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170'000 francs de primes indument versées à la directrice de l'IMAD

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(photo d'illustration) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le rapport 2023 sur la rémunération versées aux directions générales des établissements publics genevois vient d'être publié par le Conseil d'Etat. Le gouvernement pointe du doigt des indemnités accordées à tort à la directrice générale de l'institution genevoise de maintien à domicile (IMAD). 

L'an dernier, la rémunération de la directrice générale de l'IMAD est montée à plus de 460'000 francs, sauf qu'elle n'aurait dû toucher "que" 290'000 francs environ. Le problème selon le Conseil d'Etat? Le versement de 170'000 francs d'indemnités complémentaires à sa rémunération, qui ont été accordées à la dirigeante, en dehors du cadre légal.

Nathalie FontanetPrésidente du Conseil d'Etat

Seul sait-on que ces indemnités se montent à 60'000 francs pour 2023 et 50 et 60'000 francs à titre rétroactif pour 2021 et 2022. Mais le Conseil d'Etat assure n'avoir reçu aucune justification sur le bien-fondé des ces primes.

Nathalie FontanetPrésidente du Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat genevois réclame non seulement le remboursement des primes versées en trop mais se réserve aussi la possibilité d'agir en justice si aucun accord n'est trouvé avec le nouveau conseil d'administration de l'IMAD.

 

 

 

 

 

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Nikita Ducarroz: "Le côté fun est primordial"

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Nikita Ducarroz est prête pour Paris (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

En bronze à Tokyo en 2021 pour la "première" olympique du BMX Freestyle, Nikita Ducarroz est à nouveau de la partie trois ans plus tard à Paris.

Forcément ambitieuse, elle n'oublie pas l'essentiel: "Le côté fun est primordial", lâche-t-elle.

La Genevoise de désormais 27 ans a poursuivi depuis trois ans sa progression, dans une discipline promise aux jeunes et en constante évolution. Le temps a filé à une vitesse folle à ses yeux. "J'ai l'impression que les Jeux de Tokyo viennent de se terminer", souffle-t-elle.

La native de Nice - dont le père est Suisse et la mère Américaine - n'a pourtant pas perdu son temps depuis son exploit nippon. Alors que la concurrence continuait de se renforcer, elle a ajouté en 2022 une deuxième médaille d'argent mondiale à son palmarès après celle conquise à Montpellier peu avant les JO de Tokyo.

Une globe-trotteuse

Nikita Ducarroz a accueilli Keystone-ATS fin mai dans "son" skatepark de Plainpalais, là où elle aime s'entraîner lorsqu'elle trouve le temps de rendre visite à sa famille à Genève. Sa qualification pour Paris n'était alors pas encore validée, mais n'était plus qu'une formalité.

"Je continue à m'entraîner à fond avant tout dans l'optique des Jeux de Paris. Je travaille un maximum de tricks supplémentaires, j'essaie sans cesse d'ajouter de nouvelles figures", souligne la Genevoise, dont le ticket pour ces JO 2024 allait être validé un mois plus tard.

"Quand je répète trop souvent la même chose pendant une trop longue période, je m'ennuie un peu", nuance-t-elle. Mais quand je suis à la recherche de nouvelles choses, c'est plus facile. J'essaie de rouler en compagnie de mes copains, ce qui me donne envie de tester ces tricks. C'est aussi comme cela qu'on apprend", précise-t-elle.

"Il faut juste que je travaille tous les jours afin de tout maîtriser à Paris", poursuit Nikita Ducarroz, qui peaufine sa préparation aux Pays-Bas. Alors qu'elle vit pour l'heure aux Etats-Unis, mais devrait bientôt opter pour le Costa Rica où les conditions sont idéales pour la pratique du BMX.

"C'est parfois un peu difficile de voyager autant avec tous ces changements d'horaire", souligne-t-elle. "Mais c'est un peu normal pour notre sport, c'est normal de devoir voyager même avant des JO. Et il n'y avait pourtant pas beaucoup de compétitions aux Etats-Unis", note-t-elle.

