Rejoignez-nous

Euro 2024

Un poison nommé Dan Ndoye

Publié

,

le

Il ne manque qu'un but à Dan Ndoye pour couronner ses efforts offensifs. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yakin lui a pardonné! Ce ballon perdu l’automne dernier à Pristina qui a permis au Kosovo d’égaliser et sans lequel Granit Xhaka ne serait jamais monté au front avec tant de virulence.

S’il n’oublie jamais comme sans doute peuvent le penser Ulisses Garcia qui traîne toujours comme un boulet le penalty provoqué – mais heureusement pas transformé – de Rome en 2021, Kevin Mbabu et Jordan Lotomba, coupables d’une partie de cartes trop tardive dans le lobby d’un hôtel, Murat Yakin a compris qu’il tient avec Dan Ndoye un véritable diamant. Ou plutôt un poison pour les défenses adverses avec sa faculté d’accélération qui peut provoquer à chaque fois le déséquilibre. C’est pourquoi il a jeté la rancune à la mer malgré toutes les polémiques qui ont entraîné son péché de gourmandise au Kosovo.

"Il est si rapide"

Titularisé comme piston gauche lors des quatre matches amicaux disputés cette année avant l’Euro, l’enfant de la Côte évolue depuis le début du tournoi sur le flanc droit de l’attaque. Murat Yakin explique ce choix par sa crainte de voir son équipe trop pencher sur la gauche si Ndoye est associé à Ruben Vargas dans le couloir. On aurait pu penser que le sélectionne "sacrifie" le joueur de Bologne dans la mise en place de cette nouvelle organisation.

"Mais Dan est si rapide, sourit Murat Yakin. Il est aussi en pleine confiance." Une confiance qui s’explique bien sûr par une première saison réussite à Bologne. Avec Dan Ndoye mais aussi Remo Freuler et Daniel Aebischer, les Rossoblu ont pris la cinquième place de la Serie A pour se qualifier pour la première fois de leur histoire pour la Ligue des champions.

Des statistiques à soigner

A 23 ans, Dan Ndoye est appelé à un grand avenir s’il soigne enfin ses statistiques. A Bologne, il n’a trouvé qu’une seule fois le chemin des filets, le 11 mai lors de la 36e journée de championnat à Naples.

Avec l’équipe de Suisse, il n’a toujours pas marqué en 13 sélections. Mardi soir, il a cru enfin inscrire son premier but avant que la VAR ne confirme la décision du juge de ligne de sanctionner un hors-jeu pour une poignée de centimètres.

S’il avait parfaitement joué le coup sur cette action de la 33e minute, il devait, par ailleurs, galvauder deux chances en or devant le gardien Angus Gunn. "J’aurais pu marquer mercredi soir", regrette le Vaudois. Mais on veut croire que ce n’est que partie remise. Ouvrir son compteur dimanche contre l’Allemagne à Francfort ne serait-il pas faire preuve d’un très grand panache ?

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Euro 2024

Euro 2024: l'Angleterre et l'Espagne en lice ce soir

Publié

le

Les Géorgiens ont épaté lors du premier tour (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Les 8es de finale de l'Euro 2024 se poursuivent ce soir. Dès 18h00, l'Angleterre sera aux prises avec la Slovaquie à Gelsenkirchen, alors que l'Espagne affrontera la Géorgie à Cologne dès 21h00

Peu convaincants dans le jeu lors de la phase de groupes conclue avec un succès et deux nuls en ayant marqué deux buts seulement, les Anglais doivent nettement hausser leur niveau s'ils entendent aller loin dans le tournoi. Ils seront a priori favoris face aux Slovaques, mais devront néanmoins se méfier. Le manager Gareth Southgate, de plus en plus contesté par les fans, espère que ses atouts offensifs que sont les Kane, Bellingham et autres Foden ou Saka vont enfin sortir de leur léthargie.

Seul pays ayant fait le plein lors de la première phase, l'Espagne s'avance en favorite face à l'étonnante Géorgie. La Roja dispose d'un mélange efficace entre hommes d'expérience et jeunes prometteurs. Mais les Géorgiens, pour leur première compétition à ce niveau, n'auront rien à perdre. Se qualifier pour les 8es de finale était déjà un exploit inattendu, et tout ce qui vient ensuite est du bonus. Et avec l'épatant gardien Mamadarshvili et les attaquants Kvaratskhelia et Mikautadze, la sélection dirigée par Willy Sagnol dispose d'éléments capables de faire la différence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Euro 2024

L'Allemagne bat le Danemark 2-0 et file en quart

Publié

le

Musiala a inscrit le but de la sécurité face au Danemark (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

L'Allemagne sera bien présente au rendez-vous des quarts de finale de "son" Euro.

La Mannschaft a dominé le Danemark 2-0 samedi soir à Dortmund, dans un 8e de finale qui a été interrompu pendant 25 minutes par un violent orage survenu avant la mi-temps.

La sélection de Julian Nagelsmann, qui affrontera l'Espagne ou la Géorgie vendredi prochain à Stuttgart pour une place dans le dernier carré, a débloqué la situation à la 53e sur un penalty transformé par Kai Havertz. Penalty accordé après une intervention de la VAR, consécutive à une faute de main de Joachim Andersen.

Un Joachim Andersen qui est passé par tous les états d'âme en l'espace de cinq minutes samedi soir dans l'antre du BVB. Le défenseur de Crystal Palace pensait en effet avoir ouvert la marque à la 48e minute, mais sa réussite était annulée par la VAR pour un hors-jeu du passeur décisif.

L'Allemagne, qui avait pour sa part vu un but de Schlotterbeck annulé dès la 4e, a "tué" le match à la 68e. Son maître à jouer Jamal Musiala a marqué d'une frappe imparable son troisième but du tournoi, deux minutes après que Manuel Neuer avait signé une parade décisive sur un tir du remuant attaquant danois Rasmus Höjlund.

Sortie en 8e de finale du dernier Euro et en phase de poules des deux dernières Coupes du monde, l'Allemagne peut donc toujours espérer revivre le "Sommermärchen" de 2006, lorsque la sélection de Jürgen Klinsmann avait atteint la finale de "sa" Coupe du monde. Mais il lui faudra sans doute élever encore son niveau de jeu, notamment en cas d'affrontement avec la Roja en quart.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Euro 2024

Yakin: "Nous avons envoyé un signal très fort"

Publié

le

Murat Yakin savoure la prestation XXL de son équipe (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Murat Yakin l'admet volontiers à l'issue du 8e de finale de l'Euro gagné par la Suisse face à l'Italie, il a vécu samedi à Berlin un moment rare, "un moment qui restera longtemps dans les mémoires".

"Il y a la victoire, bien sûr. Mais il y a surtout la manière !", s'est réjoui le sélectionneur helvétique en conférence de presse.

"On ne vit pas souvent de tels instants. Il faut les savourer avec nos fans qui ont encore été extraordinaires. Mais se dire aussi que l'histoire n'est pas encore terminée. Nous avons un quart de finale à préparer contre l'Angleterre ou la Slovaquie. Nous serons prêts. Depuis le début du tournoi, la stratégie est la bonne, le système est le bon. Tout le monde au sein de l'équipe accepte son rôle. Il y aura bien sûr des ajustements à apporter si nous rencontrons l'Angleterre ou bien la Slovaquie."

"Nous avons envoyé un signal très fort lors de ce huitième de finale, poursuit le sélectionneur. Nous avons dominé la rencontre dans tous les domaines. Nous avons tout de suite compris que nous avions le match en mains. Les deux buts sont tombés tous les deux dans les bons moments. Cela nous a tranquillisés. L'ouverture du score est superbe. Freuler a vu l'espace. Il a parfaitement senti le coup. Sa frappe est splendide."

Après le 2-0 tout aussi magnifique de Ruben Vargas, Murat Yakin a bien sûr eu un coup de chaud avec la tête de Fabian Schär sur le poteau gauche de Yann Sommer, un poteau qu'il ira d'ailleurs embrasser en fin de match. "Cela aurait été un choc de voir l'Italie réduire le score de cette manière, lâche-t-il. On a eu de la chance. Mais face à de tels adversaires, il en faut."

Confiance

Murat Yakin a aussi rappelé combien la performance six jours plus tôt livrée face à l'Allemagne avait compté. "Ce match contre l'Allemagne nous a insufflé une énorme confiance", lance-t-il avant de rappeler la chance qu'il avait de posséder dans son équipe deux joueurs de classe mondiale avec Manuel Akanji et Granit Xhaka.

"Ils lisent parfaitement le jeu. Ils trouvent les ouvertures. Ils font courir l'adversaire derrière le ballon, se félicite-t-il. Ils ont une confiance énorme en leurs moyens. Elle rejaillit sur tous les autres. L'expérience qu'ils ont acquise ces dernières années n'a pas de prix non plus."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Euro 2024

Spalletti: "Quelque chose doit changer"

Publié

le

Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité de la Suisse (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

"Quelque chose doit changer": Luciano Spalletti mesure parfaitement l'ampleur du chantier qui l'attend après la défaite de l'Italie face à la Suisse en 8e de finale de l'Euro.

Le "Mister" entend poursuivre sa tâche à la tête de la Squadra Azzurra malgré cette défaite sans appel.

"Je suis responsable de ce qui s'est produit aujourd'hui" a assuré le Toscan en conférence de presse. "Lors de ce tournoi, nous avons livré deux performances médiocres contre l'Espagne et la Suisse, et deux partiellement satisfaisantes contre l'Albanie et la Croatie. Il y a plusieurs explications que l'on peut avancer. La fin de saison en roue libre de bien des clubs en Serie A en est une. Une autre vient aussi de mon manque de passé commun avec la Nazionale. Je n'ai eu que dix matches pour préparer cet Euro, dont les premiers avec le couteau sous la gorge pour nous qualifier directement."

Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité des Suisses. "Leur victoire est amplement méritée, dit-il. Sur le plan de l'intensité, il n'y avait pas photo. La Suisse en a mis beaucoup plus. On a vu dans les courses et dans les duels. Je regrette vraiment de n'avoir pas pu les inquiéter davantage."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Euro 2024

Suisse-Italie 2-0: L'histoire est en marche

Publié

le

Freuler a inscrit le 1-0 du pied gauche (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'histoire est en marche ! Désignée par bien des observateurs comme le favori caché de cet Euro 2024, la Suisse a pris la route des quarts de finale avec une assurance sans doute insoupçonnée.

A Berlin, elle a battu 2-0 pour l'Italie pour gagner un deuxième huitième de finale à l'Euro, trois ans après le succès aux tirs au but face aux champions du monde français à Bucarest. A Berlin, elle n'aura cette fois pas vraiment tremblé pour éliminer les tenants du titre.

Ce succès a été acquis sur deux buts superbes, un enchaînement magnifique de Remo Freuler à la 37e et une frappe imparable de Ruben Vargas, passeur sur l'ouverture du score, pour le 2-0 de la 46e minute. Malgré toute sa classe et cette impression d'être devenu presque invincible après ses exploits lors de la phase de poules, Gianluigi Donnarumma n'a rien pu faire.

Cette victoire, la première face à l'Italie depuis... 31 ans et le 1-0 de Berne du 1er mai 1993, conduira la Suisse à Düsseldorf samedi prochain. Son adversaire sera le vainqueur de la rencontre l'Angleterre - Slovaquie qui se jouera ce dimanche à Gelsenkirchen. Après sa démonstration contre l'Italie, une vérité se dessine: il devient de plus en plus périlleux de parier contre la Suisse.

La Suisse... mal payée

A la pause, la Suisse aurait pu mener... 3-0 si elle avait été accompagnée par une plus grande réussite. Avant le but de Freuler, Breel Embolo, parfaitement lancé par Michel Aebischer, avait perdu son duel face à Donnarumma dans une position qui n'était pas loin d'être "idéale". Et juste avant la pause, c'est Fabian Rieder, avec son pied gauche magnifique, qui voyait sa frappe détournée par Donnarumma sur son premier poteau.

Si Donarumma a dû livrer la marchandise pour permettre aux siens de rester dans le match, Yann Sommer n'a pas été réellement inquiété lors de cette première période qui a vu la Suisse bénéficier assez nettement de la possession (58 %). Les Italiens ne devaient alerter qu'à une seule reprise le portier et ses défenseurs avec un centre de Federico Chiesa repoussé par Manuel Akanji (26e).

Dans son 3-4-2-1 désormais traditionnel mais avec Dan Ndoye dans un rôle de piston droit – la surprise du chef -, la Suisse a exercé une emprise presque totale sur la rencontre. Avec un Granit Xhaka toujours aussi impérial à la régie, elle a éteint le milieu adverse avec une rare maîtrise. Jamais dans l'histoire, la "Squadra Azzurra" n'était apparue aussi désarmée, aussi inoffensive face à son voisin du nord que lors de ces quarante-cinq premières minutes.

Une grosse frayeur pour Schär

Une poignée de secondes après la reprise, les Italiens allaient à terre pour le compte. Avec une superbe frappe enroulée, Vargas ne laissait aucune chance à Donnarumma pour le but du break. Un break qui aurait pu être annulé à la 52e avec une tête de Schär sur son propre poteau. Le Saint-Gallois n'était pas loin de commettre son deuxième autogoal du tournoi après avoir permis aux Ecossais d'ouvrir le score en phase de poules.

Cette frayeur mise à part, la Suisse a contrôlé cette seconde période sans aucune difficulté. Sommer devait, ainsi, attendre la 72e minute pour capter un premier tir cadré, celui du nouvel entrant Mateo Retgui. Une minute plus tôt, le "magicien" Murat Yakin avait opéré ses premiers changements avec les introductions de Steven Zuber et de Stergiou pour Vargas et Rieder, Ndoye montant d'un cran. Le Vaudois devait toutefois très vite céder sa place à Vincent Sierro. Le temps était venu de fermer la porte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture