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Culture

Le Salon du livre a attiré 60'000 curieux sur cinq jours à Genève

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Le public a répondu présent pour cette 35e édition du Salon du livre de Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche, a attiré 60'000 visiteurs en cinq jours. Pour les organisateurs, le public "a confirmé son attachement" à cette manifestation qui a organisé plus de 300 événements depuis mercredi.

Ce succès "confirme que le salon est bien plus qu'un événement littéraire: c'est un rendez-vous culturel majeur, un espace de dialogue, d'éveil et de découverte, en phase avec son époque tout en restant fidèle à l'esprit qui l'anime depuis ses débuts", souligne sa directrice, Natacha Bayard, citée dans un communiqué.

L'édition 2025 a donné carte blanche à un trio d'invités d'honneur: la journaliste et autrice franco-suisse Maïtena Biraben, l'écrivain français Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012 pour son "Sermon sur la chute de Rome", et l'écrivain franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt.

Leur présence "a contribué à la richesse des échanges, en offrant des perspectives variées sur la littérature, le monde et notre époque", estiment les organisateurs.

Comprendre le monde

Au total, plus de 600 plumes de la sphère francophone ont fait le déplacement de Suisse, de France, du Québec, de Belgique et de plusieurs pays africains. De nombreuses rencontres ont fait scène comble.

Parmi les nouveautés de cette édition, la scène "la fenêtre sur le monde" a permis des échanges nourris sur les conflits contemporains, la liberté d'expression ou encore les bouleversements géopolitiques. Ces rendez-vous ont confirmé une soif de compréhension de la part des publics dans un contexte mondial troublé, selon le communiqué.

La présence des médias a renforcé cette dynamique d'ouverture, tout comme celle d'auteurs africains, reflet de la relation profonde qu'entretient le salon avec les littératures d'Afrique.

Plusieurs prix

Plusieurs prix ont été décernés durant le Salon. L'autrice d'origine ivoirienne Véronique Tadjo a notamment remporté vendredi le prix Kourouma pour son roman "Je remercie la nuit". Une oeuvre qui dresse "un portrait poignant" de la jeunesse africaine, de sa vivacité, ses luttes, ses déceptions et ses promesses d'avenir. Le jury a notamment été sensible à la dimension panafricaine du roman et à son ancrage sur le continent, selon les organisateurs du prix.

Dans les genres de l'imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy), le Prix SFFF Suisse a récompensé Sara Schneider pour son roman "Places d'Ames". Le Prix Enfantaisie a été attribué à Pauline Pinson et Magali Le Huche pour leur album "Poisson-Fesse" ainsi qu'à Hannah Gold pour son roman "Rio et la baleine perdue".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le FIFF sacre le film chinois "Black Dog"

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Le film chinois "Black Dog" de Guan Hu remporte le Grand Prix 2025 du FIFF. Ce somptueux récit d’une amitié entre un homme et son chien a séduit le jury. (© FIFF)

Le 39e Festival International du Film de Fribourg (FIFF) se termine sur un nouveau record d’affluence. Elle sacre aussi un film chinois lauréat du Grand Prix 2025: "Black Dog". Une autre production chinoise, "My Friend An Delie", remporte le Prix spécial du Jury.

Cette année, le FIFF dépasse largement la barre symbolique des 50’000 sièges occupés frôlée l'an dernier, ont fait savoir les organisateurs samedi.

Comme l'an dernier, le lauréat 2025 est à nouveau un film chinois. "Black Dog" de Guan Hu est décoré du Grand Prix 2025 et du Critics’ Choice Award. Ce somptueux récit d’une amitié entre un homme et son chien a conquis le Jury international.

"My Friend An Delie" remporte le Prix spécial du Jury et le Prix du Jury ½cuménique. Ces deux distinctions honorent le premier long métrage de l’acteur et réalisateur Dong Zijian, star dans son pays, qui signe, selon les mots du jury "une représentation puissante et profondément honnête des traumatismes de l’enfance, de l’amitié et de la mémoire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Musk annonce que sa start-up xAI a racheté X

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La start-up d'intelligence artificielle générative xAI d'Elon Musk a acquis son réseau social X (archives). (© KEYSTONE/AP/Godofredo A. Vásquez)

Elon Musk a annoncé vendredi que sa start-up d'intelligence artificielle (IA) générative, xAI, avait acquis X, son réseau social, "dans le cadre d'une transaction entièrement en actions", qui valorise la plateforme à 33 milliards de dollars hors dette.

