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International

Aïd: les pèlerins musulmans procèdent à la lapidation de Satan

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Les pèlerins doivent marcher sous un soleil de plomb. (© KEYSTONE/AP/Rafiq Maqbool)

Plus de 1,8 million de musulmans ont accompli dimanche sous une chaleur accablante le dernier grand rituel du pèlerinage annuel en Arabie saoudite, près de La Mecque (ouest), au premier jour de l'Aïd al-Adha, fête majeure de l'islam.

Les fortes chaleurs ont provoqué la mort d'au moins 14 pèlerins jordaniens, a annoncé dimanche le ministère jordanien des Affaires étrangère, ajoutant que 17 autres étaient portés disparus. En Iran, le chef du Croissant-Rouge a pour sa part indiqué que cinq pèlerins iraniens avaient "perdu la vie (...) à La Mecque et à Médine", sans préciser dans l'immédiat les circonstances entourant leur mort.

Dimanche marquait le rituel de la lapidation de Satan pour lequel, dès l'aube, des fidèles sont arrivés par vagues dans la vallée de Mina devant des stèles symbolisant le diable, sur lesquelles ils ont jeté des cailloux.

C'est un rituel qu'ils répéteront au moins une fois dans les prochains jours avant de faire les dernières circonvolutions autour de la Kaaba, au centre de la Grande mosquée, marquant la fin du hajj.

Plus de 40 degrés

Le rituel de la lapidation se déroule au premier jour de l'Aïd al-Adha, une fête célébrée par les musulmans à travers le monde.

En plein été, dans l'une des régions les plus chaudes au monde, les températures ont dépassé les 40 degrés à la mi-journée dimanche. Des pèlerins ont été vu effondrés sur le bord de la route menant aux stèles à Mina, à l'abri de rares bâtiments et voitures.

"C'est très difficile, nous ne trouvons pas de transports, je n'arrive plus à me lever", a dit Ahmed Alsayed Omran, un retraité égyptien de 70 ans, assis à même le trottoir.

Les autorités n'ont pas communiqué sur le nombre de cas d'hyperthermie cette année. Plus de 10'000 cas avaient été enregistrés l'an dernier, dont 10% de coups de chaleur, le cas le plus grave, selon un responsable saoudien.

Mont Arafat

Comme en 2023, plus de 1,8 million de fidèles ont participé au hajj cette année, dont 1,6 million venus de l'étranger, d'après les autorités saoudiennes.

Samedi, les pèlerins avaient passé la journée à prier et à réciter le Coran au mont Arafat, où les températures ont atteint les 46 degrés Celsius, avant de dormir à la belle étoile dans la plaine de Mouzdalifa, à quelques kilomètres de Mina.

Malgré les températures élevées, le rassemblement autour de la colline où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon, temps fort du pèlerinage, s'est tenu dans une grande ferveur.

Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam. Il doit être accompli par tous les musulmans au moins une fois dans leur vie s'ils en ont les moyens.

Fête du sacrifice

A l'occasion de l'Aïd, les musulmans égorgent une bête, en général un mouton, et offrent une partie de la viande aux nécessiteux, en souvenir du sacrifice qu'avait failli accomplir Abraham en voulant immoler son fils avant que l'ange Gabriel ne lui propose in extremis de tuer un mouton à sa place, selon la tradition.

Les célébrations sont toutefois assombries cette année par la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

"Nous ne ressentons pas l'Aïd car nos frères à Gaza sont opprimés sous l'occupation (israélienne)", a affirmé Najem Nawwar, pèlerin égyptien de 43 ans.

Le roi saoudien Salmane a fait venir à ses frais au hajj 2000 Palestiniens, dont la moitié sont des membres de familles de victimes de Gaza réfugiés à l'étranger.

Les autorités ont prévenu qu'aucun slogan politique ne serait toléré durant le hajj.

Mais cela n'a pas empêché de nombreux pèlerins d'exprimer auprès de l'AFP leur solidarité avec les Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Plus de 120 attaques en Birmanie après le séisme

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande la libération de tous les détenus arrêtés depuis quatre ans par les militaires en Birmanie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'armée birmane a mené plus de 120 attaques depuis le séisme qui a fait des milliers de victimes dans le pays. Plus de la moitié d'entre elles ont eu lieu après la déclaration de la trêve il y a dix jours, a affirmé vendredi l'ONU à Genève.

Dans une déclaration, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme réitère, comme à plusieurs reprises ces dernières semaines, sa demande aux militaires d'une véritable pause dans les violences. "La seule attention devrait être sur l'acheminement de l'assistance humanitaire dans les territoires affectés par le désastre", a affirmé une porte-parole.

