Rejoignez-nous

Actualité

Le harcèlement sexuel en Ville de Genève perdure malgré les mesures

Publié

,

le

Le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez a estimé qu'en matière de lutte contre le harcèlement sexuel au sein de l'administration municipale, des progrès restaient encore à faire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le harcèlement sexuel demeure un problème au sein de l'administration de la Ville de Genève, malgré les efforts menés depuis de nombreuses années par la municipalité pour enrayer le fléau. Un rapport, publié mardi, révèle l'ampleur du phénomène.

Selon cette étude représentative, 21% des femmes et 9% des hommes ont déclaré avoir subi des comportements relevant de faits de violences sexuelles sur leur lieu de travail. Il s'agit notamment de regards appuyés, de propos graveleux et d'invitations insistantes. La plupart des faits n'ont pas impliqué de contact physique.

Les taux sont "sensiblement plus élevés" quand on tient compte de la notion d'exposition à un climat de travail sexiste, soit des remarques dégradantes au sujet des femmes ou des hommes en général, à l'encontre des personnes homosexuelles et des transgenres ou de plaisanteries salaces.

"Une gifle"

En englobant cette notion de climat, ce sont 40% des femmes et 30% des hommes qui sont impactés par le harcèlement sexiste et sexuel. Des chiffres que le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez a pris comme "une gifle", selon ses mots. "Le constat n'est pas très positif et nous avons des progrès à faire".

Un plan d'action va être mis en oeuvre par la Ville de Genève, qui couvrira la législation en cours et la suivante, jusqu'en 2030. Il s'agira notamment de recenser plus efficacement les cas de harcèlement sexuel en développant un système de collecte centralisée et de renforcer la sensibilisation au sein des départements.

La volonté du Conseil administratif est de prévenir le harcèlement sexuel dans l'administration municipale, voire de l'éradiquer si c'est possible, a souligné M. Gomez. Mais pour y parvenir, il faudrait que la Ville de Genève mette des moyens financiers et humains supplémentaires, comme le recommande l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Les gouverneurs démocrates promettent de "soutenir" Biden

Publié

le

Les gouverneurs démocrates, dont Tim Waltz (Minnesota, au centre) "vont soutenir" Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Les gouverneurs démocrates "vont soutenir" Joe Biden, qui se bat pour sauver sa candidature à la Maison Blanche, ont assuré deux d'entre eux, Wes Moore (Maryland) et Tim Walz (Minnesota), mercredi au sortir d'une rencontre avec le président américain.

Le démocrate de 81 ans, qui a réuni tous les dirigeants d'Etats américains de son parti, est "apte" à remplir ses fonctions, a aussi dit Tim Walz, tandis que la gouverneure de l'Etat de New York, Kathy Hochul, a assuré que Joe Biden "était dans la course pour gagner".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Suisse

Un nouveau gain millionnaire au tirage du Swiss Loto

Publié

le

Un chanceux a empoché 1 million de francs mercredi soir au Swiss Loto (image symbolique). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Une personne est devenue millionnaire mercredi grâce au Swiss Loto. Elle a deviné les six bons numéros et empoche 1 million de francs. Il fallait cocher les numéros 8, 11, 16, 26, 31 et 35. Le numéro chance était le 3, le rePLAY le 3 et le Joker le 960247.

Lors du prochain tirage samedi, 2,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

Publié

le

Les sondages menés depuis le débat ne montrent pas de bouleversement, ce qui prouve que les Américains n'avaient pas attendu pour s'inquiéter des capacités cognitives du président le plus âgé de l'histoire du pays, mais confirment pour la plupart un léger avantage pour Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

La Maison Blanche a catégoriquement rejeté mercredi la possibilité que Joe Biden retire sa candidature à un second mandat. Cela malgré les très vifs débats sur son état de forme.

Le président de 81 ans n'envisage "absolument pas" de jeter l'éponge a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre, près d'une semaine après une performance désastreuse pendant son débat avec Donald Trump.

