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International

CPI: mandats d'arrêt demandés contre des dirigeants talibans

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Karim Khan veut engager des procédures pour "crime contre l'humanité de persécution liée au genre" (archives). (© KEYSTONE/AP Pool/PETER DEJONG)

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré jeudi qu'il allait demander des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeants talibans en Afghanistan pour la persécution des femmes, un crime contre l'humanité.

"Il existe des motifs raisonnables permettant de croire que la responsabilité pénale du leader suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, et du président de la Cour suprême de 'l'émirat islamique d'Afghanistan', Abdul Hakim Haqqani, est engagée pour le crime contre l'humanité de persécution liée au genre", a déclaré Karim Khan dans un communiqué.

Selon le procureur, "les femmes et les filles afghanes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI+ sont en proie à des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des talibans".

"Notre démarche consiste à dire que le statu quo qui prévaut pour les femmes et les filles en Afghanistan est inacceptable", a-t-il ajouté.

Restrictions drastiques

Après avoir repris le pouvoir en Afghanistan en août 2021, les talibans ont promis de se montrer plus souples à l'égard des femmes que lors de leur premier régime, entre 1996 et 2001, quand elles étaient privées de presque tous leurs droits.

Mais les autorités ont progressivement imposé des restrictions drastiques, poussant l'ONU a dénoncer un "apartheid de genre".

Les juges de la CPI vont maintenant examiner la demande du procureur, Karim Khan, avant de décider d'émettre ou non des mandats d'arrêt, un processus qui pourrait prendre des semaines, voire des mois.

L'émir Hibatullah Akhundzada vit quasiment reclus dans son fief de Kandahar, bastion historique des talibans dans le sud de l'Afghanistan, et n'apparaît que très rarement en public.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

GAVI veut "encourager" la Suisse à devenir un "donateur important"

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La directrice exécutive de l'Alliance mondiale du vaccin (GAVI) n'a toujours pas reçu de notification d'un arrêt du financement américain pour son organisation (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Alliance mondiale du vaccin (GAVI) à Genève veut "encourager" la Suisse à devenir un "donateur important". Elle n'a toujours pas reçu de notification d'un arrêt des financements américains et n'a décidé pour le moment d'aucune restriction.

La Suisse donne une quinzaine de millions de francs sur plusieurs années comme Etat hôte de l'organisation. "Nous nous réjouissons de poursuivre le dialogue avec elle et de l'encourager à devenir un donateur important", a affirmé vendredi la directrice exécutive de GAVI, Sania Nishtar, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).

Il y a quelques semaines, le New York Times avait dévoilé des documents de l'administration américaine dans lesquels étaient prévues des coupes du financement à cet acteur incontournable pour la vaccination dans le monde. Mme Nishtar s'est rendue à Washington la semaine dernière pour plaider la cause de cette alliance auprès des autorités et des parlementaires.

"Nous n'avons pas encore reçu de notification d'un arrêt du contrat" avec les Etats-Unis, explique la Pakistanaise. L'administration américaine lui répond qu'elle n'est pas en position d'en dire davantage tant que l'évaluation de la participation américaine à toutes les organisations internationales n'est pas achevée.

Les Etats-Unis alimentent environ 13% de l'enveloppe de l'organisation qui demandera 9 milliards de dollars en juin à la réunion de reconstitution de ses fonds. "Nous avons beaucoup de soutien dans les deux Chambres du Congrès", affirme la directrice exécutive.

Pas encore de restriction

Si les Etats-Unis ont donné un milliard de dollars sur cinq ans, GAVI a dépensé quatre fois plus auprès des entreprises pharmaceutiques sur la même période. "Nous sommes un très bon investissement pour eux", dit l'ancienne ministre pakistanaise.

Autre argument, GAVI maintient les stocks de vaccins qu'elle finance en permanence. Elle est "la seule organisation" à pouvoir oeuvrer immédiatement en cas d'épidémie importante, selon Mme Nishtar. Sans les Etats-Unis, 18 millions de personnes n'auraient pas pu être sauvées ces 25 dernières années grâce à leur immunisation, affirme GAVI.

En attendant que ce pays décide de poursuivre ou non sa participation, l'institution n'a validé pour le moment aucune restriction dans ses activités. Près de 85 vaccins seront lancés cette année. GAVI va aussi demander une analyse des possibles perturbations liées aux droits de douane américains, surtout si ceux-ci devaient affecter le prix des médicaments sur le marché. Pour le moment, les effets ne semblent pas "significatifs", affirme la directrice exécutive.