La plupart des attaques sont aériennes ou liées à des bombardements. Beaucoup ont été menées dans des zones peuplées, en violation du droit international humanitaire, ajoute la porte-parole. Le Haut commissaire Volker Türk demande au régime de lever les obstacles à l'assistance humanitaire.

La région de Sagaing, épicentre du séisme, est contrôlée par les rebelles. Or, les recherches de rescapés puis des cadavres ont surtout été pilotées par les communautés locales. Celles-ci doivent être "soutenues" par les communautés locales, ajoute l'agence.

Elle souhaite aussi une amnistie générale pour les détenus arrêtés depuis le coup d'Etat de février 2021, notamment l'ancienne cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi et le président déchu U Win Myint.

Ces dernières années, l'ONU a dénoncé des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre perpétrés par les militaires. Fin janvier, le Haut commissaire avait estimé que la situation se détériorait "de jour en jour" en Birmanie. L'année dernière, plus de 1800 civils ont été tués dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Iran donne une "véritable chance" à la diplomatie aux pourparlers

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Le président iranien Masoud Pezeshkian (au centre) visite une exposition sur les réussites de son pays dans le domaine nucléaire. (© KEYSTONE/AP)

L'Iran donne une "véritable chance" à la diplomatie dans le cadre des pourparlers avec les Etats-Unis prévus ce week-end à Oman. Et cela malgré la pression croissante exercée par Washington, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi et avec une vigilance totale. L'Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, dans un message sur son compte X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Panama autorise un déploiement américain à proximité du canal

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La présence de troupes américaines est une question sensible au Panama, car elle rappelle l'époque où les Etats-Unis y disposaient d'une enclave avec des bases militaires (archives). (© KEYSTONE/AP/MATIAS DELACROIX)

Les troupes américaines vont être autorisées à se déployer autour du canal du Panama, selon un accord bilatéral vu par l'AFP jeudi. Il s'agit d'une importante concession faite à Washington, même si la possibilité de bases militaires est exclue.

La présence de troupes américaines est une question sensible dans le pays d'Amérique centrale, car elle rappelle l'époque où les Etats-Unis y disposaient d'une enclave avec des bases militaires avant de céder le canal aux Panaméens en 1999.

L'armée américaine et des sociétés militaires privées engagées par les Etats-Unis "pourront utiliser les sites autorisés, les installations et les zones désignées pour des entraînements, des activités humanitaires [...] et des exercices", indique l'accord signé par le chef du Pentagone, Pete Hegseth, en visite cette semaine au Panama, et le ministre panaméen de la défense, Frank Abrego.

L'accord, d'une durée de trois ans renouvelable, précise que les installations seront la propriété de l'Etat panaméen et seront destinées à une "utilisation conjointe" par les forces des deux pays.

"Mettre le feu au pays"

Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump a placé le canal de Panama, qui permet de passer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique sans contourner l'Amérique du Sud, en haut de son agenda stratégique, notamment pour contrer les intérêts chinois dans cette zone latino-américaine. Il a même évoqué la possibilité de "reprendre" le canal que les Etats-Unis ont construit en 1914 et cédé au Panama en 1999.

Le canal assure environ 40% du trafic de conteneurs des Etats-Unis et 5% du commerce mondial.

Les Etats-Unis participent depuis longtemps à des exercices militaires au Panama, mais la présence à long terme de forces américaines pourrait être un handicap politique pour le président panaméen de centre-droit, José Raul Mulino, estiment des politologues.

M. Mulino, en déplacement au Pérou jeudi, a confirmé que les Etats-Unis avaient demandé à rétablir des bases militaires dans le pays et des "cessions de territoires", ce qu'il avait refusé. "Vous voulez le désordre [...] mettre le feu au pays?", a-t-il indiqué avoir répondu à Pete Hegseth. "Ce canal est et restera panaméen".

Au cours d'une conférence de presse mercredi, le ministre de la défense américain avait suggéré que les exercices de défense conjoints étaient "une occasion de relancer" une "base militaire", où opèreraient des "troupes américaines", suscitant un malaise. "Nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou des sites de défense", avait réagi M. Abrego lors de la même conférence de presse.

Relations difficiles

Le pays entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, après une occupation américaine de la zone du canal pendant plusieurs décennies et l'opération américaine il y a 35 ans pour renverser le dictateur Manuel Noriega qui avait fait plus de 500 morts. Les visées de Donald Trump sur le canal du Panama ont déclenché d'importantes manifestations dans le pays.

Selon la loi, le Panama exploite le canal en donnant accès à toutes les nations. Mais le président américain a pointé du doigt le rôle de la société Panama Ports Company (PPC), filiale d'un groupe hongkongais, qui opère les ports situés aux deux extrémités du canal.

