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Euro 2024

Montella aux anges, Rangnick dépité

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Mert Günok et son arrêt magique sur Christoph Baumgartner (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

"J'ai vu le coeur de la Turquie ce soir et c'est ce que j'adore chez ce pays." Le coach Vincenzo Montella était aux anges mardi après la victoire de la Turquie 2-1 contre l'Autriche en 8es à l'Euro.

"Je suis très fier de l'état d'esprit que nous avons montré sur la pelouse, au-delà de la tactique, a-t-il dit en conférence de presse. Je suis content pour l'équipe, pour le groupe que nous avons créé, tout le monde a donné ce petit quelque chose en plus, l'équipe avait une âme aujourd'hui."

L'Italien a rappelé les moments douloureux avant la compétition. "Nous avons beaucoup été critiqués pendant nos amicaux, c'est vrai qu'ils ne se sont pas bien passés, et contre l'Autriche ç'avait été horrible, une tache dans ma carrière" avec la défaite 6-1 en mars, a rappelé le coach.

"Donc je respectais l'Autriche, leur plan de jeu, mais j'avais cet instinct de compétiteur, je voulais rectifier le tir, parce qu'il n'y a pas vraiment de match amical au niveau international", a encore confié le Transalpin.

Rangnick veut "tirer des leçons"

"Je n'arrive pas à réaliser que nous rentrons à la maison", a de son côté regretté le sélectionneur de l'Autriche, Ralf Rangnick. "Nous pensions que nous continuerions la compétition", a confié, dépité, le coach allemand, se référant au bon début d'Euro de ses hommes. Au premier tour ils avaient fini en tête du groupe D devant la France.

"Mais ce sont les tours à élimination directe, il faudra en tirer des leçons, a-t-il ajouté. Nous n'avons pas eu la chance dont on avait besoin, si Christoph Baugmartner avait marqué je pense que nous aurions gagné en prolongations parce que les Turcs semblaient épuisés."

Le gardien turc Mert Günok a réalisé l'un des arrêts du tournoi pour repousser la tête à bout portant, et avec un rebond, de Christoph Baumgartner à la toute dernière minute. Pour se rendre compte de ce "vol", il convient de noter que cet essai avait une probabilité de but de 94%. Ce qui signifie que le portier avait 6% de chance d'effectuer un arrêt. Un exploit qui a inspiré au coach une comparaison avec l'arrêt de l'Anglais Gordon Banks face à Pelé au Mondial 1970.

"Immédiatement après avoir concédé l'ouverture du score, nous avons bien joué pendant 20 minutes et puis on a un peu perdu en possession", a-t-il analysé. Rangnick s'est projeté sur la suite: "Il y a de la déception, mais nous avons la Ligue des nations où nous sommes en première division désormais, et nous avons aussi de bonnes chances de nous qualifier pour le Mondial 2026 pour la première fois depuis longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

L'Angleterre défiera l'Espagne en finale de l'Euro

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Ollie Watkins a envoyé l'Angleterre en finale de l'Euro (© KEYSTONE/AP/Hassan Ammar)

L'Angleterre défiera l'Espagne dimanche soir à Berlin en finale de l'Euro 2024.

Les "Three Lions" ont battu les Pays-Bas 2-1 mercredi à Dortmund dans la seconde demi-finale, forçant la décision à la 90e minute grâce un but de l'inattendu Ollie Watkins.

Battue aux tirs au but par l'Italie dans son stade de Wembley en finale de l'édition 2021, l'Angleterre bénéficie donc d'une nouvelle opportunité d'accrocher enfin un deuxième titre majeur à son palmarès. 58 ans après avoir remporté son unique Coupe du monde à domicile, son heure a-t-elle enfin à nouveau sonné?

La troupe de Gareth Southgate aura en tout cas un coup à jouer dimanche face à la Roja si elle évolue dans le même registre qu'en première mi-temps mercredi. Brouillons et minimalistes jusque-là, Jude Bellingham et ses coéquipiers ont enfin présenté un visage offensif. Même si leur deuxième mi-temps fut moins convaincante.

Une bonne mi-temps

L'Angleterre a décroché un succès dans l'ensemble mérité face à des Oranje surtout occupés à défendre au retour des vestiaires. Après avoir frisé la correctionnelle en 8e de finale face à la Slovaquie (2-1 ap) puis en quart face à la Suisse (5-3 tab), les Anglais avaient décidé de sortir enfin de leur torpeur.

Ce sont pourtant les Néerlandais qui ont frappé les premiers mercredi, ouvrant la marque dès la 7e minute grâce à l'abnégation et au talent de Xavi Simons. Le milieu offensif du PSG récupérait le ballon dans les pieds de Declan Rice avant d'armer une lourde frappe du droit malgré une glissade.

