'indice PCE, qu'elle veut ramener à 2%, est ainsi tombée en juin à 2,5%.

Mais ces mesures ont aussi des conséquences sur l'emploi.

L'erreur de ne pas abaisser les taux

"Même si (le taux de chômage) reste historiquement bas, une dégradation supplémentaire déclencherait des inquiétudes à la Fed", soulignent Carl Weinberg et Rubeela Farooqi, économistes pour High Frequency Economics.

Mercredi, les responsables de la Fed ont indiqué se préoccuper autant désormais d'une possible hausse du chômage, que de l'inflation. Assurer le plein emploi et la stabilité des prix sont en effet leurs deux missions.

Mais ils ont choisi de ne pas encore abaisser les taux. "Une erreur", selon Ian Shepherdson, président et chef économiste de Pantheon Macroeconomics.

Les acteurs du marché anticipent ainsi une baisse plus forte en septembre, d'un demi-point de pourcentage contre le plus habituel quart de point, selon l'évaluation de CME Group.

Le président de la Fed Jerome Powell avait estimé mercredi que "les conditions du marché du travail sont revenues à peu près à ce qu'elles étaient à la veille de la pandémie: solides mais pas excessives".

"La croissance des salaires a ralenti au cours de l'année écoulée et l'écart entre emplois et travailleurs s'est réduit", avait-il détaillé, saluant d'"importantes créations d'emplois au cours des deux dernières années" et une croissance de la population active liée à "une augmentation de la participation chez les 25-54 ans et un rythme d'immigration soutenu".

Les inscriptions au chômage ont été fin juillet au plus haut depuis un an, restant néanmoins à des niveaux très faibles, comparables à ceux des années 1960, selon des analystes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

ExxonMobil dépasse les attentes au 2e trimestre

Publié

le

La production nette a bondi de 15% par rapport au premier trimestre, soit l'équivalent de 574.000 barils supplémentaires par jour, a souligné le groupe, qui a ainsi atteint un niveau de production jamais réalisé depuis la fusion d'Exxon et de Mobil en novembre 1999. (AP Photo/Gene J. Puskar) (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Les résultats du géant américain du gaz et du pétrole ExxonMobil ont dépassé les attentes au deuxième trimestre, profitant d'un record de production ainsi que de synergies plus généreuses que prévues liées notamment au récent rachat de Pioneer Natural Ressources.

Le chiffre d'affaires a progressé de plus de 12% pour atteindre 93,06 milliards de dollars (81,03 milliards de francs), tandis que le bénéfice net a bondi de 17,26% à 9,24 milliards de dollars, dépassant le consensus des analystes de Factset - respectivement 90,09 et 8,64 milliards de dollars.

Dilué par action et à données comparables, indicateur privilégié par les marchés, le bénéfice net ressort à 2,14 dollars tandis que les analystes avaient anticipé 2,02 dollars.

"La fusion avec Pioneer, finalisée cinq mois plus rapidement que des transactions similaires et qui a transformé de manière fondamentale les activités de production, a contribué au résultat à hauteur de 500 millions de dollars au cours des deux premiers mois après la finalisation, avec une production record", a expliqué le groupe dans un communiqué, mentionnant "une contribution et des synergies d'intégration dépassant les attentes".

Il a également souligné les records de production au Guyana et dans le bassin permien, l'une des régions américaines riches en pétrole et en gaz de schiste.

La production nette a bondi de 15% par rapport au premier trimestre, soit l'équivalent de 574.000 barils supplémentaires par jour, a souligné le groupe, qui a ainsi atteint un niveau de production jamais réalisé depuis la fusion d'Exxon et de Mobil en novembre 1999.

ExxonMobil a néanmoins relevé une poursuite de la baisse des marges dans le raffinage ainsi que des cours du gaz par rapport aux niveaux historiquement hauts de l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Environnement

Prix alimentaires sans direction en juillet

Publié

le

"La forte concurrence entre les exportateurs et la faiblesse de la demande mondiale ont également pesé sur les prix du blé", ajoute l'organisation. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La facture globale des prix des denrées alimentaires dans le monde a peu évolué en juillet, le recul des céréales étant "compensé" par la hausse des prix des huiles végétales, du boeuf, du poulet ou encore du sucre, selon un rapport de la FAO vendredi.

L'indice des prix des denrées alimentaires calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, est quasi-stable entre juin et juillet (respectivement à 121 et 120,8).

Cet indice est toutefois "encore en recul de 3,1% par rapport à sa valeur enregistrée un an auparavant et de 24,7% par rapport à son niveau record de 160,3 points atteint en mars 2022", rapporte la FAO.

En juillet, "une baisse des cours des céréales compense une hausse des prix de l'huile végétale, de la viande et du sucre".

"L'accroissement des disponibilités saisonnières dû au fait que les récoltes de blé d'hiver sont en cours dans l'hémisphère Nord et les conditions généralement favorables au Canada et aux États-Unis d'Amérique, qui laissent présager d'abondantes récoltes de blé de printemps, ont continué de tirer vers le bas les prix internationaux du blé", détaille la FAO.

"La forte concurrence entre les exportateurs et la faiblesse de la demande mondiale ont également pesé sur les prix du blé", ajoute l'organisation.

En face, l'indice des prix des huiles végétales "atteint son niveau le plus élevé depuis un an et demi" sous l'effet notamment "de la forte demande qui persiste dans le secteur des agrocarburants sur le continent américain".

Le sucre augmente aussi en raison d'une production "plus faible que prévu au Brésil pendant la première moitié du mois".

Quant à la viande, les prix de celle de boeuf et d'agneau se sont accrus "principalement en raison de la robustesse de la demande à l'importation et de la chute saisonnière de l'offre d'animaux de boucherie en Océanie".

Ceux de la volaille ont "aussi progressé, du fait d'une forte demande à l'importation, en particulier au Proche-Orient et en Afrique du Nord, sur fond de difficultés de production dues à des maladies animales, en particulier des épidémies de grippe aviaire dans plusieurs régions majeures de production".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Xavier Niel relève son offre pour racheter l'opérateur Millicom

Publié

le

L'offre révisée propose 25,75 dollars par action, contre 24 précédemment, valorisant désormais Millicom à 4,4 milliards de dollars, a indiqué vendredi dans un communiqué la société de Xavier Niel, déjà premier actionnaire de l'opérateur avec 29% du capital. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le milliardaire français Xavier Niel, fondateur du groupe de télécommunications Iliad, a relevé via une structure personnelle nommée Atlas Investissement son offre de rachat de l'opérateur Millicom afin de poursuivre son expansion à l'international.

L'offre révisée propose 25,75 dollars par action, contre 24 précédemment, valorisant désormais Millicom à 4,4 milliards de dollars (3,8 milliards de francs), a indiqué vendredi dans un communiqué la société de Xavier Niel, déjà premier actionnaire de l'opérateur avec 29% du capital.

Millicom a jusqu'au 16 août pour se prononcer sur cette offre.

Coté en Suède et aux Etats-Unis, avec un siège social au Luxembourg, Millicom est présent dans 9 pays en Amérique latine et Amérique centrale. L'entreprise a dégagé un chiffre d'affaires de 5,66 milliards de dollars en 2023.

Propriétaire d'Iliad, groupe de télécoms présent en France, en Italie et en Pologne, M. Niel a réalisé une série d'investissements à titre personnel dans le secteur dans une dizaine de pays d'Europe, à travers également NJJ, sa holding qui héberge notamment des actifs de télécommunications en Suisse, ou encore sa société Carraun, qui possède l'opérateur irlandais Eir.

M. Niel, qui revendique grâce à cette expansion internationale 50 millions d'abonnés et plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires combiné, possède encore l'opérateur Monaco Telecom.

En janvier, il avait annoncé son intention d'acquérir l'opérateur mobile ukrainien Lifecell, via sa holding personnel NJJ, pour un montant de "500 millions de dollars".

Fin février, Freya, un véhicule d'investissement détenu conjointement par Iliad et NJJ, a annoncé acquérir 19,8% de Tele2, un des principaux opérateurs en Suède et dans les pays baltes.

Iliad avait aussi tenté de racheter son concurrent italien Vodafone Italia en décembre mais cette proposition a été rejetée fin janvier, après un premier échec en février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

JO-2024: enquête ouverte pour cyberharcèlement de Thomas Jolly

Publié

le

Le créateur de la cérémonie d'inauguration des Jeux olympiques à Paris Thomas Jolly a porté plainte après avoir été la ciible de menaces et autres insultes sur les réseaux sociaux (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête pour cyberharcèlement au préjudice du directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, Thomas Jolly, qui a porté plainte, a appris vendredi l'AFP de sources proches du dossier.

Plus précisément, Thomas Jolly a déposé une plainte mardi à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), "expliquant être la cible sur les réseaux sociaux de messages de menaces et d'injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort", a confirmé le parquet de Paris.

Les chefs d'accusation retenus dans sa plainte sont "menaces de mort en raison de son origine, menace de mort en raison de son orientation sexuelle, injure publique en raison de son origine, injure publique en raison de son orientation sexuelle et diffamation".

Procédant à une "première analyse" des messages, le parquet a indiqué avoir confié l'enquête à l'l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH).

"Beaucoup de messages" haineux ont été rédigés "en anglais". Si l'origine géographique des messages n'avait pas encore été identifiée vendredi, "il y a sans doute des auteurs à l'étranger", a avancé une source, soulignant que l'enquête était encore à ses débuts.

Drag queens

Alors que la créativité de la cérémonie, qui s'est tenue le 26 juillet, a été saluée par de nombreux spectateurs, l'un de ses tableaux, réunissant des drag queens, alimente une polémique dans des milieux conservateurs et d'extrême droite à l'étranger comme en France.

Il a ainsi suscité des critiques de responsables politiques d'extrême droite, mais aussi de l'épiscopat français ou de l'ex-président américain et candidat à la Maison Blanche Donald Trump.

Outre les critiques, une vague de messages haineux a déferlé sur les réseaux. De nombreux messages aux propos violents visent la personne même de Thomas Jolly, a souligné l'une des sources proches du dossier.

Sollicité par l'AFP, l'entourage du directeur artistique n'avait pas répondu dans l'immédiat.

Une autre enquête a été ouverte cette semaine à Paris, pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort à l'égard la DJ française, Barbara Butch, militante féministe et lesbienne, qui était mise à l'honneur dans le tableau controversé, incarné par des drag queens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture