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International

Ukraine: frappes russes massives, Trump menace Moscou de sanctions

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L'Ukraine a été visée par au moins 58 missiles et 194 drones russes. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine. Mais il a épargné le président russe Vladimir Poutine après une nouvelle attaque massive russe sur les infrastructures ukrainiennes.

"Compte tenu du fait que la Russie 'pilonne' actuellement l'Ukraine sur le champ de bataille, j'envisage fortement des sanctions bancaires, des sanctions et des droits de douane à grande échelle contre la Russie jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus", a écrit le président américain sur son réseau social Truth Social.

Washington a néanmoins "temporairement suspendu" vendredi l'accès de l'Ukraine à son imagerie spatiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGI). Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, avait déjà confirmé mercredi que la transmission de renseignements à l'Ukraine avait été gelée.

Pour l'armée ukrainienne, les renseignements américains sont aussi importants que le matériel militaire dans la lutte contre l'offensive russe.

Aide militaire gelée

La suspension de l'accès de l'Ukraine à l'imagerie satellitaire survient alors que le président américain a ordonné lundi une pause dans l'aide militaire des Etats-Unis à l'Ukraine, après sa spectaculaire altercation la semaine dernière avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

La Russie a lancé vendredi une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. Mais cela n'a pas empêché Donald Trump de renouer avec le ton de ces dernières semaines, en confiant penser que le président russe Vladimir Poutine "veut mettre fin à la guerre" et trouver "qu'il est plus difficile de traiter avec l'Ukraine".

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, malmené ces dernières semaines par son homologue américain qui a repris à son compte l'argumentaire du Kremlin, a de son côté de nouveau réclamé l'instauration dans un premier temps d'une trêve des frappes aériennes, voyant dans la dernière salve une nouvelle preuve du peu de disposition de Moscou pour la paix.

"Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c'est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques", a-t-il écrit sur le réseau social X, demandant une "interdiction" de l'usage "de missiles, de drones à longue portée et de bombes" aériennes.

Attaque combinée

De son côté, l'Ukraine s'est engagée dans "un travail très intensif avec l'équipe du président Trump" avec un objectif: "la paix dès que possible", a ajouté dans la soirée M. Zelensky, dans son adresse quotidienne à ses concitoyens.

Le président ukrainien doit se rendre lundi en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier saoudien, la veille d'une rencontre prévue dans ce pays entre les délégations américaine et ukrainienne. Cette rencontre entre des délégations américaine et ukrainienne doit définir "un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial", selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.

Tôt vendredi, l'Ukraine a été visée dans une attaque combinée par au moins 58 missiles et 194 drones russes, selon l'armée ukrainienne. Pour les contrer, elle a notamment utilisé des chasseurs français Mirage 2000, livrés par Paris le mois dernier, qui "ont très bien travaillé", a souligné le président ukrainien, adressant un "Merci, Emmanuel" à son homologue français Emmanuel Macron.

L'armée de l'air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 cibles, dont 34 missiles et 100 drones, au moment où la suspension de l'aide militaire américaine fait craindre un affaiblissement de ses capacités de défense antiaérienne. Des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays pendant la nuit, avec des dégâts et des blessés signalés dans plusieurs régions.

Selon des médias et des observateurs, la situation s'est dégradée pour les forces ukrainiennes occupant une partie de la région russe de Koursk dont Kiev compte se servir comme d'une monnaie d'échange, mais où elles ont subi une "percée" des forces russes menaçant leurs voies de ravitaillement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Corée du Sud fait état de 18 morts dans des feux de forêt

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Les feux de forêt en Corée du Sud ont "causé des dommages sans précédent", a affirmé le président par intérim. (© KEYSTONE/AP/Yoon Gwan-shick)

La Corée du Sud a annoncé mercredi le décès de 18 personnes dans une série de feux de forêt toujours en cours, qui ont déjà causé des "dommages sans précédent", selon le président par intérim.

Des milliers de pompiers luttent depuis le week-end contre plusieurs incendies dans le sud-est du pays, qui ont ravagé des milliers d'hectares et réduit en cendres un temple bouddhique ancien.

Leur travail est compliqué par un temps sec et un vent fort qui facilitent la propagation des flammes.

Ces incendies ont déjà causé la mort de 18 personnes, a annoncé mercredi un responsable du ministère de la Sécurité à l'AFP, ajoutant que "six personnes ont été grièvement blessées et 13 ont subi des blessures mineures".

