Rejoignez-nous

Politique

La pénurie de logements reste stable dans le canton de Vaud

Publié

,

le

Malgré la création de nouveaux logements, comme ici aux Plaines-du-Loup sur les hauts de Lausanne, la pénurie de logements reste d'actualité dans le canton de Vaud (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pénurie de logements est toujours d'actualité dans le canton de Vaud, même si elle reste relativement stable par rapport à l'an passé. Le taux de logements vacants était de 0,96% au 1er juin 2024 contre 0,98% un an plus tôt.

Au total, 4202 logements étaient vacants au 1er juin dernier. Ceux-ci "se partagent entre 1253 objets destinés exclusivement à la vente et 2949 offerts à la location ou sur les deux marchés", précise Statistique Vaud mardi dans un communiqué. Le nombre d'objets destinés exclusivement à la vente a augmenté (+324) tandis que les ceux destinés à la location ou aux deux marchés ont diminué (-352).

Comme l'an passé, la plupart des logements vacants sont des trois pièces (1136 unités) ou quatre pièces (921 unités). Le nombre de logements vacants d'une à quatre pièces a diminué tandis que ceux comprenant cinq et six pièces ou plus ont augmenté.

L'Ouest lausannois tire la langue

Le marché du logement est considéré comme équilibré lorsque le taux de vacance se situe à 1,5%, ce qui n'est plus le cas depuis 1999, rappelle Statistique Vaud. A cette aune, les districts vaudois connaissent des fortunes diverses.

L'Ouest lausannois connaît le taux de vacance le plus bas (0,47%), suivi de celui de Lausanne (0,62%). A l'inverse, les districts d'Aigle et de Broye-Vully affichent les taux les plus élevés avec respectivement 1,81 et 1,31%.

Par rapport à l'an passé, le district de la Riviera-Pays-d'Enhaut a enregistré la plus forte baisse (-0,31%) pour s'établir à 0,85%, devant le district du Gros-de-Vaud qui a perdu 0,22 point de pourcentage et affiche un taux de 0,67%. Le taux a le plus fortement augmenté dans les districts d'Aigle (+0,24%) et de Morges (+0,21%), où ils s'établissent respectivement à 1,81 et 1,04%.

Autre observation

La situation n'est cependant pas si serrée, à en croire la section vaudoise de l'Union suisse des professionnels de l'immobilier (USPI) qui mène chaque année une enquête parallèle aux chiffres officiels de Statistique Vaud. "Si le canton de Vaud reste toujours en situation de pénurie de logements, nous observons une détente du marché avec une augmentation du taux de logements vacants sur le marché locatif à 1,44%", écrit-elle mardi dans un communiqué.

L'USPI estime en outre que trois districts (Aigle, Riviera-Pays-d'Enhaut et Lavaux-Oron) sont sortis de la pénurie de logements, avec des taux de vacance respectifs de 5,87%, 2,36% et 1,60% sur le marché locatif.

Comme les autres années, l'USPI attribue ces divergences à une méthodologie de calcul différente. "Statistique Vaud rapporte le nombre de logements vacants (à la location ou à la vente) annoncés par les communes vaudoises à l'entier du parc de logements".

"Cadrer" la population

L'USPI estime "réjouissant" de constater que même si l'offre de logements "reste insuffisante dans un certain nombre de districts", elle augmente malgré tout. Elle dénonce cependant la lenteur des procédures administratives couplée au manque de main d'oeuvre et de matières premières ainsi que le refus par la population de projets de construction.

"Les procédures administratives doivent être accélérées et les droits populaires cadrés, afin que l'offre puisse répondre au plus vite à la demande de logements", conclut-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Tirs nouris et explosions au 2e jour de l'opération à Jénine

Publié

le

Selon Benjamin Netanyahu, l'opération israélienne vise à "éradiquer le terrorisme" à Jénine. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, était mercredi matin prise sous les tirs nourris et les explosions, au deuxième jour de l'opération militaire israélienne "Mur de Fer", présentée comme "antiterroriste".

"La situation est très difficile. L'armée d'occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l'hôpital", a déclaré à l'AFP le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. "Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone", a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations.

