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Début d'un second tour historique, l'extrême droite favorite

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Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale. Ici un dépouillement à Strasbourg. (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

Le "front républicain" formé pour contrer l'extrême droite va-t-il fonctionner ? Les Français ont commencé samedi à donner leur réponse, dans les outre-mer et en Amérique, pour un week-end d'élections législatives aux enjeux historiques.

A Saint-Pierre-et-Miquelon, la petite collectivité de l'Atlantique nord où les électeurs votaient les premiers, comme en Guadeloupe, dans les Antilles, la participation à la mi-journée était stable par rapport au premier tour et plus élevée qu'au même moment aux législatives de 2022.

Dans l'archipel des Antilles, la participation à 12h00 (18h00 suisses) s'élevait à 14,48%, pour 13,23% au précédent scrutin et 14,31% la semaine dernière.

La Guyane fait exception, le second tour ne drainant pas les foules: à peine 10,8% de participation à midi, contre 16,1% au premier tour et 13,14% en 2022.

Les Français vivant sur le continent américain ont eux aussi commencé à voter. Suivront les électeurs de Polynésie puis la Nouvelle-Calédonie dans la soirée. Les Français de métropole et des autres territoires d'outre-mer voteront dimanche.

Au niveau national, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, veulent donner à l'extrême droite la possibilité de gouverner.

Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale.

Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d'une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: à l'extrême droite le RN et ses alliés, à gauche l'alliance Nouveau Front populaire (NFP), et au centre-droit les partisans du président Emmanuel Macron.

Dans l'Assemblée nationale qui sortira des urnes dimanche, l'extrême droite et ses alliés n'auraient pas la majorité absolue, selon les dernières enquêtes d'opinion. Ils en seraient même assez éloignés, avec 170 à 210 sièges, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185 sièges) et suivis par les macronistes (95 à 125 sièges).

"Parti unique"

Pour Marine Le Pen, si les derniers sondages se confirmaient, ce serait le triomphe d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

Dans les heures qui ont suivi le premier tour, plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés. Et des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN, se sont transformées en duels beaucoup plus incertains.

Partisan de l'union à gauche malgré son opposition à La France insoumise (LFI, gauche radicale), l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, ex-tête de liste des socialistes aux européennes, a mis en garde contre une démobilisation des électeurs et affirmé que la possibilité d'une majorité absolue pour l'extrême droite ne pouvait pas être écartée.

"Contrairement à la petite musique qui s'installe, ce n'est pas du tout garanti au moment où on se parle", a-t-il déclaré vendredi soir.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu le Premier ministre Gabriel Attal, chef de la campagne des macronistes sur la chaîne publique France 2 vendredi soir.

Si le RN franchissait la barre des 289 élus ou s'en approchait, c'est Jordan Bardella, 28 ans, qui entrerait à Matignon, fort de sa victoire aux élections européennes du 9 juin, qui avait poussé Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale.

Il deviendrait le plus jeune Premier ministre de l'histoire et mettrait en place le programme anti-immigration prôné depuis des décennies par son parti.

Mais si la gauche et les macronistes parvenaient, avec leur front républicain, à faire échec au RN, il leur faudrait proposer aux Français une solution pour gouverner le pays.

"La carpe et le lapin"

L'idée d'une large coalition rassemblant une partie de la gauche, le bloc central et la droite hostile à un accord avec le RN, a donc émergé. Mais sur quel programme cette alliance décrite par la politologues comme relevant "de la carpe et du lapin" pourrait-elle s'entendre ?

"Les Français peuvent dimanche imposer une coalition républicaine par les urnes", affirmait vendredi un proche d'Emmanuel Macron.

Gabriel Attal a déclaré vendredi que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire", c'est-à-dire expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. La question se pose d'autant plus que Paris accueillera les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août.

La tradition veut que le gouvernement présente sa démission après des élections législatives. Gabriel Attal a fait savoir qu'il s'exprimerait dimanche soir sur ses intentions.

La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants. Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Choc et recueillement après la mort de trois fillettes poignardées

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déposé une couronne de fleurs blanches sur les lieux de l'attaque. (© KEYSTONE/AP/James Speakman)

Marqués par le choc, l'émotion ou la colère, les hommages se sont multipliés mardi au lendemain de l'attaque au couteau qui a tué trois fillettes et blessé huit autres enfants dans un cours de danse à Southport. Les motivations de ce crime restent inconnues.

