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Kim et Poutine signent un accord d'assistance en cas d'"agression"

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Le président russe a qualifié l'accord de "document véritablement révolutionnaire". Vladimir Poutine a été accueilli en grande pompe par son homologue nord-coréen Kim Joing Un. (© KEYSTONE/AP/Gavriil Grigorov)

La Corée du Nord et la Russie ont signé mercredi un "partenariat stratégique global", prévoyant une assistance mutuelle en cas d'"agression". Accueilli à Pyongyang, Vladimir Poutine a reçu le fervent soutien de son hôte Kim Jong Un pour sa guerre contre l'Ukraine.

Reçu en grande pompe, le président russe a par ailleurs estimé que les sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU visant les Nord-Coréens pour leur programme nucléaire, "inspirées par les États-Unis et leurs alliés", devaient être "réexaminées".

"Le traité pour un partenariat global signé aujourd'hui prévoit, entre autres, une assistance mutuelle en cas d'agression contre une partie du traité", a déclaré le président russe à la presse après avoir signé le document. "La Russie et la Corée mènent toutes deux une politique étrangère indépendante et n'acceptent pas le langage du chantage et du diktat", a-t-il averti.

Le président russe a qualifié l'accord de "document véritablement révolutionnaire", ajoutant que la Russie "n'excluait pas pour elle-même une coopération militaro-technique" avec Pyongyang.

Soutien "entier"

Cité par les agences russes, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a précisé que l'accord avec la Russie était purement "défensif". Qualifiant M. Poutine de "meilleur ami" de son pays, il a salué l'avènement d'une "nouvelle ère" dans les relations avec Moscou.

"Il ne fait aucun doute que le traité de partenariat stratégique global (...) garantira de manière fiable l'alliance entre la Corée du Nord et la Russie pendant un siècle et qu'il contribue pleinement au maintien de la paix et de la stabilité dans la région", a plus tard jugé Kim Jong Un pendant une réception en l'honneur de son invité.

La Corée du Nord "exprime son entier soutien et sa solidarité au gouvernement, à l'armée et au peuple russes dans la conduite de l'opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger la souveraineté, les intérêts de sécurité et l'intégrité territoriale", a-t-il déclaré à son invité.

"Nous apprécions beaucoup votre soutien systématique et permanent de la politique russe, y compris sur le dossier ukrainien", a en retour lâché le chef du Kremlin.

"Pour le meurtre de masse des Ukrainiens"

"Nous sommes reconnaissants aux dirigeants et au peuple de la République populaire démocratique de Corée s'agissant de la situation en Ukraine. Aujourd'hui, nous luttons ensemble contre les pratiques hégémoniques et néocolonialistes des États-Unis et de leurs satellites".

Réagissant à ces annonces, l'Ukraine, par la voix du conseiller présidentiel Mykhaïlo Podoliak, a exhorté la communauté internationale à "une approche plus rigoureuse pour parvenir à un véritable isolement" de Moscou et de la Corée du Nord.

Cette dernière "coopère aujourd'hui activement avec la Russie dans le domaine militaire et fournit délibérément des ressources pour le meurtre de masse des Ukrainiens", en particulier "un grand nombre d'obus de gros calibre", s'est emporté M. Podoliak.

Kim invité à Moscou

Le président russe a mené des entretiens pendant une heure et demie au côté de sa délégation avec le dirigeant nord-coréen, suivis d'un aparté. Il a invité Kim Jong Un à se rendre à Moscou.

Ce renforcement des relations entre les deux pays suscite l'inquiétude à Séoul et Washington. Les Etats-Unis et leurs alliés ont accusé la Corée du Nord de fournir des munitions et des missiles à la Russie pour sa guerre en Ukraine, et craignent que la visite de M. Poutine ne débouche sur de nouvelles livraisons.

"Nouvelle ère"

Kim Jong Un a salué avec lyrisme le rapprochement entre Moscou et Pyongyang. "Les relations entre nos pays entrent dans une ère de nouvelle et grande prospérité qu'il est impossible de comparer même à celle de la période des relations soviéto-coréennes du siècle dernier", a déclaré le dirigeant nord-coréen, cité par les agences de presse russes.

Il s'agit de la première visite en Corée du Nord de Vladimir Poutine depuis 24 ans et de la deuxième rencontre entre les deux hommes en moins d'un an. En septembre dernier, Kim Jong Un s'était rendu en train blindé dans l'Extrême-orient russe pour un sommet avec le chef du Kremlin axé sur l'espace.

Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l'opération militaire russe lancée en Ukraine en 2022.

"La Russie a besoin du soutien de la Corée du Nord en matière d'armement en raison de la guerre prolongée en Ukraine, tandis que la Corée du Nord a besoin du soutien de la Russie en matière de nourriture, d'énergie et d'armes de pointe pour alléger la pression des sanctions", a indiqué à l'AFP Koh Yu-hwan, professeur émérite d'études nord-coréennes à l'université de Dongguk.

"La question de l'alliance militaire doit toutefois être considérée séparément de ce qui est annoncé publiquement et de ce qui est réellement discuté lors des réunions entre les deux dirigeants", a-t-il déclaré, ajoutant que Moscou restait prudent et ne voulait pas "brûler complètement les ponts avec des pays comme la Corée du Sud".

Préoccupations occidentales

Américains et Européens s'inquiètent depuis des mois du rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer massivement des munitions et des missiles à la Russie.

En échange, selon Washington et Séoul, la Russie a fourni à la Corée du Nord son expertise pour son programme de satellites et envoyé de l'aide pour faire face aux pénuries alimentaires du pays.

En mars, la Russie avait utilisé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales visant la Corée du Nord. M. Poutine a enfoncé le clou mercredi en affirmant que ces sanctions "inspirées par les Etats-Unis et leurs alliées" devaient être "réexaminées".

Le soutien de Vladimir Poutine permet à Kim Jong Un d'"amoindrir sa dépendance" à l'égard d'un autre allié clé, Pékin, estime Vladimir Tikhonov, professeur d'études coréennes à l'université d'Oslo.

Entre-temps, le président russe "obtient un accès sécurisé aux obus d'artillerie de type soviétique dont il a besoin en énormes quantités aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Des dizaines de milliers d'hectares déboisés en Colombie l'an passé

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Selon des experts, les dissidents des FARC, regroupés au sein de l'état-major central (EMC), ont fixé le rythme de la déforestation pour faire pression sur le gouvernement à la table des négociations (archives). (© KEYSTONE/AP/FERNANDO VERGARA)

La Colombie a perdu 79'256 hectares de forêt en 2023, soit une superficie équivalente à la ville de New York, a annoncé lundi le gouvernement. Elle est cependant en baisse par rapport aux 123'517 hectares déboisés en 2022.

"Il s'agit du nombre de déforestation le plus bas depuis 23 ans", a affirmé le président Gustavo Petro sur le réseau social X (ex-Twitter). Selon lui, elle a surtout diminué dans la région amazonienne (sud-est), où 44'274 hectares de forêt ont été perdus, soit 38% de moins que l'année précédente.

"Nous devons atteindre zéro [hectares déboisés] pour préserver les poumons du monde", a-t-il commenté. Au niveau national, la déforestation a été réduite de 36%. En 2022, le déboisement avait déjà diminué de 29% par rapport à 2021.

Selon le ministère de l'environnement, ce recul durable est dû en partie à un programme gouvernemental qui rémunère les agriculteurs en échange de la conservation de la nature.

Cultures illicites et minerais

La déforestation a aussi été particulièrement réduite dans les départements de Nariño (-65%), Cauca (-75%) et Putumayo (-52%). Ces régions du sud-ouest de la Colombie abritent des groupes armés avec lesquels le gouvernement mène des négociations de paix depuis la fin de l'année 2023.

"Nous avons identifié qu'il existe une association directe entre la paix et le résultat de la déforestation, les conditions de paix générant une réduction" du phénomène, a assuré la ministre de l'environnement Susana Muhamad dans un communiqué.

En avril, elle avait mis en garde contre une augmentation de 40% de la déforestation au cours des premiers mois de 2024, lorsque les négociations de paix sont entrées en crise.

Les experts suggèrent que l'un des groupes armés, les dissidents des FARC (qui rejettent l'accord de paix signé en 2106 avec cette guérilla marxiste) regroupés au sein de l'état-major central (EMC), a fixé le rythme de la déforestation pour faire pression sur le gouvernement à la table des négociations.

Toujours selon le ministère de l'environnement, "les pratiques d'élevage intensif, les infrastructures de transport non planifiées [les routes illégales], les cultures illicites, l'extraction illégale des minerais et de bois restent les principales causes de la déforestation en Colombie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Vents, inondations: la tempête Béryl frappe le Texas

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Béryl, situé actuellement au Texas, a été rétrogradé lundi en tempête tropicale. Ici, une voiture submergée à Houston. (© KEYSTONE/AP/Juan Lozano)

Après avoir traversé les Caraïbes, la tempête Béryl touche lundi le Texas, charriant de fortes pluies qui provoquent inondations et coupures de courant. Au moins deux personnes sont mortes dans le sud des Etats-Unis.

