Le Musée de Carouge présente, dès le 13 juin, une exposition consacrée au reporter-photographe Marcel Bolomey (1905-2003). Cet enfant de la Cité sarde a immortalisé les moments historiques de la première moitié du 20e siècle. A voir jusqu'au 4 août.
L'exposition a été conçue avec le soutien de la Fondation suisse pour la photographie à Winthertour (ZH), qui conserve une partie des négatifs de Marcel Bolomey et lui avait consacré sa première exposition en Suisse en 2022. Elle dévoile les facettes personnelles et professionnelles de sa vie, mettant en lumière l’homme derrière l’objectif.
Cet enfant illégitime a été élevé à Carouge par sa grand-mère, vannière de la communauté yéniche. Il a 13 ans lorsqu'elle décède et est placé dans une ferme. Conscient que son destin est ailleurs, il s’enfuit et entame son voyage vers la liberté. Il débute alors la photographie.
Photographe officiel
Dans les années 1930 et 1940, Marcel Bolomey est actif à Genève, photographiant des événements politiques et des célébrités. Il est le premier à photographier Mussolini mort avec sa compagne Clara Petacci en Italie, avant d’aller à Paris pendant la capitulation de l’Allemagne. Il photographie également des personnalités comme Édith Piaf, Ella Maillart et Winston Churchill.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il immortalise aussi la vie en temps de guerre, avant de devenir le premier photographe officiel des Nations Unies. En 1947, il émigre aux États-Unis, où il se naturalise en 1955 et anglicise son nom en "Bolomet". Ne parvenant pas à intégrer le puissant cartel des photographes et cinéastes américains, il enseigne de français et d'histoire à l'université.
Volet lémanique
En parallèle à cette exposition au Musée de Carouge, les Bains des Pâquis présentent du 1er juin au 15 juillet un autre volet du travail de Marcel Bolomey. "Le lac dans l’objectif d’un Carougeois" retrace une partie plus personnelle, artistique et locale de son oeuvre photographique, mettant en lumière sa relation avec le Léman.
www.carouge.ch/musee
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été transféré vendredi par hélicoptère vers un hôpital de Natal (nord-est) après avoir ressenti de "fortes douleurs" à l'abdomen, a indiqué à l'AFP une porte-parole de son parti.
Lors d'un événement dans l'Etat du Rio Grande do Norte, dont Natal est la capitale, "il a eu un malaise, lié à l'attentat à l'arme blanche de 2018", a expliqué cette porte-parole.
Cette année-là, l'ancien capitaine de l'armée avait été poignardé par un déséquilibré en plein bain de foule, à quelques semaines de l'élection présidentielle qu'il a finalement remportée.
Les séquelles ont valu à M. Bolsonaro, 70 ans, plusieurs hospitalisations ces dernières années.
Après l'apparition des douleurs lors d'un événement de son Parti libéral, l'ex-président (2019-2022) a été admis vendredi dans un hôpital de Santa Cruz, avant d'être transféré vers Natal, à une centaine de kilomètres, a précisé la porte-parole de sa formation politique.
Le sénateur Rogerio Marinho, ancien ministre du gouvernement Bolsonaro et actuellement sénateur élu du Rio Grande do Norte, qui se trouvait à ses côtés vendredi, a confirmé que le leader de l'opposition brésilienne avait ressenti "de fortes douleurs à l'abdomen", sans donner plus de détails sur son état de santé.
L'ancien président d'extrême droite vient d'être renvoyé en procès pour tentative de coup d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Une société de production française a été jugée coupable vendredi de la destruction de 520 oeufs de flamants roses de Camargue lors du tournage d'un film en 2018, avec des ULM.
Le tribunal correctionnel a condamné Radar Film à 50'000 euros d'amende pour la "destruction non autorisée d'oeufs ou de nids" d'une espèce protégée, et à 2000 euros supplémentaires pour la "perturbation volontaire" et l'"atteinte à la conservation" des oiseaux.
Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes" de Nicolas Vanier, qui avait fait 1,5 million d'entrées en France en 2019, avait eu lieu au coeur d'un site protégé abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.
La Camargue est une zone humide du sud-est de la France située entre les bras du Rhône et connue pour ses chevaux blancs et ses nuées de flamants roses.