Depuis son arrivée il y a un an, Mme Nishtar a lancé un chantier pour adapter le cadre de GAVI aux changements de la situation internationale. Avec un accélérateur à 1,2 milliard de dollars, l'institution facilite aussi la possibilité de fabricants africains de vaccins pour qu'ils puissent être concurrentiels et obtenir une homologation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La BCE prête à agir si une guerre commerciale menace la stabilité

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La BCE "surveille la situation et est toujours prête à intervenir" en utilisant "les instruments dont elle dispose", a déclaré sa présidente Christine Lagarde. (© KEYSTONE/EPA/MARCIN OBARA)

La Banque centrale européenne est "prête à intervenir" en cas de risque pour la stabilité financière en zone euro, a déclaré vendredi sa présidente, après une semaine de tempête sur les marchés financiers provoquée par la guerre commerciale déclenchée par Donal Trump.

L'institution monétaire "surveille la situation et est toujours prête à intervenir" en utilisant "les instruments dont elle dispose", a déclaré Christine Lagarde à Varsovie en marge d'une réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro, sans donner plus de détails.

Ses propos interviennent à moins d'une semaine de la prochaine réunion de la BCE pour décider du cap monétaire, tandis que la plupart des marchés boursiers baissaient vendredi, avec un dollar qui ne cesse de s'enfoncer face à l'euro.

En cause, l'annonce de Pékin d'une nouvelle hausse de ses droits de douane sur les produits venant des Etats-Unis, illustrant l'escalade entre les deux puissances.

Des tensions commerciales supplémentaires pourraient entraîner de fortes turbulences sur les marchés où se négocient les actions, obligations et autres devises, avec le risque de déstabiliser le système financier de la zone euro.

Arsenal face aux crises

"Jusqu'à présent, nous ne voyons aucun signe de tension de liquidité sur les marchés", a tempéré Claudia Buch, présidente du superviseur bancaire au sein de la BCE, dans une interview donnée vendredi à Bloomberg.

La BCE redoute, de son côté, qu'une guerre commerciale freine les exportations et la croissance, l'obligeant à ajuster sa politique monétaire pour soutenir l'économie.

Des marchés volatils peuvent aussi nuire à l'efficacité des décisions de politique monétaire, par exemple si le taux bas ne se répercuterait pas correctement sur les prêts aux entreprises ou aux ménages.

Durant ses vingt premières années d'existence, la BCE a déjà dû déployer un arsenal de mesures pour calmer plusieurs crises.

Entre 2010 et 2012, plusieurs pays de la zone euro (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) faisaient face à des taux d'intérêt très élevés sur leurs dettes, menaçant la stabilité de la zone euro.

En 2012, Mario Draghi, président de la BCE, prononçait son célèbre "Whatever it takes" (Quoi qu'il en coûte) pour sauver l'euro, via des rachats potentiellement illimités de dette, finalement jamais utilisés.

Lors de l'éclatement de la pandémie du Covid-19, l'institut a lancé un programme d'urgence (PEPP pour Pandemic Emergency Purchase Program) consistant en 1850 milliards d'euros de rachats de dette, pour soutenir Etats et entreprises.

Et face à la hausse rapide des taux d'intérêt et des tensions sur les dettes dans le contexte d'inflation record liée à la guerre en Ukraine, la BCE a créé un nouvel outil pour intervenir si des écarts de taux d'intérêt entre pays deviennent trop importants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

BP prévient d'un recul de sa production de gaz au premier trimestre

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Cette mise à jour intervient avant les chiffres trimestriels (archives). (© KEYSTONE/EPA DPA FILE/BERND THISSEN)

Le géant britannique des hydrocarbures BP a prévenu vendredi qu'il s'attendait à une production de gaz en recul au premier trimestre 2025 par rapport trimestre précédent, avec en outre des ventes "faibles" de cet hydrocarbure sur la période.

Le groupe a publié vendredi une mise à jour au marché en amont de la publication de ses résultats trimestriels prévue le 29 avril.

La production devrait globalement "être inférieure à celle du trimestre précédent, avec une production légèrement supérieure dans la production et les opérations pétrolières et inférieure dans le gaz et l'énergie à faible émission de carbone", détaille le groupe.

Par ailleurs "à la fin du premier trimestre, la dette nette devrait être supérieure d'environ 4 milliards de dollars à celle du quatrième trimestre" 2024, mais cela est principalement dû à des effets saisonniers et de calendrier, précise BP.

Le titre de BP reculait de 2,40% à 333,40 pence vendredi à la Bourse de Londres peu avant 08H00 GMT, dans un marché en petite hausse.

BP a renoncé en février à une stratégie climatique autrefois ambitieuse pour se recentrer sur le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires.

Le groupe, qui s'était distingué à partir de 2020 par un plan de neutralité carbone qui allait plus loin que ses principaux rivaux, était déjà largement revenu depuis deux ans sur ses objectifs climatiques.

BP, qui a publié un bénéfice net en chute de 97% pour l'an passé, a aussi annoncé en janvier 4.700 suppressions d'emplois en interne, soit plus de 5% de ses effectifs.