Des centaines de personnes se sont rassemblées en début de soirée et ont observé une minute de silence lors d'une veillée dans le centre de cette ville balnéaire, traumatisée.

La révélation un peu plus tôt par la police de l'identité des trois fillettes décédées, âgées de six, sept et neuf ans, a encore accentué le choc après le drame qui a eu lieu lundi, en pleines vacances scolaires, lors d'une activité pour enfants autour de la musique de la star américaine Taylor Swift.

La police interroge un adolescent de 17 ans arrêté peu après les faits mais n'a donné aucune indication pour l'instant sur un possible mobile. Elle se contente d'affirmer que la piste terroriste n'est pas retenue en l'état. Selon son dernier bilan, cinq des huit enfants blessés sont dans un état "critique".

Les parents de la fillette de neuf ans tuée étaient Portugais et originaires de l'île de Madère, a confirmé à l'AFP le secrétaire d'Etat aux communautés portugaises à l'étranger, Jose Cesario. Deux adultes ont également été grièvement blessés, probablement en tentant de "protéger" les enfants. Les médias britanniques ont notamment évoqué une des animatrices du club, Leanne Lucas, dont le courage est salué sur les réseaux sociaux, comme celui d'autres "héros" qui sont intervenus durant l'attaque.

"Douleur et chagrin"

Toute la journée, des passants ont déposé des fleurs, des cartes ou des peluches dans Hart Street, la rue endeuillée. "Rien de tel n'est arrivé ici avant. Et l'impact, comme vous pouvez le voir, est gigantesque. Cela touche tout le monde. Nous souffrons tous, nous essayons tous de comprendre", a dit à l'AFP Sue Endacott, 59 ans, qui habite au coin de la rue.

"Nous avons besoin de savoir qui c'était et quelles étaient ses motivations... Les gens veulent des réponses", a affirmé David Jenkins, 52 ans, un habitant du quartier. Après la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper, le nouveau Premier ministre Keir Starmer s'est rendu mardi après-midi sur les lieux de l'attaque, où il a déposé à son tour une couronne de fleurs blanches, avant de se recueillir quelques instants, visage baissé.

Il a souligné que les familles subissaient "une douleur et un chagrin à vif tels que la plupart d'entre nous ne pouvons imaginer". Selon le récit des faits donné par la police, appelée sur place lundi peu avant midi (13h00 en Suisse), l'assaillant est entré dans le bâtiment et a commencé à attaquer les enfants qui participaient à une activité, présentée par les organisateurs sur les réseaux sociaux comme un cours de danse et de yoga sur le thème de Taylor Swift.

Taylor Swift "complètement choquée"

La chanteuse, actuellement en pleine tournée mondiale, s'est dite "complètement choquée", dans un message diffusé sur Instagram. "Ce n'était que de petits enfants dans un cours de danse". Des fans britanniques de la chanteuse ont lancé une collecte sur internet qui a déjà réuni en quelques heures plusieurs centaines de milliers d'euros.

La police n'a donné aucun élément sur le suspect, à part son âge et le fait qu'il soit originaire de Cardiff, au Pays de Galles, alimentant l'impatience et la colère d'une partie de la population et la diffusion de fausses informations sur son parcours. Selon la BBC, sa famille vient du Rwanda, sujet sensible alors que les dernières élections en juillet ont été marquées par une progression de la droite dure anti-immigration.

Chahuté par une partie du public présent à Southport, M. Starmer s'est dit "déterminé" à lutter contre les violences à l'arme blanche, phénomène en recrudescence au Royaume-Uni ces dernières années et impliquant souvent des jeunes. "Mais ce n'est pas le moment de faire de la politique, c'est le moment de se concentrer sur les familles", a-t-il assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président Massoud Pezeshkian prête serment devant le Parlement

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Le président iranien Massoud Pezeshkian a prêté serment mardi devant le Parlement. (© KEYSTONE/EPA/IRANIAN SUPREME LEADER'S OFFICE HANDOUT)

Le président réformateur iranien Massoud Pezeshkian a prêté serment mardi devant le Parlement en tant que neuvième président de la République islamique.

