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Gaza: dix proches du chef du Hamas auraient péri dans une frappe

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Près d'un demi-million de personnes souffrent toujours de la faim à un niveau "catastrophique" dans la bande de Gaza, qui reste menacée par la famine malgré une légère amélioration dans le nord, a affirmé mardi un rapport appuyé par l'ONU. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a bombardé mardi la bande de Gaza, où une frappe a tué dix proches du chef du Hamas, selon la Défense civile. Les Etats-Unis pressent eux Israël d'éviter une nouvelle escalade à la frontière avec le Liban.

Selon la Défense civile de Gaza, les dix membres de la famille d'Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Hamas qui vit en exil au Qatar, ont été tués dans un bombardement israélien sur un camp de réfugiés de la ville de Gaza, dans le nord. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas confirmé ces informations.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a indiqué que la soeur du chef du Hamas, Zahr Haniyeh, avait été tuée avec neuf autres personnes dans cette frappe sur la maison familiale dans le camp de Chati. En avril, trois fils et quatre petits-enfants de M. Haniyeh avaient péri dans une frappe à Chati.

L'armée a assuré avoir frappé deux sites utilisés par le Hamas à Chati et Daraj Tuffah, également dans le nord de Gaza, visant des combattants qui agissaient "dans des écoles" et les accusant "d'être impliqués dans la détention d'otages" et d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre contre Israël, qui a déclenché la guerre, dernier épisode du long conflit israélo-palestinien.

Autres bombardements

Selon un correspondant de l'AFP, une frappe a également fait cinq morts, dont deux enfants, près de l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza.

Dans le sud, deux bombardements d'Israël ont visé le centre de Rafah, où des véhicules militaires ont ouvert le feu, tandis que des quartiers ouest de la ville, frontalière avec l'Egypte, ont également été la cible de bombardements et de tirs de chars, selon des témoins.

"Déraciner" le Hamas

Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche que la phase "intense" des combats touchait à sa fin, notamment à Rafah où l'armée a lancé le 7 mai une offensive terrestre, mais que la guerre contre le Hamas se poursuivrait.

Il avait répété que "l'objectif" était "de récupérer les otages" retenus à Gaza et de "déraciner le régime du Hamas", en place depuis 2007. Le Premier ministre israélien a aussi affirmé qu'après la fin de cette phase, Israël serait "en mesure de redéployer certaines forces vers le nord", près de la frontière avec le Liban, "à des fins défensives", ajoutant aux craintes d'une extension du conflit.

"Eviter une escalade" avec le Liban

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a reçu lundi dans ce contexte à Washington le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. Il "a souligné l'importance d'éviter une nouvelle escalade du conflit et de parvenir à une solution diplomatique qui permette aux familles israéliennes et libanaises de rentrer chez elles", selon son porte-parole, Matthew Miller.

Les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, un puissant mouvement islamiste allié du Hamas, armé et financé par l'Iran, ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants des zones frontalières du sud du Liban et du nord d'Israël.

La visite de M. Gallant fait suite à une semaine de tensions entre les Etats-Unis et Israël, après des critiques israéliennes sur des retards de livraisons d'armes américaines.

"Plus d'eau ni de nourriture"

L'offensive israélienne dans la bande de Gaza a fait jusqu'à présent 37'658 morts, en majorité des civils, dont 32 en 24 heures, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

M. Blinken a "insisté" face à M. Gallant sur la nécessité pour Israël de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée.

"Il n'y a plus d'eau ni de nourriture. Nous sommes complètement piégés", a témoigné Haitham Abu Taha, parmi les quelques Palestiniens revenus à Rafah.

Près d'un demi-million de personnes souffrent toujours de la faim à un niveau "catastrophique" dans la bande de Gaza, qui reste menacée par la famine malgré une légère amélioration dans le nord, a affirmé mardi un rapport appuyé par l'ONU.

Pillages et contrebande "généralisés"

Le chef de l'Unrwa, l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, avait dénoncé lundi les pillages et la contrebande "généralisés", qui "empêchent" la livraison de l'aide dont la population a "désespérément besoin".

L'Unrwa, en crise depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre sans en apporter la preuve, "dispose de liquidités" jusqu'à la fin du mois d'août, a déclaré mardi Philippe Lazzarini.

En Israël, où Benjamin Netanyahu est vivement critiqué pour sa gestion de la guerre, les manifestations se multiplient pour exiger le retour des otages et la tenue d'élections anticipées.

