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Carouge: lance la campagne "A elles l'honneur"

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La Ville de Carouge va lancer une campagne mettant en lumière les femmes et le sport en écho à l'Eurofoot féminin 2025 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Carouge (GE) lance une campagne mettant en lumière le sport et les femmes, en écho à l'Euro 2025 féminin de football. "A elles l'honneur", soutenu par quatre ambassadrices sportives, propose plusieurs activités et un cycle cinématographique jusqu'à la fin de l'année.

La campagne sera lancée le 25 mars, lors d'une soirée au cinéma Bio, en présence des autorités, annonce la Ville de Carouge dans un communiqué. Elle accompagne l'Euro féminin qui se tiendra en Suisse en juillet.

Les quatre ambassadrices - la spécialiste de BMX Julie Bregy, la joueuse de basket Indira Vilolo Dos Santos, la footballeuse Jessica Ferrari et la boxeuse Anaïs Kistler - ont toutes un lien fort avec Carouge. Elles témoignent de leur parcours en tant que femme et en tant que sportive dans quatre capsules vidéo à découvrir en ligne. Certaines seront également présentes le 24 mai à la Maison de quartier de Carouge pour un temps de partage au féminin.

Quatorze soirées de projection auront lieu au cinéma Bio sur le thème du sport et des femmes. Parmi les films proposés, "Free to run" du Carougeois Pierre Morath, qui revient sur la genèse de la course à pied et la conquête du droit des femmes à pouvoir participer aux grandes courses, telle Morat-Fribourg.

Autre classique, le fameux long métrage "Joue-la comme Beckham" de Gurinder Chadha qui a motivé des générations de footballeuses. Il sera diffusé le 1er juillet, veille de l'ouverture de l'Euro.

Pour le reste, la campagne propose, entre autres, des ateliers d'initiation au journalisme sportif dédié aux filles, des portes ouvertes du Stade de la Fontenette à la rencontre des joueuses ou un tournoi de "chill-foot" féminin. Sans oublier la retransmission de l'Euro (quarts, demis et finale) du 16 au 27 juillet.

https://www.carouge.ch/a_elles_lhonneur

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La restauration de la Broken Chair va coûter 15'000 francs

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La "Broken Chair" avait été vandalisée par deux activistes des Femen en décembre 2024 - Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Le chantier de restauration de la Broken Chair, vandalisée à coups de tronçonneuses en décembre dernier, devrait débuter la semaine prochaine. Les travaux couteront 15'000 francs. 

Les travaux de réparation de la Broken Chair vont enfin pouvoir démarrer. Trois mois après avoir été vandalisée à coup de tronçonneuses par des activistes des Femen, la restauration du monument devrait débuter le 24 mars prochain, sous réserve des conditions météo.

Une visite de chantier était organisée ce lundi autour des trois corps de métiers qui vont effectuer les travaux pendant deux ou trois semaines. Charpentiers, sableurs et peintres vont se relayer pour faire disparaitre les traces de tronçonneuses et les tags, toujours visibles sur deux des pieds de l'œuvre.

Les explications d'Adrien Cheneval, directeur de Charpente Concept, qui coordonne les travaux.

Le coût total de la rénovation va se monter à 15'000 francs. Une partie va être prise en charge par la Ville. Des partenaires privés et publics ont également été sollicités. Une somme conséquente pour Handicap International Suisse. Son directeur, Daniel Suda-Lang.

Chez Handicap International, on ne cache pas l'impatience de voir disparaitre les entailles et les tags qui défigurent depuis trois mois la chaise géante, emblème de la lutte internationale contre les mines anti-personnel.

 

 

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[ITW] Maïtena Biraben dynamite les clichés au Salon du livre

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Maitena Biraben en couverture de son livre "La Femme invisible" chez Grasset © JF PAGA

Elle aurait pu se contenter d’un rôle de figure médiatique sage et consensuelle. Mais non. À 57 ans, Maïtena Biraben continue de déconstruire les récits dominants. Invitée d'honneur du Salon du Livre de Genève, la journaliste revient avec un livre "La femme invisible", et un média indépendant, mesdames.media, consacré aux femmes de plus de 45 ans. Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.

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Le constat est sans appel: « Un homme de 50 ans est valorisé, on vante son expérience, ses cheveux poivre et sel, son assurance… Une femme de 50 ans, elle, disparaît du paysage. On ne la regarde plus, ou alors comme une personne en fin de course. ». Maïtena Biraben ne veut pas seulement dénoncer, elle veut agir. Avec "mesdames.media", elle veut donner à voir cette réalité que la société peine encore à accepter: les femmes de 50 ans sont là, elles sont actives, elles ont une voix. « J’écris un livre, j’ai ouvert une boîte, j’ai lancé un média, j’ai des amis, je vote, je réfléchis, je lis des livres. Je sais, c’est transgressif! » ironise-t-elle. Et de rappeler l’évidence : « Nous sommes une force vive, nous soutenons nos parents, nos enfants, nous créons de la valeur… et pourtant, le récit nous range dans la case "finissante".* »

