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International

Les Etats-Unis et la Russie "au bord d'un conflit direct" (Lavrov)

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Propos guère rassurants du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDER NEMENOV / POOL)

Les Etats-Unis et la Russie sont "au bord d'un conflit militaire direct", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien publié vendredi par le quotidien turc Hürriyet.

"Sous le président actuel, qui a poussé jusqu'au bout la spirale de la russophobie aux Etats-Unis, nos pays sont au bord d'un conflit militaire direct", a-t-il déclaré en réponse à une question sur les élections américaines.

"Nous n'avons aucune préférence. À l'époque, l'administration Trump avait adopté le plus grand nombre de sanctions anti-russes par rapport à ses prédécesseurs", a-t-il ajouté.

Pour le ministre russe, "peu importe qui remportera les élections, nous ne pensons pas que la ligne anti-russe des États-Unis puisse changer".

Relation ambiguë

La Russie a multiplié les opérations de désinformation contre la campagne de la vice-présidente Kamala Harris en diffusant des vidéos conspirationnistes, avait affirmé le groupe Microsoft en septembre, alimentant les inquiétudes sur les ingérences étrangères dans les élections américaines.

Ni vraiment adversaires ni vraiment proches, Donald Trump et le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine entretiennent une relation volontairement ambiguë.

Le président russe a jugé que sa relation avec les Etats-Unis dépendrait de leur attitude après l'élection, tout en saluant la "sincérité" du candidat républicain pour sa volonté d'instaurer la paix en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Musk prévoit de lancer sa mégafusée Starship vers Mars fin 2026

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Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble 40 étages, la fusée Starship doit permettre des voyages vers la Lune et Mars (archives). (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

Le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a déclaré samedi que sa fusée massive Starship décollerait vers Mars fin 2026 avec à son bord le robot humanoïde Tesla Optimus. Il a estimé que des hommes pourraient suivre trois à cinq ans plus tard.

"Le Starship part pour Mars à la fin de l'année prochaine, transportant Optimus. Si ces atterrissages se passent bien, alors les atterrissages humains pourraient commencer dès 2029, bien que 2031 soit plus probable", a déclaré sur son réseau social X le multimilliardaire fondateur de SpaceX et proche du président Donald Trump.

Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble d'environ 40 étages, Starship est la plus grande et la plus puissante fusée du monde. Son développement est essentiel pour satisfaire à l'ambition d'Elon Musk de développer des voyages vers la Lune et Mars.

La NASA attend également une version modifiée du vaisseau pour son programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune cette décennie.

Explosion en vol

Mais avant de pouvoir mener à bien ces missions, SpaceX doit prouver que la mégafusée est fiable, sûre pour l'équipage, et capable d'un ravitaillement complexe en orbite - essentiel pour les missions dans l'espace lointain. Or l'entreprise d'Elon Musk a essuyé un nouveau revers le 7 mars lors du dernier vol d'essai.

Comme lors du précédent test en janvier, l'immense vaisseau Starship a explosé en altitude, générant une constellation de débris incandescents au-dessus des Caraïbes qui a brièvement perturbé le trafic aérien.

Le premier étage, le propulseur, a néanmoins réussi à revenir et atterrir dans une manoeuvre spectaculaire que seule SpaceX maîtrise, attrapé par deux bras mécaniques sur le pas de lancement, au Texas.

L'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) a soumis depuis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Le Sri Lanka recense les animaux sauvages nuisibles aux récoltes

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Les éléphants figurent au Sri Lanka parmi les animaux sauvages les plus nuisibles aux récoltes (image symbolique). (© KEYSTONE/AP)

Près de 40'000 agents publics et volontaires sont mobilisés samedi dans tout le Sri Lanka pour mener un recensement inédit des animaux sauvages, éléphants, singes ou paons, accusés de nuire à l'activité agricole et de faire monter les prix des denrées alimentaires.

Dans le district d'Anuradhapura (centre), l'inventaire a été rondement mené à l'aube en quelques minutes par des volontaires du village, sous l'oeil vigilant d'une poignée d'officiels, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Nous avons recensé 227 macaques à toque et 65 langurs sauvages (singes)", a énuméré un agent du ministère de l'Agriculture, Chaminda Dissanayake.

"Ça s'est très bien passé, avec des participants enthousiastes", a-t-il ajouté. "La plupart sont des agriculteurs dont les récoltes sont continuellement endommagées par les animaux".

"Nous effectuons ce recensement en un temps le plus court possible pour éviter de compter deux fois les mêmes animaux", a expliqué à la presse un responsable du ministère de l'Agriculture, Ajith Pushpakumara.

Résultats fiables à 80%

"Nous espérons des résultats fiables à environ 80%. Une fois ces chiffres en main, nous pourrons travailler sur les mesures à prendre", a-t-il ajouté.

Selon les estimations officielles, près d'un tiers des récoltes du pays sont mangées ou détruites par la faune sauvage, dont les éléphants, protégés par la loi et considérés comme sacrés au Sri Lanka, les sangliers, les loris, les singes ou même les paons.

"Le prix élevé des fruits et légumes peut être attribué à ces nuisibles", a estimé le ministère de l'Agriculture.

Un député d'opposition a raillé l'opération lancée par le gouvernement. "C'est un gâchis complet, de l'argent jeté par les fenêtres", a déploré Nalin Bandara. "Qu'en est-il des nuisibles nocturnes? Ils ne sont même pas comptés".

En 2023, le ministre de l'Agriculture de l'époque avait proposé d'expulser quelque 100'000 macaques vers les zoos chinois, avant d'y renoncer après les protestations des ONG de défense de la vie sauvage.

Le Sri Lanka a retiré la même année de sa liste des espèces protégées trois types de singes, les paons et les sangliers, et autorisé les agriculteurs à les tuer.

Les éléphants font partie du peloton de tête des espèces animales destructrices et sont à l'origine de nombreux conflits avec les humains.

De 2015 à 2024, un total de 1195 personnes et 3484 éléphants ont été tués dans tout le pays lors de ces incidents, selon des statistiques publiées en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Port-au-Prince en proie à une nouvelle flambée de violence

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Dans la capitale haïtienne, la situation sécuritaire se détériore en dépit de la présence de la force multinationale de sécurité (MMAS) (archives). (© KEYSTONE/AP/Odelyn Joseph)

Port-au-Prince est en proie à une nouvelle flambée de violence, de nombreuses familles ayant fui vendredi un quartier de la capitale haïtienne où des affrontements entre groupes armés se sont intensifiés, selon un correspondant de l'AFP sur place.

"J'en suis à mon cinquième déménagement à cause de la violence des gangs", a confié à l'AFP Nocia, une habitante de 64 ans qui n'a pas souhaité donner son nom complet. "Je n'en peux plus. Je veux quitter la capitale, je ne peux plus supporter cette misère", a-t-elle dit près d'une camionnette qui transportait ses meubles.

Les groupes armés, qui depuis des années sèment la violence à Port-au-Prince, multiplient ces jours-ci des attaques dans plusieurs quartiers qui échappaient jusque-là à leur contrôle, semant la terreur parmi la population.

"Si je trouve un moyen, même par bateau, j'évacuerai mes enfants vers le sud d'Haïti, chez ma mère", a confié une autre habitante, Martine. "Je ne vois pas comment la situation peut s'améliorer à Port-au-Prince."

Bandes criminelles

Pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques, Haïti pâtit depuis longtemps des violences de bandes criminelles, accusées de meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon, dans un contexte de grande instabilité politique.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations, qui dépend de l'ONU, entre le 14 février et le 5 mars, plus de 40'000 personnes avaient fui leurs quartiers pour échapper à la violence.

En une semaine fin février, Médecins sans frontières a pris en charge "90 victimes directes de violence, un chiffre deux fois supérieur à la moyenne habituelle", avait annoncé l'ONG début mars.

Tout Port-au-Prince "risque de tomber aux mains des bandits", qui en contrôlent déjà la majeure partie, alerte Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains.

Force multinationale

"La police est plus en mode défensif qu'offensif. Cela profite aux criminels", explique-t-il, déplorant une situation sécuritaire qui se détériore, en dépit de la présence de la force multinationale de sécurité (MMAS).

Cette force menée par le Kenya et soutenue par l'ONU a commencé à se déployer l'été dernier et compte désormais un peu plus de 1000 policiers de six pays, selon un décompte de l'AFP, bien loin des 2500 attendus.

"La mission multinationale est limitée. Elle n'arrive même pas à déployer la moitié de son effectif sur le terrain parce que leurs moyens de transport sont limités", a poursuivi Pierre Espérance.

Vendredi, le gouvernement s'est réuni autour du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et a notamment discuté de sécurité, selon le bureau de ce dernier, sans faire d'annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Lima et Bogota relancent leurs relations diplomatiques

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L'ancien président péruvien est actuellement jugé pour "rébellion" après sa tentative manquée de dissoudre le Parlement (archives). (© KEYSTONE/AP/Guadalupe Pardo)

Les ministres des Affaires étrangères du Pérou et de Colombie ont entrepris vendredi à Lima de relancer des relations bilatérales dégradées depuis 2023, après la destitution du président péruvien de gauche Pedro Castillo, remplacé par la conservatrice Dina Boluarte.

Le ministre péruvien Elmer Schialer a reçu à Lima son homologue colombienne, Laura Sarabia.

Tous deux "ont exprimé leur satisfaction concernant la récente désignation d'ambassadeurs dans leurs pays respectifs, dont l'entrée en fonction permettra de projeter la relation bilatérale au niveau correspondant aux liens bicentenaires qui unissent le Pérou et la Colombie", a indiqué le ministère péruvien dans un communiqué.

"La Colombie et le Pérou renforcent leurs relations bilatérales, réaffirmant leurs liens historiques d'amitié!", a réagi sur X le ministère colombien.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées en mars 2023, lorsque Lima a retiré son ambassadeur à Bogota après des déclarations du président colombien Gustavo Petro qualifiées d'"ingérences".

Accusé de coup d'Etat

M. Petro avait publiquement exprimé son soutien à l'ancien président Pedro Castillo (2021-2022), comme lui issu des rangs de la gauche, et accusé par certains d'avoir voulu commettre un coup d'Etat.

Le 7 décembre 2022, le président Pedro Castillo avait annoncé dans un message à la Nation la dissolution du Parlement et la convocation d'une Assemblée constituante. Mais, lâché par les institutions et l'armée, il avait été démis de ses fonctions, après seulement 17 mois à la tête du pays, et arrêté.

Il a été remplacé par sa vice-présidente Dina Boluarte, dont le mandat a été contesté dans la rue par des manifestants pro-Castillo. La répression policière de ces protestations a fait plus de 50 morts, selon la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH).

L'ancien président péruvien est actuellement jugé pour "rébellion" après sa tentative manquée de dissoudre le Parlement.

M. Castillo a été brièvement hospitalisé jeudi après 4 jours de grève de la faim, à laquelle il a depuis mis fin, un geste de "protestation pacifique" contre une incarcération qu'il juge "injuste et arbitraire", selon son avocat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La mission pour ramener les astronautes coincés dans l'ISS en route

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La fusée Falcon 9 de SpaceX a décollé peu après 19H00 locales (minuit en Suisse) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec quatre astronautes à son bord. (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Une mission habitée de la Nasa s'est mise en route vendredi vers la Station spatiale internationale pour permettre le retour des deux astronautes américains coincés dans l'espace depuis neuf mois.

La fusée Falcon 9 de l'entreprise d'Elon Musk SpaceX a décollé peu après 19H00 locales (minuit en Suisse) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec quatre astronautes à son bord.

Initialement planifié mercredi, le décollage avait été annulé à la dernière minute en raison d'un problème technique sur un système de support au sol. Une inspection a depuis été menée et une "poche d'air" probablement à l'origine du problème évacuée, a fait savoir la Nasa.

Cette mission nommée Crew 10 doit permettre à Butch Wilmore et Suni Williams, deux astronautes américains coincés dans la Station spatiale internationale (ISS) depuis juin dernier, de revenir sur Terre.

Ils pourraient entreprendre ce retour dès mercredi prochain, soit quelques jours après l'arrivée du nouvel équipage, à bord d'un vaisseau de SpaceX -- et non de l'appareil Starliner de Boeing qui les avait acheminés et a rencontré des défaillances.

Tournure politique

Initialement partis pour une mission de huit jours, ces deux vétérans de l'espace ont vu leur séjour s'éterniser en raison des problèmes détectés sur le système de propulsion de l'appareil.

Ces défaillances ont conduit la Nasa à décider à l'été de renvoyer le vaisseau de Boeing à vide et de faire revenir les deux astronautes avec l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk.

Un périple qui a récemment pris une tournure politique avec le retour au pouvoir du président Donald Trump, ce dernier accusant son prédécesseur Joe Biden d'avoir volontairement "abandonné" les deux infortunés.

Elon Musk, désormais proche conseiller du républicain, a lui assuré qu'il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans préciser comment, allant même jusqu'à insulter copieusement un astronaute qui l'accusait de mentir.

Américains et Russes

Le nouvel équipage parti vendredi pour l'ISS est constitué de deux astronautes de la Nasa, Anne McClain et Nichole Ayers, d'un astronaute japonais Takuya Onishi, et d'un cosmonaute russe, Kirill Peskov.

En dépit de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et la Russie ont poursuivi ces dernières années leur collaboration dans le domaine spatial, avec l'envoi de cosmonautes russes via SpaceX et d'astronautes américains par les fusées russes Soyouz lors des missions de rotation de l'équipage de l'ISS.

C'est dans ce cadre que s'inscrit cette nouvelle mission. Ses participants seront chargés de réaliser des expériences scientifiques et technologiques dans le laboratoire spatial.

Après une période de passation de quelques jours entre les deux équipages, Butch Wilmore et Suni Williams sont censés revenir sur Terre aux côtés de l'Américain Nick Hague et du Russe Alexandre Gorbounov, de Crew-9.

Ce retour pourrait se tenir au plus tôt mercredi prochain, a précisé la Nasa. Le vaisseau de SpaceX devrait amerrir au large de la Floride, grâce à des parachutes-freins.

Si leur séjour dans l'espace s'est éternisé, Butch Wilmore et Suni Williams n'ont pas encore dépassé le record de l'astronaute américain Frank Rubio.

Ce dernier avait vécu 371 jours à bord de l'ISS en 2023, au lieu de six mois prévus initialement, en raison d'une fuite de liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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