Cet avantage fut de courte durée, l'Angleterre égalisant à la 18e sur un penalty transformé par Harry Kane. Auteur de la faute ayant amené ce penalty, Denzel Dumfries s'est cependant vite fait pardonner: à la 23e, il sauvait ainsi les meubles sur sa ligne de but après un solo du très remuant Phil Foden.

Watkins surgit à la 90e

La deuxième mi-temps fut moins emballante, l'enjeu "tuant" comme souvent le jeu. Décevante, à l'image d'un Phil Foden transparent - et remplacé à la 80e, l'Angleterre a pourtant trouvé les moyens de passer l'épaule sur une frappe exceptionnelle de l'attaquant d'Aston Villa Ollie Watkins, qui avait remplacé Kane dix minutes plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

"On n'en a pas fait assez", regrette Mbappé

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Mbappé est conscient d'avoir manqué son Euro (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

"On n'a pas fait assez pour aller en finale", a regretté le capitaine de la France Kylian Mbappé après la défaite contre l'Espagne (2-1). Il considère qu'il n'a pas fait "un bon Euro".

"Ils ont mieux joué que nous, ils ont mérité d'aller en finale et nous, on rentre à la maison", a dit la star des Bleus après la demi-finale. À titre personnel, "j'avais l'ambition d'être champion d'Europe, j'avais l'ambition de faire un bon Euro. Je n'ai fait ni l'un ni l'autre. C'est une déception", a-t-il ajouté.

Mbappé a notamment regretté sa balle de 2-2 manquée à la 86e minute. "Bradley (Barcola) fait un super travail", a-t-il raconté. "Il me la donne. Je fixe le défenseur, je rentre bien. Après, je pense que je dois marquer. Au minimum, cadrer. Ça va au-dessus. C'est la dure réalité du football. C'est 2-1 et c'est la maison".

Le no 10 des Bleus avait décidé d'enlever le masque qu'il portait depuis trois rencontres pour protéger son nez cassé. "J'en avais marre. Je ne voyais pas bien avec. J'ai parlé avec le docteur, il m'a dit de prendre la décision comme un homme. Et voilà, j'ai joué sans et je ne regrette pas", a dit "Kyk's".

"Il faut rentrer, aller en vacances. Je vais bien me reposer", a-t-il conclu. "Je pense que j'en ai besoin, pour revenir frais à la reprise et faire une grosse préparation" avec le Real Madrid, son nouveau club.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Angleterre/Pays-Bas, le funambule contre le feu follet

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Cody Gakpo est l'une des amres néerlandaises en attaque (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

L'Euro s'offre une demi-finale indécise mercredi (21h). Un match entre des Pays-Bas d'attaque et une Angleterre passée de favorite à funambule, perchée en permanence sur un fil au-dessus du vide.

L'affiche à Dortmund aurait dû placer les Anglais, vice-champions d'Europe à l'effectif serti de pépites, en vainqueurs désignés. Ce ne sera pas le cas, tant les "Oranje" apparaissent revitalisés face à des "Three Lions" aux griffes élimées.

En Allemagne, l'équipe du capitaine Harry Kane n'a gagné qu'une seule fois dans les 90 minutes imparties, contre la Serbie (1-0) en ouverture du premier tour. Ont suivi deux matches nuls face au Danemark (1-1) et la Slovénie (0-0), un huitième de finale contre la Slovaquie (2-1 ap) sauvé dans le temps additionnel puis la prolongation, et un quart arraché aux tirs au but devant la Suisse (1-1, 5-3 tab).

L'Angleterre a ronronné, entre prudence et incapacité à accélérer, et elle a peiné à concrétiser sa menace offensive, redoutable sur le papier mais inefficace en réalité: dans les matches à élimination directe, elle a réussi cinq tirs cadrés en 240 minutes.

Malgré cela, la sélection de Gareth Southgate s'est hissée dans le dernier carré d'une compétition majeure pour la troisième fois en quatre tentatives, après le Mondial 2018 (défaite contre la Croatie) et l'Euro 2021 (victoire contre le Danemark). La finale du 14 juillet à Berlin est à portée de tirs et le groupe y croit, dopé par sa résilience et sa solidarité.

Fusées en attaque

Les Pays-Bas ont cultivé leur espoir de manière différente. Passé un premier tour sans éclat (une victoire, un nul, une défaite), ils ont mis le turbo contre la Roumanie (3-0) et renversé la Turquie (2-1). L'impression laissée est celle d'une montée en puissance au fil du tournoi et d'une facilité à se procurer des occasions, deux atouts que les Anglais n'ont pas dans leur manche.

Le sélectionneur Ronald Koeman dispose notamment de deux accélérateurs de particules avec Memphis Depay et Cody Gakpo, une doublette d'attaquants décisive sur les pelouses allemandes.

