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Israël bombarde le sud du Liban après les coups portés au Hezbollah

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Dans la banlieue sud de Beyrouth, les secouristes continuaient samedi de rechercher des survivants dans les décombres à l'aide de bulldozers. Une frappe israélienne a frappé vendredi une zone densément peuplée et rasé un immeuble, faisant au moins 37 morts. (© KEYSTONE/AP/Bilal Hussein)

L'armée israélienne a bombardé intensément samedi le sud du Liban, après avoir décapité l'unité d'élite du Hezbollah libanais dans un raid ayant tué 37 personnes. Cette escalade fait craindre une guerre à grande échelle.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a annulé sa participation à l'Assemblée générale de l'ONU en appelant "à la fin des terribles massacres israéliens" au Liban. Le mouvement armé Hezbollah y a ouvert un front avec Israël au lendemain du début de la guerre à Gaza il y a près d'un an.

Puissant acteur politique et militaire au Liban, le Hezbollah dit vouloir "soutenir" le Hamas dans la guerre contre Israël.

Cette guerre dans le territoire palestinien dévasté et assiégé ne connaît pas de répit, la Défense civile ayant annoncé samedi la mort de 21 personnes dans un bombardement israélien sur une école abritant des milliers de déplacés.

Tirs sur la frontière israélo-libanaise

Israël a juré de détruire le Hamas à Gaza et a accentué ces dernières semaines les menaces contre le Hezbollah dont les tirs contre le nord d'Israël, même si la grande majorité sont interceptés, ont poussé à la fuite des dizaines de milliers d'habitants. Israël exige surtout le retrait du Hezbollah des zones frontalières du sud du Liban.

Maintenant la pression militaire, Israël a mené samedi de nouvelles frappes intenses contre le sud du Liban, un fief du Hezbollah, disant avoir ciblé "des milliers de rampes de lancement" de roquettes "prêtes à être utilisées" pour tirer contre son territoire.

Le mouvement libanais a affirmé pour sa part avoir tiré des dizaines de roquettes vers des positions militaires dans le nord d'Israël. "Environ 90" selon Israël.

Bipeurs et talkies-walkies piégés

Coup sur coup cette semaine, le Hezbollah, un mouvement financé et armé par l'Iran, ennemi juré d'Israël, a été la cible de spectaculaires attaques.

Mardi et mercredi, des appareils de transmission (bipeurs, talkies-walkies) utilisés par des membres du Hezbollah ont explosé dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l'est du Liban, des bastions du Hezbollah. Bilan: 39 morts et 2931 blessés selon les autorités libanaises.

Le Hezbollah et les autorités libanaises ont accusé Israël qui n'a pas commenté. L'utilisation d'appareils "piégés" ayant l'apparence d'objets "inoffensifs" pourrait constituer un "crime de guerre", a dénoncé vendredi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

Vendredi, Israël a revendiqué une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth qui a fait au moins 37 morts. Parmi ceux-ci se trouvaient des commandants du Hezbollah mais aussi des civils dont des femmes et trois enfants, selon le ministère de la Santé libanais.

La frappe, qui a laissé un immense cratère et rasé un immeuble, a touché une zone densément peuplée où les secouristes, aidés par des bulldozers, ont continué à fouiller les décombres à la recherche de survivants.

Selon une source proche du Hezbollah, elle a visé dans le sous-sol d'un immeuble une réunion du commandement de l'unité Radwan, force d'élite du mouvement, dont 16 membres ont été tués. Parmi eux figurent Ibrahim Aqil, le chef de l'unité et le deuxième haut commandant militaire du Hezbollah éliminé par Israël depuis octobre 2023.

Raid meurtrier sur une école à Gaza

Dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, la défense civile a fait état de 21 morts "y compris 13 enfants et six femmes" dont l'une était enceinte, dans une frappe israélienne sur l'école Al-Zaytoun C à Gaza-ville (nord).

L'armée a affirmé avoir "mené une frappe ciblée sur des terroristes qui opéraient" dans l'école Al-Falah, adjacente à celle d'Al-Zaytoun, en allusion aux combattants du Hamas.

Les pertes humaines liées à la guerre ne cessent d'augmenter. Au moins 41'391 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne de représailles à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël a, elle, entraîné la mort de 1205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens et qui inclut les otages morts ou tués en captivité à Gaza. Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues prisonnières.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un enfant violé toutes les 30 minutes en RDC en janvier et février

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Les affrontements ont fait des milliers de victimes dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) (archives). (© KEYSTONE/AP/BRIAN INGANGA)

Un enfant a été violé toutes les trente minutes en janvier et en février dans l'est de la Républiuque démocratique du Congo (RDC) au moment des affrontements les plus violents. L'ONU a appelé vendredi à poursuivre les responsables.