Un niveau général qui augmente

Ces voyages à répétition ne la gênent pas le moins du monde, bien au contraire. "Il faut voyager pour rencontrer d'autres gens. C'est quelque chose qui m'attire beaucoup. J'ai d'ailleurs tout de suite aimé beaucoup voyager et découvrir d'autres pays quand j'ai commencé à pratiquer mon sport", se souvient-elle.

Un sport qui, faut-il le rappeler, a transformé une jeune femme qui avait souffert très jeune de troubles de l'anxiété. Une situation qui avait empiré jusqu'à ses 14 ans, et qui l'empêchait de sortir de chez elle. Désormais, aller à la rencontre des gens et des cultures constitue l'un des grands bonheurs de sa vie.

Sportive accomplie et rayonnante, Nikita Ducarroz fait face à une concurrence de plus en plus féroce, avec l'émergence récente des Chinoises, et de plus en plus jeune aussi. "Le niveau est vraiment monté depuis quatre ou cinq ans. C'est vraiment cool de voir cette progression", sourit-elle.

"Certaines de ses filles sont déjà meilleures que moi", constate-t-elle, sans jalousie mais avec une envie décuplée de s'améliorer aussi. "Ca fait partie du développement normal de ce sport", ajoute-t-elle, rappelant que d'autres "pionnières" sont toujours là.

Une "ancienne"?

Mais se sent-elle "vieille"? "Ouais, je commence à me sentir comme une ancienne", se marre-t-elle. "Mais chez les hommes, certains ont plus de 35 ans. Je ne suis pas finie. Je me sens bien, je suis peut-être même meilleure qu'à Tokyo, alors je vais continuer comme cela quelques années encore", assure-t-elle.

Nikita Ducarroz rêve forcément d'une médaille à Paris, où les qualifications sont prévues le 31 juillet et la finale le lendemain. Mais "je sais que cette fois, ça va être vraiment difficile", concède-t-elle, soulignant à quel point l'élite s'est récemment élargie dans la discipline.

Un nouveau podium olympique ne changera toutefois pas sa vie. "Ma médaille de Tokyo m'a offert de nouvelles opportunités. Et certaines personnes qui ne connaissaient pas notre sport s'y intéressent désormais en Suisse. Mais ça n'a pas changé ma vie. Même si je me sens mieux qu'il y a trois ans sur le plan mental", explique-t-elle.

"Cette médaille m'a donné un peu de crédibilité, pas dans mon sport où j'en avais déjà, mais en dehors. A part ça, je fais toujours la même chose, tous les jours: je fais du vélo, c'est ce que j'aime faire", glisse-t-elle.

Mécano à ses heures

Grâce à différents sponsors, dont une boisson énergétique très présente dans les sports fun, Nikita Ducarroz parvient à gagner suffisamment pour se concentrer exclusivement sur le BMX. Mais elle ne roule pas sur l'or, et chérit chacune de ses bécanes dont la valeur est d'environ 2000 francs.

La Genevoise - qui emporte toujours en compétition sa monture favorite ainsi qu'un vélo de rechange - doit d'ailleurs jouer régulièrement les mécanos en cas de pépin mécanique. Même si "on reste une grande famille dans laquelle on n'hésite pas à s'entraider", précise-t-elle.

Nikita Ducarroz a d'ailleurs elle même nettoyé le skatepark de Plainpalais ce jour-là après une averse. Mais elle avoue volontiers ne pas être toujours aussi souriante. "Ce n'est pas possible d'être tout le temps heureuse. Il y a quand même des jours où j'ai moins envie de faire du vélo", lâche-t-elle.