Mais les tentatives de médiation internationales se heurtent à l'intransigeance des deux camps. Le Hamas réclame un cessez-le-feu permanent et un retrait complet israélien de Gaza, des conditions qu'Israël a toujours rejetées.

"Le Hamas ne peut disparaître, parce que c'est une idée", a déclaré mardi le conseiller israélien à la Sécurité nationale, Tzachi Hanegbi. "Il faut donc une idée alternative, pas seulement porter atteinte à ses capacités militaires. Et cette alternative, c'est une direction locale prête à vivre aux côtés d'Israël", a-t-il ajouté lors d'une conférence dans la banlieue de Tel Aviv.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

100'000 visiteurs au Festival de la Cité à Lausanne

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La compagnie francaise de cirque "La Bête a Quatre" a fait frissonner les spectateurs sur la scène du Pont Bessieres. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival de la Cité à Lausanne s'achève dimanche sur une fréquentation stable. Pendant six jours et par une météo changeante, environ 100'000 personnes se sont rendues sur les différents lieux de spectacles et de concerts pour découvrir 136 projets artistiques.

Les effets du temps versatile du début de la semaine et de samedi ont été nivelés par des passages cléments dans l’ensemble. "C’est la rencontre entre l’enthousiasme du public, sa curiosité et des projets artistiques spécialement pensés pour les différentes scènes qui rendent ce festival si unique, éditions après éditions", commente Martine Chalverat, directrice du Festival, citée dans un communiqué.

La manifestation gratuite a accueilli 177 représentations, parmi lesquelles 61 spectacles d'arts vivants, 66 concerts et 35 DJ-sets. Parmi les nombreux moments forts, les organisateurs citent le spectacle de danse contemporaine de la chorégraphe brésilienne Alice Ripoll, les acrobates de la Bête à quatre qui ont "tutoyé le ciel sur le Pont Bessières", ou les Circassiens de la Générale Posthume qui ont ravi le public malgré la pluie.

Au niveau de la programmation musicale, le concert "Aïta Mon Amour", les lives reggaeton de Tendinites et Six Sex ont fait grimper la température. Plus intimistes, le trio jazz "Le Cri du Caire" et le guitariste espagnol Raül Refree ont subjugué une cathédrale pleine, tout comme la création inédite de Billie Bird et les FlamboyantesxXl sur la scène du Grand Canyon.

Les projets hors les murs de la Cité ont également enthousiasmé les festivaliers, notamment la création "Les Ossip" de Vincent Fontannaz au Parc de l’Hermitage ou le seul-en-scène "Ruine" d’Erwan Ha Kyoon Larcher à l’Arsenic. Le public s’est aussi rendu en nombre vendredi et samedi pour les afters à l’usine Tridel, transformée en dancefloor géant.

Le budget de cette 52e édition se montait à 2,4 millions. Le prochain Festival aura lieu du 1er au 6 juillet 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un début en fanfare avec les artistes de la Nouvelle-Orléans

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Jon Batiste a pris un long bain de foule, traversant la Grand-Rue de Montreux vendredi avec ses musiciens après son concert. (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux artistes de la Nouvelle-Orleans ont inauguré la nouvelle scène du lac par un temps de rêve vendredi au Montreux Jazz Festival (MJF). Trombone Shorty a ouvert les feux. Jon Batiste a joué les prolongations dans la rue, selon la plus pure tradition "New Orleans".

Devant des spectateurs visiblement séduits par la scène du lac qui offrait une vue magique sur le Léman, Trombone Shorty, virtuose du trombone, de la trompette et excellent chanteur jouait pour la cinquième fois à Montreux. Il a fait vibrer le public - et même un Jon Batiste venu l'applaudir - avec un répertoire tiré de son dernier album "Lifted".

L'artiste de 38 ans a rendu le public "crazy", du titre d'une de ses chansons, avec sa fusion de funk, hip-hop et rock. Fidèle à la tradition du berceau du jazz, il a pris un bain de foule, baladant son trombone sur la place du Marché au soleil couchant.

Multi-instrumentiste

Puis Jon Batiste lui a succédé. Ce n'est pas la première fois que les deux artistes partagent la même scène. Les deux musiciens se connaissent depuis leur plus jeune âge.

L'artiste, tout d'abord vêtu d'un costume doré et scintillant a montré l'étendue de ses talents de multi-instrumentiste et de chanteur, de la batterie au piano en passant par le melodica (une sorte d'harmonica, munie d’un clavier).

Chansons intimistes, jazz, blues ont émaillé le concert devant un public conquis. L'artiste a également souhaité en chanson un bel anniversaire à sa femme, récemment remise d'un cancer.

"Marching band"

Alors que le concert tirait à sa fin, l'artiste a également pris un long bain de foule avec ses musiciens et sa chanteuse, avant d'emmener la petite troupe dans les rues de Montreux. Selon la tradition des "marching band", ces cortèges festifs typiques de la capitale de Louisiane, ils ont joué, entourés de fans ravis, sur pas moins d'un kilomètre, jusqu'aux portes du Palace, sur la Grand-Rue.

L'artiste qui a tissé des liens forts avec Montreux y donnait son seul concert européen de l'été. Héritier d’une dynastie de musiciens, il avait déjà déchiré l'auditorium Stravinski l'an dernier lors de son premier concert "one off" au MJF. Auparavant il avait été invité plusieurs fois par Quincy Jones en tant que pianiste. Il y avait également joué une fois avec son quartet.

Nouvelles habitudes

Pour le reste, les festivaliers se sont vite habitués à la nouvelle configuration du festival sur 1,5 km de quais, se baladant entre terrasses, kiosques, "food trucks", concerts gratuits et payants.

La 58e édition du festival se poursuit jusqu'au 20 juillet avec tous les soirs de belles brochettes de stars sur la scène du lac et dans la salle intimiste du Casino. Parmi elles Deep Purple, Kraftwerk, Sting, Lenny Kravitz, Duran Duran, Diana Krall, Jamie Cullum, Raye, Dionne Warwick, Massive Attack, Paolo Nutini ou encore Zucchero.

Outre les 64 concerts payants, quelque 500 concerts et activités gratuites sont proposés sur quinze scènes entre le 2m2c et la place du Marché.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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A Paris, le Moulin Rouge retrouve ses ailes

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Le Moulin Rouge a retrouvé ses ailes. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le cabaret parisien le Moulin Rouge, qui avait vu ses ailes tomber fin avril, a inauguré vendredi soir, les pales les plus mythiques du quartier de Pigalle, devant plusieurs centaines de touristes et voisins enchantés.

"Le moulin sans ses ailes, c'est un vide pour Paris, c'était juste triste", s'est réjoui le directeur général Jean-Victor Clerico, à la tête de l'entreprise familiale qui attire chaque année 600'000 visiteurs. "L'idée était d'être au rendez-vous des Jeux olympiques (qui débutent le 26 juillet, NDLR). On a mis tout en oeuvre pour remettre ces ailes en place".

Les quatre pales rouges, mélange d'aluminium et d'acier, se sont parées de leurs illuminations or et rouge sous un tonnerre d'applaudissements, redonnant au paysage nocturne du pied de la butte Montmartre la vision adorée des touristes.

En revanche, elles n'ont pas tourné, les opérations mécaniques n'ayant pu être terminées à temps pour la date fixée au 5 juillet. Une bouteille de champagne est débouchée, servie dans des gobelets en carton.

Un spectacle de French Cancan, la danse traditionnelle endiablée des opérettes d'Offenbach du début du XIXe siècle, est exécuté en plein boulevard par une vingtaine de danseurs et danseuses, en jupons et froufrous traditionnels.

Les robes bleu blanc rouge virevoltent au gré des levés de jambe sous les yeux écarquillés de quelque 500 spectateurs et passants.

La féérie opère sur ce bout de trottoir du nord-est de Paris, malgré les hurlements tout proches des supporters de foot suspendus au match France-Portugal en quarts de finale de l'Euro.

"J'habite le quartier et le Moulin Rouge fait partie de ma vie depuis 65 ans. On vient voir le spectacle, boire le champagne chez Michou (autre cabaret voisin, récemment fermé pour raisons financières et à la recherche d'un repreneur, NDLR). Je suis une fan de danse, de French cancan, de bulles, de bonne humeur", s'enthousiasme au premier rang, derrière le cordon de sécurité, Nicole Doucin, 86 ans.

"Tranche de Paris"

"J'ai entendu parler de l'inauguration sur Tik Tok. J'ai toujours rêvé de venir ici mais, sachant que c'est très cher, c'est trop cool de pouvoir assister à ça", dit à l'AFP Autumn Mannsfeld, touriste californienne de 25 ans. "C'est une tranche de Paris", ajoute-t-elle ravie.

En jean mais déjà maquillée pour le prochain show, qui commence à 23H30, une danseuse observe ses collègues à l'oeuvre dans la rue: "c'est iconique, pour nous, un moment historique, et c'est aussi sympa de danser que de le voir d'ici", commente-t-elle. Le Moulin Rouge souhaitait avoir de nouvelles ailes pour le passage de la flamme olympique devant le célèbre établissement le 15 juillet.

Le 25 avril, le cabaret qui fêtera ses 135 ans en octobre s'était réveillé sans ses ailes, tombées dans la nuit vers 01H45, pour une raison inconnue, sans faire de blessés. Les lettres M, O et U, situées sur la façade, avaient également chuté.

Fin avril, la direction avait affirmé pouvoir exclure tout "acte malveillant". "Le Moulin Rouge a été très ému par tous les messages de soutien et de bienveillance du monde entier reçus à la suite de l'évènement survenu cette nuit-là", a écrit sa direction dans un communiqué.

Ce lieu mythique, temple du cancan, connu dans le monde entier et immortalisé notamment par le film de Baz Luhrmann (2001), était resté, depuis l'accident, ouvert aux spectateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Début du NIFFF avec Elisabeth Baume-Schneider

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La réalisatrice française Emma Benestan sera présente à la cérémonie d'ouverture où son film "Animale" sera projeté (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/SCOTT A GARFITT)

Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) s'ouvre vendredi soir à Neuchâtel en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. L'actrice italienne Asia Argento est l'invitée d'honneur du festival qui se tient jusqu'au 13 juillet.

Le film "Animale", qui concourt en compétition internationale, sera projeté lors de la cérémonie d'ouverture. La réalisatrice française Emma Benestan et l'actrice Oulaya Amamra seront présentes vendredi à Neuchâtel pour en parler.

La cérémonie d'ouverture verra aussi le passage de témoin à la présidence du NIFFF. Le conseiller aux Etats Baptiste Hurni (PS/NE) va succéder à la journaliste Nathalie Randin, qui a présidé la manifestation pendant cinq éditions. Baptiste Hurni ne prendra toutefois officiellement ses fonctions qu'à la fin de cette édition.

Le festival va proposer 124 oeuvres, dont 12 premières mondiales. Les films projetés proviennent de 46 pays et des cinq continents. L'actrice, réalisatrice, scénariste, productrice, chanteuse et DJ italienne, très engagée dans le mouvement #MeToo, Asia Argento est l'invitée d'honneur de cette 23e édition.

Le jury de la compétition internationale est composé de Saul Pandelakis (France), Ishan Shukla (Inde), Annick Mahnert (Suisse), João Pedro Rodrigues (Portugal) et Kourtney Roy (Canada). Il décernera le 13 juillet le Prix Narcisse H.R. Giger, doté de 10'000 francs par la Ville de Neuchâtel.

En 2023, la fréquentation générale du NIFFF avait atteint un record de 63'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Michel Vust, nouveau Monsieur culture du canton de Vaud

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Le Conseil d'Etat vaudois a trouvé un successeur à Nicole Minder, qui partira à la retraite à la fin du mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Michel Vust est le nouveau directeur général de la culture du canton de Vaud. Nommé par le Conseil d'Etat, il entrera en fonctions le 1er octobre à la place de Nicole Minder qui, après 8 ans à ce poste, partira à la retraite.

Agé de 48 ans, Michel Vust est depuis 2018 le chef du Service de la culture de la Ville de Bienne. Licencié en lettres et formé à l'université de Lausanne et Genève, il a notamment travaillé pour le festival du film de Locarco et celui du film fantastique de Neuchâtel. Il a ensuite passé plusieurs années chez Pro Helvetia, avant de rejoindre Bienne.

Il siège également dans de nombreuses organisations de politique culturelle, comme le comité du Forum Culture et Economie et celui de la Commission romande de diffusion des spectacles (Corodis).

"Sa grande compréhension du fonctionnement des institutions politiques, des enjeux et des défis auxquels est confronté le secteur culturel, ainsi que la clarté de sa vision pour y répondre ont convaincu le jury", écrit jeudi l'Etat de Vaud. Il a été choisi parmi 51 candidatures.

Dès son entrée en fonction, il aura pour mission de conduire la transformation de l'actuel Service des affaires culturelles (SERAC) en une Direction générale de la culture, "ainsi que de consolider et mettre en oeuvre les lignes directrices de la politique culturelle vaudoise", poursuit le communiqué.

Le Conseil d'Etat tient aussi à remercier de Nicole Minder après "une carrière entière dévouée à la conservation du patrimoine, à la promotion de la création artistique et à l'accessibilité à la culture." Elle partira à la retraite le 31 juillet. Jusqu'à l'arrivée de Michel Vust, la direction sera assurée de manière intérimaire par Aline Delacrétaz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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