Sous la pression de la Maison-Blanche, le Panama a accusé PPC de ne pas respecter ses obligations contractuelles et a demandé à la société de se retirer du pays.

La société mère des ports, CK Hutchison, a annoncé le mois dernier un accord visant à céder 43 ports dans 23 pays - dont ses deux ports sur le canal de Panama - à un consortium dirigé par le fonds d'investissements américain BlackRock, pour un montant de 19 milliards de dollars. Furieuse, la Chine a annoncé un examen de l'opération par les autorités chinoises de la concurrence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Guerre commerciale: l'UE menace de taxer la technologie américaine

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"Il existe un large éventail de contre-mesures" aux droits de douane de Trump, avertit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Bruxelles pourrait taxer les géants américains de la technologie si des négociations ne parviennent pas à arrêter la guerre commerciale lancée par le prédisent américain Donald Trump, avertit jeudi la présidente de la Commission européenne dans le Financial Times.

Depuis que le président américain a imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium, les voitures et, enfin, la majorité des importations en provenance de l'Union européenne, Bruxelles insiste sur la recherche d'un accord mutuellement bénéfique avec Washington. Mais Ursula von der Leyen se dit prête à intensifier ses menaces de représailles et à cibler les services américains si les négociations venaient à échouer.

"Il existe un large éventail de contre-mesures", a-t-elle indiqué. "Par exemple, on pourrait imposer une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques."

Elle a évoqué l'utilisation de l'"instrument anti-coercition", une arme surnommée "bazooka", pensée comme un outil de dissuasion à activer après épuisement des voies diplomatiques. Cet instrument permettrait notamment le gel de l'accès aux marchés publics européens ou le blocage de certains investissements.

Riposte suspendue

Le gouvernement américain s'est plaint de barrières non tarifaires qui, selon lui, entravent injustement les exportations américaines vers l'Europe. Washington a notamment critiqué la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les règles strictes de l'UE en matière de technologie qui régissent la concurrence technologique et la modération des contenus en ligne.

Mais pour Mme von der Leyen, les lois sur les technologies sont "intouchables". La présidente de la Commission européenne refuse également toute négociation sur la TVA, qui s'applique aux produits nationaux et importés.

Ursula von der Leyen a annoncé plus tôt jeudi que l'UE allait suspendre l'application de droits de douane supplémentaires prévus sur certains produits américains "afin de donner une chance aux négociations" après le revirement de Donald Trump, mercredi, sur de nouveaux droits de douane massifs.

Le président américain a gelé pendant 90 jours la surtaxe de 20% prévue sur les produits européens et de 31% sur les biens suisses. Mais il a maintenu ses droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium et les automobiles, tout comme le taux de base de 10% sur les autres produits, pendant la suspension.

"Les droits de douane sont des taxes qui ne nuisent qu'aux entreprises et aux consommateurs. C'est pourquoi j'ai toujours plaidé en faveur d'un accord tarifaire zéro pour zéro entre l'Union européenne et les Etats-Unis", avait déclaré Mme von der Leyen mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un deuxième porte-avions américain est arrivé au Moyen-Orient

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La position exacte au Moyen-Orient de l'USS Carl Vinson n'a pas été révélée (archives). (© KEYSTONE/EPA YNA/YONHAP)

Le deuxième porte-avions envoyé par les Etats-Unis au Moyen-Orient pour protéger les flux commerciaux est arrivé sur place, a fait savoir jeudi l'armée américaine. Cette dernière mène actuellement une intense campagne de frappes contre les rebelles houthis au Yémen.

Selon un message sur le réseau social X du commandement interarmées américain pour le Moyen-Orient, l'USS Carl Vinson a rejoint dans la région l'USS Harry S. Truman, que les Houthis ont assuré avoir visé plusieurs fois ces dernières semaines. L'armée américaine n'a pas précisé où exactement naviguerait ce deuxième groupe aéronaval.

Selon un responsable militaire américain, les Etats-Unis ont frappé plus de 100 cibles au Yémen depuis le lancement à la mi-mars de leur dernière campagne aérienne contre ces rebelles soutenus par l'Iran.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, attaquent depuis la fin 2023 des navires au large de ce pays, en mer Rouge ou dans le golfe d'Aden.

Menaces de Trump

Ils disent agir en "solidarité" avec Gaza dans la guerre dévastatrice menée par Israël dans ce territoire palestinien depuis le 7 octobre 2023 et les attaques sanglantes du Hamas sur le sol israélien.

Les Houthis assurent viser principalement des navires liés à Israël et au principal soutien militaire de ce pays, les Etats-Unis, dans ces deux voies maritimes essentielles pour le commerce mondial.

A la mi-mars, Donald Trump avait prévenu que l'Iran serait désormais "tenu pour responsable" de "chaque coup de feu" des Houthis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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