Selon plusieurs médias, Joe Biden s'est lui-même engagé à rester dans la course lors d'un appel avec ses équipes.

"Toujours aussi vif"

L'exécutif américain tente par tous les moyens d'éteindre l'incendie, ravivé mercredi matin par des propos anonymes d'un proche du président.

Lequel confie que le président, auquel même ses partisans ont reproché de ne pas prendre la mesure des événements, s'interroge bien sur l'avenir de sa candidature.

"C'est absolument faux", a balayé Karine Jean-Pierre. Il "continue à faire campagne", a-t-elle affirmé mercredi, estimant que Joe Biden était "toujours aussi vif".

Mauvais sondage

Près d'une semaine plus tard, le démocrate n'a pas effacé la très pénible impression laissée par ces 90 minutes de débat face à son rival républicain, lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

La faute, selon sa porte-parole, à un "rhume" dont le président souffrait durant le débat, mais aussi au "décalage horaire" - une dizaine de jours après être rentré du G7 en Italie.

Trump creuse l'écart

Selon une enquête d'opinion du New York Times menée après l'émission, 74% des électeurs sondés expriment désormais des préoccupations vis-à-vis de l'âge du dirigeant démocrate. Donald Trump a considérablement creusé son écart devant Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, d'après le même sondage.

Le président a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l'objectif étant de prouver sa capacité à s'exprimer de manière fluide, sans prompteur. Et de maintenir sa candidature à la Maison Blanche en vie.

Il se rendra aussi dans les prochains jours dans deux Etats décisifs, le Michigan et la Pennsylvanie, des déplacements lors desquels son énergie sera jaugée.

"Discussion saine" prévue

Cela suffira-t-il à convaincre les démocrates? Nombre d'entre eux, dont des figures du parti comme Nancy Pelosi, ont questionné publiquement l'acuité mentale du président. Les appels ouverts à un retrait restent jusqu'ici cantonnés à de rares parlementaires peu connus.

Mercredi, Joe Biden a pour objectif de resserrer les rangs démocrates autour de lui. Il s'est entretenu avec l'influent chef de file des sénateurs de son parti, Chuck Schumer, et recevra à la Maison Blanche des gouverneurs démocrates à 00h30 jeudi.

"Nous aurons une discussion saine avec le président", a expliqué l'un d'eux, J. B. Pritzker de l'Illinois, mardi soir sur CNN. "Pour l'instant, Joe Biden est notre candidat, je suis 100% derrière sa candidature, à moins qu'il ne prenne une autre décision, et dans ce cas nous échangerons alors tous sur la meilleure marche à suivre," a-t-il ajouté.

Le gouverneur de l'Illinois mais aussi ceux de Californie (Gavin Newsom), du Michigan (Gretchen Whitmer) ou de Pennsylvanie (Josh Shapiro) sont considérés comme de potentiels candidats futurs à la Maison Blanche.

Aucun n'a jusqu'ici remis publiquement en cause la candidature de Joe Biden, qui a écrasé la primaire démocrate, sans avoir de réel adversaire.

"Enorme problème"

Les vifs débats autour de la forme du président américain affectent toutefois directement sa base, et notamment les jeunes bénévoles chargés de prêcher la bonne parole sur sa campagne à travers le pays.

"Ce que je reproche à Biden, c'est que ses capacités cognitives semblent avoir considérablement diminué et c'est un énorme problème pour un candidat à la présidentielle", a confié Yampiere Lugo à l'AFP.

Ce militant démocrate de 25 ans, basé en Caroline du Nord, estime que Joe Biden devrait "jeter l'éponge" si les sondages continuent à empirer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

L'influent tabloïd The Sun apporte son soutien aux travaillistes

Publié

le

Le "Sun" rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour. Celui-ci s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi. (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'influent tabloïd britannique The Sun, idéologiquement plutôt proche des conservateurs, a apporté mercredi, à la veille des législatives, son soutien aux travaillistes. Ces derniers sont donnés largement en tête par les sondages.

"Le temps du changement est venu", affirme dans une tribune publiée sur son site internet le journal, propriété de la famille du milliardaire australo-américain Rupert Murdoch, estimant que "les Tories sont épuisés", après 14 ans au pouvoir.

Son ralliement figurera en Une du journal de jeudi, jour du vote, avec pour titre "Le temps est venu pour un nouvel entraîneur" sur fond de photo de terrain de foot, avec la précision qu'il ne s'agit pas de "virer (le sélectionneur anglais Gareth) Southgate".

Le quotidien populaire rejoint ainsi plusieurs médias étiquetés à droite ou centre-droit qui ont appelé à voter pour le Labour, qui s'est recentré depuis que Keir Starmer en a pris la tête en 2020 et devrait sauf coup de théâtre devenir Premier ministre vendredi.

C'est ainsi le cas du quotidien des milieux d'affaires The Financial Times ou du magazine The Economist, ou encore The Sunday Times, l'édition dominicale du journal The Times, qui se sont tous montrés très critiques envers les conservateurs.

Influence considérable

"Il ne fait aucun doute que Sir Keir Starmer s'est battu avec acharnement pour améliorer son parti", admet The Sun, malgré des "inquiétudes" persistantes notamment sur l'immigration.

The Sun a longtemps été le tabloïd le plus lu du Royaume-Uni et garde une influence considérable, même s'il ne publie plus ses chiffres de diffusion et a été rattrapé selon des spécialistes du secteur par le Daily Mail ces dernières années.

Une éventuelle prise de position était très attendue, d'autant que ce quotidien a plusieurs fois joué un rôle majeur dans la vie politique britannique.

En 1997, Tony Blair avait ainsi obtenu le soutien du Sun avant de porter le Labour au pouvoir, après avoir fait le voyage personnellement en Australie pour plaider sa cause auprès du magnat.

Risque de décalage avec ses lecteurs

Le tabloïd avait en revanche retiré son soutien à Gordon Brown en 2009 en plein congrès travailliste, lui préférant le conservateur David Cameron qui avait remporté les législatives de 2010.

Ces derniers temps, The Sun conservait un positionnement plutôt à droite, comme une grande partie de la presse britannique, avec des éditos anti-immigration et anti-"woke", très pro-Brexit, critiques des politiques climatiques, décrivant souvent Keir Starmer comme manquant de fermeté.

Même si la presse écrite a beaucoup perdu de son influence, le tabloïd risquait, faute de prise de position, d'apparaître comme en décalage avec ses lecteurs s'il restait à l'écart de ce qui s'annonce comme une victoire historique des travaillistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Genève

170'000 francs de primes indument versées à la directrice de l'IMAD

Publié

le

(photo d'illustration) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le rapport 2023 sur la rémunération versées aux directions générales des établissements publics genevois vient d'être publié par le Conseil d'Etat. Le gouvernement pointe du doigt des indemnités accordées à tort à la directrice générale de l'institution genevoise de maintien à domicile (IMAD). 

L'an dernier, la rémunération de la directrice générale de l'IMAD est montée à plus de 460'000 francs, sauf qu'elle n'aurait dû toucher "que" 290'000 francs environ. Le problème selon le Conseil d'Etat? Le versement de 170'000 francs d'indemnités complémentaires à sa rémunération, qui ont été accordées à la dirigeante, en dehors du cadre légal.

Nathalie FontanetPrésidente du Conseil d'Etat

Seul sait-on que ces indemnités se montent à 60'000 francs pour 2023 et 50 et 60'000 francs à titre rétroactif pour 2021 et 2022. Mais le Conseil d'Etat assure n'avoir reçu aucune justification sur le bien-fondé des ces primes.

Nathalie FontanetPrésidente du Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat genevois réclame non seulement le remboursement des primes versées en trop mais se réserve aussi la possibilité d'agir en justice si aucun accord n'est trouvé avec le nouveau conseil d'administration de l'IMAD.

 

 

 

 

 

Continuer la lecture