La satisfaction était le sentiment qui dominait à droite, dimanche, à l'issue des élections municipales genevoises. Tant les partis traditionnels que les formations dites populistes sont globalement contents des résultats.
"On a fait un carton plein", a indiqué à Keystone-ATS le président de l'UDC Genève Lionel Dugerdil. Le parti est entré dans les conseils municipaux de Lancy, Plan-les-Ouates, Carouge ou encore Versoix. Dans les autres communes où il est présent, il a augmenté le nombre de ses sièges à l'exception de Meyrin, a ajouté le député.
En ce qui concerne les élections aux exécutifs, en revanche, l'UDC s'est trouvée à la peine. "Nous n'avions toutefois pas de pression, car nous n'avons jamais été bons dans ce domaine", a tempéré M. Dugerdil.
Le MCG commente aussi positivement les résultats des élections. "Nous progressons dans presque toutes communes", a relevé le président du mouvement, François Baertschi. Comme pour l'UDC, la conquête des exécutifs est plus compliquée pour le MCG, même si ses candidats "ont fait de bons scores" à Vernier, Meyrin ou Onex.
Soulagement au PLR
"Nous sommes contents, car nous sommes en passe d'augmenter notre nombre d'élus dans les exécutifs communaux", a noté Pierre Nicollier, le président du PLR Genève. Il s'est aussi réjoui que le parti n'ait pas eu à souffrir, dans ce scrutin, de l'apparition du nouveau parti Liberté et Justice sociale (LJS).
Dans un communiqué, le parti des Vert'libéraux (PVL) dit avoir vécu "un dimanche électoral record". La formation, qui s'était alliée pour ce scrutin avec Le Centre dans de nombreuses communes, a obtenu plus d'une vingtaine de sièges dans les Conseils municipaux. Il a aussi bon espoir de placer sa candidate à l'exécutif de Pregny-Chambésy.
LJS est aussi heureux d'avoir "fait une percée dans 6 des 10 communes genevoises où il présentait des candidatures". La nouvelle formation, qui avait fait une entrée inattendue au Grand Conseil il y a deux ans, estime, dans un communiqué, que ce scrutin confirme de "sa position dans le paysage politique genevois".
Aux yeux du PLR Pierre Nicollier, la bonne tenue des partis de droite dans ces élections peut s'expliquer en partie par un glissement vers plus de conservatisme observé à un niveau global. "Nous avons profité de la géopolitique mondiale, qui nous donne raison", a surenchéri Lionel Dugerdil.
L'enjeu de la qualité de vie
Des préoccupations plus locales expliquent également le succès de la droite en général, selon le président de l'UDC Genève. Les gens s'inquiètent pour leur qualité de vie, avec des problèmes "de sécurité, de pouvoir d'achat, de démographie".
La population en a aussi "ras-le-bol de l'embauche de travailleurs frontaliers" dans les administrations communales, a souligné, de son côté, le président du MCG François Baertschi. "Nous l'avons ressenti lors des discussions devant nos stands électoraux".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats