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Israël approuve un projet visant à doubler la population du Golan

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Israël a mené des centaines de raids aériens en Syrie en une semaine après la chute du président syrien Bachar al-Assad (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Israël a approuvé dimanche un projet visant à doubler la population dans la partie du Golan syrien qu'il a annexé en violation du droit international. Mais dit n'avoir aucun intérêt à un conflit avec Damas, après avoir envahi la zone tampon surveillée par l'ONU.

Quelques heures seulement après la chute le 8 décembre du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ordonné à l'armée de s'emparer de cette zone tampon contrôlée par l'ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan.

Un responsable de l'ONU à New York a confirmé à l'AFP que la force de maintien de la paix avait "noté un certain nombre d'incidents quotidiens où l'armée israélienne opère à l'est de la zone tampon".

Projet de "développement démographique"

Dimanche, le gouvernement israélien a approuvé "à l'unanimité" le projet de Netanyahu de "développement démographique des localités du Golan et de (la ville de) Katzrin pour une somme de 40 millions de shekels (10,6 millions d'euros), à la lumière de la guerre et du nouveau front en Syrie et de la volonté de doubler la population du Golan", selon un communiqué de son bureau.

"Il s'agit d'une décision qui renforce les localités du Golan et l'Etat d'Israël", ajoute le communiqué. Dans le même temps, Netanyahu a souligné que son pays ne souhaitait pas entrer en conflit avec la Syrie.

"Nous n'avons aucun intérêt à nous confronter à la Syrie, nous définirons la politique d'Israël envers la Syrie en fonction de la réalité sur le terrain", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par son bureau.

"Importance capitale de notre présence"

"Aujourd'hui, tout le monde comprend l'importance capitale de notre présence sur le Golan, et non au pied du Golan", qui surplombe les collines de Galilée et le lac de Tibériade dans le nord d'Israël, avait dit l'Israélien.

Environ 30'000 Israéliens vivent dans 34 localités du Golan annexé par Israël, auxquels s'ajoutent 23'000 Druzes, une communauté dont la religion est issue de l'islam, qui se revendiquent pour la plupart syriens tout en ayant le statut de résidents en Israël.

Israël a conquis une partie du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, lors de la guerre israélo-arabe de 1967, avant d'annexer ce territoire en 1981. Seuls les Etats-Unis, sous l'administration de Donald Trump, ont reconnu cette annexion en 2019.

Les pays du Golfe condamnent

L'Arabie saoudite a condamné dimanche le projet du gouvernement israélien visant à doubler la population dans la partie du Golan syrien occupée par Israël, dénonçant un "sabotage continu des opportunités de restaurer la sécurité et la stabilité en Syrie" après la chute d'Assad.

Pour sa part, le Qatar a déploré "un nouvel épisode dans la série d'agressions israéliennes sur les territoires syriens et une violation flagrante du droit international". La semaine dernière,

Benjamin Netanyahu avait affirmé que le Golan annexé serait israélien "pour l'éternité".

"Tout l'hiver"

L'armée israélienne s'est aussi emparée de zones situées au-delà de la zone tampon. Israël a présenté cette action, qui a suscité des condamnations internationales, comme une mesure temporaire et défensive.

Dans la foulée, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné aux troupes de "se préparer à rester" tout l'hiver dans la zone tampon.

Pour se défendre

Dans une déclaration vidéo dimanche à la suite d'un appel téléphonique avec le président élu américain Donald Trump, Netanyahu a déclaré que la Syrie avait attaqué Israël par le passé et permis à d'autres, notamment le Hezbollah libanais, de le faire depuis son territoire.

"Pour faire en sorte que ce qui s'est produit par le passé ne se répète pas, nous avons pris une série de mesures intensives ces derniers jours", a-t-il déclaré. "En quelques jours, nous avons détruit les capacités que le régime Assad avait construites au fil des décennies", a-t-il ajouté.