Gakpo compte trois buts en cinq matches, ce qui fait de lui le co-meilleur artificier de l'Euro avant les demi-finales. Son total aurait même été plus élevé sans un hors-jeu contre la Roumanie et un autogoal attribué au Turc Mert Müldür sous sa pression.

Les Pays-Bas pourront une nouvelle fois compter sur la vague de leurs supporters colorés pour faire tanguer l'Angleterre et atteindre la première finale d'un tournoi international depuis 2010 (défaite au Mondial en Afrique du sud).

En attendant, cela faisait longtemps que les Néerlandais n'avaient pas disputé une demi-finale: dix ans en grande compétition (Mondial 2014), vingt ans à un Euro (2004).

Après leur titre de champions d'Europe 1988, en Allemagne, les Néerlandais ont perdu les trois demi-finales disputées à un Euro (1992, 2000, 2004).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Espagne bat la France 2-1 et se hisse en finale

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Dani Olmo a marqué le but de la qualification pour l'Espagne (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

L'Espagne est la première finaliste de l'Euro 2024. La Roja, qui affrontera l'Angleterre ou les Pays-Bas dimanche à Berlin (21h) au stade ultime, a battu la France 2-1 mardi à Munich en demi-finale.

La Roja est donc bel et bien de retour sur le devant de la scène. Sortie aux tirs au but par l'Italie en demi-finale de l'Euro 2021, la sélection espagnole disputera sa première finale dans un grand tournoi depuis 2012. Elle avait alors remporté son troisième trophée consécutif (Championnats d'Europe 2008 et 2012, Mondial 2010).

L'Espagne a enchaîné les désillusions depuis son troisième sacre continental, peinant à retrouver une âme après la retraite de la génération du génial Andres Iniesta. Mais le sélectionneur Luis de la Fuente peut compter sur de nouveaux talents prometteurs, qui ont pris confiance en remportant la Ligue des nations l'an dernier.

Yamal en détonateur

La France, présente dans ce dernier carré avant tout grâce à sa solidité défensive, pensait pourtant peut-être avoir fait le plus dur mardi lorsque Randal Kolo Muani a ouvert la marque. Parfaitement servi par un Kylian Mbappé débarrassé de son masque, l'attaquant du PSG inscrivait enfin le premier but des Bleus dans le jeu (9e).

Sur leur lancée, les hommes de Didier Deschamps ont même pris le jeu à leur compte face à des Espagnols bien empruntés lorsqu'il s'agit de défendre en reculant. A la 19e, on était même proche du 2-0 lorsque Mbappé héritait du ballon sur son côté gauche, dans son "jardin" à l'orée de la surface.

L'Espagne a toutefois pu relancer ses actions avant même de commencer à véritablement douter. Et, après avoir impressionné par son collectif dans ses cinq premiers matches en Allemagne, elle a pu égaliser grâce à l'une de ses individualités, le prodige Lamine Yamal, auteur du 1-1 à la 21e.

L'attaquant du Barça a trompé Mike Maignan d'une sublime frappe enroulée du pied gauche armée des 25 mètres pour devenir à 16 ans et 362 jours le plus jeune buteur d'un Euro. Il efface ainsi le record établi en 2004 par le Fribourgeois Johan Vonlanthen, qui avait 18 ans et 141 jours lorsqu'il avait marqué face à... la France.

Olmo encore décisif

Le vent a alors très vite tourné. Soudain conquérante, l'Espagne a pris l'avantage quatre minutes plus tard: déjà buteur en 8e et en quart de finale, Dani Olmo a donné le tournis à la défense tricolore dans la surface de réparation avant de décocher un tir soudain dévié dans ses propres filets par Jules Koundé.

La deuxième période fut plus crispante, l'Espagne se montrant de plus en plus attentiste. Mais la défense espagnole a tenu bon face à une équipe de France moins percutante qu'en début de partie. A l'image de cette action de Mbappé qui, idéalement placé à la 86e, a totalement manqué son tir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Yamal efface le record de Vonlanthen

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La frappe parfaite de Lamine Yamal sur le 1-1 (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

En marquant le 1-1 contre la France, l'Espagnol Lamine Yamal, 16 ans, est devenu le plus jeune buteur d'une phase finale de l'Euro. Il efface ainsi le Suisse Johan Vonlanthen des livres de records.

Lors de l'Euro 2004 au Portugal, Johan Vonlanthen avait marqué le seul but suisse de cette phase finale lors d'un match contre la France (1-3), à l'âge de 18 ans et 141 jours. Il a fallu attendre le 9 juillet 2024 pour améliorer cette marque.

En demi-finale contre la France, Lamine Yamal a égalisé d'une magnifique frappe enroulée après 21 minutes de jeu, à l'âge de 16 ans et 362 jours. Lors du premier match de groupe contre la Croatie, l'ailier du FC Barcelone était déjà devenu le plus jeune joueur à participer à une phase finale de l'Euro.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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