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La Banque d'Angleterre conserve son taux inchangé

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Comme l'attendaient les économistes, la banque centrale britannique a conservé le taux d'intérêt directeur à son plus haut niveau depuis 2008. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

La Banque d'Angleterre (BoE) a maintenu jeudi, comme attendu, son taux directeur inchangé, malgré une inflation britannique revenue à son objectif, mais l'institution veut s'assurer de hausses de prix durablement faibles, dans un contexte d'élections législatives.

"C'est une bonne nouvelle que l'inflation soit retournée à notre cible de 2%", a jugé jeudi le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, mais "nous devons nous assurer que l'inflation restera faible et c'est pour cela que nous avons décidé" de laisser le taux à 5,25% "pour le moment".

Comme l'attendaient les économistes, compte tenu des élections législatives prévues le 4 juillet au Royaume-Uni, la banque centrale britannique a ainsi conservé le taux d'intérêt directeur à son plus haut niveau depuis 2008.

Juste après l'annonce de la tenue des élections début juillet, la BoE avait annulé la quasi-totalité des prises de parole de ses membres, afin de ne pas sembler vouloir influencer l'issue du scrutin, pour lequel le gouvernement conservateur de Rishi Sunak part avec beaucoup de retard sur l'opposition travailliste, d'après les sondages.

Dans le compte-rendu de sa réunion, jeudi, la BoE a toutefois assuré que "la date de l'élection n'a pas été prise en compte dans cette décision" de maintien du taux inchangé.

A l'instar de la précédente décision, seuls deux membres du Comité de politique monétaire de la BoE ont voté en faveur d'une réduction de taux, les autres membres se prononçant pour un maintien.

Il s'agit du septième statu quo d'affilée de l'institution. Les analystes se demandent s'il s'agit du dernier.

L'inflation est tombée en mai à 2% sur un an au Royaume-Uni, pour la première fois depuis trois ans, selon des chiffres officiels publiés mercredi.

La banque centrale britannique prévoit toujours que l'inflation "augmente légèrement dans la seconde moitié de l'année", alors que la baisse des prix de l'énergie se modère, avant de redescendre plus durablement.

Elle constate cependant qu'il reste des "risques haussiers sur les perspectives d'inflation à court terme liées au contexte géopolitique", avec la guerre en Ukraine qui continue à faire peser des risques sur le marché de l'énergie, tout comme les risques d'extension du conflit entre Israël et le Hamas.

La BoE a par ailleurs remonté ses prévisions de croissance économique pour le pays. Elle s'attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,5% au second trimestre au Royaume-Uni, davantage que les 0,2% projetés dans son rapport de mai.

Inflation des prix des services tenace

Longtemps la plus élevée des pays du G7, l'inflation britannique est désormais inférieure à celle des Etats-Unis et de la zone euro.

Avant son repli de mai, elle avait déjà fortement ralenti en avril, à 2,3% sur un an, loin des plus de 11% atteint fin 2022, qui avaient généré une forte crise du pouvoir d'achat au Royaume-Uni.

Mais la BoE se préoccupe toujours d'une inflation persistante dans le secteur des services. Un chiffre "plus élevé qu'attendu", attribué en partie aux ajustements annuels des tarifs ayant lieu en avril et à la volatilité de certains prix, dans le domaine de l'hôtellerie par exemple, note la BoE dans le compte-rendu de sa réunion.

Plus tôt jeudi, la Banque nationale suisse (BNS) a diminué son taux directeur d'un quart de point pour le porter à 1,25%, l'inflation plus faible en Suisse que dans de nombreux pays lui donnant davantage de marge de manoeuvre.

En mars, la BNS avait déjà créé la surprise en baissant son taux directeur d'un quart de point pour le ramener à 1,50%.

De son côté, la Banque de Norvège a conservé jeudi sans surprise son taux directeur à 4,5%. Elle envisage de le maintenir à ce niveau jusqu'à la fin de l'année, en raison d'une inflation toujours élevée dans le pays.

Plus tôt en juin, la Banque centrale européenne (BCE) avait quant à elle entamé son cycle de baisse de taux.

Vers 11H25 GMT (13H25 à Paris), la devise britannique accélérait légèrement ses pertes face au billet vert, cédant 0,27% à 1,2686 dollar pour une livre.

La devise helvétique perdait 0,71% face au dollar, à 0,8905 franc suisse pour un dollar, et 0,56% face à la monnaie unique européenne, à 0,9554 franc suisse pour un euro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

International

L'Iran donne une "véritable chance" à la diplomatie aux pourparlers

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Le président iranien Masoud Pezeshkian (au centre) visite une exposition sur les réussites de son pays dans le domaine nucléaire. (© KEYSTONE/AP)

L'Iran donne une "véritable chance" à la diplomatie dans le cadre des pourparlers avec les Etats-Unis prévus ce week-end à Oman. Et cela malgré la pression croissante exercée par Washington, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi et avec une vigilance totale. L'Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, dans un message sur son compte X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Panama autorise un déploiement américain à proximité du canal

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La présence de troupes américaines est une question sensible au Panama, car elle rappelle l'époque où les Etats-Unis y disposaient d'une enclave avec des bases militaires (archives). (© KEYSTONE/AP/MATIAS DELACROIX)

Les troupes américaines vont être autorisées à se déployer autour du canal du Panama, selon un accord bilatéral vu par l'AFP jeudi. Il s'agit d'une importante concession faite à Washington, même si la possibilité de bases militaires est exclue.

