Rejoignez-nous

Economie

Les ménages s'éloignent des centres urbains

Publié

,

le

La commune de Schlieren a attiré de nombreux Zurichois pour ses loyers moins élevés (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Face aux loyers élevés, les familles suisses quittent les grandes villes pour s'installer dans des communes d'agglomération. Les investisseurs y voient aussi des opportunités.

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, beaucoup plus de ménages ont quitté les centres pour d'autres communes suisses que les années précédentes, souligne UBS dans une étude immobilière mardi. Les cinq grands centres du pays ont enregistré un départ interne d'environ 15'000 personnes par an entre 2020 et 2022, au plus haut sur les 40 dernières années. À Zurich, Berne et Genève, les départs nets annuels ont été trois à quatre fois plus nombreux que dans les dix années précédentes.

Pour ces familles, il s'agit de faire des économies substantielles, d'autant que l'essor du télétravail a facilité l'éloignement par rapport aux bureaux. En 2023, les loyers proposés dans un rayon de dix minutes de trajet étaient en moyenne 16% plus bas que dans le centre-ville, contre 11% dix ans plus tôt.

Autour de Zurich, le pendulaire est roi

L'écart entre les loyers est particulièrement marqué dans la région de Zurich, où être pendulaire est le plus rentable. À moins de dix minutes en voiture de la cité bordée par la Limmat, les loyers proposés sont en moyenne 20% moins chers que dans le centre. La baisse atteint un tiers à partir de 20 minutes de trajet. A une heure de trajet, les loyers coûtent moitié moins.

Entre 2020 et 2022, plus de 1000 personnes ont déménagé de Zurich à Schlieren et Dübendorf, deux communes situées à moins d'un quart d'heure de route du centre et qui ont fortement étendu leur parc de logements ces dernières années.

En Suisse romande, près d'un millier de personnes ont quitté Genève pour Lancy où les loyers étaient inférieurs de 16% en 2022. Les chiffres atteignent 766 personnes pour Vernier (-21%) et 640 pour Thônex (-15%).

Cette différence est moins nette à Lausanne et à Bâle, où pour un trajet de 20 minutes, les loyers dans les communes proches reculent respectivement de 5% et 11%. La cité vaudoise a même été boudée par 900 personnes parties s'installer à Pully, au bord du Léman, où les prix étaient pourtant 10% plus élevés.

Pour les investisseurs également, les communes d'agglomération gagnent en attractivité, avec une forte diminution de la disparité en termes de taux de vacance entre les centres des agglomérations et leur périphérie. Le risque réglementaire y est plus faible que dans les centres, tandis que les coûts de transaction y sont plus bas lors du développement de projets et de rénovations.

Les investisseurs institutionnels en particulier continuent de se concentrer fortement sur les centres urbains, tempère UBS, tout en soulignant que les communes bien desservies situées au-delà des frontières cantonales des centres, par exemple dans des cantons comme Bâle-Campagne, l'Argovie ou la Thurgovie, devraient gagner en attractivité dans les années à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

L'accession à la propriété se corse au second trimestre

Publié

le

D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix des maisons individuelles et des appartements en propriété ont progressé au deuxième trimestre, relève vendredi l'indice des prix des transactions de Raiffeisen. Les maisons individuelles des centres et régions touristiques ont la plus forte hausse de prix.

D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus.

"Il ne faut pas s'attendre à une reprise prochaine de la dynamique des prix en raison du niveau des taux d'intérêt, qui reste toutefois plus élevé que pendant la phase de taux bas", explique le chef économiste de la banque Fredy Hasenmaile.

Par régions et en comparaison annuelle, la Suisse méridionale remporte la palme des maisons onéreuses avec une augmentation des prix de 11,1%, et la Suisse orientale de 9,9%. Par contre, les tarifs en Suisse occidentale reculent de 1,8%, tout comme à Zurich (-1,5%). Concernant les appartements, cette fois-ci Zurich passe devant avec une accélération de 6,3%, suivi par la Suisse du Nord-Ouest (+2,9%).

Par type de communes, les maisons sont plus chères dans les centres avec 5,1% d'augmentation. Dans les communes rurales, elles ont coûté moins cher de 0,7%. Pour les appartements, les communes urbaines enregistrent 3,8% de plus par rapport au trimestre précédent, mais 1,1% de moins sur un an dans les centres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

La Mobilière devise les coûts des intempéries à 75 millions mi-2024

Publié

le

Premier assureur dommages du pays, La Mobilière indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay)

Les éléments dévastateurs qui se sont abattus sur le Valais et le Tessin à fin juin ont sensiblement alourdi la facture des dommages naturels du 1er semestre. La Mobilière les chiffre à 32 millions de francs, sur un total devisé à plus de 75 millions.

Sur ce total, 47 millions sont attribués aux inondations et 17 millions à la grêle, précise un bilan intermédiaire diffusé vendredi.

La firme bernoise, qui revendique la place de premier assureur dommages du pays, indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Monsieur Prix place UBS sous surveillance

Publié

le

UBS, fusionnée avec Credit Suisse, est désormais puissante, voire dominante sur le marché, selon Monsieur Prix (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Surveillant des prix place UBS sous observation. Toute suspicion d'abus peut d'ores et déjà lui être annoncée.

La grande banque, fusionnée avec Credit Suisse, est désormais puissante, voire dominante sur le marché, relève jeudi Monsieur Prix, se basant sur une analyse de la Commission de la concurrence (Comco). De ce fait, le Surveillant des prix s'est réuni avec la Comco, l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et la Banque nationale (BNS) pour un premier échange formel sur les conséquences de la fusion, indique-t-il dans un communiqué.

Stefan Meierhans prévoit d'observer dans un premier temps le marché. Dans le domaine spécifique des taux d'intérêt pour les crédits, il prescrit "une consultation approfondie" de la part de la BNS et de la Finma et a convenu d'une "collaboration régulière et étroite avec la Comco".

Monsieur Prix compte sur la responsabilité de l'établissement aux trois clés, mais n'hésitera pas à intervenir sur le plan réglementaire "de la manière la plus efficiente et efficace possible" si nécessaire, souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Barclays cède son activité de crédit à la consommation en Allemagne

Publié

le

La banque Barclays veut réduire ses coûts et se concentrer sur ses activités de financement d'entreprises, d'investissement et de gestion de fortune (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays, en pleine restructuration pour réduire ses coûts, a annoncé jeudi la cession de son activité de crédit à la consommation basée à Hambourg, en Allemagne, au groupe autrichien Bawag.

Barclays Europe "a convenu de la vente de (...) son activité allemande de crédit à la consommation" qui est "une activité diversifiée de banque de détail, avec des franchises de cartes de crédit, de prêts à la consommation et de dépôts" servant le marché allemand, mais aussi autrichien, a indiqué Barclays dans un communiqué.

Contactée par l'AFP, la banque britannique n'a pas souhaité préciser le montant de la vente de cette entité qui disposait au 31 mars d'actifs bruts de 4,7 milliards d'euros.

La vente "s'inscrit dans notre ambition de simplifier Barclays", a fait valoir Francesco Ceccato, directeur général de Barclays Europe. La finalisation de l'opération devrait intervenir dans un délai de six à neuf mois, selon Barclays.

Barclays Europe dit vouloir se concentrer désormais sur ses activités de banque de financement d'entreprises et d'investissement, et de banque privée. Bawag a indiqué de son côté espérer que l'acquisition permettra de dégager "un bénéfice avant impôt supérieur à 100 millions d'euros en 2027, une fois l'opération pleinement intégrée", selon un communiqué séparé.

Barclays a annoncé en avril un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, après un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires. Dans son effort pour réduire ses coûts, Barclays avait notamment supprimé 5000 postes dans le monde l'an dernier avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe. La banque avait déjà annoncé son intention de vendre son activité allemande de crédit à la consommation.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Economie

Les taux hypothécaires se replient légèrement après la BNS

Publié

le

Dans la foulée de la baisse des taux opérée par la Banque nationale suisse (BNS), les taux hypothécaires se sont quelque peu relâchés (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les taux hypothécaires ont modestement réagi au nouvel assouplissement monétaire opéré mi-juin par la Banque nationale suisse (BNS).

Cette nouvelle baisse des taux directeurs laisse espérer de futures baisses des coûts du crédit aux emprunteurs, ces derniers ne s'engageant pas du coup sur des échéances trop longues.

Lors de sa précédente réunion de politique monétaire, l'institut d'émission helvétique a ramené son taux directeur à 1,25%, contre 1,50% précédemment, ce qui a eu un effet baissier sur les taux hypothécaires, a constaté jeudi le portail comparatif financier Comparis.ch.

Fin juin, une hypothèque à taux fixe sur trois ans se négociait à un taux indicatif de 2,09%, contre 2,13% au dernier pointage mi-avril. Pour une durée de cinq ans, le taux se situait également à 2,09%, après 2,15%.

Pour les plus longues échéances, la tendance était similaire, un crédit immobilier sur dix ans profitant en moyenne d'un taux à 2,18% (2,28%) et de 2,35% (2,39%) pour une durée sur 15 ans.

Comparis.ch a constaté que la part des hypothèques à taux fixe de durée moyenne (de 4 à 6 ans) est passée d'environ 40% à 30%. Alors qu'au premier trimestre, près de la moitié de toutes les transactions avaient été conclues pour des hypothèques à taux fixe d'une durée de dix ans ou plus, cette part ne représente plus désormais qu'environ 40%. Au contraire, plus d'une personne sur cinq a contracté une hypothèque d'une durée maximale de trois ans au deuxième trimestre.

"La deuxième baisse de taux consécutive suscite l'espoir de nouvelles baisses rapides des taux. Par conséquent, les preneuses et les preneurs d'hypothèques se montrent attentistes et refusent de s'engager sur des échéances trop longues", a souligné l'expert du portail internet, Dirk Renkert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture