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Euro 2024

Spalletti: "Quelque chose doit changer"

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Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité de la Suisse (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

"Quelque chose doit changer": Luciano Spalletti mesure parfaitement l'ampleur du chantier qui l'attend après la défaite de l'Italie face à la Suisse en 8e de finale de l'Euro.

Le "Mister" entend poursuivre sa tâche à la tête de la Squadra Azzurra malgré cette défaite sans appel.

"Je suis responsable de ce qui s'est produit aujourd'hui" a assuré le Toscan en conférence de presse. "Lors de ce tournoi, nous avons livré deux performances médiocres contre l'Espagne et la Suisse, et deux partiellement satisfaisantes contre l'Albanie et la Croatie. Il y a plusieurs explications que l'on peut avancer. La fin de saison en roue libre de bien des clubs en Serie A en est une. Une autre vient aussi de mon manque de passé commun avec la Nazionale. Je n'ai eu que dix matches pour préparer cet Euro, dont les premiers avec le couteau sous la gorge pour nous qualifier directement."

Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité des Suisses. "Leur victoire est amplement méritée, dit-il. Sur le plan de l'intensité, il n'y avait pas photo. La Suisse en a mis beaucoup plus. On a vu dans les courses et dans les duels. Je regrette vraiment de n'avoir pas pu les inquiéter davantage."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

Kroos ne pense pas que le quart sera son dernier match

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Si Toni Kroos est revenu en équipe nationale, c'est pour conquérir le titre à l'Euro (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Toni Kroos ne pense pas que le quart de finale contre l'Espagne vendredi sera le dernier match de sa carrière. Le milieu est revenu en sélection allemande pour conquérir le titre à l'Euro 2024.

"Je ne suis pas nostalgique. Je ne pense pas que ce sera mon dernier match après-demain, donc je pense que l'on se reverra tous", a-t-il lancé aux journalistes qui lui demandaient s'il participait à sa dernière conférence de presse.

A 34 ans, Toni Kroos est sorti de sa retraite internationale en février. Quelques jours avant la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid (remportée 2-0 contre le Borussia Dortmund), il a annoncé qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue d'un tournoi continental qui s'achève le 14 juillet

Un objectif personnel et collectif

"L'objectif, personnel et collectif, c'est de remporter le tournoi. On a une grande envie au sein de l'équipe pour aller plus loin et on est convaincu d'en être capables", a expliqué Kroos, pour qui la qualification en quarts de finale n'était que "l'objectif minimal".

Coéquipier de Kroos au Real Madrid, l'Espagnol Joselu a indiqué vouloir envoyer son "ami" Kroos à "la retraite vendredi". "Je le connais très bien et je sais ce qu'il voulait dire. Je lui laisse ce souhait, et on va tout faire pour qu'il ne se réalise pas", a répondu Kroos avec le sourire.

La consécration européenne avec l'Allemagne est le seul titre qui manque au champion du monde en 2014 au Brésil et sextuple vainqueur de la Ligue des champions (2013 avec le Bayern Munich, 2016, 2017, 2018, 2022 et 2024 avec le Real).

"Une fin sensationnelle"

"Au niveau de la sélection, c'est le deuxième titre le plus important que l'on peut gagner, donc il aurait une signification immense. S'il n'avait pas cette signification, je ne serais pas revenu. Et si je n'avais pas vu qu'il y avait une chance que l'on puisse le faire avec la sélection allemande, je ne serais pas revenu non plus", a glissé Kroos.

"Ce serait une fin sensationnelle, mais je me suis aussi penché sur le scenario selon lequel ça ne se ferait éventuellement pas. Il y a des choses plus simples à gagner qu'un Euro. Mais le plan ou l'idée de revenir était lié avec l'objectif de devenir champion d'Europe", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Montella aux anges, Rangnick dépité

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Mert Günok et son arrêt magique sur Christoph Baumgartner (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

"J'ai vu le coeur de la Turquie ce soir et c'est ce que j'adore chez ce pays." Le coach Vincenzo Montella était aux anges mardi après la victoire de la Turquie 2-1 contre l'Autriche en 8es à l'Euro.

"Je suis très fier de l'état d'esprit que nous avons montré sur la pelouse, au-delà de la tactique, a-t-il dit en conférence de presse. Je suis content pour l'équipe, pour le groupe que nous avons créé, tout le monde a donné ce petit quelque chose en plus, l'équipe avait une âme aujourd'hui."

L'Italien a rappelé les moments douloureux avant la compétition. "Nous avons beaucoup été critiqués pendant nos amicaux, c'est vrai qu'ils ne se sont pas bien passés, et contre l'Autriche ç'avait été horrible, une tache dans ma carrière" avec la défaite 6-1 en mars, a rappelé le coach.

"Donc je respectais l'Autriche, leur plan de jeu, mais j'avais cet instinct de compétiteur, je voulais rectifier le tir, parce qu'il n'y a pas vraiment de match amical au niveau international", a encore confié le Transalpin.

Rangnick veut "tirer des leçons"

"Je n'arrive pas à réaliser que nous rentrons à la maison", a de son côté regretté le sélectionneur de l'Autriche, Ralf Rangnick. "Nous pensions que nous continuerions la compétition", a confié, dépité, le coach allemand, se référant au bon début d'Euro de ses hommes. Au premier tour ils avaient fini en tête du groupe D devant la France.

"Mais ce sont les tours à élimination directe, il faudra en tirer des leçons, a-t-il ajouté. Nous n'avons pas eu la chance dont on avait besoin, si Christoph Baugmartner avait marqué je pense que nous aurions gagné en prolongations parce que les Turcs semblaient épuisés."

Le gardien turc Mert Günok a réalisé l'un des arrêts du tournoi pour repousser la tête à bout portant, et avec un rebond, de Christoph Baumgartner à la toute dernière minute. Pour se rendre compte de ce "vol", il convient de noter que cet essai avait une probabilité de but de 94%. Ce qui signifie que le portier avait 6% de chance d'effectuer un arrêt. Un exploit qui a inspiré au coach une comparaison avec l'arrêt de l'Anglais Gordon Banks face à Pelé au Mondial 1970.

"Immédiatement après avoir concédé l'ouverture du score, nous avons bien joué pendant 20 minutes et puis on a un peu perdu en possession", a-t-il analysé. Rangnick s'est projeté sur la suite: "Il y a de la déception, mais nous avons la Ligue des nations où nous sommes en première division désormais, et nous avons aussi de bonnes chances de nous qualifier pour le Mondial 2026 pour la première fois depuis longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'UEFA ouvre une enquête sur Demiral pour un geste controversé

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Cette célébration de Merih Demiral pourrait lui valoir des sanctions (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

L'UEFA a annoncé ouvrir une enquête sur le "comportement inapproprié potentiel" du Turc Merih Demiral. Ceci lors du 8e de finale de l'Euro mardi contre l'Autriche (2-1), où il a inscrit un doublé.

Demiral lui-même a posté sur son compte X une photo de lui levant les bras pour célébrer l'un de ses buts, et effectuant avec ses mains le signe des "Loups gris", un groupe de l'extrême droite turque. L'image est largement relayée sur les réseaux sociaux.

Un "enquêteur sur les questions d'éthique et de discipline" a été nommé, et de plus amples informations sur ce dossier suivront, indique l'UEFA dans son communiqué.

"Le symbole des extrémistes de droite turcs n'a rien à faire dans nos stades", a réagi sur X/Twitter Nancy Faeser, la ministre allemande de l'Intérieur. "Utiliser l'Euro comme plateforme pour le racisme est totalement inacceptable. Nous attendons que l'UEFA enquête sur le cas et examine des sanctions", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse: Le "beau voyage" de Kwadwo Duah

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Kwadwo Duah espère bien revivre les émotions de son but contre la Hongrie face à l'Angleterre en quart de finale de l'Euro (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Premier buteur né en...Angleterre de cet Euro, Kwadwo Duah traverse "un beau voyage". Il rêve de le rendre encore plus beau samedi lors du quart contre l'Angleterre.

Car ce match est spécial pour celui ce natif de Londres. "Mes parents sont venus du Ghana à Londres dans l'espoir de vivre une vie meilleure. Mais deux ans après ma naissance, ils sont partis en Suisse avec le même but en tête", sourit l'attaquant du Ludogorets Razgrad qui avoue être un grand fan de Chelsea. "J'avais comme idole Didier Drogba", glisse-t-il.

Le but qui a tout changé

Son ouverture du score le 15 juin contre la Hongrie a, bien sûr, tout changé, pour lui et pour l'équipe de Suisse. "Ce fut un grand moment. Pour moi, pour ma famille. Pour l'équipe aussi avec cette victoire qui a jeté les bases de notre parcours, reconnaît-il. Sur un plan personnel, beaucoup de choses peuvent désormais se produire. J’ai toujours rêvé de jouer en Italie. Ce but va peut-être m'en offrir la possibilité. Je crois en mes rêves. J'avais celui de jouer en équipe de Suisse. On a vu qu’il s’est réalisé." A 27 ans, il a encore l'âge pour nourrir de grandes ambitions.