Ces feux ont "causé des dommages sans précédent", a affirmé mercredi le président par intérim de la Corée du Sud, Han Duck-soo, ajoutant qu'ils "se développent d'une manière qui dépasse les modèles de prévision existants".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump signe un décret pour réformer le processus électoral

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Le décret signé par Trump prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine au moment de l'inscription au niveau des Etats sur les listes électorales (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a signé mardi un décret exécutif visant à imposer aux Etats américains des contrôles renforcés sur les listes électorales et à restreindre le vote par correspondance, le républicain s'insurgeant contre un système électoral supposément en sa défaveur.

Des experts ont estimé que le texte représentait un dépassement des prérogatives de l'exécutif et des associations ont déjà promis de le contester devant la justice.

Le président américain n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020 face à Joe Biden et a dénoncé sans fondement des fraudes électorales massives, notamment dans le vote par correspondance - une méthode largement utilisée aux Etats-Unis.

"Peut-être que certains pensent que je ne devrais pas me plaindre parce qu'on a gagné de manière écrasante" en novembre dernier, a déclaré Donald Trump au moment de signer le décret à la Maison Blanche.

Le décret prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine au moment de l'inscription au niveau des Etats sur les listes électorales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Faille de sécurité sur le Yémen: Waltz assume sa "responsabilité"

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Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump à l'origine de la faille de sécurité sur les frappes américaines au Yémen, assume sa "responsabilité" (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump à l'origine de la faille de sécurité concernant les frappes américaines au Yémen, a dit mardi assumer sa "responsabilité" après qu'un journaliste s'est retrouvé dans le groupe Signal qu'il avait créé.

"J'assume mon entière responsabilité. J'ai créé ce groupe", a réagi sur Fox News Mike Waltz lors de sa première interview depuis la révélation de ces faits, suggérant qu'il avait pu avoir le numéro du journaliste enregistré sur son téléphone en pensant que c'était celui de quelqu'un d'autre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cisjordanie: Israël libère un réalisateur palestinien arrêté

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Yuval Abraham, également coréalisateur de "No Other Land", a indiqué que Hamdan Ballal avait été battu par un "groupe de colons". (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

La police israélienne a libéré mardi le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire "No other land" oscarisé cette année. Il avait été arrêté la veille après avoir été selon des militants la cible d'une attaque de colons israéliens en Cisjordanie occupée.

L'armée israélienne avait indiqué plus tôt que trois Palestiniens avaient été appréhendés lundi pour avoir "lancé des pierres" lors d'une "confrontation violente" entre Israéliens et Palestiniens dans le village de Soussia, dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Un porte-parole de la police avait confirmé à l'AFP la détention de Hamdan Ballal, avant l'annonce mardi de la libération des trois Palestiniens.

"Les trois hommes ont été transférés par l'armée à la police israélienne pour enquête sur des soupçons de jets de pierres, de dégâts matériels et de mise en danger de la sécurité", avant d'être libérés sous caution et interdits de contacter les autres personnes impliquées dans les violences, selon un communiqué de la police.

T-shirt taché de sang

Basel Adra, qui a travaillé avec Hamdan Ballal sur "No Other Land", a publié sur X une photo de ce dernier après sa libération, les yeux fermés et le t-shirt taché de sang.

"Hamdan a été libéré et est actuellement soigné dans un hôpital de Hébron. Il a été battu partout sur son corps par des soldats et des colons", a-t-il écrit, en affirmant que "les soldats avaient gardé ses yeux bandés et ses mains menottées toute la nuit".

Basel Adra avait publié une photo sur X lundi soir montrant le moment où, selon lui, Hamdan Ballal a été placé en garde à vue, "blessé et en train de saigner".

"Attaque de colons"

Lundi, Yuval Abraham, également coréalisateur de "No Other Land", a indiqué que M. Ballal avait été battu par un "groupe de colons". "Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal. Alors qu'il était blessé et saignait, des soldats sont entrés dans l'ambulance qu'il avait appelée et l'ont arrêté."

Des militants du Center for jewish Nonviolence, une ONG opposée à l'occupation israélienne, ont affirmé qu'ils avaient été témoins des violences à Soussia.

Violences des colons récurrentes

Jenna, une militante américaine membre de l'ONG qui a refusé de donner son nom pour des raisons de sécurité, a affirmé à l'AFP avoir vu les forces israéliennes emmener Hamdan Ballal et deux autres Palestiniens dans une voiture de police.

Elle a ajouté qu'avant l'arrivée des forces israéliennes, un groupe de "15 à 20 colons" avait attaqué les militants présents sur place ainsi que la maison de M. Ballal à Soussia. "Ce type de violence a lieu régulièrement", selon elle.