"En tant que président, devant le Coran et le peuple iranien, je jure à Dieu tout-puissant d'être le gardien de la religion officielle, du système de la République islamique et de la constitution du pays", a déclaré le nouveau président, lors d'une cérémonie retransmise en direct par la télévision d'Etat.

Celle-ci s'est tenue deux jours après que le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a entériné l'élection de ce chirurgien de profession âgé de 69 ans. M. Pezeshkian, qui débute un mandat de quatre ans, doit présenter dans les deux semaines à venir les membres de son cabinet au Parlement qui devrait leur accorder sa confiance.

Dès son installation, il a nommé le réformateur Mohammad Reza Aref comme son premier vice-président. Agé de 72 ans, M. Aref avait assuré les mêmes fonctions lors du second gouvernement du réformateur Mohammad Khatami de 2001 à 2005.

Tensions régionales

Elu le 5 juillet, Massoud Pezeshkian avait remporté le second tour de l'élection présidentielle contre l'ultraconservateur Saeed Jalili, avec 53,6% de voix contre 44,3%, sur environ 30 millions de suffrages exprimés. Il succède à Ebrahim Raïssi, mort dans un accident d'hélicoptère en mai.

Les élections iraniennes se sont déroulées dans un contexte de tensions régionales accrues, au moment où la République islamique, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre dans la bande de Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles elle s'oppose aux Occidentaux.

Ennemis d'Israël présents

Des diplomates de plusieurs pays ont assisté à la cérémonie devant le Parlement, dont l'Arménie, le Tadjikistan, l'Egypte, le Soudan, l'Irak, la Turquie, l'Arabie saoudite, l'Azerbaïdjan, Cuba et le Brésil. Le numéro deux de la diplomatie européenne, Enrique Mora, était également présent.

Des responsables de groupes alliés à l'Iran et ennemis d'Israël ont également fait le déplacement, parmi lesquels le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, celui du Djihad islamique, un allié du mouvement islamiste palestinien, Ziyad al-Nakhalah, le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, et le porte-parole des rebelles houthis du Yémen, Mohammed Abdulsalam.

MM. Haniyeh et Nakhalah se sont entretenus mardi avec le guide suprême et avaient auparavant rencontré M. Pezeshkian séparément, dans un contexte de graves tensions dans la région Moyen-Orient liées à la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas.

"Soutien" aux Palestiniens

Au cours de la cérémonie, le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a prononcé un discours dénonçant les "crimes" d'Israël dans le territoire palestinien, où la guerre a été déclenchée le 7 octobre après une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.

Lors de son discours d'investiture, M. Pezeshkian a dénoncé les "crimes" d'Israël dans le territoire palestinien, tandis que des Iraniens présents à la cérémonie scandaient "Mort à Israël! Mort à l'Amérique!". "Ceux qui fournissent les armes qui tuent les enfants à Gaza ne peuvent pas donner des leçons d'humanité et de tolérance aux autres", a-t-il déclaré en faisant référence aux Etats-Unis.

"Le soutien à la cause de la nation palestinienne opprimée se poursuivra avec force, et aucun facteur ne pourra perturber notre volonté dans ce sens", avait déjà affirmé lundi Massoud Pezeshkian dans un communiqué. Au cours de la cérémonie de mardi, le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a dénoncé également les "crimes" d'Israël dans le territoire palestinien, où la guerre a été déclenchée le 7 octobre après une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.

Depuis son élection, le nouveau président iranien a réaffirmé son soutien à ce que l'Iran qualifie d'"'axe de la résistance" face à Israël, qui rassemble les alliés du Hamas, dont notamment le Hezbollah libanais et les Houthis. M. Pezeshkian se dit toutefois en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de Téhéran et allié d'Israël, et les pays européens pour sortir le pays de son "isolement".

Il a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015. Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël vise un commandant du Hezbollah libanais à Beyrouth

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La frappe israélienne a fait deux morts. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

L'armée israélienne a mené une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais. Elle visait selon elle un commandant "responsable" du tir meurtrier sur le Golan auquel Israël avait promis de riposter.

Deux personnes ont été tuées dans le raid israélien, a indiqué une source proche du mouvement islamiste pro-iranien, affirmant que le commandant visé, Fouad Chokr, qui joue "un rôle de premier plan dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le sud du Liban", avait survécu.

L'AFP n'a pas pu vérifier cette information dans l'immédiat. D'après le ministère libanais de la Santé, une femme a été tuée et 68 autres "civils" ont été blessés, dont cinq gravement. L'armée israélienne a annoncé avoir "mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et de nombreux autres civils israéliens", sans divulguer son identité.

Le Hezbollah est accusé par Israël et les Etats-Unis d'être à l'origine du tir meurtrier de samedi sur la ville Majdal Shams, située dans la partie du plateau syrien du Golan annexée par l'Etat israélien, qui a tué 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans alors qu'ils jouaient sur un stade de football.

Le Hezbollah avait "franchi la ligne rouge", a déclaré mardi soir le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, quelques minutes après la frappe. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avait promis lundi une "réponse sévère" à l'attaque, procédait mardi soir à une "évaluation de la situation sécuritaire" au ministère de la Défense, selon son bureau.

"Rôle-clé"

Dans la banlieue sud de Beyrouth, sur le lieu de la frappe, le dernier étage d'un immeuble de huit étages a été éventré, laissant un gouffre béant d'où pendaient des fils électriques. Des ambulances, sirènes hurlantes, tentaient de se frayer un passage à travers une foule dense de passants rassemblés autour de voitures jonchées de débris, d'après des images AFP.

Selon le département d'Etat américain, Fouad Chokr est "un haut commandant militaire des forces du groupe au Sud-Liban" qui a joué "un rôle-clé" dans des "opérations militaires du Hezbollah en Syrie" mais aussi dans l'attaque qui a fait plus de 200 morts en 1983 parmi les Marines américains à Beyrouth. Washington avait annoncé en 2017 offrir des récompenses en échange d'informations utiles à la traque de deux dirigeants du Hezbollah, dont Fouad Chokr.

Inquiétudes de la communauté internationale

Les craintes d'une extension au Liban de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien et d'un conflit généralisé dans la région sont de plus en plus vives.

Le Hezbollah est un allié du Hamas et, en soutien aux Palestiniens de Gaza, il a ouvert un front contre Israël dans le sud du Liban dès le lendemain de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre déclenchant la guerre. Depuis lors, le mouvement libanais et l'armée israélienne échangent quasi quotidiennement des tirs à leur frontière commune.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a condamné la frappe israélienne, dénonçant une "agression flagrante" et un "acte criminel" et appelant la communauté internationale à "faire pression" sur Israël afin qu'il "arrête (...) ses menaces". L'Iran, qui soutien le Hezbollah, a elle assuré que cette attaque n'empêchera pas "la fière résistance libanaise de continuer (...) à soutenir les Palestiniens opprimés et lutter contre l'agression" israélienne.

La Russie a de son côté accusé Israël de violation du droit international, tandis que Washington, principal allié d'Israël, n'a pas souhaité commenté les faits pour l'instant. La communauté internationale multiplie les efforts pour empêcher une propagation du conflit.

Plus tôt dans la journée, un civil israélien a été tué par la chute d'une roquette dans le nord d'Israël et l'armée a affirmé avoir riposté à un barrage de roquettes en tirant vers le Liban. Elle avait annoncé auparavant avoir frappé "une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah" dans "sept zones différentes" du sud du Liban, et tué un membre du mouvement armé. En réponse à ces frappes, le Hezbollah a dit avoir lancé plusieurs attaques, dont deux dans le nord d'Israël.

300 morts

La guerre dans la bande de Gaza a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 39.400 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Mardi, des frappes et des tirs d'artillerie ont été signalés à Khan Younès et Rafah (sud), sur le camp d'al-Bureij (centre), et dans la ville de Gaza (nord). La Défense civile a annoncé que l'opération militaire israélienne lancée le 22 juillet dans le gouvernorat de Khan Younès avait fait environ 300 morts.

L'armée a déclaré mardi avoir achevé cette opération et avoir tué "plus de 150 terroristes". Selon des correspondants de l'AFP, citant des témoins, des tirs de chars ont visé l'est de Khan Younès tôt mardi. Au moins huit corps ont été retrouvés dans ce secteur, selon des secouristes et des médecins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: environ 300 morts à Khan Younès depuis le 22 juillet

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Un Palestinien enlace le corps de son fils mort dans un bombardement d'Israël à Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile de Gaza a annoncé mardi que l'opération militaire israélienne lancée le 22 juillet dans le gouvernorat de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, avait fait environ 300 morts.

"Depuis le début de l'invasion terrestre israélienne des régions orientales du gouvernorat de Khan Younès, qui a commencé le 22 de ce mois et a duré huit jours, la Défense civile et les équipes médicales ont récupéré environ 300 martyrs, dont une grande partie sont des cadavres en état de décomposition", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

L'armée israélienne avait annoncé avoir lancé une opération le 22 juillet pour mettre fin aux tirs de roquettes en provenance de cette zone, qui avait déjà été le théâtre de violents combats au début de l'année.

La semaine dernière, l'armée a indiqué avoir récupéré les corps de cinq Israéliens à Khan Younès. Ils avaient été tués lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre en Israël, et leurs corps avaient été emmenés dans la bande de Gaza, selon l'armée.

Mardi, l'armée a déclaré avoir achevé son opération dans la zone de Khan Younès et avoir tué "plus de 150 terroristes". Les soldats ont également "démantelé des tunnels, des installations de stockage d'armes et des infrastructures terroristes, et localisé des armes", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Booking condamné à 413 millions d'euros d'amende en Espagne

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Booking "a abusé de sa position dominante" en "imposant un certain nombre de conditions commerciales déloyales aux hôtels" espagnol, a justifié dans un communiqué le CNMC. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le gendarme de la concurrence espagnol a annoncé mardi avoir infligé une amende de 413 millions d'euros (396 millions de francs) à la plateforme de réservations d'hôtels Booking.com, pour "abus de position dominante" au détriment du secteur hôtelier en Espagne.

Il s'agit de l'amende la plus importante jamais infligée par le Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC), a précisé à l'AFP une porte-parole de l'institution.

Booking "a abusé de sa position dominante" en "imposant un certain nombre de conditions commerciales déloyales aux hôtels" espagnol, a justifié dans un communiqué le CNMC.

Ce faisant, la plateforme a empêché "la concurrence des autres agences de voyage en ligne" en tant qu'intermédiaires "pour la réservation d'hôtels dans le pays", ce qui constitue une infraction vis-à-vis du droit européen, a-t-elle ajouté.

Cela a conduit l'organisation à infliger deux amendes de 206,6 millions d'euros chacune, l'une pour les conditions déloyales imposées aux hôtels, et l'autre pour les restrictions sur les autres agences de voyages.

"La sanction totale s'élève à 413,2 millions d'euros", souligne dans son communiqué la CNMC, qui précise avoir accompagné cette amende d'un "certain nombre d'obligations" pour garantir que ces pratiques "ne se poursuivent" pas "à l'avenir".

La plateforme néerlandaise de réservations d'hôtels avait elle-même annoncé l'ouverture de cette enquête en février, à deux semaines de l'entrée en vigueur de la loi européenne sur les marchés numériques (DMA).

Elle avait alors indiqué risquer une condamnation de 530 millions de dollars (489 millions d'euros).

Booking avait alors précisé qu'elle ferait "appel de cette décision", si elle se confirmait, en remettant en question la légitimité de la CNMC à infliger cette amende, au regard des règles de la DMA, qui s'appliquent au niveau européen.

La loi sur les marchés numériques "est le forum approprié pour discuter et évaluer les principales préoccupations soulevées par la CNMC", avait déclaré l'entreprise dans un communiqué.

La DMA, entrée en vigueur le 7 mars, cherche à accroître la concurrence par une série de mesures auxquelles les entreprises numériques doivent se conformer.

Les plateformes qui relèvent de la loi sont celles qui fournissent un service à plus de 45 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans l'UE et à plus de 10.000 utilisateurs professionnels actifs annuels établis dans l'Union.

Les entreprises numériques dont le chiffre d'affaires annuel dans l'UE est d'au moins 7,5 milliards d'euros ou dont la valeur marchande est supérieure à 75 milliards d'euros sont également soumises à ces nouvelles restrictions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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