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Le Salon de l'auto de Genève, c'est définitivement fini!

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Le salon international de l'automobile n'aura plus lieu à Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Après quatre éditions annulées et un retour en version réduite en 2024, la Fondation du Salon de l'automobile de Genève annonce la fin définitive du GIMS.

Le retour du Salon international de l'automobile dans les allées de Palexpo en février 2024 devait servir de tremplin pour relancer et pérenniser la grand'messe genevoise mais quelques mois plus tard les espoirs sont douchés: Le conseil de Fondation du Salon annonce ce vendredi qu'il "renonce à organiser une prochaine édition à Genève".

Les quatre annulations consécutives ont visiblement laissé trop de traces et le secteur automobile a fini par se désintéresser du rendez-vous genevois. "Il existe des incertitudes trop nombreuses liées à l’industrie automobile et à la perte d’attrait des grands salons européens pour prendre le risque de se projeter plus en avant dans l’avenir", constate amèrement la Fondation, qui tire donc officiellement la prise d'un évènement centenaire, en sursis depuis le Covid.

Alexandre de Senarclens, le président du Salon:

 

"L'industrie automobile nous dit qu'elle n'a plus besoin de nos services et qu'elle ne veut plus venir dans un salon comme Genève", Alexandre de Senarclens, président du GIMS

Avec un retour en format réduit en février dernier, qui avait attiré une vingtaine de constructeurs et 168'000 visiteurs, l'espoir des organisateurs était de réussir à faire revenir une partie des grands constructeurs historiques en 2025. Sans succès.

 

 

La Fondation du Salon international de l’automobile de Genève va être dissoute et les employés licenciés. Maigre consolation, la déclinaison du Salon au Qatar va, elle, se poursuivre. La prochaine édition est prévue à Doha en novembre 2025.

Retrouvez ci-dessous l'intégralité de l'interview d'Alexandre de Senarclens:

 

 

L'histoire du salon de l'automobile remonte à 1905 à Genève. Jusqu'à devenir un des salons les plus influents au monde. A son apogée, il s'étendait sur plus de 120'000 m2 et regroupait 120 exposants, 10'000 journalistes internationaux et plus de 600'000 visiteurs sur 11 jours.

 

 

 

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La Nuit de la science attire une foule de curieux et curieuses

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Enfant et adulte ont découvert dimanche une expérience avec du gaz en bulles explosives lors de la 14e édition de la Nuit de la science sur le thème des "Cycles". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Nuit de la science s'est achevée dimanche sur un bilan "très positif", selon les organisateurs. Quelques milliers de personnes ont fréquenté durant le week-end le Musée d'histoire des sciences et le parc de la Perle du lac qui lui sert d'écrin. Vingt stands avaient été dressés pour accueillir le public.

Cette quatorzième édition de la manifestation a été placée sous le signe des cycles, omniprésents dans le monde du vivant et dans la nature, aussi bien à l'échelle de l'atome que de l'univers. La découverte s'est faite à travers des visites commentées, des conférences, des ateliers, des expériences dans de nombreux domaines.

Une démonstration a, par exemple, décortiqué le fonctionnement d'une machine à vapeur, un autre stand expliquait les cycles de la Terre, un autre encore l'algorithme informatique. Les scientifiques présents sur place ont levé le voile sur certains mystères de la physique, de la biochimie ou sur des curiosités de la robotique.

Le public s'est passionné pour les discussions avec les spécialistes. Petits et grands se sont attardés dans les stands et pas uniquement en raison de la pluie de samedi, s'est réjouie Laurence-Isaline Stahl Gretsch, chargée de projet d’exposition.

La Nuit de la science est le fruit d'une collaboration entre diverses institutions. Elle est mise sur pied par Muséum Genève, qui regroupe le Muséum d'histoire naturelle et le musée d'histoire des sciences. La manifestation accueille des professeurs de l'Université de Genève et de l'EPFL ou les passionnés de la Société astronomique de Genève.

L'UNIGE avait ainsi installé sur les pelouses du parc de la Perle du lac huit de ses laboratoires pédagogiques, soit l'Astroscope, le Bioscope, le Chimiscope, l'Infoscope, le Lifescope, le Mathscope, le Physiscope et le Terrascope. Des ateliers ludiques et interactifs ont permis aux petits et aux grands de découvrir différentes matières scientifiques, de quoi susciter des vocations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un mois de travaux de rénovation pour la chaise cassée

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Un échafaudage a été installé autour du célèbre monument « Broken Chair » dédié aux victimes des mines terrestres, au siège européen des Nations Unies à Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Un lifting pour la chaise cassée aux Nations.

L’emblématique monument d’Handicap International va faire l’objet de travaux de rénovation dès lundi et jusqu’au 5 août.

Le bois de la Broken Chair, symbole de lutte contre l’utilisation d’armes explosives sur les populations civiles créée par l’artiste Daniel Berset, va être repeint. Rénovée pour la dernière fois en 2016, une cure de jouvence est de nouveau nécessaire. 

Le financement de cette restauration est assuré par des entreprises et des fondations. 