La présence de troupes américaines est une question sensible dans le pays d'Amérique centrale, car elle rappelle l'époque où les Etats-Unis y disposaient d'une enclave avec des bases militaires avant de céder le canal aux Panaméens en 1999.

L'armée américaine et des sociétés militaires privées engagées par les Etats-Unis "pourront utiliser les sites autorisés, les installations et les zones désignées pour des entraînements, des activités humanitaires [...] et des exercices", indique l'accord signé par le chef du Pentagone, Pete Hegseth, en visite cette semaine au Panama, et le ministre panaméen de la défense, Frank Abrego.

L'accord, d'une durée de trois ans renouvelable, précise que les installations seront la propriété de l'Etat panaméen et seront destinées à une "utilisation conjointe" par les forces des deux pays.

"Mettre le feu au pays"

Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump a placé le canal de Panama, qui permet de passer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique sans contourner l'Amérique du Sud, en haut de son agenda stratégique, notamment pour contrer les intérêts chinois dans cette zone latino-américaine. Il a même évoqué la possibilité de "reprendre" le canal que les Etats-Unis ont construit en 1914 et cédé au Panama en 1999.

Le canal assure environ 40% du trafic de conteneurs des Etats-Unis et 5% du commerce mondial.

Les Etats-Unis participent depuis longtemps à des exercices militaires au Panama, mais la présence à long terme de forces américaines pourrait être un handicap politique pour le président panaméen de centre-droit, José Raul Mulino, estiment des politologues.

M. Mulino, en déplacement au Pérou jeudi, a confirmé que les Etats-Unis avaient demandé à rétablir des bases militaires dans le pays et des "cessions de territoires", ce qu'il avait refusé. "Vous voulez le désordre [...] mettre le feu au pays?", a-t-il indiqué avoir répondu à Pete Hegseth. "Ce canal est et restera panaméen".

Au cours d'une conférence de presse mercredi, le ministre de la défense américain avait suggéré que les exercices de défense conjoints étaient "une occasion de relancer" une "base militaire", où opèreraient des "troupes américaines", suscitant un malaise. "Nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou des sites de défense", avait réagi M. Abrego lors de la même conférence de presse.

Relations difficiles

Le pays entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, après une occupation américaine de la zone du canal pendant plusieurs décennies et l'opération américaine il y a 35 ans pour renverser le dictateur Manuel Noriega qui avait fait plus de 500 morts. Les visées de Donald Trump sur le canal du Panama ont déclenché d'importantes manifestations dans le pays.

Selon la loi, le Panama exploite le canal en donnant accès à toutes les nations. Mais le président américain a pointé du doigt le rôle de la société Panama Ports Company (PPC), filiale d'un groupe hongkongais, qui opère les ports situés aux deux extrémités du canal.

Sous la pression de la Maison-Blanche, le Panama a accusé PPC de ne pas respecter ses obligations contractuelles et a demandé à la société de se retirer du pays.

La société mère des ports, CK Hutchison, a annoncé le mois dernier un accord visant à céder 43 ports dans 23 pays - dont ses deux ports sur le canal de Panama - à un consortium dirigé par le fonds d'investissements américain BlackRock, pour un montant de 19 milliards de dollars. Furieuse, la Chine a annoncé un examen de l'opération par les autorités chinoises de la concurrence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Guerre commerciale: l'UE menace de taxer la technologie américaine

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"Il existe un large éventail de contre-mesures" aux droits de douane de Trump, avertit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Bruxelles pourrait taxer les géants américains de la technologie si des négociations ne parviennent pas à arrêter la guerre commerciale lancée par le prédisent américain Donald Trump, avertit jeudi la présidente de la Commission européenne dans le Financial Times.

Depuis que le président américain a imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium, les voitures et, enfin, la majorité des importations en provenance de l'Union européenne, Bruxelles insiste sur la recherche d'un accord mutuellement bénéfique avec Washington. Mais Ursula von der Leyen se dit prête à intensifier ses menaces de représailles et à cibler les services américains si les négociations venaient à échouer.

"Il existe un large éventail de contre-mesures", a-t-elle indiqué. "Par exemple, on pourrait imposer une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques."