Depuis la fuite d'Assad, Israël a mené des centaines d'attaques sur le territoire syrien, ciblant aussi bien des entrepôts d'armes chimiques que les défenses aériennes de la marine syrienne, afin d'éviter que les armes ne tombent entre les mains de rebelles, selon les autorités israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Juges, médias, ONG: des "punaises" qu'Orban promet d'éliminer

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"L'avenir appartient désormais aux patriotes et aux nations indépendantes", a lancé Viktor Orban. (© KEYSTONE/EPA/VIVIEN CHER BENKO/HUNGARIAN PM'S PRESS OFFICE HANDOUT)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, à l'offensive avant les législatives du printemps 2026, a juré samedi d'éliminer rivaux politiques, juges, médias et ONG, des "punaises" abreuvées selon lui de fonds étrangers "corrompus".

"Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques car les punaises ont survécu à l'hiver", a-t-il lancé devant une foule de plusieurs milliers de partisans réunis devant le musée national à Budapest à l'occasion de la fête nationale.

Le dirigeant nationaliste a dit vouloir "démanteler la machine financière qui, grâce à des dollars corrompus, a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, de fausses organisations civiles".

"Nous liquiderons cette armée de l'ombre", "des protégés de Bruxelles oeuvrant contre leur patrie", a-t-il ajouté, alors que l'accès à l'événément avait été interdit à la plupart des médias.

Dans la foulée du gel de l'aide humanitaire américaine, M. Orban avait annoncé le mois dernier son intention de "rayer de la carte" les réseaux internationaux actifs dans le pays d'Europe centrale.

Le gouvernement compte notamment modifier la Constitution pour pouvoir temporairement déchoir de leur nationalité les binationaux qui menaceraient la sécurité nationale. Avec pour possible cible le milliardaire philanthrope George Soros, 94 ans, né à Budapest et naturalisé américain, bête noire du pouvoir hongrois.

"Démocratie illibérale"

A la tête de la Hongrie depuis 2010, M. Orban a progressivement mis au pas les contre-pouvoirs, revendiquant l'exercice d'une "démocratie illibérale".

Et depuis le "tournant" qu'a marqué la victoire de son allié Donald Trump aux Etats-Unis, il a durci sa rhétorique, convaincu que "l'avenir appartient désormais aux patriotes et aux nations indépendantes", et non à "l'empire" bruxellois.

Quant aux autres, c'est "l'enfer" qui les attend, a-t-il averti.

Son rival conservateur Peter Magyar organise lui aussi un rassemblement samedi dans la capitale, en présence de milliers de personnes.

Cet ex-haut fonctionnaire devenu un critique virulent du pouvoir fait la course en tête dans plusieurs sondages, posant un défi sans précédent à Viktor Orban.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Marée humaine à Belgrade pour une manifestation sous haute tension

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Des dizaines de milliers de manifestants protestent samedi à Belgrade contre la corruption. (© KEYSTONE/AP/Marko Drobnjakovic)

Vague après vague, des manifestants déferlent sur Belgrade samedi après-midi pour une manifestation qui s'annonce massive après des mois de contestation contre la corruption menée par les étudiants serbes.

Face à un rassemblement qui pourrait être le plus important des dernières décennies, le pouvoir a rassemblé ses soutiens - parmi lesquels d'anciens paramilitaires ultranationalistes.

Drapeaux en main, sifflets à la bouche, et pin's avec une main ensanglantée - le symbole du mouvement qui a adopté comme mot d'ordre "la corruption tue", sur la veste, des dizaines de milliers de manifestants arrivent depuis la mi-journée dans le centre, depuis tous les quartiers de la capitale.

"Pumpaj ! Pumpaj !" (Pompe ! Pompe !) chantent les manifestants pour montrer que leur énergie ne faiblira pas.

Des groupes de motards, de vétérans et le service d'ordre des étudiants, qui assure depuis le début la sécurité du mouvement, étaient disposés dès la mi-journée dans le centre-ville pour éviter les débordements, bloquant notamment l'accès au parlement et à la présidence, devant laquelle se trouvent les soutiens du gouvernement.