Un mot revient souvent dans la bouche de Maïtena Biraben: récit. Car pour elle, la société est avant tout une histoire qu’on raconte. Et aujourd’hui, l’histoire des femmes de 50 ans est biaisée. « Le problème, ce n’est pas notre âge, c’est le regard qu’on porte sur nous. Il faut changer la manière dont on nous raconte. »

Un combat qui passe aussi par la santé

Ce regard biaisé, on le retrouve dans de nombreux domaines, y compris la médecine. « Quand une femme va voir son médecin en périménopause et qu’elle dit "j’ai des douleurs, j’ai des troubles du sommeil, j’ai des bouffées de chaleur", on lui répond souvent "attendez trois à six mois". Vous imaginez qu’on dise ça à un homme avec des troubles de l’érection ? »

Elle pousse la réflexion plus loin: l’intelligence artificielle, qui commence à révolutionner le domaine médical, est elle aussi biaisée. « Les études médicales sont majoritairement faites sur des hommes. Parce qu’une femme, ça a des cycles, et donc ça complique les résultats. Vous vous rendez compte? La moitié de l’humanité est ignorée dans les données scientifiques parce qu’elle a ses règles. C’est délirant! »

Chantal Birman: le droit à disposer de son corps

Aux côtés de Maïtena Biraben, une autre voix puissante s’exprimera au Salon du Livre de Genève: celle de Chantal Birman, sage-femme, militante et autrice engagée pour les droits des femmes. « Chantal, c’est une philosophe. Elle a mis ses actes de militance à l’épreuve du réel », souligne Maïtena. Membre du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) à une époque où l’IVG était encore illégal en France, elle a consacré sa vie à défendre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. « Elle est au service des femmes, pas d’un dogme », insiste Biraben, soulignant l’évolution de son regard sur des pratiques comme l’accouchement dans l’eau, qu’elle a un temps défendues avant d’en constater les limites sur le terrain.

Dans son livre Au monde ce qu’accoucher veut dire, Chantal Birman livre un témoignage poignant sur son expérience de sage-femme et la nécessité de redonner du pouvoir aux femmes face aux décisions médicales. « Je vous en supplie, ne laissez pas votre accouchement entre les mains de quelqu’un d’autre. Allez vous renseigner ! » exhorte Maïtena Biraben. « Ce qui est à notre main, il faut le prendre. Il faut qu’on soit proactives là-dessus. » Un message essentiel dans un monde où, encore aujourd’hui, les droits acquis restent menacés.

Le message est clair: les femmes n’ont pas besoin qu’on leur explique leur propre vie. mesdames.media s’inscrit dans cette logique: un espace où la parole des femmes de plus de 45 ans existe sans filtre.

Maïtena Biraben raconte une anecdote révélatrice : « Les jeunes femmes de 25-35 ans qui nous suivent nous disent qu’après 45 ans, il n’y a plus rien sur leur fil Instagram. Pour elles, ce n’est plus seulement une inquiétude, c’est une angoisse. Elles voient un vide. »

Le compte Instagram de mesdames.media est une réponse à cette absence: il ne montre que des femmes de plus de 50 ans. « Et rien que ça, c’est perçu comme étonnant. Comme si ce n’était pas normal. »

Un retour à Genève chargé d’émotion

À Genève, Maïtena Biraben n’est pas en terrain inconnu. « C’est une ville qui compte énormément pour moi. Y revenir, c’est un peu comme retourner dans une ancienne vie. C’est chez moi, mais ce n’est plus tout à fait chez moi. J’ai beaucoup de joie à être là. ». Et elle ne boude pas son plaisir de retrouver le public genevois. « Ici, j’ai appris, je me suis construite. Il y a une relation très saine, très tranquille avec les gens. C’est une ville qui m’a marquée. »

En attendant, elle se prépare à monter sur scène au Salon du Livre de Genève, pour discuter de tout cela avec le public. Et si elle devait résumer son message? « Les femmes de 50 ans ne sont pas invisibles. C’est juste qu’on ne sait pas les regarder. »

 

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Avec IA

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Le cycle du Renard ne sera finalement pas détruit, mais rénové

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Vétuste et délabré, le cycle du Renard à Vernier (GE) ne sera finalement pas détruit, mais complètement rénové (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le cycle d'orientation (CO) du Renard, qui est dans un état de délabrement avancé, ne sera finalement pas détruit comme initialement prévu. En raison de multiples retards dans la construction de nouvelles infrastructures scolaires, le Conseil d'Etat privilégie désormais une rénovation.

"Il s’agit d’un choix pragmatique vu le manque de locaux à moyen terme et du retard pris par la construction des deux nouveaux cycles d’orientation", indique lundi le Département du territoire, confirmant une information du Temps. La question du CO du Renard est directement liée à la mise à disposition de deux nouveaux bâtiments: le CO de Balexert et du CO de Bernex.