Flamants roses paniqués
En juin 2018, deux ultralégers motorisés (ULM) de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s'étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les oeufs. Environ 520 oeufs, soit 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.
A l'audience début mars, le parquet avait requis de "80'000 à 100'000 euros" à l'encontre de Radar Film, fustigeant sa "méconnaissance" des enjeux environnementaux".
Dans son jugement, le tribunal a accordé 10'000 euros de dommages moraux à six ONG parties civiles, et 2000 euros à l'association de défense de l'environnement Robins des bois pour réparation du préjudice écologique.
Les parties civiles demandaient plus de 400'000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux.
Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l'ULM qui s'était le plus approché des oiseaux et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d'un non-lieu.
"Message" aux producteurs
Tout en jugeant l'amende "un peu légère", Simon Popy, président de France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée, a estimé qu'un "message" était adressé aux producteurs de films animaliers et aux utilisateurs de drones.
"Il faut écouter les gestionnaires d'espaces naturels quand ils vous disent qu'il y a des sites qu'il ne faut pas fréquenter ou qu'il faut éviter à certains moments car ils sont très sensibles pour la faune", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Les fonds des écrivaines suisses Annemarie Schwarzenbach (1908–1942) et Ella Maillart (1903–1997) ont été inscrits au Registre international "Mémoire du monde" de l'Unesco, annonce vendredi l'OFC. Cette distinction rend hommage à deux pionnières du carnet de voyage.
L'inscription de ces fonds a été avalisée par le Conseil exécutif de l'Unesco à Paris, précise l'Office fédéral de la culture (OFC). Conservées à la Bibliothèque de Genève, au musée Photo Elysée à Lausanne et aux Archives littéraires suisses de la Bibliothèque nationale suisse à Berne, ces archives témoignent de "leurs regards artistiques et critiques portés sur les grands conflits du XXe siècle, dont il faut relever la saisissante actualité", écrit-il.
La candidature "Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart: deux regards de femmes sur le monde" a été déposée à l'automne 2023 par la Bibliothèque nationale suisse, la Bibliothèque de Genève et Photo Elysée.
Deux regards de femmes sur le monde
Les deux écrivaines comptent parmi les figures majeures de l'histoire culturelle suisse du XXe siècle, poursuit l'OFS. Dans les années 1930, elles ont largement contribué à faire du carnet de voyage – un domaine jusque-là dominé par les hommes – un véritable genre littéraire et visuel porté par des femmes.
Leurs expéditions dans des régions reculées du monde, menées en toute autonomie sur les plans financier et technique, tout comme leurs reportages sur la vie des femmes dans les pays en développement, "illustrent de manière remarquable ce qu'il était possible d'accomplir à l'époque".
L'½uvre littéraire et photographique de ces deux voyageuses anticonformistes s'est imposée depuis comme une référence dans le paysage artistique suisse et jouit d'un statut culte bien au-delà des frontières nationales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Montreux Jazz Festival vivra, du 4 au 19 juillet 2025, sa dernière édition “hors les murs”. Un rendez-vous musical qui s’annonce historique, entre hommages, retours de légendes et créations rares. Mathieu Jaton, directeur, ainsi que les programmateurs Rémi et David étaient mes invités.
« C’est la dernière fois qu’on peut avoir cette belle scène sur le lac », rappelle Mathieu Jaton. Alors forcément, l’émotion est palpable. Mais pour les programmateurs Rémi et David, pas question de faire dans la nostalgie : « On travaille toujours de la même manière. On veut que ce soit beau, diversifié, et magique. »
Une magie qui repose sur une idée simple, mais exigeante: ne pas remplir des cases, mais créer des histoires.
Chaka Khan: une double ouverture en hommage à Quincy Jones
Le festival s’ouvrira par un moment fort : Chaka Khan, 50 ans de carrière, deux concerts en une seule soirée. L’un classique, l’autre en hommage à Quincy Jones. Disparu en 2024, Quincy reste indissociable de l’histoire du Montreux Jazz Festival. « C’était un ambassadeur, un pilier du festival », confie Mathieu Jaton, son directeur.
Des invités mystères rejoindront la scène pour ce concert hommage. Un rendez-vous que les initiés ne manqueront pas.