Des dizaines de fermiers au volant de leurs tracteurs sont également arrivés en soutien aux étudiants. D'autres tracteurs, amenés par des partisans du gouvernement, ont été installés près de la présidence vendredi matin.

Les vitres des bâtiments officiels sont protégées depuis samedi matin, et des policiers anti-émeutes sont stationnés devant le parlement, la présidence, et la mairie.

Dès vendredi soir, des dizaines de milliers de personnes - 31'000 selon le ministère de l'Intérieur, ont accueilli dans une ambiance festive les manifestants venus à pied, à vélo ou en tracteur de toute la Serbie.

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les étudiants ont appelé à manifester "dans le calme et de façon responsable". "L'objectif de ce mouvement n'est pas l'intrusion dans des institutions, ni d'attaquer ceux qui ne pensent pas comme nous (...) Ce mouvement ne doit pas être utilisé à mauvais escient", ont-ils écrit.

Le rassemblement doit commencer à 16h00 locales devant le parlement, et se disperser à 21h00.

'Colère'

Les manifestations s'enchaînent dans le pays depuis l'accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s'est écroulé l'auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.

La colère a explosé, les manifestants voyant dans cet accident la preuve d'une corruption qui selon eux entache les institutions et les travaux publics. De semaine en semaine, le mouvement est devenu l'un des plus importants de l'histoire récente de la Serbie, avec des manifestations quotidiennes.

Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement a accusé les protestataires d'être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes, voire une révolution, notamment lors de la mobilisation de ce samedi dans la capitale.

La situation a fait réagir l'ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas "interférer indûment" dans la manifestation et à "respecter l'exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression".

"Nous sommes un pays extrêmement démocratique", a répondu dans la soirée de vendredi, lors d'une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: "Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement". Et d'ajouter aussitôt: "Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles".

Insatisfaction

"On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaie de faire monter les tensions", analyse Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy.

"Ce que tout le monde se demande, c'est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour décréter l'état d'urgence. Jusqu'à présent, on a vu un mouvement qui n'est pas du tout violent (...) je pense que les manifestants garderont leur calme".

"Je crois que le 15 mars démontrera l'insatisfaction profonde des étudiants et des citoyens", avance Maja Kovacevic, présidente de la faculté de sciences politiques de Belgrade.

"À cet égard, je pense que ce sera une date importante, mais je ne crois pas qu'on doive suggérer que ce sera une sorte de tournant dans le mouvement, ou qu'il y aura un scénario de type '6 octobre' par la suite", poursuit la professeure, dans une allusion au 6 octobre 2000, lendemain d'une manifestation qui précipita la chute de l'ex-président Slobodan Milosevic.

A l'époque, "la situation sociale, économique et internationale était très différente", abonde M. Cvijic, "mais on peut imaginer une situation où cela marquerait le début de la fin" pour le pouvoir actuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Crue du fleuve Arno en Italie: Florence désormais hors de danger

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Les vannes de retenue entre Pise et Florence, que les autorités ont ordonné d'ouvrir vendredi après-midi, ont permis de stopper la vague de crue de l'Arno. (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI)

La ville de Florence n'était plus samedi exposée à un risque de débordement de l'Arno, ont indiqué les autorités italiennes. La veille, de fortes pluies avaient dangereusement fait monter le niveau du fleuve et provoqué des évacuations de riverains.

"Le pic de crue de l'Arno est passé", a annoncé samedi le président de la région Toscane, Eugenio Giani, sur les réseaux sociaux.

Des dizaines de personnes ont été évacuées de leurs maisons vendredi après des pluies torrentielles qui ont inondé les rues et fait gonfler les cours d'eau en Toscane. L'équivalent d'un mois de pluie est tombé en six heures, a indiqué le service météorologique de la Toscane.

M. Giani a déclaré que les vannes et zones d'expansion de crue avaient été "décisifs" pour réduire la menace pesant sur la célèbre ville de la Renaissance et ses environs, y compris Pise.

Vigilance de mise

"Dans ces heures difficiles, le système de sécurité hydraulique de la région a fait la différence malgré les pluies intenses et persistantes", a-t-il écrit, ajoutant que la vigilance était maintenue.

Samedi matin, Florence était sous une pluie légère mais le niveau de l'Arno baissait lentement tandis que celui de ses affluents étaient repassé sous le seuil d'alerte, a indiqué la maire de Florence, Sara Funaro. Le fleuve était à 3,87 mètres après avoir dépassé 4 mètres la veille.

Une alerte météo rouge reste toutefois en vigueur jusqu'à 15h00, et les parcs, cimetières, marchés, musées et bibliothèques sont fermés.

Système de vannes efficace

L'Arno, qui arrose Florence et Pise, est sujet aux inondations au printemps et en automne. Les vannes de retenue entre Pise et Florence, que les autorités ont ordonné d'ouvrir vendredi après-midi, ont permis de stopper la vague de crue de l'Arno, a expliqué M. Giani.

La construction de ces vannes avait commencé après une inondation dévastatrice en 1949. Mais elle n'avait pas été achevée à temps pour éviter une autre inondation catastrophique en 1996, qui avait tué plus de 100 personnes et détruit ou endommagé d'innombrables oeuvres d'art dans les musées et églises de Florence.

Environ 500 pompiers ont travaillé au cours des dernières 24 heures pour effectuer 430 interventions dans la région, notamment des sauvetages, en raison des inondations et glissements de terrain, a indiqué le service des pompiers.

Offices fermés

L'alerte météo rouge a provoqué la fermeture anticipée du célèbre musée florentin des Offices, ainsi que de la cathédrale.

Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"La balle est dans le camp de la Russie", dit Londres

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Le premier ministre britannique Keir Starmer préside une réunion virtuelle avec une coalition de pays "volontaires" pour aider au respect d'une éventuelle trêve avec Moscou. (© KEYSTONE/AP/Leon Neal)

"La balle est dans le camp de la Russie" qui devra "tôt ou tard venir à la table" des négociations, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer. Il s'exprimait à l'issue d'un sommet virtuel organisé avec plus d'une vingtaine d'alliés de l'Ukraine.

Leurs responsables militaires se réuniront jeudi au Royaume-Uni pour discuter de la "phase opérationelle" de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Kiev et Moscou après trois ans de guerre, a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse à Downing Street.

Alors que l'Ukraine a montré qu'elle était "pour la paix" en acceptant un cessez-le feu de 30 jours, "Poutine est celui qui essaie de retarder" les choses, a déclaré M. Starmer au début de la rencontre.

Le président ukrainien Volodymur Zelensky a désigné une équipe de négociateurs pour de possibles pourparlers de paix, selon un décret publié samedi.

Le président russe "devra tôt ou tard venir à la table et s'engager dans des discussions sérieuses", a insisté Keir Starmer, alors que Moscou pose des conditions au cessez-le feu de 30 jours proposé par les Etats-Unis et accepté par Kiev.

"La balle est dans le camp de la Russie" a insisté le Premier ministre britannique.

"Nouveaux engagements"

M. Starmer a évoqué de "nouveaux engagements mis sur la table" samedi, par un groupe "plus grand" qu'il y a deux semaines. Il a insisté, comme d'autres alliés de Kiev, sur la nécessité de maintenir la pression sur Moscou.

Les Etats-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours. Mais le président russe Vladimir Poutine a évoqué des "questions importantes" à régler avant tout cessez-le-feu.

Moscou veut obtenir une "position plus solide" sur le champ de bataille avant d'accepter une trêve, a accusé Volodymyr Zelensky, qui accuse Vladimir Poutine de vouloir gagner du temps.

Les troupes russes ont réalisé d'importantes avancées dans la région russe de Koursk ces derniers jours et Moscou a annoncé samedi avoir repris deux nouveaux villages à l'armée ukrainienne.

"Désormais, la Russie doit montrer qu'elle soutient un cessez-le-feu qui mène à une paix juste et durable", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur X après la réunion.

Depuis deux semaines, le Premier ministre britannique et le président français Emmanuel Macron s'efforcent de constituer une "coalition de pays volontaires", dont le but serait de dissuader Poutine de violer cette éventuelle trêve.

De nombreux pays européens, l'Ukraine, la Turquie, l'Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l'Australie ont participé aux discussions samedi pour en dessiner les contours.

"Exercer une pression"

La participation de ces pays pourrait prendre la forme d'envoi de troupes - un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre -, mais aussi d'un soutien plus logistique.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni, sous pression de son allié d'extrême droite Matteo Salvini, a confirmé après la réunion que l'Italie ne prévoyait pas d'envoyer des soldats sur le terrain.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a pour sa part rejeté toute éventualité d'un accord de Moscou au déploiement de troupes européennes de maintien de la paix.

La Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités: reddition de facto de l'armée ukrainienne, cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, démantèlement du pouvoir ukrainien en place.

Le chancelier Scholz a exhorté la Russie à oeuvrer "enfin" pour une "paix juste" en Ukraine, soulignant "l'importance du rôle de leader joué par le président américain" Donald Trump.

Emmanuel Macron a appelé à une pression "claire" sur Moscou, qui, selon lui, "ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement". Même sentiment du le Premier ministre néerlandais Dick Schoof.

Si Moscou refuse de signer l'accord américain, "nous devons alors faire tout notre possible pour accroître la pression économique sur la Russie afin de mettre un terme à cette guerre", a aussi prévenu Starmer.

"Beaucoup de travail"

"Il reste beaucoup de travail à faire, mais il y a des raisons d'afficher un optimisme prudent", avait déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio vendredi après une réunion des chefs de diplomatie du G7 au Canada.

Kiev a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays cette nuit, Moscou disant en parallèle avoir intercepté 126 engins militaires ukrainiens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois démenti sur Telegram tout encerclement de ses soldats dans cette région, au lendemain d'un appel de Donald Trump pour que Moscou épargne la vie de "milliers de soldats" sur ce front.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Musk prévoit de lancer sa mégafusée Starship vers Mars fin 2026

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Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble 40 étages, la fusée Starship doit permettre des voyages vers la Lune et Mars (archives). (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

Le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a déclaré samedi que sa fusée massive Starship décollerait vers Mars fin 2026 avec à son bord le robot humanoïde Tesla Optimus. Il a estimé que des hommes pourraient suivre trois à cinq ans plus tard.

"Le Starship part pour Mars à la fin de l'année prochaine, transportant Optimus. Si ces atterrissages se passent bien, alors les atterrissages humains pourraient commencer dès 2029, bien que 2031 soit plus probable", a déclaré sur son réseau social X le multimilliardaire fondateur de SpaceX et proche du président Donald Trump.

Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble d'environ 40 étages, Starship est la plus grande et la plus puissante fusée du monde. Son développement est essentiel pour satisfaire à l'ambition d'Elon Musk de développer des voyages vers la Lune et Mars.

La NASA attend également une version modifiée du vaisseau pour son programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune cette décennie.

Explosion en vol

Mais avant de pouvoir mener à bien ces missions, SpaceX doit prouver que la mégafusée est fiable, sûre pour l'équipage, et capable d'un ravitaillement complexe en orbite - essentiel pour les missions dans l'espace lointain. Or l'entreprise d'Elon Musk a essuyé un nouveau revers le 7 mars lors du dernier vol d'essai.

Comme lors du précédent test en janvier, l'immense vaisseau Starship a explosé en altitude, générant une constellation de débris incandescents au-dessus des Caraïbes qui a brièvement perturbé le trafic aérien.

Le premier étage, le propulseur, a néanmoins réussi à revenir et atterrir dans une manoeuvre spectaculaire que seule SpaceX maîtrise, attrapé par deux bras mécaniques sur le pas de lancement, au Texas.

L'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) a soumis depuis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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