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Suisse

L'hôtellerie suisse construit sur de nouvelles bases

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Les régions périphériques, qui devaient lutter avant la pandémie, ont largement profité du changement des priorités de la part de la clientèle, avec plus de valeur accordée à la proximité, à la tranquillité, à la facilité d'accès, mais aussi au tourisme durable. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'avenir de l'hôtellerie suisse se présente radieux. Le tourisme mondial croît, et la Suisse en profite. De profonds changements secouent néanmoins la branche et la capacité des hôtels à s'adapter sera déterminante pour tirer leur épingle du jeu.

"Dans les prochaines années, un de nos grands défis sera de convaincre les Suisses, dont l'engouement pour leur propre pays a été déterminant pendant la pandémie, de rester en Suisse. L'attractivité des offres, la mise en valeur des demi-saisons, sont autant de moyens pour maintenir la demande indigène", relève mercredi Martin von Moos, président d'HotellerieSuisse, en marge de l'évènement annuel organisé par la faîtière.

Certaines régions ont particulièrement profité de la forte demande des hôtes suisses. "La pandémie a redistribué les cartes parmi les régions touristiques, et celle du Jura et Trois-Lacs en ressort véritablement gagnante", souligne Laure von Wyss, directrice de l'hôtel de l'Aigle, à Couvet, dans le Val-de-Travers.

Les régions périphériques, qui devaient lutter avant la pandémie, ont largement profité du changement des priorités de la part de la clientèle, avec plus de valeur accordée à la proximité, à la tranquillité, à la facilité d'accès, mais aussi au tourisme durable. "Notre taux d'occupation des chambres dans la région rejoint désormais la moyenne nationale, aux alentours de 50% et le développement hôtelier est en plein boom" explique l'hôtelière.

Il faut toutefois s'adapter à de nouvelles contraintes. "Il y a un avant et un après covid, en particulier au niveau des habitudes de la clientèle, qui est toujours plus spontanée. A un moins de la saison estivale, nous avons énormément de difficulté à planifier car les réservations se font de plus en plus à la dernière minute", explique Mme von Wyss.

"Les facteurs exogènes pris en compte par les clients avant de réserver sont plus nombreux, le taux de change avec l'euro, la météo, etc. et pour nous hôteliers, le défi est immense, d'autant plus dans un contexte de pénurie de personnel", renchérit Federico Haas, propriétaire de l'hôtel Delfino à Lugano.

Le Tessin, très prisé par la clientèle helvétique au cours des dernières années, enregistre une fréquentation en repli au cours des derniers mois, mais il s'agit pour l'hôtelier d'une normalisation et d'autres marchés se développent. "Nous avons actuellement de très belles perspectives de développement dans le tourisme des congrès, séminaires et évènements professionnels" explique le responsable.

Peur du tourisme de masse

Alors que la croissance a été très forte dans certaines régions, la peur du surtourisme s'esquisse en toile de fonds. "Nous n'avons pas les problèmes de Venise ou Barcelone, mais il est important d'éviter d'arriver un jour à une telle situation, où nous arriverions à des restrictions", explique M. von Moos.

"Nous devons être attentifs à ce que le tourisme soit un facteur positif et ne se fasse pas au détriment de la nature, du patrimoine ou de la population", ajoute Mme von Wyss. "La collaboration entre les différents acteurs en Suisse fonctionne toutefois bien", conclut M. von Moos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

La gauche sort en tête, vague RN limitée, pas de majorité absolue

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Après une mobilisation massive, l'alliance de gauche est donnée en tête au second tour des législatives françaises (archives). (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

L'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est sortie en tête du deuxième tour des élections législatives dimanche, devant les macronistes et le Rassemblement national dont la progression est largement endiguée, selon des premières estimations.

Le "front républicain", bâti entre les deux tours de ce scrutin pour limiter la vague RN qui devait déferler dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, semble donc avoir porté ses fruits, après 210 désistements de candidats du camp présidentiel ou de gauche.

Avec 172 à 215 députés selon les premières estimations des instituts Ifop et Ipsos, le Nouveau front populaire pourrait devenir la première force politique au Palais Bourbon, en progression par rapport aux 151 élus de 2022 sous la bannière de la Nupes.

Autre surprise majeure: la résilience du camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés. C'est certes 80 à 100 sièges de moins qu'il y a deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Stabilisation après les pluies, le Valais retient son souffle

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Le Val de Bagnes a payé un lourd tribut aux intempéries, il faut désormais déblayer. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les services d'intervention et les polices cantonales concernées n'ont signalé aucun événement majeur en Valais et dans le canton de Vaud après les nouvelles précipitations de la nuit de samedi à dimanche. La situation après les intempéries semblait stabilisée.

Contacté par Keystone-ATS, l'Organe cantonal de conduite (OCC) en Valais n'a eu aucun nouvel événement particulier à annoncer. Le canton de Vaud, où une alerte avait été émise pour la région du Chablais, n'a pas non plus connu de problème majeur.