Diana Ross, Santana, Alanis Morissette… le retour des icônes
Chaque été, Montreux accueille des légendes. Mais certaines résonnent plus fort. Diana Ross revient, après un concert mémorable il y a quelques années dont le souvenir restera dans ma mémoire. « À la fin, ses petits-enfants sont montés sur scène. C’était magique ».
Santana, lui, revient presque 50 ans après sa première apparition. Même trajectoire pour Alanis Morissette, qui rejouera intégralement Jagged Little Pill, l’un des albums les plus influents des années 90. Un clin d'œil générationnel qui fera vibrer autant les fans historiques que les plus jeunes.
James Blake, Wax, London Grammar : les créations rares
Le Montreux Jazz Festival se distingue aussi par ses projets atypiques. Cette année, James Blake jouera en solo piano dans l’intimité du Casino. « Il ne fait pas ça ailleurs dans sa tournée. On a tenté, il a dit oui. C’était fou », raconte Rémi.
Autre ovni musical: Waxx, YouTuber devenu musicien, viendra avec un projet inédit, entouré de guests surprises. « Ce type de création se fait rarement. C’est à Montreux qu’on peut la voir », confirme Jaton.
Le 8 juillet, ne dérangez pas le patron: « Ne m’emmerdez pas ce soir-là. J’ai London Grammar et Rufus Du Sol. » plaisante t'il.
L'ADN du festival
Jazz, pop, soul, R&B, musique urbaine… Le Montreux Jazz Festival assume son éclectisme de haut vol. La programmation 2025 fait cohabiter la J-pop, représentée par Fuji Kaze, avec des figures majeures comme J. Balvin, “le prince de la reggaeton” selon Jaton.
Ce grand écart artistique n’est pas un hasard. « On veut raconter une histoire cohérente, même avec des styles très différents. Le jazz, c’est l’ADN, mais il est ouvert », explique-t-il.
Les Black Keys, Pulp et des plateaux à contre-courant
Parmi les moments attendus: la venue des Black Keys, associés à Hermanos Gutierrez. Un mélange de rock brut et d’expérimentation sonore. « C’est un plateau qui monte, qui monte… et qui finit par des frissons », sourit David.
Même logique pour le retour de Pulp, reformé pour quelques dates.
Les créations sont nombreuses. Mais leur montage est souvent un casse-tête. « Des fois, on se réveille à 3h du matin pour appeler un agent aux États-Unis. Et on attend une réponse pendant des jours. Chaque projet a son lot de stress et de passion », confie Rémi.
Montreux, entre lac et monde
Montreux ne se résume pas à sa scène. C’est aussi un lieu de vie. De surprises. D’anecdotes devenues légendes. Prince, inspiré par un détour dans les vignes, écrit "Lavaux". Dua Lipa s’est baignée à 3h du matin après son concert. Chaque été, les artistes repartent avec un souvenir unique.
Pour cette deuxième et dernière édition hors les murs, Montreux profite de son format plus souple pour tester des idées, des scènes, des formats. Et demain? « On reviendra au centre de congrès, mais certaines idées resteront. Ce qu’on a appris ici, on ne va pas l’oublier », promet Jaton.
“À Montreux, on ne coche pas des cases. On écrit des histoires.” C’est cette philosophie qui permet au festival de durer, de séduire, de se réinventer sans trahir son âme. Rendez-vous du 4 au 19 juillet 2025 pour la dernière danse au bord du lac.
La SSR a clôturé l'année 2024 sur un bénéfice de 15,3 millions de francs. Ce résultat s'explique par plusieurs facteurs, dont des recettes publicitaires supérieures à la moyenne en raison des grands événements sportifs de l'année.
La SSR a également mis en place des mesures de réduction des coûts, rappelle-t-elle jeudi dans un communiqué. Et de souligner que le résultat positif s'explique essentiellement par "la compensation du renchérissement sur la redevance" pour quelque 70 millions de francs.
Par rapport à l'année précédente, le produit d'exploitation a augmenté de 17,8 millions à 1,56 milliard de francs. Les charges d'exploitation ont crû de 38,8 millions.
Le produit commercial a lui reculé de 1,8 million à 207,8 millions de francs. Grâce aux événements sportifs, les recettes issues de la publicité et du sponsoring ont pu être maintenues au-dessus de la moyenne. Depuis plusieurs années, la tendance pour les recettes commerciales est toutefois en net repli, rappelle la SSR.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats