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Economie

Selon la patronne d'UBS Suisse, il restera 190 succursales en 2026

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Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées et d'ici 2026, il restera environ 190 agences UBS en Suisse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, s'attend à avoir environ 190 succursales à la fin de l'intégration de Credit Suisse, soit à l'horizon 2026. Après avoir repris Credit Suisse, la banque aux trois clés doit maîtriser les coûts de ses activités locales.

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées, a déclaré mercredi Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, lors de la conférence annuelle des investisseurs de la grande banque. Selon elle, c'est le "meilleur" emplacement qui sera sélectionné à chaque fois. D'ici 2026, il restera environ 190 agences bancaires.

Ce sera à peu près autant que ce qu'UBS avait déjà sans Credit Suisse (CS). Selon les dernières informations, Credit Suisse compte encore environ 95 succursales en Suisse.

Afin de retrouver le niveau de rentabilité habituel après la reprise de CS, Sabine Keller-Busse entend se concentrer sur le "juste" niveau des coûts ainsi que sur la croissance dans les domaines d'activité stratégiques et sur l'optimisation du bilan, a-t-elle ajouté. À moyen terme, l'objectif est d'atteindre un rendement ajusté des fonds propres dans la division des activités suisses d'environ 19%.

Au premier semestre 2024, ce chiffre était de 14,7%. Avant de reprendre CS en 2022, il se montait à 19,5%.

Avec l'intégration de CS, les coûts ont grimpé en flèche: les dépenses d'UBS Suisse ont augmenté de près de moitié pour atteindre 1,27 milliard de francs au deuxième trimestre. Le rapport entre les coûts et les revenus, qui montre l'efficacité du fonctionnement d'une banque, a augmenté massivement, passant de 51,6% au même trimestre de l'année précédente à 61,4%. Au deuxième trimestre 2023, Credit Suisse n'est inclus dans les comptes que pour un mois car la banque a été reprise en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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TF: un partenaire d'Uber pratique bien la location de services

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Le TF se range derrière les autorités genevoises qui estiment que Chaskis met son personnel à la disposition d'Uber et qu'elle est donc soumise à la loi fédérale sur le service de l'emploi et la location de services (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La société de livraison de repas à domicile Chaskis, partenaire d'Uber, pratique bel et bien la location de services et doit donc obtenir une autorisation afin d'exercer son activité, estime le Tribunal fédéral (TF) dans un arrêt publié jeudi.

La Cour suprême a rejeté un recours de l'entreprise, qui contestait ce statut de bailleur de services. Chaskis emploie environ 400 coursiers à vélo. La société a conclu avec Uber un contrat de licence d'exploitation de la plateforme UberEats, qui permet de traiter les commandes.

L'Office cantonal de l'emploi du canton de Genève puis la Cour de justice genevoise avaient estimé que Chaskis mettait son personnel à la disposition d'Uber et que l'entreprise était par conséquent soumise à la loi fédérale sur le service de l'emploi et la location de services (LSE). Le TF se range derrière ce raisonnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rentabilité de Postfinance lestée par les taux d'intérêt en 2024

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Le bras financier de La Poste veut se renforcer dans les placements et trafic de paiements, notamment (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Postfinance a fait les frais l'an dernier des baisses successives de taux par la Banque nationale suisse (BNS) qui ont fait pression sur ses marges. Recettes et bénéfice ont tous deux reculé, en comparaison annuelle.

Le produit d'exploitation s'est contracté de 3,3% à un peu moins de 1,9 milliard de francs, tandis que le résultat d'exploitation a fondu à 203 millions, soit 61 millions de moins qu'un an plus tôt, peut-on lire dans un communiqué diffusé jeudi. Ce, en raison de la "volatilité des taux d'intérêt", le bras financier de La Poste tirant ses revenus principalement des opérations d'intérêt, sans pouvoir octroyer directement des hypothèques et des crédits, insiste-t-il.

PostFinance a ainsi encore abaissé les taux d'intérêt sur les comptes d'épargne et de prévoyance. "Ces taux en baisse assombrissent les perspectives d'un redressement rapide des marges". Dans ce contexte, l'établissement appartenant à 100% à la Confédération prévoit de renforcer son engagement dans les activités qui ne dépendent pas de ces évolutions, "par exemple dans le domaine des placements, du négoce, des cartes de paiement ou du trafic des paiements".

A fin décembre, les créances hypothécaires, proposées par le biais de banques partenaires, s'élevaient à 6,18 milliards de francs (+2,4%), tandis que les dépôts clientèle ont atteint 106,64 milliards (+2,5%).

Le patrimoine des clients atteint 106,64 milliards de francs, contre 104,07 milliards précédemment. Sur ce montant, 20,36 milliards relèvent des activités indépendantes des taux d'intérêts (hors bilan), contre 17,70 milliards en 2023. Le nombre des clients est resté stable à 2,4 millions, tandis que l'effectif s'est quelque peu étoffé à 3486 unités de personnel, contre 3340.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Près de 15 milliards de francs générés par le e-commerce en 2024

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La croissance a été portée par le bond de 18% des achats à l'étranger, principalement liés aux petits colis en provenance d'Asie (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Porté par les achats à l'étranger, le commerce en ligne a poursuivi sa croissance en 2024. Au total, le chiffre d'affaires du e-commerce en Suisse s'est approché de la barre des 15 milliards de francs.

C'est ce qui ressort de données compilées par la Poste, l'Association de commerce.swiss, et l'institut d'étude de marché GfK. En 2024, les consommateurs suisses ont acheté pour 14,9 milliards de francs de biens et de marchandises en ligne, un chiffre en progression de 3,5% sur un an, selon l'étude publiée jeudi.

La croissance a été portée par le bond de 18% des achats à l'étranger, principalement liés aux petits colis en provenance d'Asie. En 2023, une progression de 10% avait déjà été enregistrée dans ce segment.

"Rien que pour Temu, nous estimons le nombre de paquets à 15 millions et le chiffre d'affaires à 900 millions de francs en 2024", explique Bernhard Egger, directeur de la faîtière l'Association de commerce.swiss. En raison des faibles prix pratiqués, le manque à gagner pour le commerce de détail suisse est estimé aux alentours 2,25 milliards de francs.

Les achats en ligne sur des sites internet ".ch", donc incluant des géants comme Zalando, continuent malgré tout de se tailler la part du lion. Ils ont atteint 12,3 milliards de francs, la croissance ne s'est toutefois inscrite qu'à 1%. Digitec Galaxus a su tirer son épingle du jeu et vu ses recettes bondir de 18% sur un an.

Le secteur de l'électronique grand public continue de représenter la plus grande part du commerce en ligne avec 24% de parts de marché. Il est suivi par la mode avec 16% et l'habitat avec 14%. Ces trois secteurs non alimentaires se partagent plus de 50% du marché en ligne suisse. L'alimentation, avec 1%, complète les quatre principaux secteurs, portée par les ventes de vins et boissons notamment.

La mode à la peine

Certains secteurs ont été particulièrement malmenés, à l'instar de la mode, qui a essuyé un repli de 7% des ventes l'année dernière, après avoir subi une situation similaire en 2023. L'habillement et les chaussures sont les produits qui sont en effet le plus fréquemment achetés à l'étranger, explique Luca Giuriato, spécialiste multimedia chez NIQ/GfK.

Le secteur de l'électronique grand public a tout juste réussi à se maintenir dans le vert (+1%), après les solides années pendant la pandémie.

A l'inverse, la vente en ligne de produits alimentaires a continué sa progression, inscrivant une hausse de 6%, toutefois, le secteur continue à peser pour une part assez minime du total (3,1%).