Elle a évoqué l'utilisation de l'"instrument anti-coercition", une arme surnommée "bazooka", pensée comme un outil de dissuasion à activer après épuisement des voies diplomatiques. Cet instrument permettrait notamment le gel de l'accès aux marchés publics européens ou le blocage de certains investissements.

Riposte suspendue

Le gouvernement américain s'est plaint de barrières non tarifaires qui, selon lui, entravent injustement les exportations américaines vers l'Europe. Washington a notamment critiqué la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les règles strictes de l'UE en matière de technologie qui régissent la concurrence technologique et la modération des contenus en ligne.

Mais pour Mme von der Leyen, les lois sur les technologies sont "intouchables". La présidente de la Commission européenne refuse également toute négociation sur la TVA, qui s'applique aux produits nationaux et importés.

Ursula von der Leyen a annoncé plus tôt jeudi que l'UE allait suspendre l'application de droits de douane supplémentaires prévus sur certains produits américains "afin de donner une chance aux négociations" après le revirement de Donald Trump, mercredi, sur de nouveaux droits de douane massifs.

Le président américain a gelé pendant 90 jours la surtaxe de 20% prévue sur les produits européens et de 31% sur les biens suisses. Mais il a maintenu ses droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium et les automobiles, tout comme le taux de base de 10% sur les autres produits, pendant la suspension.

"Les droits de douane sont des taxes qui ne nuisent qu'aux entreprises et aux consommateurs. C'est pourquoi j'ai toujours plaidé en faveur d'un accord tarifaire zéro pour zéro entre l'Union européenne et les Etats-Unis", avait déclaré Mme von der Leyen mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un deuxième porte-avions américain est arrivé au Moyen-Orient

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La position exacte au Moyen-Orient de l'USS Carl Vinson n'a pas été révélée (archives). (© KEYSTONE/EPA YNA/YONHAP)

Le deuxième porte-avions envoyé par les Etats-Unis au Moyen-Orient pour protéger les flux commerciaux est arrivé sur place, a fait savoir jeudi l'armée américaine. Cette dernière mène actuellement une intense campagne de frappes contre les rebelles houthis au Yémen.

Selon un message sur le réseau social X du commandement interarmées américain pour le Moyen-Orient, l'USS Carl Vinson a rejoint dans la région l'USS Harry S. Truman, que les Houthis ont assuré avoir visé plusieurs fois ces dernières semaines. L'armée américaine n'a pas précisé où exactement naviguerait ce deuxième groupe aéronaval.

Selon un responsable militaire américain, les Etats-Unis ont frappé plus de 100 cibles au Yémen depuis le lancement à la mi-mars de leur dernière campagne aérienne contre ces rebelles soutenus par l'Iran.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, attaquent depuis la fin 2023 des navires au large de ce pays, en mer Rouge ou dans le golfe d'Aden.

Menaces de Trump

Ils disent agir en "solidarité" avec Gaza dans la guerre dévastatrice menée par Israël dans ce territoire palestinien depuis le 7 octobre 2023 et les attaques sanglantes du Hamas sur le sol israélien.

Les Houthis assurent viser principalement des navires liés à Israël et au principal soutien militaire de ce pays, les Etats-Unis, dans ces deux voies maritimes essentielles pour le commerce mondial.

A la mi-mars, Donald Trump avait prévenu que l'Iran serait désormais "tenu pour responsable" de "chaque coup de feu" des Houthis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Musk prévoit de faire économiser 150 milliards aux Etats-Unis

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Elon Musk avait à l'origine l'objectif de réduire de 2000 milliards de dollars le budget de l'administration fédérale américaine. (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Le conseiller spécial de la présidence américaine Elon Musk a déclaré jeudi que sa mission visant à tailler dans les dépenses aux Etats-Unis allait permettre d'économiser 150 milliards de dollars sur une année. Ce montant est plus bas que ses ambitions de départ.

"Je suis ravi d'annoncer que nous anticipons 150 milliards d'économies sur l'année fiscale 2026 grâce à la réduction du gaspillage et de la fraude", a dit le multi-milliardaire au président Donald Trump lors d'un conseil des ministres ouvert à la presse. Pour le gouvernement américain, l'année fiscale 2026 courra d'octobre 2025 à la fin septembre 2026.

Ces coupes "vont aboutir à de meilleurs services pour les Américains", a assuré Elon Musk.

De 2000 milliards à 150 milliards

Consacré par Donald Trump à la tête d'une commission pour "l'efficacité gouvernementale" (DOGE), l'homme le plus riche au monde avait à l'origine l'objectif de réduire de 2000 milliards de dollars le budget de l'administration fédérale, actuellement autour de 7000 milliards de dollars.

Il avait ensuite estimé en janvier qu'aboutir à 1000 milliards d'économies serait déjà un "super résultat".

Lors du conseil des ministres, Donald Trump a déclaré que les équipes du DOGE étaient "fantastiques" et leur a demandé de rester à bord pour le "long voyage" vers moins de dépenses publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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