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Collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord: un disparu

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Une voiture de garde-côtes au port de Grimsby, Grande-Bretagne, après la collision entre un pétrolier et un cargo transportant des produits toxiques: un membre d'équipage est toujours porté disparu. (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGH EPA/ADAM VAUGHAN)

Un membre d'équipage est porté disparu après une collision entre un cargo et un pétrolier affrété par l'armée américaine lundi en mer du Nord au large des côtes anglaises, qui a provoqué un important incendie et le rejet de kérosène.

L'incident, qui fait redouter des dégâts environnementaux, s'est produit lundi matin au large du Yorkshire (nord-est de l'Angleterre), déclenchant une vaste opération de secours, coordonnée par les garde-côtes britanniques, auprès des équipages des navires en flammes, entourés d'impressionnants panaches de fumée. Une trentaine de personnes ont été secourues.

Les raisons de l'incident restent à déterminer, mais selon l'opérateur américain du pétrolier qui était à l'ancre, la société Crowley, "le +Stena Immaculate+ a été percuté par le porte-conteneurs +Solong+".

Un des réservoirs du "Stena Immaculate" contenant du kérosène a été brisé, a-t-il précisé, ajoutant que tout l'équipage avait pu quitter le navire.

Fin des recherches

Du côté du "Solong", les recherches pour retrouver le membre d'équipage disparu ont pris fin, ont annoncé les garde-côtes britanniques. "Après des recherches intensives, il n'a malheureusement pas été retrouvé et les recherches sont terminées", a dit Matthew Atkinson, commandant divisionnaire des garde-côtes du Royaume-Uni.

Au total, "trente-six membres d'équipage ont été ramenés à terre sains et saufs", a-t-il précisé.

Le cargo, battant pavillon portugais, transportait une quantité non déterminée d'alcool et quinze conteneurs de cyanure de sodium, un gaz inflammable et très toxique, selon le site spécialisé Lloyd's List Intelligence.

Un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié la situation "d'extrêmement préoccupante", tandis que les garde-côtes ont lancé une "évaluation" pour décider des "mesures de lutte contre la pollution probablement nécessaires" après la collision.

"Multiples risques toxiques"

L'ONG Greenpeace s'est dite "extrêmement préoccupée" par "les "multiples risques toxiques que ces produits chimiques pourraient poser à la vie marine".

"Le kérosène qui a pénétré dans l'eau à proximité d'une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines", a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l'université d'Exeter.

Pour Ivan Vince, directeur du cabinet ASK Consultants, spécialisé en sécurité des risques environnementaux, le kérosène n'est toutefois "pas persistant" dans l'environnement. "L'essentiel va s'évaporer rapidement et ce qui ne s'évapore pas sera dégradé assez rapidement par les micro-organismes" marins, a-t-il expliqué à l'AFP.

La Branche d'investigation des accidents maritimes (MAIB) a annoncé avoir envoyé une équipe sur place pour procéder à de premières constatations.

Dans la zone portuaire, seuls les travailleurs assermentés du site ont le droit d'entrer et de sortir, ont constaté en fin de journée des journalistes de l'AFP. Des bruits d'hélicoptères se faisaient régulièrement entendre.

"Tous les mouvements de navires sont actuellement suspendus dans le Humber (estuaire maritime de la côte nord-est de l'Angleterre) en raison de l'incident", a indiqué la société des ports britanniques ABP.

Devant un pub local, Paul Lancaster, ancien marin de 60 ans, affirme qu'il ne "comprend pas comment deux bateaux aussi gros ont pu entrer en collision". "Cela va causer beaucoup de problèmes pour la vie animale", s'inquiète-t-il.

Limiter l'impact

Le "Stena Immaculate", battant pavillon américain, appartient à la société suédoise Stena Bulk, et mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il avait été mis en service en 2017. Selon Lloyd's List, il transportait 220'000 barils de kérosène.

Il était parti le 27 février d'Agio Theodoroi, en Grèce, à destination de Killinghome, dans le nord de l'Angleterre, selon Vessel Finder.

Selon un porte-parole du commandement chargé du transport maritime militaire, le "Stena Immaculate" "était temporairement affrété par le Military Sealift Command", une branche de l'armée américaine.

Le cargo impliqué, le "Solong", bat pavillon portugais et était parti de Grangemouth, en Ecosse, lundi soir pour se rendre à Rotterdam, aux Pays-Bas.

L'alerte a été donnée peu avant 10H00 GMT, ont indiqué les garde-côtes. Une opération de secours a été mise en place dans la fouée mobilisant notamment canots de sauvetage, un avion, un hélicoptère et des navires situés a proximité, avait indiqué la même source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Marée humaine à Belgrade pour une manifestation sous haute tension

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Des dizaines de milliers de manifestants protestent samedi à Belgrade contre la corruption. (© KEYSTONE/AP/Marko Drobnjakovic)

Vague après vague, des manifestants déferlent sur Belgrade samedi après-midi pour une manifestation qui s'annonce massive après des mois de contestation contre la corruption menée par les étudiants serbes.

Face à un rassemblement qui pourrait être le plus important des dernières décennies, le pouvoir a rassemblé ses soutiens - parmi lesquels d'anciens paramilitaires ultranationalistes.

Drapeaux en main, sifflets à la bouche, et pin's avec une main ensanglantée - le symbole du mouvement qui a adopté comme mot d'ordre "la corruption tue", sur la veste, des dizaines de milliers de manifestants arrivent depuis la mi-journée dans le centre, depuis tous les quartiers de la capitale.

"Pumpaj ! Pumpaj !" (Pompe ! Pompe !) chantent les manifestants pour montrer que leur énergie ne faiblira pas.

Des groupes de motards, de vétérans et le service d'ordre des étudiants, qui assure depuis le début la sécurité du mouvement, étaient disposés dès la mi-journée dans le centre-ville pour éviter les débordements, bloquant notamment l'accès au parlement et à la présidence, devant laquelle se trouvent les soutiens du gouvernement.

Des dizaines de fermiers au volant de leurs tracteurs sont également arrivés en soutien aux étudiants. D'autres tracteurs, amenés par des partisans du gouvernement, ont été installés près de la présidence vendredi matin.

Les vitres des bâtiments officiels sont protégées depuis samedi matin, et des policiers anti-émeutes sont stationnés devant le parlement, la présidence, et la mairie.

Dès vendredi soir, des dizaines de milliers de personnes - 31'000 selon le ministère de l'Intérieur, ont accueilli dans une ambiance festive les manifestants venus à pied, à vélo ou en tracteur de toute la Serbie.

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les étudiants ont appelé à manifester "dans le calme et de façon responsable". "L'objectif de ce mouvement n'est pas l'intrusion dans des institutions, ni d'attaquer ceux qui ne pensent pas comme nous (...) Ce mouvement ne doit pas être utilisé à mauvais escient", ont-ils écrit.

Le rassemblement doit commencer à 16h00 locales devant le parlement, et se disperser à 21h00.

'Colère'

Les manifestations s'enchaînent dans le pays depuis l'accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s'est écroulé l'auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.

La colère a explosé, les manifestants voyant dans cet accident la preuve d'une corruption qui selon eux entache les institutions et les travaux publics. De semaine en semaine, le mouvement est devenu l'un des plus importants de l'histoire récente de la Serbie, avec des manifestations quotidiennes.

Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement a accusé les protestataires d'être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes, voire une révolution, notamment lors de la mobilisation de ce samedi dans la capitale.

La situation a fait réagir l'ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas "interférer indûment" dans la manifestation et à "respecter l'exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression".

"Nous sommes un pays extrêmement démocratique", a répondu dans la soirée de vendredi, lors d'une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: "Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement". Et d'ajouter aussitôt: "Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles".

Insatisfaction

"On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaie de faire monter les tensions", analyse Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy.

"Ce que tout le monde se demande, c'est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour décréter l'état d'urgence. Jusqu'à présent, on a vu un mouvement qui n'est pas du tout violent (...) je pense que les manifestants garderont leur calme".

"Je crois que le 15 mars démontrera l'insatisfaction profonde des étudiants et des citoyens", avance Maja Kovacevic, présidente de la faculté de sciences politiques de Belgrade.

"À cet égard, je pense que ce sera une date importante, mais je ne crois pas qu'on doive suggérer que ce sera une sorte de tournant dans le mouvement, ou qu'il y aura un scénario de type '6 octobre' par la suite", poursuit la professeure, dans une allusion au 6 octobre 2000, lendemain d'une manifestation qui précipita la chute de l'ex-président Slobodan Milosevic.

A l'époque, "la situation sociale, économique et internationale était très différente", abonde M. Cvijic, "mais on peut imaginer une situation où cela marquerait le début de la fin" pour le pouvoir actuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Crue du fleuve Arno en Italie: Florence désormais hors de danger

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Les vannes de retenue entre Pise et Florence, que les autorités ont ordonné d'ouvrir vendredi après-midi, ont permis de stopper la vague de crue de l'Arno. (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI)

La ville de Florence n'était plus samedi exposée à un risque de débordement de l'Arno, ont indiqué les autorités italiennes. La veille, de fortes pluies avaient dangereusement fait monter le niveau du fleuve et provoqué des évacuations de riverains.

"Le pic de crue de l'Arno est passé", a annoncé samedi le président de la région Toscane, Eugenio Giani, sur les réseaux sociaux.

Des dizaines de personnes ont été évacuées de leurs maisons vendredi après des pluies torrentielles qui ont inondé les rues et fait gonfler les cours d'eau en Toscane. L'équivalent d'un mois de pluie est tombé en six heures, a indiqué le service météorologique de la Toscane.

M. Giani a déclaré que les vannes et zones d'expansion de crue avaient été "décisifs" pour réduire la menace pesant sur la célèbre ville de la Renaissance et ses environs, y compris Pise.

Vigilance de mise

"Dans ces heures difficiles, le système de sécurité hydraulique de la région a fait la différence malgré les pluies intenses et persistantes", a-t-il écrit, ajoutant que la vigilance était maintenue.

Samedi matin, Florence était sous une pluie légère mais le niveau de l'Arno baissait lentement tandis que celui de ses affluents étaient repassé sous le seuil d'alerte, a indiqué la maire de Florence, Sara Funaro. Le fleuve était à 3,87 mètres après avoir dépassé 4 mètres la veille.

Une alerte météo rouge reste toutefois en vigueur jusqu'à 15h00, et les parcs, cimetières, marchés, musées et bibliothèques sont fermés.

Système de vannes efficace

L'Arno, qui arrose Florence et Pise, est sujet aux inondations au printemps et en automne. Les vannes de retenue entre Pise et Florence, que les autorités ont ordonné d'ouvrir vendredi après-midi, ont permis de stopper la vague de crue de l'Arno, a expliqué M. Giani.

La construction de ces vannes avait commencé après une inondation dévastatrice en 1949. Mais elle n'avait pas été achevée à temps pour éviter une autre inondation catastrophique en 1996, qui avait tué plus de 100 personnes et détruit ou endommagé d'innombrables oeuvres d'art dans les musées et églises de Florence.

Environ 500 pompiers ont travaillé au cours des dernières 24 heures pour effectuer 430 interventions dans la région, notamment des sauvetages, en raison des inondations et glissements de terrain, a indiqué le service des pompiers.

Offices fermés

L'alerte météo rouge a provoqué la fermeture anticipée du célèbre musée florentin des Offices, ainsi que de la cathédrale.

Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"La balle est dans le camp de la Russie", dit Londres

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Le premier ministre britannique Keir Starmer préside une réunion virtuelle avec une coalition de pays "volontaires" pour aider au respect d'une éventuelle trêve avec Moscou. (© KEYSTONE/AP/Leon Neal)

"La balle est dans le camp de la Russie" qui devra "tôt ou tard venir à la table" des négociations, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer. Il s'exprimait à l'issue d'un sommet virtuel organisé avec plus d'une vingtaine d'alliés de l'Ukraine.

Leurs responsables militaires se réuniront jeudi au Royaume-Uni pour discuter de la "phase opérationelle" de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Kiev et Moscou après trois ans de guerre, a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse à Downing Street.