Alors que les effectifs des élèves sont en constante évolution, des retards ont été pris pour ces deux projets. Le projet du CO de Balexert dépend du dénouement du projet des Evaux pour le Servette FC. Le CO de Bernex est prévu aux alentours de 2031, "mais sans garantie à ce jour, l'autorisation de construire n'étant pas encore en force", selon le DT.

La rénovation du CO du Renard fait l'objet d'une étude de faisabilité dont la conclusion est attendue pour l'été 2025. Compte tenu des procédures parlementaires à venir pour concrétiser cette rénovation d'envergure, le DT indique 2030 comme échéance pour la fin des travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Enquête classée suite à la mort d’Ali Reza

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Le jeune afghan Ali Reza s’était pendu dans sa chambre du foyer de l’Etoile, en mars 2019 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Chambre pénale d’appel et de révision vient de confirmer le classement de la plainte pour violation du devoir d'éducation et d'assistance reproché aux fonctionnaires du SPMi, de l'Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement. Ils étaient poursuivis après le suicide d'Ali Reza, un jeune Afghan de 18 ans, au foyer de l'Etoile, en mars 2019. 

Ali Reza, un Afghan de 18 ans s’était pendu dans sa chambre du foyer de l’Etoile, en mars 2019. Il avait été molesté par un Protectas, un an plus tôt.  Faits pour lesquels cet agent de sécurité avait été condamné, en appel, pour lésions corporelles simples, aggravés et contraintes. Des fonctionnaires du SPMi, de l'Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement avaient, eux, été relaxés de violation du devoir d'éducation et d'assistance. La Chambre pénale d'appel et de révisions vient de confirmer ce classement.

Le suicide d'Ali Reza avait mis en lumière les conditions d’hébergement des requérants d’asile mineurs non accompagnés. Le foyer de l’Etoile a été fermé, depuis, en octobre 2023. L’avocate de la famille d’Ali Reza va faire recours auprès du TF, a appris Radio Lac.

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Une étude montre un lien vertueux entre piétonnisation et commerces

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Le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez estime que l'étude a le mérite de déconstruire certaines fausses idées (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Selon la Ville de Genève, la piétonnisation des rues ne constitue pas une entrave au commerce. Pour l'affirmer, la municipalité s'appuie sur une étude qu'elle a dévoilée lundi et qui relève que la grande majorité des achats dans les magasins situés sur son territoire s'effectue à proximité de chez soi et avec un "mode de déplacement doux".

Les commerces, contrairement aux craintes émises par beaucoup d'entre eux, ne pâtiraient donc pas de rues fermées à la circulation automobile, bien au contraire. Pour le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, cette étude de la société 6t a le mérite de tordre le cou aux "fausses idées, aux légendes urbaines".

Pour Alfonso Gomez, conseiller administratif, cette vision vient de deux facteurs:

Rendre une rue plus agréable facilite la déambulation, le lèche-vitrine, les achats spontanés. Des études similaires ont été menées ailleurs et aboutissent aux mêmes conclusions. Ces résultats montrent que les mesures prises par la Ville de Genève vont dans la bonne direction, indique, encore, M. Gomez.

Perspectives

Des perspectives s'ouvrent, estime la conseillère administrative Frédérique Perler, faisant référence à la politique de piétonnisation soutenue par la Ville de Genève. Car fermer une rue à la circulation relève bien souvent de la "gageure" au bout du lac, et nécessite une bonne dose de tact et de force de conviction.

Une fois que la mesure est en place, tout le monde semble toutefois content. Mme Perler prend l'exemple du quai des Bergues. Les magasins étaient inquiets à l'idée de voir ce quai interdit à la circulation motorisée. La Ville a alors procédé à une période de test qui a permis de lever les derniers doutes, note la magistrate.

L'étude du bureau de recherche 6t relève notamment que les habitants de la Ville de Genève représentent environ les trois quarts de la clientèle des magasins situés sur le territoire de la commune. Cette proximité se traduit par l'utilisation, en grande majorité, de mode de transport tels que la marche, le vélo ou les transports publics.

Une étude qui arrive à quelques semaines du coup d’envoi d’importants travaux rue de Carouge.

Pour Alfonso Gomez, il faut maintenir le dialogue avec les commerçants et les rassurer:

Décalage

Sébastien Munafo, directeur de 6t, relève qu'une majorité d'automobilistes se disent par ailleurs prêts à adopter d'autres modes de transport si les alternatives sont attractives. Il constate aussi une tendance des commerçants à surestimer le chiffre d'affaires qu'ils réalisent grâce à des clients venant en voiture.

Quelles sont ses recommandations après ces constats?:

Flore Teysseire, secrétaire patronale de Genève Commerces, se montre plutôt favorable à une "piétonnisation intelligente". Elle regrette cependant un manque de dialogue entre la Ville de Genève et les commerces sur ce sujet. Elle indique aussi que si la piétonnisation peut profiter à certains commerces, elle peut en pénaliser d'autres.

La rédaction avec ats

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