Le groupe britannique n'est pas le seul à faire machine arrière sur ses objectifs climatiques pour doper sa rentabilité: c'est aussi le cas de son compatriote Shell.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Stellantis a livré moins de véhicules début 2025

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La baisse de la production en Amérique du Nord est attrible à une période prolongée de vacances en janvier, selon le groupe (archives). (© KEYSTONE/AP/Carlos Osorio)

Le constructeur automobile Stellantis (Fiat, Peugeot, Chrysler) a annoncé vendredi une baisse de 9% de ses volumes de véhicules livrés au premier trimestre 2025 sur un an, attribuée principalement à une baisse de la production en Amérique du Nord.

1,22 million de véhicules des marques du groupe franco-italo-américain ont été livrés aux concessionnaires, aux distributeurs et aux entreprises pour leur flotte au premier trimestre 2025, contre 1,33 au premier trimestre 2024.

Cette "baisse de la production en Amérique du Nord" est la conséquence "d'une période prolongée de vacances en janvier", a avancé le groupe dans un communiqué : 20% de véhicules en moins ont été livrés dans la région sur un an.

L'Europe s'en sort mieux, mais le volume de véhicules livrés y est quand même en baisse : -8%. Stellantis y voit "l'impact conjugué de la transition vers de nouveaux produits et de la baisse des volumes de véhicules utilitaires légers".

Du côté du positif, Stellantis rapporte une "dynamique positive de la prise de commandes" de ses nouveaux modèles ou des nouvelles générations de ses modèles existants, comme le nouveau C3 Aircross de Citroën ou la future Fiat Grande Panda, disponible en électrique et en hybride.

Le constructeur a fait part d'une hausse de sa part de marché sur sa région Europe, qui prend 1,9 point à 17,3% du marché au premier trimestre.

Le repli de 9% des volumes de véhicules livrés au premier trimestre représente une stabilisation par rapport au quatrième trimestre 2024 (-9%) et une légère amélioration par rapport à l'année 2024 dans son ensemble (-12%).

Le groupe, qui a évincé son patron Carlos Tavares en décembre, a vu ses marges s'effondrer l'an dernier, et compte sur une relance de ses gammes de voitures.

Il avait publié en janvier un bénéfice net en forte baisse sur l'année 2024, à 5,5 milliards d'euros (-70%), pour une marge opérationnelle de 5,5%.

Stellantis était resté évasif sur ses prévisions pour 2025, annonçant "une croissance positive du chiffre d'affaires avec une marge opérationnelle courante à +un chiffre+", et un vrai rétablissement à partir du second semestre.

Après l'annonce de nouveaux droits de douane par Donald Trump, le constructeur a annoncé la semaine dernière une "pause" de plusieurs semaines de ses usines Jeep de Toluca (2.700 salariés au Mexique) et Chrysler de Windsor (4.000 salariés au Canada) et prévoit aussi ralentir la cadence dans quatre usines de pièces aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Nids de flamants roses détruits: société de production condamnée

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Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes", de Nicolas Vanier, avait eu lieu au coeur d'un site protégé de Camargue abritant le seul site de nidification en France des flamants roses (archives). (© KEYSTONE/AP/CLAUDE PARIS)

Une société de production française a été jugée coupable vendredi de la destruction de 520 oeufs de flamants roses de Camargue lors du tournage d'un film en 2018, avec des ULM.

Le tribunal correctionnel a condamné Radar Film à 50'000 euros d'amende pour la "destruction non autorisée d'oeufs ou de nids" d'une espèce protégée, et à 2000 euros supplémentaires pour la "perturbation volontaire" et l'"atteinte à la conservation" des oiseaux.

Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes" de Nicolas Vanier, qui avait fait 1,5 million d'entrées en France en 2019, avait eu lieu au coeur d'un site protégé abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.

La Camargue est une zone humide du sud-est de la France située entre les bras du Rhône et connue pour ses chevaux blancs et ses nuées de flamants roses.

Flamants roses paniqués

En juin 2018, deux ultralégers motorisés (ULM) de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s'étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les oeufs. Environ 520 oeufs, soit 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.

A l'audience début mars, le parquet avait requis de "80'000 à 100'000 euros" à l'encontre de Radar Film, fustigeant sa "méconnaissance" des enjeux environnementaux".

Dans son jugement, le tribunal a accordé 10'000 euros de dommages moraux à six ONG parties civiles, et 2000 euros à l'association de défense de l'environnement Robins des bois pour réparation du préjudice écologique.

Les parties civiles demandaient plus de 400'000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux.

Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l'ULM qui s'était le plus approché des oiseaux et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d'un non-lieu.

"Message" aux producteurs

Tout en jugeant l'amende "un peu légère", Simon Popy, président de France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée, a estimé qu'un "message" était adressé aux producteurs de films animaliers et aux utilisateurs de drones.

"Il faut écouter les gestionnaires d'espaces naturels quand ils vous disent qu'il y a des sites qu'il ne faut pas fréquenter ou qu'il faut éviter à certains moments car ils sont très sensibles pour la faune", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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