Alors que l'Ukraine a montré qu'elle était "pour la paix" en acceptant un cessez-le feu de 30 jours, "Poutine est celui qui essaie de retarder" les choses, a déclaré M. Starmer au début de la rencontre.

Le président ukrainien Volodymur Zelensky a désigné une équipe de négociateurs pour de possibles pourparlers de paix, selon un décret publié samedi.

Le président russe "devra tôt ou tard venir à la table et s'engager dans des discussions sérieuses", a insisté Keir Starmer, alors que Moscou pose des conditions au cessez-le feu de 30 jours proposé par les Etats-Unis et accepté par Kiev.

"La balle est dans le camp de la Russie" a insisté le Premier ministre britannique.

"Nouveaux engagements"

M. Starmer a évoqué de "nouveaux engagements mis sur la table" samedi, par un groupe "plus grand" qu'il y a deux semaines. Il a insisté, comme d'autres alliés de Kiev, sur la nécessité de maintenir la pression sur Moscou.

Les Etats-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours. Mais le président russe Vladimir Poutine a évoqué des "questions importantes" à régler avant tout cessez-le-feu.

Moscou veut obtenir une "position plus solide" sur le champ de bataille avant d'accepter une trêve, a accusé Volodymyr Zelensky, qui accuse Vladimir Poutine de vouloir gagner du temps.

Les troupes russes ont réalisé d'importantes avancées dans la région russe de Koursk ces derniers jours et Moscou a annoncé samedi avoir repris deux nouveaux villages à l'armée ukrainienne.

"Désormais, la Russie doit montrer qu'elle soutient un cessez-le-feu qui mène à une paix juste et durable", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur X après la réunion.

Depuis deux semaines, le Premier ministre britannique et le président français Emmanuel Macron s'efforcent de constituer une "coalition de pays volontaires", dont le but serait de dissuader Poutine de violer cette éventuelle trêve.

De nombreux pays européens, l'Ukraine, la Turquie, l'Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l'Australie ont participé aux discussions samedi pour en dessiner les contours.

"Exercer une pression"

La participation de ces pays pourrait prendre la forme d'envoi de troupes - un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre -, mais aussi d'un soutien plus logistique.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni, sous pression de son allié d'extrême droite Matteo Salvini, a confirmé après la réunion que l'Italie ne prévoyait pas d'envoyer des soldats sur le terrain.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a pour sa part rejeté toute éventualité d'un accord de Moscou au déploiement de troupes européennes de maintien de la paix.

La Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités: reddition de facto de l'armée ukrainienne, cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, démantèlement du pouvoir ukrainien en place.

Le chancelier Scholz a exhorté la Russie à oeuvrer "enfin" pour une "paix juste" en Ukraine, soulignant "l'importance du rôle de leader joué par le président américain" Donald Trump.

Emmanuel Macron a appelé à une pression "claire" sur Moscou, qui, selon lui, "ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement". Même sentiment du le Premier ministre néerlandais Dick Schoof.

Si Moscou refuse de signer l'accord américain, "nous devons alors faire tout notre possible pour accroître la pression économique sur la Russie afin de mettre un terme à cette guerre", a aussi prévenu Starmer.

"Beaucoup de travail"

"Il reste beaucoup de travail à faire, mais il y a des raisons d'afficher un optimisme prudent", avait déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio vendredi après une réunion des chefs de diplomatie du G7 au Canada.

Kiev a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays cette nuit, Moscou disant en parallèle avoir intercepté 126 engins militaires ukrainiens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois démenti sur Telegram tout encerclement de ses soldats dans cette région, au lendemain d'un appel de Donald Trump pour que Moscou épargne la vie de "milliers de soldats" sur ce front.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Musk prévoit de lancer sa mégafusée Starship vers Mars fin 2026

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Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble 40 étages, la fusée Starship doit permettre des voyages vers la Lune et Mars (archives). (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

Le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a déclaré samedi que sa fusée massive Starship décollerait vers Mars fin 2026 avec à son bord le robot humanoïde Tesla Optimus. Il a estimé que des hommes pourraient suivre trois à cinq ans plus tard.

"Le Starship part pour Mars à la fin de l'année prochaine, transportant Optimus. Si ces atterrissages se passent bien, alors les atterrissages humains pourraient commencer dès 2029, bien que 2031 soit plus probable", a déclaré sur son réseau social X le multimilliardaire fondateur de SpaceX et proche du président Donald Trump.

Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble d'environ 40 étages, Starship est la plus grande et la plus puissante fusée du monde. Son développement est essentiel pour satisfaire à l'ambition d'Elon Musk de développer des voyages vers la Lune et Mars.

La NASA attend également une version modifiée du vaisseau pour son programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune cette décennie.

Explosion en vol

Mais avant de pouvoir mener à bien ces missions, SpaceX doit prouver que la mégafusée est fiable, sûre pour l'équipage, et capable d'un ravitaillement complexe en orbite - essentiel pour les missions dans l'espace lointain. Or l'entreprise d'Elon Musk a essuyé un nouveau revers le 7 mars lors du dernier vol d'essai.

Comme lors du précédent test en janvier, l'immense vaisseau Starship a explosé en altitude, générant une constellation de débris incandescents au-dessus des Caraïbes qui a brièvement perturbé le trafic aérien.

Le premier étage, le propulseur, a néanmoins réussi à revenir et atterrir dans une manoeuvre spectaculaire que seule SpaceX maîtrise, attrapé par deux bras mécaniques sur le pas de lancement, au Texas.

L'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) a soumis depuis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Le Sri Lanka recense les animaux sauvages nuisibles aux récoltes

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Les éléphants figurent au Sri Lanka parmi les animaux sauvages les plus nuisibles aux récoltes (image symbolique). (© KEYSTONE/AP)

Près de 40'000 agents publics et volontaires sont mobilisés samedi dans tout le Sri Lanka pour mener un recensement inédit des animaux sauvages, éléphants, singes ou paons, accusés de nuire à l'activité agricole et de faire monter les prix des denrées alimentaires.

Dans le district d'Anuradhapura (centre), l'inventaire a été rondement mené à l'aube en quelques minutes par des volontaires du village, sous l'oeil vigilant d'une poignée d'officiels, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Nous avons recensé 227 macaques à toque et 65 langurs sauvages (singes)", a énuméré un agent du ministère de l'Agriculture, Chaminda Dissanayake.

"Ça s'est très bien passé, avec des participants enthousiastes", a-t-il ajouté. "La plupart sont des agriculteurs dont les récoltes sont continuellement endommagées par les animaux".

"Nous effectuons ce recensement en un temps le plus court possible pour éviter de compter deux fois les mêmes animaux", a expliqué à la presse un responsable du ministère de l'Agriculture, Ajith Pushpakumara.

Résultats fiables à 80%

"Nous espérons des résultats fiables à environ 80%. Une fois ces chiffres en main, nous pourrons travailler sur les mesures à prendre", a-t-il ajouté.

Selon les estimations officielles, près d'un tiers des récoltes du pays sont mangées ou détruites par la faune sauvage, dont les éléphants, protégés par la loi et considérés comme sacrés au Sri Lanka, les sangliers, les loris, les singes ou même les paons.

"Le prix élevé des fruits et légumes peut être attribué à ces nuisibles", a estimé le ministère de l'Agriculture.

Un député d'opposition a raillé l'opération lancée par le gouvernement. "C'est un gâchis complet, de l'argent jeté par les fenêtres", a déploré Nalin Bandara. "Qu'en est-il des nuisibles nocturnes? Ils ne sont même pas comptés".

En 2023, le ministre de l'Agriculture de l'époque avait proposé d'expulser quelque 100'000 macaques vers les zoos chinois, avant d'y renoncer après les protestations des ONG de défense de la vie sauvage.

Le Sri Lanka a retiré la même année de sa liste des espèces protégées trois types de singes, les paons et les sangliers, et autorisé les agriculteurs à les tuer.

Les éléphants font partie du peloton de tête des espèces animales destructrices et sont à l'origine de nombreux conflits avec les humains.

De 2015 à 2024, un total de 1195 personnes et 3484 éléphants ont été tués dans tout le pays lors de ces incidents, selon des statistiques publiées en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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