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Michelle Obama et sa "peur réelle" face au danger Trump

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L'ancienne première dame Michelle Obama (gauche) et la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à l'élection présidentielle, quittent les lieux après avoir pris la parole lors d'un meeting de campagne à Kalamazoo dans le Michigan samedi. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Michelle Obama a exprimé samedi sa "peur réelle" de voir Donald Trump reprendre la Maison Blanche lors d'un meeting au côté de la démocrate Kamala Harris qui serait une "extraordinaire présidente" mais n'a pas réussi à creuser l'écart dans les sondages.

Les deux prétendants à la Maison Blanche, coude-à-coude à dix jours du scrutin sont retournés samedi dans les Etats clés où ils multiplient meetings et rencontres. La défense des droits des femmes pour elle, l'économie et l'immigration pour lui: chacun d'eux a mis l'accent samedi sur des thèmes porteurs.

"Tous mes espoirs concernant Kamala s'accompagnent également d'une véritable peur, peur pour notre pays, peur pour nos enfants, peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection", a lancé Michelle Obama dans un discours enflammé et résolument féministe après une entrée triomphante.

L'ex-Première dame, l'une des personnalités préférées des Américains, qui faisait le grand retour dans la campagne, n'a pas hésité à exprimer ses frustrations: "c'est trop serré à mon goût".

"Si nous voulons aider ce pays à tourner la page de la politique de la haine et de la division, nous ne pouvons pas rester assis à nous plaindre", a-t-elle ajouté.

La présence de Michelle Obama est venue couronner une semaine où Kamala Harris s'est appuyée sur une flopée de célébrités: Lizzo et Usher le week-end dernier, Bruce Springsteen et Barack Obama jeudi, Beyoncé vendredi pour un meeting centré sur le droit à l'avortement.

"Nous sommes à un moment crucial de l'histoire", a estimé Kimberly Whittaker, qui était dans la salle et décrit Michelle Obama comme un "modèle".

"Combat pour la liberté"

"Des générations d'Américains avant nous ont mené le combat pour la liberté, et le bâton est maintenant entre nos mains", a estimé la vice-présidente qui a de nouveau estimé que Donald Trump était "de plus en plus confus et instable".

Avant ce rassemblement, la vice-présidente Kamala Harris s'est rendue dans le cabinet d'un médecin pour mettre une fois encore l'accent sur la question des droits des femmes à disposer de leur corps.

La veille, à Houston, au côté de la mégastar Beyoncé, la candidate démocrate a donné de la voix pour défendre le droit à l'avortement, remis en cause dans de nombreux Etats. La chanteuse et icône féministe a encouragé l'Amérique à "entonner une nouvelle chanson".

De son côté, Donald Trump a une fois de plus multiplié les attaques tous azimuts contre sa rivale et a assuré être l'unique rempart contre le déclin supposé de la première puissance mondiale.

"Cette personne ne peut pas être présidente. Elle est trop faible et trop bête pour représenter l'Amérique sur la scène internationale", a-t-il déclaré dans la ville de Novi dans le Michigan, ajoutant même que c'était "une droguée".

"Pouvez-vous imaginer qu'elle traite avec le président chinois ou russe? Personne ne la respecte, personne ne la prend au sérieux", a-t-il ajouté.

Dans cette grande banlieue de Détroit, il a fait monter sur scène des ouvriers de l'industrie automobile et leur a promis de "ramener les emplois" notamment en revenant sur les subventions aux véhicules électriques. "En peu de temps, vous aurez plus d'emplois que vous n'avez jamais eu".

Promesse d'un "nouvel âge d'or"

Pour son second meeting de la journée, en Pennsylvanie, l'un des sept Etats les plus incertains et disputés qui décideront l'élection, il a de nouveau accusé Kamala Harris de vouloir mettre fin à la fracturation hydraulique - ce qu'elle réfute. Cette méthode d'extraction du gaz controversée représente des milliers d'emplois dans la région.

"Nous allons fracturer, fracturer, et encore fracturer", a-t-il lancé, au milieu d'un discours sans proposition concrète mais où il a promis "un nouvel âge d'or" et de "réparer" le pays en "chute libre", "cassé" par sa rivale démocrate et vice-présidente de Joe Biden.

Pour revenir à la Maison Blanche et prendre sa revanche sur des démocrates qu'il accuse à tort de lui avoir volé l'élection en 2020, Donald Trump poursuit son offensive auprès des jeunes hommes.

Ainsi, vendredi, le républicain de 78 ans a participé au podcast de Joe Rogan, qui est le plus écouté au monde sur la plateforme Spotify. Il y est revenu sur son parcours, son mandat à la Maison Blanche, à grand renfort d'anecdotes et de digressions, notamment sur les arts martiaux.

Dimanche, il organise un grand rassemblement dans la légendaire salle du Madison Square Garden de New York, où il entend prononcer un réquisitoire contre Kamala Harris, synonyme du chaos pour lui.