"Un arbre est tombé sur une maison et un homme s'est retrouvé coincé sous les débris", a écrit sur X Ed Gonzalez, le shérif du comté de Harris, dans le sud du Texas. La deuxième victime était une femme de 74 ans, également décédée à cause d'un arbre tombé sur sa maison.

Béryl a déjà fait au moins neuf morts, après les sept décès recensés dans les Caraïbes et au Venezuela. Au Texas, plus de 2,7 millions de foyers et commerces étaient privés d'électricité lundi en début d'après-midi, selon le site poweroutage.us, et des habitants ont été évacués.

Un temps classé comme ouragan, Béryl a été rétrogradé lundi en tempête tropicale, avec des vents qui s'affaiblissent, a fait savoir le Centre américain des ouragans (NHC). Lors de son passage dans les Antilles, il avait même atteint la catégorie 5 sur l'échelle Saffir-Simpson des ouragans, soit la plus élevée.

Encore dangereux

Mais le danger reste présent. Le NHC a alerté notamment du risque de submersion marine sur les côtes texanes. "Nous devons prendre Béryl très, très au sérieux", avait averti plus tôt John Whitmire, le maire de Houston.

Dans l'aéroport principal de la ville, plus de 1100 vols ont été annulés selon le site FlightAware, le Centre américain des ouragans (NHC) redoutant des tornades.

La ville de Galveston, au sud-est de Houston, a ordonné une évacuation volontaire pour certaines zones. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des files de voitures sortant de la ville.

Le gouverneur par intérim de l'Etat, Dan Patrick, a appelé les Texans à rester en alerte, à écouter les autorités locales et à quitter la zone dangereuse si possible. "Cette tempête sera mortelle pour les personnes qui se trouvent directement sur sa trajectoire", a déclaré M. Patrick lors d'une conférence de presse.

Mississipi et Ohio

La Maison Blanche a indiqué dimanche qu'elle surveillait la situation. Selon le NHC, Béryl doit se déplacer vers l'est du Texas lundi, avant de continuer sa route vers le Mississippi et l'Ohio mardi et mercredi.

"Un affaiblissement constant est prévu" dans les prochaines heures, a indiqué le service de prévisions dans son dernier bulletin.

Il est extrêmement rare qu'un ouragan de cette puissance arrive aussi tôt dans la saison. Béryl est l'ouragan le plus précoce en 10 ans à toucher les Etats-Unis, selon l'expert Michael Lowry.

Pour les scientifiques, le changement climatique, en réchauffant les eaux des océans, rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 Boeing 737 à inspecter

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Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 avions de la famille des 737 de Boeing doivent être "immédiatement" inspectés (archives). (© KEYSTONE/AP/TED S. WARREN)

Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 avions de la famille des 737 de Boeing doivent être "immédiatement" inspectés pour assurer qu'ils soient en bonne position. C'est ce qu'a indiqué lundi le régulateur américain de l'aviation (FAA), dans une directive.

Selon la FAA, cette inspection doit être réalisée "d'ici 120 à 150 jours" sur "certains Boeing 737-8, 9, -8200, -700, -800, et -900ER", c'est-à-dire d'anciennes et de nouvelles générations. Quelque 2612 avions enregistrés aux Etats-Unis doivent être inspectés, a précisé la FAA, sans ordonner que les avions concernés soient cloués au sol dans l'intervalle.

La directive concerne le dispositif de masques à oxygène mis à disposition des passagers en cas de dépressurisation de la cabine pendant le vol. Elle découle, selon le régulateur, de plusieurs signalements selon lesquels des blocs de services aux passagers (PSU) - des équipements situés au-dessus des sièges avec éclairages, ventilation, et d'où tombent les masques à oxygène en cas d'urgence - se sont déplacés à cause d'une "défaillance de l'accroche".

Contacté par l'AFP, l'avionneur américain n'était pas en mesure de réagir dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le navire russe Shtandart interdit de Fêtes maritimes de Brest

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Le Shtandart, réplique d'une frégate du tsar Pierre Le Grand, sera privée des Fêtes maritimes de Brest (archives). (© KEYSTONE/AP/DMITRY LOVETSKY)

Le navire russe Shtandart, réplique exacte d'une frégate du tsar Pierre Le Grand, ne pourra pas participer aux Fêtes maritimes de Brest, en raison d'un arrêté de la préfecture du Finistère, une décision regrettée par l'équipage du navire.