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Le TF admet l'interdiction de l'affichage commercial à Vernier (GE)

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Le TF donne raison à la commune de Vernier qui interdit l'affichage commercial sur son territoire s'il est visible depuis le domaine public (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le règlement de la commune de Vernier (GE) prohibant l'affichage commercial visible depuis le domaine public est conforme aux droits fondamentaux. Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral rejette les recours déposés contre cette interdiction.

Selon les juges fédéraux, l'interdiction décrétée par les autorités verniolanes ne constitue pas une mesure de politique économique et n'a pas pour finalité d'influencer la libre concurrence. Le but de la commune est de "favoriser la qualité du paysage et préserver le cadre de vie des habitants".

Il s'agit également, pour la Ville de Vernier, de combattre la pollution visuelle. Sa volonté est aussi de soustraire la population "à une exposition non désirée à la publicité commerciale dans l'espace public" et éviter les conséquences induites par cette dernière comme la surconsommation et le surendettement.

(arrêt du 5 juin 2024 2C_36/2023, 2C_38/2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Montée des eaux du Rhône à Genève: baignade fortement déconseillée

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© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

A Genève, le fort débit actuel du Rhône accroît fortement le danger de baignade dans le fleuve. Les autorités cantonales déconseillent donc la baignade jusqu'à nouvel avis. Elles appellent la population à suivre les recommandations de la police.

Suite aux abondantes précipitations de la semaine passée et à la fonte des neiges, le niveau des eaux du Rhône a considérablement augmenté. Pour prévenir tout risque d'inondation et assurer la sécurité des infrastructures environnantes, il est nécessaire d’ouvrir complètement les vannes au barrage du Seujet, écrivent le canton et la police jeudi dans un communiqué.

Le Léman est à quinze cm au-dessus de sa cote maximale et le débit du Rhône s’élève à 580 m3 par seconde au barrage du Seujet. Pour ces raisons, les barrages de Verbois et de Chancy-Pougny ont également ouvert leurs vannes au maximum.

De manière concomitante, ces mesures créent des conditions particulièrement dangereuses avec des courants plus rapides et imprévisibles. La hauteur de l'eau, combinée à une vitesse accrue, représente un danger significatif pour toute personne s'aventurant dans le fleuve, relèvent les autorités.

Les courants plus forts peuvent surprendre, même les personnes expérimentées, augmentant considérablement les risques de noyade ou d'accidents graves. Les autorités locales rappellent que la nage en eau vive n'est pas sans risque, a fortiori lorsque les courants sont forts et les niveaux d'eau élevés. Il est donc fortement recommandé de renoncer à la baignade dans le Rhône dans ces circonstances.

Source: ATS

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Les Vert-e-s dénoncent la convention d'objectifs signée avec l'Etat

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La nouvelle convention d'objectifs signée par l'Etat de Genève et l'aéroport est critiquée par les Verts (photo d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Vert-e-s ont dénoncé jeudi la nouvelle convention d'objectifs 2024-2029 pour l'aéroport de Genève (AIG) adoptée par le Conseil d'Etat. Elle ne tient pas compte, selon eux, de la volonté populaire. Ils déplorent également le manque de volonté du gouvernement d'imposer des objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.

Malgré l'acceptation en 2029 de l'initiative 163 pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève, le Conseil d'Etat ne respecte pas dans cette feuille de route la volonté populaire d'un développement maîtrisé. Il ne tient pas compte des nuisances générées par son l'activité de l'AIG, déplorent les Verts Genève dans leur communiqué.

Aucun objectif chiffré n'est défini pour la réduction des 9618 vols de nuit par année (soit plus de 26 vols/nuit quotidiens). Comme c'est le cas à l'aéroport de Zurich, une interdiction stricte des vols entre 23h00 et 6h00 aurait pu être appliquée, estiment les écologistes.

Trop vague

Des mécanismes pour pénaliser sévèrement les retards auraient également pu être intégrés à la convention. Ces mesures pourtant simples et efficaces n'auraient que peu pénaliser l'aéroport en rapport au bénéfice pour les habitants.

Le parti regrette également l'absence d'objectifs en matière de réduction des émissions CO2. Sans mécanisme véritablement incitatif et en restant avec des objectifs généraux et non formulés, il doute que l'aéroport puisse répondre aux exigences du Plan climat cantonal (2e génération).

Enfin, les Verts auraient souhaité un meilleur encadrement des conditions de travail sur la plateforme aéroportuaire. Les nombreux conflits sociaux qui ont émergé, ces dernières années, auraient nécessité un renforcement du contrôle des conditions de travail et une limitation de la sous-traitance.

Fruit d'un arbitrage

Le Conseil d'Etat a annoncé mercredi avoir approuvé cette convention d'objectifs d'une durée de cinq ans. Dans ses décisions, il relève que son contenu est le résultat d'une collaboration avec l'AIG ainsi que d'un arbitrage entre les différents intérêts en jeu, dont ceux défendus par les associations de riverains et de protection de l'environnement.

Le gouvernement explique que les signataires de la convention ont souhaité maintenir l'absence de mouvements entre 5h00 et 6h00 et leur limitation après 22h00 ainsi que les incitations financières favorisant les avions moins bruyants. Les objectifs de développement durable ont en outre été précisés, notamment à travers la nécessité d'encourager activement l'ensemble du personnel du site à utiliser les transports publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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