Plus de 38 millions d'Américains sur les 244 millions appelés aux urnes ont déjà fait leur choix via le vote anticipé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Un juge rejette la demande de report du procès du rappeur P.Diddy

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Arrêté à l'automne dernier, P.Diddy est accusé d'avoir mis son empire musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle. Depuis, il a été visé par les plaintes au civil de plus de 120 victimes présumées (archives). (© KEYSTONE/AP/Elizabeth Williams)

Un juge de New York a refusé vendredi la demande du rappeur et influent producteur de hip-hop Sean "Diddy" Combs de reporter de deux mois son procès pour trafic sexuel. Il a affirmé que l'accusé avait eu assez de temps pour le préparer.

Arrêté à l'automne dernier, l'artiste américain de 55 ans est accusé par la justice d'avoir mis son empire musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle. Depuis, il a été visé par les plaintes au civil de plus de 120 victimes présumées.

Vendredi, le juge Arun Subramanian a affirmé que son procès débuterait comme prévu le 5 mai. Il devrait durer entre huit et dix semaines. "Il ne me semble pas clair pourquoi (...) il n'y a pas suffisamment de temps, surtout si l'on considère que M. Combs est désormais représenté par quatre cabinets d'avocats", a-t-il précisé lors d'une audience au tribunal fédéral de Manhattan.

L'un de ses avocats, Marc Agnifilo, a demandé ce report afin d'avoir le temps d'examiner de nouvelles preuves versées au dossier. P.Diddy a plaidé non coupable lundi de deux nouveaux chefs d'inculpation.

En tenue de prisonnier, Sean Combs, aussi appelé P. Diddy ou Puff Daddy, s'est retourné lors de l'audience pour envoyer un baiser à sa mère, Janice.

Plusieurs plaintes ont été révélées à l'automne 2023 à son encontre, concernant notamment des accusations de viol émanant de la chanteuse de R&B Cassie, qui a été sa compagne, une procédure finalement réglée par un accord à l'amiable.

Un temps superstar, Sean Combs est aujourd'hui décrit par ses victimes comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed

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Donald Trump a réitéré mercredi ses attaques contre le patron de la Fed Jerome Powell au sujet de sa politique de taux d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell. Le patron de la Fed est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d'intérêt de l'institution.

"Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question" de limoger Jerome Powell, a déclaré vendredi à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.

Jeudi, Donald Trump avait affirmé qu'il n'était "pas content" de M. Powell. "Je lui ai fait savoir et si je veux qu'il parte, il partira vite fait, croyez-moi", avait-il assuré.

Le milliardaire républicain n'a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.

Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l'accuse aujourd'hui de politiser la banque centrale américaine.

Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par M. Trump, qui "vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l'inflation". Le président américain a fortement augmenté les droits de douane s'appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes israéliennes après le rejet du Hamas d'un projet de trêve

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Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l'intermédiaire d'une médiation de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu'à présent échoué (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Au moins 24 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi la Défense civile palestinienne. Ces bombardements sont survenus au lendemain du rejet par le Hamas d'une proposition israélienne de trêve.

Le mouvement islamiste palestinien exhorte de son côté la communauté internationale à faire pression pour qu'Israël lève son "blocus injuste" sur le territoire palestinien, où l'aide humanitaire n'entre plus depuis plus de six semaines.

Déclenchée par l'attaque du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023, la guerre a plongé la bande de Gaza dans une situation humanitaire catastrophique. La reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, après deux mois de trêve, a de nouveau déplacé des centaines de milliers de Gazaouis.

Selon la Défense civile locale, de nouvelles frappes israéliennes ont fait 24 morts, dont dix membres d'une même famille tués dans le sud de la bande de Gaza. Tous les efforts pour parvenir à une trêve par l'intermédiaire d'une médiation de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont jusqu'à présent échoué.

Refus d'un accord "partiel"

Jeudi, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé que le mouvement s'opposait à un accord "partiel" avec Israël pour mettre fin aux combats, rejetant de fait une dernière proposition israélienne de trêve.

"Les accords partiels sont utilisés par Netanyahu et son gouvernement comme couverture pour son projet politique (...) et nous ne participerons pas à cette politique", a-t-il dit. Selon lui, le Hamas "cherche un accord global impliquant un échange de prisonniers en une seule fois en échange de l'arrêt de la guerre, d'un retrait de l'occupation de la bande de Gaza et du début de la reconstruction" dans le territoire, a-t-il ajouté.

Selon un dirigeant du mouvement, le projet israélien prévoit l'échange de dix otages israéliens vivants contre une trêve de 45 jours, la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël et une autorisation de faire entrer de l'aide humanitaire dans Gaza.

Les discussions butent notamment sur la question d'un désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, exigé par Israël pour mettre à la guerre. Une question érigée en "ligne rouge (...) non négociable" par le mouvement palestinien.

"Prière pour la paix" de Trump

Entretemps, d'après un calcul de l'AFP à partir des cartes publiées par l'armée israélienne, celle-ci a pris le contrôle d'un peu plus de la moitié de la bande de Gaza pour en faire une zone tampon, où les Palestiniens ne peuvent pas vivre.

Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, figure de l'extrême droite, a réagi en appelant à "intensifier les combats" à Gaza, pilonnée par l'armée israélienne qui y a aussi élargi ses opérations terrestres, depuis qu'elle y a repris son offensive le 18 mars, rompant une trêve de deux mois.

L'attaque du 7 Octobre a fait 1218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël a déposé vendredi au mur des Lamentations à Jérusalem un message manuscrit de Donald Trump, assurant que le président américain priait pour la paix et le retour des otages. Ex-gouverneur républicain proche des milieux israéliens pro-colonisation, Mike Huckabee s'est dit honoré de convoyer, au nom du président, "sa prière pour la paix".

Appel à mettre fin au blocus

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51'065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.

"La communauté internationale doit intervenir immédiatement et exercer la pression nécessaire pour mettre fin au blocus injuste imposé à notre peuple dans la bande de Gaza", a affirmé Khalil al-Hayya dans un communiqué diffusé vendredi.

Accusant le Hamas de la détourner, ce que le mouvement palestinien dément, Israël bloque depuis le 2 mars toute livraison humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de Palestiniens.

Viande de tortue

Le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a estimé cette semaine que la bande de Gaza connaissait "probablement la pire" situation humanitaire depuis le début du conflit.

La situation est tellement désespérée que certains Gazaouis se sont résolus à manger de la viande de tortue marine. "S'il n'y avait pas de famine, on n'en mangerait pas, mais il faut compenser avec quelque chose", explique un pêcheur, Abdul Halim Qanan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

JD Vance affiche son optimisme sur l'Ukraine en rencontrant Meloni

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JD Vance a été reçu au Palais Chigi par Giorgia Meloni. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l'UE, par sa "chère amie" Giorgia Meloni. Il a assuré sur X avoir eu un entretien "fantastique" avec la cheffe du gouvernement italien et son équipe.

M. Vance a été reçu au Palais Chigi par Mme Meloni pour un entretien bilatéral et un repas auquel ont participé également les deux vice-premiers ministres italiens Matteo Salvini et Antonio Tajani.

A son arrivée à la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance avait indiqué qu'il informerait Giorgia Meloni des "négociations entre la Russie, l'Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures".

Optimisme sur l'Ukraine

"Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr", avait-il ajouté. "Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", avait-il conclu sans donner d'autres précisions.

Cet optimisme contraste avec l'impatience manifeste vendredi du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non", a dit ce dernier.

M. Rubio a menacé de "passer à autre chose" si Washington venait à établir que la paix "n'est pas possible", tranchant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures". "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a-t-il lancé à son départ de France.

Guerre commerciale

JD Vance a également assuré que les deux pays "poursuivraient les échanges" concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump. Il s'est aussi dit "tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables".

Mme Meloni s'est de son côté dite "fière" que JD Vance "ait décidé de passer Pâques à Rome", "après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington".

Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne. Le président américain s'est dit à cette occasion sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.

Fêtes de Pâques

M. Vance est arrivé en Italie samedi à l'aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants. Ce fervent catholique devait ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre. Il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.

M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, doit être reçu samedi au Vatican par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.

Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.

M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe". Mme Meloni s'était déclarée en phase avec ces propos. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré.

Trump invité à Rome

A Washington, Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s'est déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé. Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.

La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.

Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / ansa

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International

Ukraine: Trump menace de passer "bientôt" à autre chose sans accord

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Evoquant l'Ukraine, Donald Trump a déclaré vouloir "régler ça rapidement", même s'il n'y a "pas un nombre précis de jours". (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a prévenu vendredi que les Etats-Unis étaient prêts à passer à autre chose "très bientôt", si un accord n'était pas trouvé entre Moscou et Kiev pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Il n'y a "pas un nombre précis de jours, mais nous voulons régler ça rapidement", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche.

Ces propos font suite à ceux de son secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui a menacé plus tôt dans la journée de "passer à autre chose" si Washington venait à établir que la paix "n'était pas possible". "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a-t-il ajouté à son départ de France, après une série de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris.

"Si, pour une raison ou une autre, une des deux parties rend les choses très difficiles, nous dirons simplement: 'Vous êtes stupides, vous êtes des imbéciles, vous êtes des gens affreux', et nous passerons notre tour", a affirmé Donald Trump.

"Mais j'espère que nous n'aurons pas à faire ça", a-t-il souligné.

En mars, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.

Puis la Maison Blanche s'était félicitée d'avoir obtenu, séparément, l'accord des deux belligérants pour un arrêt des attaques sur les infrastructures énergétiques du camp adverse, pendant trente jours. Mais le Kremlin a dit considérer que ce moratoire venait d'"expirer", brouillant plus encore la direction que prend le cessez-le-feu voulu par Donald Trump.

Vladimir Poutine cherche-t-il à gagner du temps ? "J'espère que non, a répondu le président républicain. Je vous le dirai bientôt."

"Personne ne se moque de moi, j'essaie d'aider", a-t-il encore déclaré.

Américains, Européens et Ukrainiens sont convenus de se retrouver la semaine prochaine à Londres pour de nouvelles discussions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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