Le navire, dont le pavillon russe fait polémique depuis des mois, avait dû en changer au printemps pour celui des Îles Cook, à la demande des autorités françaises.

Malgré cela, le préfet du Finistère, "en lien avec les autorités gouvernementales, a pris un arrêté d'interdiction d'accès au port de Brest" à l'encontre du Shtandart.

Cette interdiction s'appuie sur l'extension des sanctions européennes, décidée le 24 juin, aux "navires répliques historiques". Le navire "n'est donc pas autorisé à accéder au port de Brest (...) ni à aucun autre port du département", a précisé la préfecture.

Regrets

Le Shtandart, qui a quitté le port de La Rochelle jeudi soir, se trouve actuellement entre l'Ile d'Yeu et Saint-Nazaire, a indiqué son capitaine Vladimir Martus à l'AFP. Le navire était censé accoster jeudi 11 juillet à Brest, à la veille de l'ouverture des Fêtes maritimes, l'un des plus grands rassemblements maritimes au monde.

"Nous savons que le bon peuple ukrainien a mené une lutte héroïque contre l'agresseur, nous savions que le drapeau tricolore russe pouvait être une raison de leur colère", a expliqué le capitaine dans un communiqué diffusé lundi.

Selon lui, "la véritable mission du Shtandart (...) est de développer l'amitié entre les peuples de toutes les nations, de mettre fin à la haine (...) au niveau des gens ordinaires".

Critiques

Du côté des opposants au navire, la décision préfectorale est "un précédent important", a déclaré à l'AFP Bernard Grua, animateur du collectif "No Shtandart In Europe".

"On va dans le bon sens", a ajouté l'officier de marine de réserve, qui maintient cependant le rassemblement prévu mardi à Brest "pour demander l'application effective de l'arrêté préfectoral". "Le Shtandart n'a rien à faire dans les ports français", a-t-il asséné.

Quant à la mairie de Brest, elle a annoncé son intention de "respecter les directives de l'Etat". L'association bretonne de défense de la mer et des marins Mor Glaz a au contraire dénoncé, dans un communiqué, un arrêté préfectoral "qui n'a aucun sens".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Biden exhorte son parti à "se rassembler" autour de lui

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"Tout manque de discernement sur la tâche qui nous attend ne ferait qu'aider Trump et nous desservir", estime Joe Biden, plus opposé que jamais à l'idée de lâcher la course à un second mandat (archives). (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

Joe Biden, très remonté à l'entame d'une semaine cruciale pour sa survie politique, a exhorté lundi les élus de son parti à "se rassembler" autour de lui. Il assure avoir le soutien de "l'électeur moyen" et ne veut rien savoir d'un abandon pour l'élection de novembre.

"Je suis fermement décidé à rester en course", écrit le président américain dans une lettre aux parlementaires démocrates, de retour en session à Washington après la pause de la fête nationale du 4 juillet. "Tout manque de discernement sur la tâche qui nous attend ne ferait qu'aider Trump et nous desservir. Il est temps de se rassembler", juge le démocrate de 81 ans.

Joe Biden fait savoir qu'il n'est "pas aveugle" aux "préoccupations" exprimées depuis ce duel télévisé face à son adversaire de 78 ans, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé.

Mais il rappelle avoir remporté très largement la primaire de son parti et assène que "ce n'est pas à la presse, aux commentateurs, aux grands donateurs" de décider de sa candidature à la présidentielle.

"Défiez-moi"

Lors d'un appel retransmis pendant l'émission matinale de la chaîne MSNBC, il s'en est pris avec véhémence aux frondeurs dans son propre parti. "Ces gars qui pensent que je ne devrais pas me présenter, qu'ils se présentent contre moi. (...) Défiez-moi à la convention" démocrate du mois d'août, a lancé Joe Biden sur un ton furieux.

"Je me fiche de ce que pensent les millionnaires", a-t-il encore déclaré, se disant "persuadé" d'avoir le soutien de "l'électeur moyen", et voyant un présage favorable dans le résultat des élections législatives françaises. "La France a rejeté l'extrémisme, les démocrates (américains) le rejetteront aussi", a-t-il dit.

Joe Biden a souligné qu'il avait mené une campagne énergique depuis son débat raté, alors que Donald Trump n'avait "rien foutu" si ce n'est "se promener dans sa voiturette de golf" dans sa luxueuse résidence de Floride.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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