"C'est une crise systématique", a affirmé à la presse à Genève un porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) depuis la région. "C'est une arme de guerre", ajoute-t-il.

Selon les estimations, près de 10'000 personnes ont été victimes de violences sexuelles en janvier et février, alors que les rebelles du M23 reprenaient plusieurs villes de l'est de la RDC. Parmi elles, 35 à 45% étaient des enfants.

"La part des violences sexuelles contre les enfants n'a jamais été aussi importante", selon le porte-parole. Or, l'UNICEF ne pourra plus protéger 250'000 enfants d'ici trois mois si les financements ne sont pas renouvelés.

Et en 2026, près de deux millions de personnes ne pourront être observées pour évaluer la malnutrition dans la région, ajoute le porte-parole. Il y a deux semaines, l'ONU avait parlé d'une augmentation de plus de 270% des violences sexuelles.

Des centaines de victimes d'exécutions extrajudiciaires ont aussi été identifiées. Les affrontements avaient fait au total des milliers de tués dans l'est du pays. Plus de 1000 violations des droits humains ont été observées, ajoute l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains

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Pour la Chine, "les droits de douane exorbitants" imposés par Donald Trump à son encontre "sont devenus une farce" (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

La Chine va porter à 125% les droits d'importation sur les produits américains, a indiqué le gouvernement chinois vendredi. Elle réplique ainsi à la décision américaine prise jeudi d'imposer des droits de douane additionnels de 145% aux produits chinois.

"L'imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international" et représente une pratique "unilatérale d'intimidation et de coercition", a affirmé la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d'État, dans un communiqué publié par le Ministère des finances.

Les surtaxes américaines défient "les lois économiques" et le "bon sens", selon la Chine, qui compte saisir l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à ce sujet. Pékin a par ailleurs déclaré que la Chine "ignorera" désormais toute nouvelle hausse de droits de douane américains.

Pour Pékin, "les droits de douane exorbitants" des États-Unis contre la Chine "ne sont plus qu'un jeu de chiffres dénué de sens économique" et "sont devenus une farce".

Les surtaxes annoncées par Washington ont causé "de graves chocs et de fortes turbulences à l'économie mondiale, aux marchés mondiaux et aux systèmes commerciaux multilatéraux", a déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce, ajoutant que les États-Unis doivent "en assumer l'entière responsabilité".

Mercredi, le président américain avait annoncé, dans une volte-face surprise, qu'il suspendait pour 90 jours les hausses de droits de douane qu'il avait annoncées quelques jours auparavant, à l'exception des produits chinois, qui seraient taxés "immédiatement" à 125%.

En réaction, Pékin avait indiqué jeudi que des surtaxes de 84% seraient appliquées sur tous les produits américains.

Washington avait alors une nouvelle fois rétorqué, indiquant qu'à la hausse de 125% de droits de douane venaient s'ajouter aux 20% déjà existants depuis début mars, dans le cadre de la lutte contre le trafic du fentanyl, un puissant opioïde cause d'une grave crise sanitaire dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 120 attaques en Birmanie après le séisme

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande la libération de tous les détenus arrêtés depuis quatre ans par les militaires en Birmanie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'armée birmane a mené plus de 120 attaques depuis le séisme qui a fait des milliers de victimes dans le pays. Plus de la moitié d'entre elles ont eu lieu après la déclaration de la trêve il y a dix jours, a affirmé vendredi l'ONU à Genève.

Dans une déclaration, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme réitère, comme à plusieurs reprises ces dernières semaines, sa demande aux militaires d'une véritable pause dans les violences. "La seule attention devrait être sur l'acheminement de l'assistance humanitaire dans les territoires affectés par le désastre", a affirmé une porte-parole.

La plupart des attaques sont aériennes ou liées à des bombardements. Beaucoup ont été menées dans des zones peuplées, en violation du droit international humanitaire, ajoute la porte-parole. Le Haut commissaire Volker Türk demande au régime de lever les obstacles à l'assistance humanitaire.

La région de Sagaing, épicentre du séisme, est contrôlée par les rebelles. Or, les recherches de rescapés puis des cadavres ont surtout été pilotées par les communautés locales. Celles-ci doivent être "soutenues" par les communautés locales, ajoute l'agence.

Elle souhaite aussi une amnistie générale pour les détenus arrêtés depuis le coup d'Etat de février 2021, notamment l'ancienne cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi et le président déchu U Win Myint.

Ces dernières années, l'ONU a dénoncé des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre perpétrés par les militaires. Fin janvier, le Haut commissaire avait estimé que la situation se détériorait "de jour en jour" en Birmanie. L'année dernière, plus de 1800 civils ont été tués dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Iran donne une "véritable chance" à la diplomatie aux pourparlers

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Le président iranien Masoud Pezeshkian (au centre) visite une exposition sur les réussites de son pays dans le domaine nucléaire. (© KEYSTONE/AP)

L'Iran donne une "véritable chance" à la diplomatie dans le cadre des pourparlers avec les Etats-Unis prévus ce week-end à Oman. Et cela malgré la pression croissante exercée par Washington, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi et avec une vigilance totale. L'Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, dans un message sur son compte X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Panama autorise un déploiement américain à proximité du canal

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La présence de troupes américaines est une question sensible au Panama, car elle rappelle l'époque où les Etats-Unis y disposaient d'une enclave avec des bases militaires (archives). (© KEYSTONE/AP/MATIAS DELACROIX)

Les troupes américaines vont être autorisées à se déployer autour du canal du Panama, selon un accord bilatéral vu par l'AFP jeudi. Il s'agit d'une importante concession faite à Washington, même si la possibilité de bases militaires est exclue.

La présence de troupes américaines est une question sensible dans le pays d'Amérique centrale, car elle rappelle l'époque où les Etats-Unis y disposaient d'une enclave avec des bases militaires avant de céder le canal aux Panaméens en 1999.

L'armée américaine et des sociétés militaires privées engagées par les Etats-Unis "pourront utiliser les sites autorisés, les installations et les zones désignées pour des entraînements, des activités humanitaires [...] et des exercices", indique l'accord signé par le chef du Pentagone, Pete Hegseth, en visite cette semaine au Panama, et le ministre panaméen de la défense, Frank Abrego.

L'accord, d'une durée de trois ans renouvelable, précise que les installations seront la propriété de l'Etat panaméen et seront destinées à une "utilisation conjointe" par les forces des deux pays.

"Mettre le feu au pays"

Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump a placé le canal de Panama, qui permet de passer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique sans contourner l'Amérique du Sud, en haut de son agenda stratégique, notamment pour contrer les intérêts chinois dans cette zone latino-américaine. Il a même évoqué la possibilité de "reprendre" le canal que les Etats-Unis ont construit en 1914 et cédé au Panama en 1999.

Le canal assure environ 40% du trafic de conteneurs des Etats-Unis et 5% du commerce mondial.

Les Etats-Unis participent depuis longtemps à des exercices militaires au Panama, mais la présence à long terme de forces américaines pourrait être un handicap politique pour le président panaméen de centre-droit, José Raul Mulino, estiment des politologues.

M. Mulino, en déplacement au Pérou jeudi, a confirmé que les Etats-Unis avaient demandé à rétablir des bases militaires dans le pays et des "cessions de territoires", ce qu'il avait refusé. "Vous voulez le désordre [...] mettre le feu au pays?", a-t-il indiqué avoir répondu à Pete Hegseth. "Ce canal est et restera panaméen".

Au cours d'une conférence de presse mercredi, le ministre de la défense américain avait suggéré que les exercices de défense conjoints étaient "une occasion de relancer" une "base militaire", où opèreraient des "troupes américaines", suscitant un malaise. "Nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou des sites de défense", avait réagi M. Abrego lors de la même conférence de presse.

Relations difficiles

Le pays entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, après une occupation américaine de la zone du canal pendant plusieurs décennies et l'opération américaine il y a 35 ans pour renverser le dictateur Manuel Noriega qui avait fait plus de 500 morts. Les visées de Donald Trump sur le canal du Panama ont déclenché d'importantes manifestations dans le pays.

Selon la loi, le Panama exploite le canal en donnant accès à toutes les nations. Mais le président américain a pointé du doigt le rôle de la société Panama Ports Company (PPC), filiale d'un groupe hongkongais, qui opère les ports situés aux deux extrémités du canal.

Sous la pression de la Maison-Blanche, le Panama a accusé PPC de ne pas respecter ses obligations contractuelles et a demandé à la société de se retirer du pays.

La société mère des ports, CK Hutchison, a annoncé le mois dernier un accord visant à céder 43 ports dans 23 pays - dont ses deux ports sur le canal de Panama - à un consortium dirigé par le fonds d'investissements américain BlackRock, pour un montant de 19 milliards de dollars. Furieuse, la Chine a annoncé un examen de l'opération par les autorités chinoises de la concurrence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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