A Genève, la tendance à l'amélioration de la qualité de l'air observée depuis plusieurs années s'est confirmée en 2023. Pour la première fois, les taux annuels de pollution ont respecté les valeurs limites fixées par l'Ordonnance sur la protection de l'air (OPair).
Les moyennes annuelles de deux polluants problématiques, le dioxyde d'azote et les particules fines, n'ont jamais été aussi basses, relève jeudi le Département du territoire (DT) dans un communiqué. Ces résultats se basent sur l'analyse des mesures effectuées par les autorités. Le canton effectue un suivi officiel de la qualité de l'air depuis 50 ans.
Les taux de dioxyde d'azote ont régulièrement diminué avec un recul notable durant la pandémie. Après une brève stagnation, expliquée par la reprise des activités, une tendance à la baisse est à nouveau observée, relève le DT. Toutes les exigences légales concernant le dioxyde d'azote sont respectées.
Du côté des particules fines PM10 et PM2.5, les concentrations annuelles sont également les plus faibles répertoriées depuis le début des mesures. Toutefois, quelques journées de la fin de l'hiver 2023 marquées par des conditions météorologiques défavorables ont été affectées par des concentrations de PM10 dépassant les valeurs limites journalières fixées par l'OPair.
Trop chaud
Par ailleurs, 2023 présente le troisième été le plus chaud mesuré à Genève. Cette météorologie exceptionnelle a favorisé la constitution d'ozone, un gaz instable dont la formation dépend notamment de l'ensoleillement. Sans surprise, un nombre marqué de dépassements de la valeur limite horaire pour ce polluant saisonnier a une nouvelle fois été relevé durant la période estivale.
Même si les dépassements observés ont été moins nombreux que l'année précédente et n'ont pas rempli les conditions de mise en ½uvre des mesures anti-smog, leur nombre s'est maintenu dans la moyenne haute des deux dernières décennies. Compte tenu de cette situation, entre les mois de juin et septembre 2023, 53 jours ont été affectés par une pollution de l'air plus notable, contre 12 jours pour le reste de l'année, tous polluants confondus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats