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Suisse

Précisions sur les agents infiltrés dans un réseau de dealers

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Les trafiquants de drogue recourent systématiquement à des applications cryptées, rappelle le Tribunal fédéral dans son arrêt (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN KAHNERT)

Les messages échangés par téléphonie mobile entre des agents infiltrés opérant depuis la Suisse et un trafiquant établi dans un pays étranger ne violent pas la souveraineté de cet Etat. Le Tribunal fédéral admet un recours du Parquet fribourgeois.

La cour rappelle les principes régissant les mesures de surveillance secrètes de suspects se trouvant à l'étranger. De telles mesures sont soumises en principe à l'approbation de l'Etat concerné.

En l'espèce, le Ministère public fribourgeois mène depuis 2020 une enquête contre une personne accusée de diriger un réseau en Suisse. Dans ce cadre, des agents infiltrés ont échangé des messages avec le suspect. Cette "investigation secrète" a été autorisée par l'autorité compétente. Par la suite, le Tribunal cantonal a ordonné de détruire une partie des résultats.

De leur côté, les juges de Mon Repos rappellent que le principe de territorialité n'est pas violé par la surveillance en Suisse d'un numéro étranger, tant qu'un des interlocuteurs est raccordé à un réseau de téléphonie mobile suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La situation s'améliore aux Grisons après les intempéries

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Le captage historique de la source thermale de St-Moritz, vieux de 3400 ans, a flotté lors de la crue et a été endommagé. (© GFS St. Moritz, Christian Gartmann)

La situation s'est détendue lundi en Engadine, après les intempéries du week-end. A la mi-journée, toutes les routes du canton étaient à nouveau praticables et l'eau s'était retirée de St-Moritz.

Dimanche, une petite partie de la station de St-Moritz avait été inondée jusqu'à un demi-mètre de profondeur en raison du débordement du torrent de montagne Ovel da Tegiatscha. Lundi, la partie concernée de la localité était à nouveau hors d'eau, a indiqué l'état-major de conduite de la commune à l'agence de presse Keystone-ATS. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs, notamment à la buvette historique Forum Paracelsus.

Dans toute l'Engadine, l'ensemble des routes et voies d'accès du canton étaient à nouveau ouvertes lundi matin, selon l'Office grison des travaux publics. Dimanche, des tronçons de route entre Brail, Zernez et Susch étaient temporairement sous l'eau ou recouverts de débris provenant de petits affaissements de terrain.

Dans la vallée de l'Inn, le risque de crue est passé du niveau 4, sur une échelle de 5, au niveau 2. Un danger de crue modéré est encore de mise jusqu'à mercredi, mais des inondations sont peu probables selon l'Office fédéral de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le fonds britannique Greybull reprend le sidérurgiste Ascometal

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Ascometal est une filiale de Swiss Steel. (archive). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fonds britannique Greybull Capital, dernier candidat en lice, va reprendre le groupe sidérurgique Ascometal, en redressement judiciaire, qui évite ainsi la liquidation, a décidé lundi la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg.

La reprise porte sur l'ensemble des sites d'Ascometal, à savoir son aciérie d'Hagondange (Moselle) et ses trois sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord), soit près de 800 emplois.

"Je salue le délibéré rendu en faveur de la solution Greybull pour lequel nous avons travaillé d'arrache-pied et qui est permis notamment grâce au soutien de l'Etat", s'est réjoui le ministre sortant de l'Industrie Roland Lescure, dans une déclaration transmise à l'AFP

"Comme nous nous y étions engagés, nous avons cherché des solutions et les avons trouvées. Longue vie à Ascometal et tous ses salariés!", a-t-il conclu.

"C'est un sacré soulagement, ce n'est pas passé loin. C'était l'ultime solution pour éviter la liquidation, alors que les autres repreneurs potentiels, Venete, Europlasma, s'étaient défilés", a déclaré à l'AFP Xavier Le Coq, délégué national de la CFE-CGE sidérurgie.

"Maintenant il y a des investissements à faire, il faut notamment redémarrer le laminoir aux Dunes (Leffrinckoucke, ndlr). Les salariés, les syndicats, tout le monde va être prudent et vigilant. Il faut que l'argent arrive pour faire les investissements promis", a-t-il ajouté.

Cette offre a été permise par un accompagnement financier de l'Etat qui prendra la forme dès 2024 d'un prêt de 45 millions d'euros pour "favoriser une croissance solide et pérenne de l'entreprise dans le respect du régime des aides d'Etat", a précisé le ministère. S'y ajoutera en 2025 "un soutien public de 40 millions (...) dans une forme qui restera à définir" (garantie des projets stratégiques où prêt), a-t-on ajouté de même source.

Le projet de Greybull prévoit d'investir dans une "voie lingot" à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus, et de rouvrir le laminoir à Dunkerque (usine des Dunes) qui avait été fermé en 2019.

Le devenir de l'aciérie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône - 330 salariés) avait été tranché par le tribunal le 31 mai: elle doit être reprise par l'industriel italien Marcegaglia.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Hôtellerie-restauration: échec des négociations salariales 2025

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Les négociations salariales 2024 dans le secteur de la restauration ont échoué (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les négociations sur l'adaptation des salaires minimaux dans l'hôtellerie-restauration pour 2025 ont échoué. Les syndicats et autres représentants des employés saisissent désormais le tribunal arbitral.

Malgré une année 2023 record sur le plan économique, les associations patronales ne sont pas prêtes à augmenter les salaires minimaux, ont fait savoir lundi conjointement les syndicats Unia et Syna ainsi que l'association d'employés Hotel & Gastro Union. Jamais auparavant autant de nuitées n'avaient alors été enregistrées et les prévisions pour 2024 sont également bonnes, précisent-ils.

De nombreux travailleurs sont confrontés depuis des années à des pertes de pouvoir d'achat, ont-ils ajouté. Le renchérissement, les augmentations des primes d'assurance maladie ainsi que des loyers sont des problèmes communs à toute la Suisse. Et les syndicats de citer l'Office fédéral de la statistique (OFS), selon lequel les salaires réels dans l'hôtellerie-restauration sont en baisse depuis 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Bourse suisse reprend espoir après les législatives en France

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Les places boursières remontaient la pente, passé l'effet de surprise (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Bourse suisse évoluait dans le vert lundi matin, inversant la tendance négative de l'ouverture. Les investisseurs digéraient la victoire surprise de la coalition de gauche aux législatives en France.

Si l'arrivée au gouvernement du parti d'extrême-droite du Rassemblement national a été évitée, les intervenants s'inquiètent du risque de blocage politique qui se dessine. Les autres places européennes remontaient également la pente, à l'instar de Paris (CAC 40 +0,90%), Londres (FTSE 100 +0,20%) et Francfort (DAX +0,82%).

Les électeurs français ont créé la surprise dimanche au second tour des élections législatives, faisant de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire la première force politique à l'Assemblée nationale avec 182 sièges, suivi par le parti macroniste Ensemble (168 sièges). Le Rassemblement national, pourtant donné vainqueur à l'issue du premier tour du scrutin fin juin, finit troisième (143 sièges).

Avec ce score, aucune des trois forces politiques ne peut atteindre, seule, les 289 députés nécessaires à la majorité absolue. Le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission au président Emmanuel Macron, même s'il s'est dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera". La prise de position de M. Macron est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Ce processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et sur un programme. A moins qu'il n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien ou sur son équipe sortante pour expédier les affaires courantes à court terme.

"Le scénario de blocage politique en France, avec une Assemblée divisée en trois blocs (gauche - centre - droite), est celui que les Français ont choisi", a résumé l'expert de Mirabaud Banque, John Plassard, estimant qu'il s'agit du "scénario du moins pire".

Pour Pierre Veyret d'Activtrades, "les courtiers ont applaudi les derniers développements politiques qui ont enlevé une partie des incertitudes pesant sur les marchés". Les investisseurs ont notamment été soulagés par la disparition des risques liés à un éventuel "Frexit" - une sortie de la France de l'UE. L'analyste a également relevé que l'issue du vote représentait "le meilleur scénario" pour les intervenants, avec une coalition de gauche sans majorité absolue et donc aux pouvoirs limités.

A la Bourse suisse vers 10h56, l'indice vedette SMI montait de 0,37% à 12'049,70 points, après avoir ouvert en repli de 0,08%. Le SLI prenait 0,27% à 1958,59 points et le SPI gagnait 0,3% à 16'062,32 points.

Une majorité des valeurs vedettes évoluait désormais en hausse, malgré la quasi absence de nouvelles d'entreprises, emmenées par les assureurs Swiss Life (+1,7%) et Swiss Re (+1,4%) qui amplifiaient leurs gains, ainsi que Holcim (+1,3%).

Les analystes d'UBS ont relevé l'objectif de cours de l'assureur vie à 675 francs, contre 630 francs précédemment, tout en confirmant leur recommandation à "neutral".

Le géant des matériaux de construction a racheté, pour un montant non-divulgué, le spécialiste belge du recyclage Mark Desmedt. La société, fondée en 1989, recycle un demi-millions de tonnes de matériaux de construction et démolition par année, pour les écouler dans les régions de Bruxelles et d'Anvers.

Les trois poids lourds partaient dans des directions opposées avec Novartis (+0,5%) et Roche (bon +0,04%, porteur -0,5%) ainsi que Nestlé (+0,3%).

Les plus fortes baisses étaient enregistrées par Kühne+Nagel (-2,4%), ainsi que Partners Group (-1,2%) et Logitech (-1,1%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

L'euro en roue libre après la surprise des législatives françaises

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L'euro s'affaissait lundi matin face au franc et dans une moindre mesure face au dollar, dans le sillage d'un coup de théâtre électoral en France (archives). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

L'euro s'affaissait lundi matin face au franc et dans une moindre mesure face au dollar, dans le sillage d'un coup de théâtre électoral en France.

Le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella a pris l'eau au second tour des législatives, au profit du Nouveau Front Populaire. L'extrême droite a aussi été battue par le parti Ensemble du président Emmanuel Macron. A 08h46, l'euro perdait 0,22% contre le franc à 0,9687 EUR/CHF et égarait 0,11% contre le dollar à 1,0828 EUR/USD.

"La prime de risque sur l'euro semble s'être déjà estompée dans une certaine mesure et nous n'escomptons pas d'accès de faiblesse subit face au dollar vu l'absence de majorité nette," indique Claudia Panseri, responsable de l'investissement en France pour l'unité de gestion de fortune globale d'UBS.

Si d'aventure la gauche parvenait à imposer ses vues, la monnaie unique pourrait s'affaisser en dessous de 1,05 dollar. Une composition gouvernementale formée de modérés devrait permettre de maintenir la paire EUR/USD autour de 1,08, poursuit l'experte de la banque aux trois clés.

Le franc a profité d'une fuite de capitaux vers plus de sécurité, même si l'euro a déjà compensé une bonne partie de ses pertes initiales face au dollar, constate de son côté Ipek Ozkardeskaya, pour Swissquote.

"En l'espace d'un week-end, la France est passée d'un avantage pour l'extrême-droite à une victoire de l'extrême-gauche," poursuit l'analyste de la banque en ligne glandoise, pour qui la coalition emmenée par les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon en a trop fait pour soulager les craintes des investisseurs concernant la stabilité et la prévisibilité de la politique française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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