Zone militaire

Le village de Soussia est situé près de la région de Massafer Yatta, d'où est originaire Basel Adra et qui a été déclarée zone militaire par Israël.

Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a donné raison en 2022 à l'armée israélienne, dans une décision ouvrant la voie à l'expulsion des habitants des huit villages installés dans cette région.

Déplacement forcé

Tourné à Massafer Yatta, zone du sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé pour Israël depuis 1967, "No other land" suit un jeune Palestinien luttant contre ce que l'ONU qualifie de déplacement forcé des habitants des villages du secteur.

Environ trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie aux côtés de près d'un demi-million d'Israéliens habitant dans des colonies, toutes illégales au regard du droit international.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le couple Vance au Groenland malgré les protestations du Danemark

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"Aucun membre du système officiel groenlandais n'a invité ces soi-disant touristes", a insisté auprès de l'AFP la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le vice-président américain JD Vance a annoncé mardi qu'il se rendrait vendredi au Groenland, défiant le Danemark qui s'était auparavant insurgé contre la visite prochaine de responsables américains dans son territoire autonome, ouvertement convoité par Donald Trump.

Etaient déjà prévus les déplacements du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui doit aller cette semaine au Groenland selon le gouvernement groenlandais, et du ministre de l'Energie Chris Wright, d'après la presse américaine.

Ainsi que d'Usha Vance, l'épouse de M. Vance, qui y sera de jeudi à samedi. C'est au tour maintenant du vice-président, qui a pris des positions particulièrement dures en matière de politique étrangère, de se rendre sur place.

"Il y avait tant d'excitation autour de la visite d'Usha au Groenland vendredi que j'ai décidé que je ne voulais pas la laisser s'amuser toute seule et je me joindrai donc à elle", a déclaré le vice-président américain dans une vidéo publiée sur la plateforme X.

Questions de "sécurité"

JD Vance se rendra à la base spatiale de Pituffik, une base de la branche de l'armée américaine dédiée à l'espace, "pour être informé des sujets liés à la sécurité de l'Arctique" et rencontrer les troupes, ont fait savoir ses services.

Il sera accompagné de sa femme, qui n'assistera finalement pas à une course nationale de chiens de traîneau, comme cela avait été initialement annoncé.

L'annonce des premières visites, présentées comme privées, avait déjà déclenché l'ire des responsables politiques danois et groenlandais.

"On ne peut pas organiser une visite privée avec des représentants officiels d'un autre pays", a dit la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen à la presse.

"La pression exercée sur le Groenland et le Danemark dans cette situation est inacceptable. Et c'est une pression à laquelle nous allons résister", a ajouté la Première ministre, soulignant avoir le soutien de ses alliés à travers l'Europe.

Attente d'un nouveau gouvernement

Le Groenland est dans l'attente d'un gouvernement après la tenue d'élections législatives le 11 mars qui ont vu la victoire du centre-droit.

Sur Facebook, le gouvernement sortant a rappelé n'avoir "envoyé aucune invitation pour des visites, qu'elles soient privées ou officielles".

"Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition dans l'attente de la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale, et nous avons demandé à tous les pays de respecter ce processus", est-il écrit.

"Aucun membre du système officiel groenlandais n'a invité ces soi-disant touristes", a insisté auprès de l'AFP la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois.

Le président Trump, qui ne cesse de répéter son souhait d'annexer le Groenland, a de son côté assuré que la visite répondait à "l'appel" de "nombreuses personnes du Groenland qui aimeraient que quelque chose se passe pour qu'il soit correctement protégé et que l'on s'en occupe correctement".

"Nous sommes des alliés, nous avons un accord de défense sur le Groenland qui remonte à 1951", a rappelé Mme Frederiksen. "Rien n'indique, ni au Danemark ni au Groenland, que nous ne voulons pas coopérer avec les Américains".

Manifestation

Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d'acquérir l'immense île arctique, sa classe politique a souligné qu'elle n'était pas à vendre, mais "ouverte aux affaires".

Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s'est dite massivement opposée à l'idée d'un rattachement à Washington.

"À Sisimiut (où a lieu la course de chiens), ils seront accueillis par une manifestation, que je soutiens. Ils auraient dû y réfléchir à deux fois", a souligné Mme Chemnitz.

Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.

Le gouvernement sortant avait introduit une législation interdisant l'extraction de produits radioactifs. La prospection pétrolière a elle aussi été suspendue. Soutenues par la population, ces deux interdictions ne devraient pas être remises en cause.

Quant au nouveau gouvernement, les analystes ne se risquent pas à prévoir sa formation. Des négociations sont en cours sont la houlette du vainqueur du scrutin, les Démocrates.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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