Au lendemain de l'investiture du nouveau président américain Donald Trump, dont le gouvernement israélien espère un soutien marqué, l'armée a annoncé mardi avoir "lancé une opération antiterroriste" dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Dix morts

Le dernier bilan mardi soir faisait état de dix morts et 35 blessés, selon le ministère de la Santé palestinien. L'armée israélienne a de son côté affirmé mercredi avoir "frappé plus de dix terroristes" au cours de l'opération.

"Des frappes aériennes sur des infrastructures terroristes ont été menées et de nombreux explosifs installés sur les routes par les terroristes ont été démantelés", a-t-elle indiqué.

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a justifié l'opération "Mur de fer" dans le camp de réfugiés de Jénine, promettant qu'il représenterait "un changement dans l'approche de sécurité" de l'armée israélienne dans la région.

"Nous frapperons de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu'à ce qu'ils soient sectionnés", a-t-il martelé, insistant sur la nécessité de ne pas laisser ces structures réapparaître une fois l'opération terminée, "une leçon clé tirée des tactiques de raids répétés utilisés à Gaza".

Jénine, et en particulier son camp de réfugiés, est régulièrement la cible d'opérations militaires israéliennes contre des membres ou des dirigeants de groupes armés. Ces derniers mois, les opérations se sont succédé, laissant des quartiers entiers coupés les uns des autres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Le président panaméen défend le canal au WEF

Publié

le

Le président du Panama, Jose Raul Mulino Quintero, s'est exprimé à Davos lors d'une discussion organisée avec la présidente péruvienne Dina Boluarte. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président panaméen, Jose Raul Mulino Quintero, a défendu mercredi à Davos (GR) le canal du Panama, convoité par Donald Trump. Le canal n'est "pas un cadeau" a-t-il déclaré, en rappelant à quel point l'Amérique centrale en dépend.

"Le canal du Panama n'a pas été une concession ou un cadeau des Etats-Unis", a déclaré le dirigeant lors d'une table ronde organisée au Forum économique mondial (WEF) de Davos. "Le canal du Panama appartient au Panama et continuera de lui appartenir", a-t-il réaffirmé.

Le Panama est un pays unique par sa position géographique, car il relie l'Amérique du Sud à l'Amérique centrale, a poursuivi le chef de l'Etat.

Il y a les Etats-Unis, puis la Chine, certes, mais trois autres pays compte sur le Panama et son canal, a-t-il expliqué. Interrogé à la sortie, le dirigeant n'a pas voulu indiquer s'il avait parlé avec le président américain investi lundi.

Egalement présente, la présidente péruvienne Dina Boluarte a elle indiqué avoir félicité le républicain américain. La dirigeante, visée par une enquête, doit être jugée à la fin de son mandat en 2026.

Le canal "propriété" du Panama

Dans son discours, Donald Trump a réitéré sa menace de "reprendre" le contrôle du canal de Panama, voie navigable entre l'Atlantique et le Pacifique construite par les Etats-Unis, inaugurée en 1914 et transférée au Panama en 1999.

"Le canal appartient et continuera d'appartenir au Panama", avait tout de suite réagi le président panaméen. La mission du pays auprès de l'ONU a mardi exprimé sa préoccupation dans une lettre envoyée au secrétaire général Antonio Guterres.

La Chine a elle souligné n'avoir "jamais interféré" dans les affaires liées au canal du Panama. "La souveraineté et l'indépendance du Panama ne sont pas sujettes à négociation, et le canal ne doit être soumis à aucun contrôle direct ou indirect de grandes puissances", a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse régulière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Réforme de la loi sur la haute école pédagogique en consultation

Publié

le

La loi sur la HEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La loi vaudoise sur la Haute école pédagogique (LHEP) va être réformée. Le Conseil d'Etat a mis mercredi en consultation un avant-projet de révision jusqu'au 14 février prochain. Il prévoit une nouvelle fonction de vice-recteur, une autre de chargé de cours ainsi que des changements liés aux conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche.

La LHEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. Cette croissance nécessite de faire évoluer le cadre légal, explique le gouvernement dans un communiqué.

L'avant-projet mis en consultation est basé sur le retour d'expérience de la HEP ainsi que sur le suivi de cette institution et de ses relations avec les services employeurs, précise le Canton. Le Conseil d'Etat a donné au Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) l'autorisation de réformer la loi.

La révision prévoit, outre l'adaptation des structures de la HEP au développement institutionnel, des changements en lien avec les conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche (PER), ainsi que l'introduction d'une nouvelle fonction de chargée ou chargé de cours.

Procédure de réclamation nouvelle

L'avant-projet comporte aussi des adaptations à l'évolution du droit intercantonal et fédéral ainsi que l'introduction d'une procédure de réclamation sur les décisions relatives aux cursus des étudiants. Celle-ci se base sur le modèle de la loi sur les hautes écoles vaudoises de type HES, destinée à permettre à certains cas d'être résolus sans avoir à ouvrir une procédure formelle de recours.

Des modifications sont également proposées au niveau de la direction de l'institution, notamment dans sa composition, les modalités d'engagement de ses membres et son organisation. Sans changement pour la rectrice ou le recteur, qui serait comme aujourd'hui engagé par le Conseil d’Etat par mandats renouvelables de cinq ans, une nouvelle fonction de vice-rectrice ou vice-recteur est proposée.

Ce poste serait particulièrement dédié aux aspects de formation et aurait pour mission spécifique de veiller aux liens avec les services employeurs, précise le DEF. Le vice-recteur ainsi que les autres membres de la direction, de deux à six membres au maximum, seraient quant à eux engagés par le recteur, sous réserve de l'accord préalable du DEF pour le vice-recteur.

Renouvellement et évaluation détachés

Actuellement, les membres du PER sont engagés pour une durée de six ans, renouvelables en fonction d'une évaluation périodique conduite à chaque fin de période contractuelle. Le projet mis en consultation propose de détacher l'évaluation périodique de la notion de renouvellement, suggère la nouvelle réforme.

Les membres du PER seraient ainsi engagés pour une période initiale de quatre ans. Sous réserve d'une conclusion positive de celle-ci, les membres du PER seraient ensuite engagés à durée indéterminée. Une évaluation périodique des membres du PER serait toutefois maintenue, selon une périodicité de six ans à compter de la fin de la période initiale, dans une perspective de démarche qualité.

Cette mise en consultation fait suite à une première série d'échanges conduits au printemps 2024 avec diverses commissions et associations internes à la HEP ainsi qu’avec les partenaires associatifs et syndicaux, souligne encore le Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Les employés des programmes de diversité suspendus aux Etats-Unis

Publié

le

Donald Trump a déclaré avoir enjoint à son équipe "d'identifier activement et de destituer plus de 1000 personnes nommées par la précédente administration". Des personnes "qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l'Amérique", a-t-il précisé sur Truth Social. (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Donald Trump a suspendu les employés des programmes de diversité en les mettant en congé forcé d'ici mercredi soir. Le nouveau président s'est aussi lancé dans une charge violente contre l'évêque de Washington pour son sermon en faveur des migrants et des transgenres.

"Les employés travaillant dans les programmes de diversité, dont Trump a ordonné la fermeture, seront suspendus d'ici mercredi soir", a confirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur le réseau social X.

Elle a confirmé un message du Bureau fédéral de la gestion du personnel qui demande d'informer "tous les employés des bureaux DEIA (Diversité, Équité, Inclusion et Accessibilité) qu'ils sont placés en congé administratif payé avec effet immédiat".

Membres de l'ex-administration destitués

L'administration "prend des mesures pour fermer/mettre fin à toutes les initiatives, bureaux et programmes DEIA", poursuit le message, publié sur X mardi soir, alors que par ailleurs Trump a demandé la destitution de plus d'un millier de responsables de l'ancienne administration démocrate.

Peu avant, c'est l'évêque épiscopalienne de Washington, Mariann Budde, qui était dans le collimateur du septuagénaire, au lendemain d'un sermon dans lequel elle s'était inquiétée de la peur semée par le dirigeant chez les immigrants et les membres de la communauté LGBTQ.

"Radicale de gauche" et "méchante"

"Cette pseudo-évêque (...) était une radicale de gauche, qui déteste Trump avec acharnement", a écrit celui-ci tôt mercredi sur sa plateforme Truth Social.

"Elle a introduit son église dans le monde de la politique de manière très ingrate. Elle était méchante par son ton et ce n'était ni convaincant ni intelligent... Elle et son église doivent des excuses au public !", poursuit-il.

Lors du service religieux à la cathédrale nationale de Washington, l'évêque avait exhorté Trump, assis au premier rang, à la "miséricorde".

"Il y a des enfants homosexuels, transgenres de familles démocrates, républicaines ou indépendantes dont certains craignent pour leurs vies", avait-elle lancé, ajoutant que "la grande majorité des immigrants ne sont pas des criminels".

"Service très ennuyeux"

Investi lundi pour la deuxième fois président des Etats-Unis, le milliardaire avait aussitôt pris des décrets visant l'immigration clandestine et niant l'existence de personnes transgenres.

S'il était resté impassible durant le service religieux, sur Truth Social, l'homme s'est lâché: "Le service était très ennuyeux et sans inspiration. Elle n'est pas très douée dans son travail !".

Venger la "trahison"

Dans le même élan, Donald Trump a pris l'engagement de venger la "trahison" qu'a constituée, selon lui, l'élection en 2020 à la Maison Blanche du démocrate Joe Biden.

Il a ainsi déclaré avoir enjoint à son équipe "d'identifier activement et de destituer plus de 1000 personnes nommées par la précédente administration".

"Pas alignées avec notre vision"

Des personnes "qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l'Amérique", a-t-il précisé sur Truth Social. Il a assuré que quatre personnes avaient déjà été "virées" - dont l'ancien chef d'état-major des armées Mark Milley, l'une de ses bêtes noires, démis d'une fonction de conseil.

L'amirale Linda Fagan, nommée par Joe Biden à la tête des Gardes-côtes américains et première femme à diriger l'une des six branches de l'armée, a par ailleurs été limogée.

La nouvelle administration a aussi retiré la protection policière dont jouissait John Bolton, ex-conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche sous le premier mandat du républicain, devenu un féroce critique. Interrogé à ce sujet, Donald Trump a lancé que son ancien conseiller était un homme "stupide".

Miliciens d'extrême droite graciés

Il a aussi défendu sa décision de gracier 1500 personnes condamnées pour avoir attaqué le 6 janvier 2021 le Capitole afin d'empêcher l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, ou de commuer leurs peines pour certains.

Parmi les bénéficiaires de cette clémence, figurent les meneurs de deux milices d'extrême droite, les Oath Keepers et les Proud Boys.

"Leurs peines étaient ridicules et excessives", a lancé Donald Trump, qui juste avant cette attaque avait chauffé à blanc ses partisans par un discours sur une élection "truquée" - une affirmation mensongère qu'il maintient.

Investissements massifs dans l'IA

Mardi, le président républicain, soucieux de rendre à l'Amérique son "âge d'or", a vanté devant la presse le projet "Stargate", promettant des investissements d'"au moins 500 milliards de dollars" dans des infrastructures technologiques aux Etats-Unis.

Il doit générer "quasi-immédiatement plus de 100'000 emplois", a assuré le milliardaire.

Stargate réunit le spécialiste du "cloud" (informatique à distance) Oracle, la société d'investissement japonaise SoftBank, et la start-up d'IA générative OpenAI, dont les dirigeants étaient présents à la Maison Blanche.

Le patron de SoftBank, Masayoshi Son, a précisé que la coentreprise allait "commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars", avec l'objectif d'atteindre un total de 500 sur quatre ans.

"Nous n'aurions pas pu faire ça sans vous", a déclaré Masayoshi Son, dont le titre de la compagnie s'est envolé de plus de 10% en clôture à la Bourse de Tokyo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump favorable à un rachat de TikTok par Musk

Publié

le

Donald Trump a signé lundi un décret ordonnant à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l'application de la loi interdisant l'application TikTok (archives). (© KEYSTONE/AP/David Zalubowski)

Le président américain Donald Trump s'est dit mardi favorable à l'idée d'un rachat de TikTok par Elon Musk, si le patron de X voulait acheter le réseau social. L'application de l'entreprise chinoise ByteDance est interdite sur le territoire américain depuis dimanche.

Le milliardaire républicain a signé lundi un décret ordonnant à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l'application de la loi, afin d'essayer de trouver une solution. Il a également suggéré que l'entité qui rachèterait TikTok devrait "donner la moitié aux Etats-Unis" en échange d'une "licence".

La semaine dernière, l'agence Bloomberg avait publié un article indiquant que le gouvernement chinois serait ouvert à un rachat par Elon Musk, un scénario que TikTok avait qualifié de "pure fiction".

La loi en question, votée par le congrès en 2024 et entrée en vigueur dimanche, impose à la maison mère de la plateforme de la vendre, sous peine d'interdiction sur le territoire américain.

Elle a entraîné l'inaccessibilité au réseau social durant quelques heures en fin de semaine dernière. La loi prévoit de très lourdes amendes pour les fournisseurs d'Internet et les boutiques d'application, jusqu'à 5000 dollars par utilisateur pour ces dernières.

Ces sanctions seraient infligées par le ministère de la justice, à qui Donald Trump a enjoint de ne pas intervenir durant deux mois et demi, le temps de "consulter [ses] conseillers", selon le texte du décret.

La mesure a suffi à rassurer Oracle, l'entreprise américaine qui héberge TikTok sur ses serveurs informatiques, mais pas Apple et Google qui ont retiré le réseau social de leurs plateformes de téléchargement d'applications mobiles dimanche.

Les 170 millions d'utilisateurs qui ont déjà TikTok aux Etats-Unis peuvent donc continuer à s'en servir, mais ils ne peuvent plus mettre à jour régulièrement la plateforme comme d'ordinaire.

Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d'empêcher les autorités chinoises d'accéder aux données d'utilisateurs américains ou de manipuler l'opinion aux Etats-Unis.

Interrogé mardi sur sa propre utilisation de l'application sur son téléphone, qui est interdite sur les appareils du gouvernement américain, Donald Trump a répondu qu'il ne l'avait pas, mais qu'il allait la télécharger "tout de suite".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

SUMMER NIGHTS

GREASE

11:27

I'VE BEEN THINKING ABOUT YOU

LONDONBEAT

11:20

ALIVE AND KICKING

SIMPLE MINDS

11:15

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 3 minutes

Tirs nouris et explosions au 2e jour de l'opération à Jénine

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, était mercredi matin prise sous les tirs nourris et les explosions, au deuxième...

SuisseIl y a 30 minutes

Exercer son équilibre pour contrer les méfaits du vieillissement

Chez les seniors, altération du contrôle moteur, troubles de la cognition ou du sommeil sont...

PolitiqueIl y a 50 minutes

Le président panaméen défend le canal au WEF

Le président panaméen, Jose Raul Mulino Quintero, a défendu mercredi à Davos (GR) le canal...

SuisseIl y a 57 minutes

Les noisetiers sont sur le point de libérer leur pollen

Le pollen de noisetier devrait bientôt voler dans l'air en de nombreux endroits de Suisse...

PolitiqueIl y a 1 heure

Réforme de la loi sur la haute école pédagogique en consultation

La loi vaudoise sur la Haute école pédagogique (LHEP) va être réformée. Le Conseil d'Etat...

InternationalIl y a 2 heures

Nuri Sahin n'est plus l'entraîneur du Borussia Dortmund

Nuri Sahin a été limogé de son poste d'entraîneur du Borussia Dortmund. Les mauvais résultats...

InternationalIl y a 2 heures

Les employés des programmes de diversité suspendus aux Etats-Unis

Donald Trump a suspendu les employés des programmes de diversité en les mettant en congé...

SantéIl y a 3 heures

Barry Callebaut essuie une baisse des volumes au premier partiel

Le négociant de cacao et chocolatier Barry Callebaut a vu ses volumes de vente reculer...

CultureIl y a 3 heures

L'OSR lance une appli pour vivre un concert de l'intérieur

L’Orchestre de la Suisse romande a développé avec CybeI'Art, une société basée à Morges, une...

CultureIl y a 4 heures

Deuxième saison pour l'adaptation américaine de la série "HPI"

Le succès du remake américain de la série télévisée française "HPI" se confirme: renommé "High...