Dans le Val de Bagnes, les machinistes et les équipes sur le terrain ont été mobilisés durant toute la nuit afin d'extraire les matériaux de la Dranse, qui en charriait beaucoup, et éviter les inondations, comme le rapporte Rhône FM. Un survol de la zone en hélicoptère était prévu dimanche en matinée.

Le temps doit progressivement devenir plus sec en cours de journée, indiquent les météorologues. Selon Meteonews, le Valais a enregistré ces dernières heures entre 10 et 26 mm de pluie par mètre carré en 24 heures, soit deux à trois fois moins qu'au Tessin ou dans les Grisons.

Généralement, les seuils sont qualifiés de critiques à partir de 50 mm de précipitations en 24 heures en plaine et de 100 mm dans les régions montagneuses. Cependant, il faut tenir compte du fait que ces nouvelles pluies se sont produites sur des sols déjà saturés d'eau et que certaines infrastructures sont fragilisées.

Dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs nouvelles coulées de lave torrentielle s'étaient produites dans le haut Val de Bagnes. Les coulées ont détruit des digues et des habitants se tenaient prêts à être évacués.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Jusqu'à 58 millimètres de précipitations en Suisse

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Samedi, la Confédération a relevé le niveau de danger de pluie au niveau d'alerte 3, ce qui signifie, selon le portail des dangers naturels, que des inondations locales sont possibles. (© KEYSTONE/dpa/Annette Riedl)

Il est tombé entre 10 et 30 millimètres de pluie sur une grande partie de la Suisse au cours des dernières 24 heures. 58 millimètres par mètre carré sont tombés à Locarno (TI), a annoncé dimanche matin le service météorologique Meteonews.

A Lugano (TI) et à Lucerne, le radar de Meteonews a enregistré en 24 heures plus de 20 millimètres de précipitations par mètre carré, comme le montre un graphique publié dimanche matin sur la plateforme en ligne X.

Des orages plus puissants ont également éclaté localement, rapporte Meteonews. Dans toute la Suisse, le service météorologique a enregistré samedi 1182 éclairs.

Pour dimanche, le service météorologique s'attendait à de nouvelles pluies importantes au Tessin et dans les Grisons, Meteonews prévoyant de 20 à 50 millimètres de précipitations par mètre carré sur une grande partie du territoire.

La Confédération a mis en garde samedi contre des orages et des pluies en continu. Selon les régions, le danger s'étend de samedi après-midi à dimanche matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Maissen : "Nous n'abandonnerons pas des vallées entières"

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement dans les vallées alpines.

Dans certains cas, il pourrait y avoir des déplacements de la population, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (au centre) dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons certainement pas abandonner des vallées entières", a déclaré Mme Maissen.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, ce qui a rendu les régions plus vulnérables, a déclaré la présidente des cantons alpins. Mais il ne faut pas oublier que "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a ajouté Mme Maissen.

Intégrer les scénarios climatiques

Selon la conseillère d'Etat, il s'agit maintenant d'analyser les intempéries et d'évaluer de manière prospective où se situent les points faibles en tenant compte des scénarios climatiques.

Jusqu'à présent, le réchauffement climatique n'a pas été pris en compte dans l'établissement des cartes des dangers, a déclaré le professeur David Bresch de l'EPFZ dans une interview à la SonntagsZeitung. Cela doit changer : "Tant que le réchauffement climatique se poursuivra, les évacuations augmenteront", a déclaré le professeur spécialisé dans les risques météorologiques et climatiques. Le phénomène n'est pas nouveau, a-t-il ajouté, et les dommages augmenteront également.

Avantages à déterminer

Il n'est pas possible de savoir si le financement pour des mesures de protection pour une région vaut la peine, a déclaré David Bresch. La question se pose toutefois pour certains sites très exposés. Il en a appelé à la responsabilité individuelle : "Il faut aussi se demander honnêtement pourquoi on vit ici, pourquoi on a acheté ce bien immobilier".

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, d'Obwald, de Nidwald, de Glaris, d'Appenzell Rhodes-Intérieures, des Grisons, du Tessin et du Valais a déclaré que la discussion sur la relocalisation était menée d'un point de vue purement monétaire et qu'une relocalisation était une intervention lourde pour les personnes concernées.

Outre la population de montagne, on ne tient pas compte de ce que les régions alpines apportent à l'ensemble du pays : la production d'électricité, les infrastructures de transport et d'approvisionnement et les zones de détente. L'occupation décentralisée du territoire est ancrée dans la Constitution fédérale. "C'est pourquoi nous devons entreprendre tout ce qui est possible pour que cela reste ainsi", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La présidente des cantons alpins refuse une vision réductrice

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement des vallées alpines dans une interview publiée dimanche.

Dans certains cas, des déplacements de la population pourraient avoir lieu, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (centre) dans une interview à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons pas abandonner des vallées entières". Elle a critiqué le fait que la discussion sur la relocalisation soit menée d'un point de vue purement monétaire.

Une relocalisation est une intervention lourde pour les personnes concernées, a déclaré la présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures, Grisons, Tessin et Valais.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, mais "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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