Depuis ce match contre la Hongrie, Kwadwo Duah est toutefois sorti du onze de base. Les choix de Murat Yakin se sont portés sur Xherdan Shaqiri pour la rencontre contre l'Ecosse, puis sur Breel Embolo face à l'Allemagne et à l'Italie. "Je n'ai pas l'habitude de me retrouver sur le banc, glisse-t-il. Mais la fierté de porter le maillot de l'équipe de Suisse prédomine. Chacun connait son rôle. Je trouve un peu étrange que l'on se pose la question du degré de motivation lorsque l'on joue pour son pays..."

"Il nous pousse tout le temps"

Mais avec un capitaine comme Granit Xhaka, on n'a pas vraiment le droit de rester sur la retenue. "Granit veut toujours gagner. Même à l'entraînement, souligne le Bernois. Il nous pousse tout le temps. Il est tout le temps en contrôle." Kwadwo Duah est également impressionné par l'assurance de Manuel Akanji, l'autre joueur de classe mondiale que l'équipe de Suisse peut se targuer de compter dans ses rangs. "C'est simple, il ne perd jamais à l'entraînement. En match bien sûr mais aussi dans les petits jeux entre nous", souffle-t-il.

Avec Xhaka et Akanji, Kwadwo Duah est sans doute convaincu que la Suisse peut faire le match avec n'importe quelle équipe. Elle l'a démontré contre l'Allemagne et l'Italie. Elle veut bien sûr le faire samedi contre l’Angleterre. "Les Anglais ne vont pas commettre l'erreur de nous sous-estimer après le parcours qui a été le nôtre depuis le début du tournoi, poursuit-il. C’est une grande équipe avec des grands joueurs. A commencer par Jude Bellingham. Il essaie à chaque fois de laisser son empreinte sur le match. On a bien vu ce qu'il a fait dimanche contre la Slovaquie."

Avec cette égalisation au bout du temps additionnel, le joueur du Real Madrid a permis à l'Angleterre de rester en vie. "Un but superbe mais, honnêtement, je préfère celui de Shaqiri contre l'Ecosse sur le plan de l'esthétisme", avoue Kwadwo Duah.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024: la Turquie sort l'Autriche après un duel intense

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Demiral (no 3) marque le deuxième but turc (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La Turquie s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro 2024. A Leipzig, elle a battu l'Autriche 2-1 grâce à Demiral (1re/59e). La réduction du score de Gregoritsch (66e) a été vaine.

Les Turcs affronteront ainsi les Pays-Bas samedi pour une place dans le dernier carré. S'ils évoluent avec le même coeur et la même justesse tactique, ils ne partent pas battus d'avance.

Demiral (26 ans), qui évolue à Al-Ahli, en Arabie saoudite, a été l'inattendu héros de cette rencontre intense et à suspense. Lui qui n'a dû sa titularisation que grâce à la suspension d'Akaydin a pleinement saisi sa chance en se transformant en attaquant efficace à deux reprises, mais aussi en effectuant plusieurs interventions salvatrices dans sa surface.

Pied gauche magique

Le jeune prodige Arda Güler (19 ans) a lui aussi eu un rôle déterminant. Le joueur du Real Madrid a en effet été à l'origine des deux buts, à chaque fois sur corner. Son pied gauche magique a fait merveille. Et dans le jeu aussi, il a convaincu en bonifiant nombre de ballons.

Les Turcs, qui ont défendu leur camp avec une folle énergie, mais aussi avec intelligence. Ils ont aussi su souvent déjouer le pressing mis par leurs adversaires. L'absence du capitaine Calhanoglu, suspendu, n'a pas été trop ressentie.

Parade miraculeuse

Après le but de Gregoritsch, l'Autriche a poussé tant et plus sous une pluie diluvienne, mais elle n'a pas réussi à arracher les prolongations. Il s'en est fallu d'un rien à la 95e sur une tête de Baumgartner sur laquelle Mert a réalisé une parade miraculeuse.

Ce duel, d'une folle intensité, a offert un spectacle bienvenu après les "purges" qui ont caractérisé les deux matches de la veille. Au final, on imagera en disant que le kebab a pris le meilleur sur le wiener schnitzel!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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