"C'est aussi pour cela qu'il est vraiment important de garder le côté fun. Parce que ça, c'est le feeling qu'on avait tous à nos débuts. J'ai encore cette flamme aujourd'hui. Parfois je l'oublie, mais il suffit juste que je me souvienne du plaisir que j'ai sur le vélo", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Retour réussi pour la Fanzone de Plainpalais

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Les fans rassemblés devant l'écran de la Fanzone de Plainpalais pour la demi-finale Espagne / France (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La Fanzone de Plainpalais s'apprête à refermer ses portes, après un mois de festivités. Un retour réussi, avec plus de 400'000 personnes accueillies. Mais aucune certitude pour une Fanzone, pour la coupe du monde 2026, du moins avec le prestataire actuel, à cause des horaires de diffusion des matchs, d'une compétition organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.

Les jours de la Fanzone de Plainpalais sont comptés. Elle fermera ses portes, dimanche, après la finale. L'occasion de dresser un bilan, avec la société organisatrice NEPSA. Un bilan excellent, selon Bertrand Joehr, responsable d’exploitation sur la fanzone de Genève.

Bertrand JoehrResponsable d’exploitation sur la fanzone de Genève

"La Fanzone a accueilli 400'000 visiteurs"

Une Fanzone qui a été quasiment victime de son succès, avec même des débordements le 19 juin, lors du match Suisse / Ecosse, des spectateurs forçant le passage pour y accéder. Les règles de sécurité ont donc été modifiées

Bertrand JoehrResponsable d'exploitation sur la Fanzone de Genève

Cette édition a également été marquée par une annulation, samedi 29 juin, sur décision des autorités qui craignaient une tempête à Genève. Tempête qui n'est finalement jamais venue. Des regrets?

Bertrand JoehrResponsable d'exploitation sur la Fanzone de Genève

"La perte, après l'annulation de la Fanzone le 29 juin, est estimée, pour les exploitants des stands, à 100'000 francs de revenus"

La Fanzone de l'Euro 2024 se termine, rendez-vous, en 2026, pour la coupe du monde aux Etats-Unis / Mexique et Canada? Pas certain, pour NEPSA

Bertrand JoehrResponsable d'exploitation sur la Fanzone de Genève

"Si les matchs de la prochaine coupe du monde ont lieu à 2 heures du matin, ça ne vaut évidemment pas la peine de faire une Fanzone"

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La CGN met en garde contre les comportements inconscients

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Les bateaux de la CGN sont prioritaires, car ils ne se manoeuvrent pas aisément. Il est important de ne pas se trouver sur leur route (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La CGN et les polices vaudoise et genevoise ont invité, mardi, baigneurs, plaisanciers et amateurs de sports nautiques à adopter un comportement responsable lorsqu'ils profitent des eaux du Léman. Les contrevenants aux règles seront sanctionnés.

La CGN et les polices vaudoise et genevoise rappellent que des incidents surviennent "en raison de la méconnaissance des règlements et parfois de l'inconscience" des gens. Plusieurs situations critiques sont constatées chaque année, relèvent-elles dans un communiqué.

La CGN souligne que ses navires effectuant des courses régulières sont prioritaires en raison de leur tonnage qui les rend difficiles à manoeuvrer. Un bateau "Belle Epoque", par exemple, a besoin de 350 mètres pour s'arrêter et il effectue un virage avec un diamètre de 500 mètres.

A proximité des débarcadères, ce sont les baigneurs qui causent des soucis aux capitaines des navires de la CGN. Ces derniers sont "fréquemment" confrontés à des nageurs qui s'approchent de leur bâtiment ou s'accrochent aux superstructures des roues à aubes, alors que le bateau avance encore.

La CGN et la police rappellent qu'il est interdit de nager à moins de cent mètres d'un débarcadère et que ce dernier n'est pas un plongeoir. Quant aux paddles et autres pédalos, ils ne doivent "en aucun cas" être sur la route d'un bateau de la CGN. Les roues à aubes créent des remous qui peuvent s'avérer très dangereux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Ville de Genève transforme une cour en îlot de fraîcheur

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Quatre places de parc ont été supprimées et remplacées par de jeunes arbres des plantes et un banc rue Plantamour, dans le quartier des Pâquis. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève veut rendre le quartier des Pâquis plus vert. Elle a indiqué lundi avoir transformé une cour goudronnée qui était utilisée comme parking à voitures en petite placette ombragée. Ce réaménagement, dans un quartier très dense et minéral, sera suivi par d'autres.

La cour devenue îlot de fraîcheur se situe entre les numéros 35 et 37 de la rue Philippe-Plantamour. Quatre places de stationnement appartenant à la ville ont été supprimées. Elles ont été remplacées par trois beaux arbres. 150 plantes vivaces ont complété la surface végétalisée, sans oublier le banc pour se prélasser.

Des réalisations semblables sont programmées, toujours dans le quartier des Pâquis. L'automne prochain, à la rue de Lausanne 31, 10 places de stationnement vont disparaître pour donner naissance à une cour agrémentée de 7 arbres, relève la Ville de Genève dans un communiqué.

En automne 2025, dans le square Jean-Jaquet, une vaste cour accueillant un parking de 52 places sera transformée en un petit parc herbeux, riche de 25 arbres. D'autres autorisations ont été demandées pour la plantation de 81 arbres sur 13 sites différents "aux quatre coins du quartier des Pâquis".

Ces réaménagements entrent dans le cadre de la politique de la Ville de Genève. Celle-ci soutient la végétalisation de l'espace pour lutter contre les îlots de chaleur, améliorer la qualité de vie des habitants et augmenter la biodiversité, rappelle dans le communiqué le conseiller administratif Alfonso Gomez.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Nuit de la science attire une foule de curieux et curieuses

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Enfant et adulte ont découvert dimanche une expérience avec du gaz en bulles explosives lors de la 14e édition de la Nuit de la science sur le thème des "Cycles". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Nuit de la science s'est achevée dimanche sur un bilan "très positif", selon les organisateurs. Quelques milliers de personnes ont fréquenté durant le week-end le Musée d'histoire des sciences et le parc de la Perle du lac qui lui sert d'écrin. Vingt stands avaient été dressés pour accueillir le public.

Cette quatorzième édition de la manifestation a été placée sous le signe des cycles, omniprésents dans le monde du vivant et dans la nature, aussi bien à l'échelle de l'atome que de l'univers. La découverte s'est faite à travers des visites commentées, des conférences, des ateliers, des expériences dans de nombreux domaines.

Une démonstration a, par exemple, décortiqué le fonctionnement d'une machine à vapeur, un autre stand expliquait les cycles de la Terre, un autre encore l'algorithme informatique. Les scientifiques présents sur place ont levé le voile sur certains mystères de la physique, de la biochimie ou sur des curiosités de la robotique.

Le public s'est passionné pour les discussions avec les spécialistes. Petits et grands se sont attardés dans les stands et pas uniquement en raison de la pluie de samedi, s'est réjouie Laurence-Isaline Stahl Gretsch, chargée de projet d’exposition.

La Nuit de la science est le fruit d'une collaboration entre diverses institutions. Elle est mise sur pied par Muséum Genève, qui regroupe le Muséum d'histoire naturelle et le musée d'histoire des sciences. La manifestation accueille des professeurs de l'Université de Genève et de l'EPFL ou les passionnés de la Société astronomique de Genève.

L'UNIGE avait ainsi installé sur les pelouses du parc de la Perle du lac huit de ses laboratoires pédagogiques, soit l'Astroscope, le Bioscope, le Chimiscope, l'Infoscope, le Lifescope, le Mathscope, le Physiscope et le Terrascope. Des ateliers ludiques et interactifs ont permis aux petits et aux grands de découvrir différentes matières scientifiques, de quoi susciter des vocations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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