Les auteurs du rapport s'attendent à ce que la consolidation du commerce de détail soit en grande partie terminée en 2025. L'amélioration du climat de consommation devrait permettre d'obtenir une croissance du commerce en ligne de 4 à 7%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Un bénéfice en hausse pour la Poste en 2024

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Roberto Cirillo, directeur général de la Poste, a présenté un bénéfice en hausse devant la presse jeudi. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Poste a réalisé un bénéfice consolidé de 324 millions de francs en 2024, soit 70 millions de plus qu’en 2023. Le géant jaune note une hausse de l’utilisation des solutions numériques comme ePost et un nombre record de personnes transportées par CarPostal.

La Poste affiche une bonne santé financière, malgré "un environnement de marché et de taux qui demeure toutefois extrêmement difficile", indique-t-elle dans un communiqué diffusé à l’occasion de la conférence de presse annuelle de l’entreprise aux mains de la Confédération. Lors de son exercice précédent, le géant jaune avait vu son bénéfice consolidé fondre de près de 40 millions, soit à 254 millions de francs.

La Poste estime que "différents facteurs influenceront son résultat à l’avenir". "La législation postale doit être adaptée aux besoins réels de la population et des entreprises. La Poste doit avoir une marge de man½uvre suffisante pour pouvoir pérenniser son succès", relève encore le géant jaune dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Generali: bénéfice record en 2024 malgré les intempéries

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Generali a profité de la gestion d'actifs l'an dernier (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le numéro un de l'assurance en Italie, Generali, a vu son bénéfice net ajusté (hors exceptionnels) augmenter de 5,4% à 3,8 milliards d'euros (3,6 millions de francs) en 2024, soit un record en dépit du coût des catastrophes naturelles.

L'assureur a aussi affiché un bénéfice opérationnel en hausse de 8,2% à 7,3 milliards d'euros, le plus élevé de son histoire, dépassant légèrement les attentes des analystes, d'après le consensus compilé par Generali.

L'entrée de primes brutes, l'équivalent du chiffre d'affaires, a grimpé de 14,9% à 95,2 milliards d'euros, un montant là aussi supérieur aux attentes des analystes, selon les comptes du groupe publiés jeudi.

"Le groupe se trouve aujourd'hui dans la position la plus forte de son histoire, comme en témoignent nos résultats opérationnel et net ajusté record", a commenté son PDG Philippe Donnet, qui brigue un quatrième mandat.

Le bénéfice opérationnel de l'assureur a été tiré par la gestion d'actifs (+22,6%), porté notamment par la consolidation dans ses comptes du groupe américain Conning Holdings, et l'assurance-vie (+6,6%).

Sous l'égide de Philippe Donnet, en poste depuis 2016, Generali a commencé à se concentrer davantage sur la gestion d'actifs pour diversifier ses sources de revenus, face au poids croissant des catastrophes naturelles.

Point culminant de cette stratégie, Generali et le gestionnaire d'actifs français Natixis Investment Managers ont signé en janvier un protocole d'accord pour créer un champion européen de la gestion d'actifs qui pèsera près de 1.900 milliards d'euros.

Malgré la hausse du coût des catastrophes naturelles, le segment dommages a vu son bénéfice opérationnel également augmenter, de 5,1%.

Les pertes liées aux catastrophes naturelles ont atteint 1,2 milliard d'euros en 2024, après 1,1 milliard d'euros en 2023, a indiqué Generali.

Le ratio économique de solvabilité de l'assureur a baissé à 210% fin 2024, comparé à 220% un an auparavant, en raison notamment des acquisitions.

Le ratio combiné, indicateur clé qui rapporte les remboursements des sinistres aux primes encaissées, est resté stable à 94%.

Generali a confirmé les objectifs de son plan stratégique, dont une hausse du bénéfice par action de 8% à 10% par an et des dividendes cumulés de "plus de 7 milliards d'euros" d'euros sur la période 2025-2027.

Le groupe s'est engagé à reverser plus de 8,5 milliards d'euros à ses actionnaires sur la période 2025-2027, sous forme de dividendes et rachats d'actions, un objectif nettement supérieur au précédent plan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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