"Les avenirs de xAI et de X sont intimement liés", a-t-il assuré dans un message sur X. Le patron de Tesla et SpaceX avait racheté Twitter fin 2022 pour 44 milliards de dollars et s'est servi du réseau social notamment pour faire campagne pour Donald Trump.

Selon le milliardaire, combiner les données, les modèles d'IA, les capacités informatiques et les ressources humaines des deux entreprises va permettre à la nouvelle entité de proposer des "services plus intelligents et plus rentables".

Il estime qu'associer "les capacités et l'expertise de xAI en matière d'IA avancée à la portée massive de X" va "libérer l'immense potentiel" de la société.

Plus de 600 millions d'utilisateurs se servent de X, a-t-il affirmé, sans donner de fréquence. L'opération "valorise xAI à 80 milliards de dollars et X à 33 milliards de dollars (45 milliards moins 12 milliards de dollars de dettes)", a-t-il encore indiqué.

Rival d'OpenAI

L'entrepreneur a fondé xAI en 2023, en réaction au succès de ChatGPT, le pionnier de l'IA générative lancé fin 2022 par OpenAI, une start-up qu'il avait contribuée à fonder avant de couper les ponts avec les autres fondateurs.

xAI a mis au point son propre chatbot, Grok, qui a l'avantage d'être alimenté par l'ensemble des conversations sur X. Il est censé donner des réponses moins "woke" et faire plus d'humour.

Sur le réseau social Twitter, rebaptisé X, Elon Musk a autorisé les propos haineux et la désinformation au nom de la liberté d'expression, faisant fuir une partie des marques inquiètes du contexte dans lequel leurs messages apparaissent.

Croissance "alimentée par la peur"

Selon le cabinet Emarketer, les annonceurs reviennent désormais sur X, qui devrait voir ses recettes publicitaires progresser cette année pour la première fois depuis 2021, autour de 17,5% aux Etats-Unis.

"Mais une partie de cette croissance est alimentée par la peur", a souligné l'analyste Jasmine Enberg, citée dans un communiqué mercredi.

"De nombreux annonceurs considèrent les dépenses sur X comme un coût d'exploitation afin d'atténuer le risque potentiel de répercussions juridiques ou financières" s'ils n'achetaient pas d'espaces publicitaires sur le réseau social, a-t-elle détaillé.

Elon Musk est devenu l'un des soutiens financiers et politiques les plus importants de Donald Trump en quelques mois de campagne l'année dernière.

De retour au pouvoir, le président américain lui a confié une commission à l'efficacité gouvernementale, qui licencie les fonctionnaires en grand nombre et démantèle des agences fédérales et ministères afin de tailler dans les dépenses publiques.

En ligne avec le gouvernement

De nombreuses autres grandes entreprises, notamment dans les technologies, ont pris des mesures pour s'aligner avec le gouvernement, en supprimant les programmes de promotion de la diversité ou en assouplissant la modération des contenus dans la direction souhaitée par les républicains.

"Les contenus haineux et controversés qui on fait fuir les annonceurs de X ne sont toujours pas acceptables, mais on a le sentiment qu'ils pourraient devenir inévitables", a commenté Jasmine Enberg.

L'homme le plus riche au monde a conclu son message sur X vendredi en affirmant que la fusion de ses deux entreprises va permettre de "construire une plateforme qui ne se contente pas de refléter le monde, mais qui accélère activement le progrès humain".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Un modèle original d'E.T. l'extraterrestre aux enchères à New York

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Un modèle original d'E.T 3 est mis aux enchères. Il est estimé entre 600'000 et 800'000 dollars (Photo prétexte). (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Un modèle original d'E.T. créé pour le film culte "E.T., l'extra-terrestre" de Steven Spielberg est mis aux enchères par la maison de vente Sotheby's.

Il provient de la collection personnelle de l'artiste italien spécialiste des effets spéciaux Carlo Rambaldi, trois fois primé aux Oscars pour son travail sur "Dune" de David Lynch, "Rencontre du troisième type", de Steven Spielberg et le "King Kong" de 1976, réalisé par John Guillermin.

Estimé entre 600'000 et 900'000 dollars, ce modèle d'un peu plus d'un mètre de haut, est l'un des trois utilisés par Steven Spielberg pour son film sorti en 1982.

"Ce modèle incarne l'art d'une époque passée avant que les effets spéciaux créés par ordinateur ne s'imposent. Une pièce de nostalgie emblématique de l'histoire d'Hollywood", explique Cassandra Hatton, de Sotheby's.

Aussi en ligne

Une figurine articulée utilisée dans le film avait été vendue aux enchères par la maison américaine Julien's et Turner Classic Movies pour 2,6 millions de dollars (2,29 millions de francs) en décembre 2022.

Une maquette de l'alien avait également trouvé preneur pour 125'000 dollars (110'200 francs).

Une fois l'aspect d'E.T. défini, Carlo Rambaldi a dessiné plusieurs torses et têtes de l'extraterrestre.

Son protagoniste était alors capable de réaliser 150 mouvements différents, comme froncer les sourcils ou étirer son cou.

D'autres objets de la collection de Carlo Rambaldi sont également vendus aux enchères par Sotheby's, notamment deux modèles de vers de sable utilisés dans le film "Dune" de David Lynch.

La vente en ligne se termine le 3 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Clap de fin en septembre pour Frédéric Maire à la Cinémathèque

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Arrivé en 2009, Frédéric Maire quittera son poste de directeur de la Cinématheque suisse en septembre prochain (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Frédéric Maire quittera la direction de la Cinémathèque suisse le 30 septembre prochain. Sa décision a été prise d'entente avec le Conseil de Fondation de l'institution basée à Lausanne. Le processus de recrutement d'un nouveau directeur débutera prochainement.

"Après la mise en place d'une nouvelle gouvernance destinée à accompagner sa croissance, l'institution doit aujourd'hui consolider ses acquis dans un environnement complexe, marqué par les restrictions budgétaires. Dans ce contexte, l'arrivée d'une nouvelle directrice ou d'un nouveau directeur vise à donner un nouvel élan à l’institution pour affronter les défis actuels", écrit vendredi la Cinémathèque dans un communiqué.

Né en 1961 à Neuchâtel, Frédéric Maire a été directeur artistique du Festival international du Film de Locarno de 2005 à 2009. Il a été nommé à la tête de la Cinémathèque suisse en novembre 2009. Il avait succédé à Freddy Buache et à Hervé Dumont. En 2017, il a été élu par ses pairs, pendant six ans, président de la Fédération internationales des archives du film (FIAF).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Miquel Barceló et la plasticité du livre à la Fondation Michalski

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La forme et la matérialité du livre se trouvent au coeur de l'oeuvre de Miquel Barceló (image prétexte). (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

La fondation Jan Michalski à Montricher (VD) invite à réfléchir sur la plasticité du livre à travers l'oeuvre de l'artiste majorquin Miquel Barceló. Intitulée "Autofictions", l'exposition se tiendra dès samedi et ce jusqu'au 28 septembre prochain.

"Le livre comme objet esthétique et la lecture comme thème traversent l'art dès le Moyen Âge. Attribut d'un personnage permettant de l'identifier comme un saint, un savant ou un lecteur, il devient une image de l'activité de l'esprit et de la connaissance, la possibilité d'une ouverture sur le monde et d'en faire l'expérience", écrit la Fondation dans un communiqué.

Ce thème se trouve au coeur de l'oeuvre de Miquel Barceló. L'artiste, né en 1957, "explore la plasticité du livre depuis ses débuts", souligne la Fondation.

De la forme à l'objet

Miquel Barceló est également connu pour avoir réalisé la coupole de la Salle des droits de l'homme et de l'alliance des civilisations de l'ONU à Genève. Il a commencé par utiliser la forme rectangulaire et épaisse du livre pour réaliser les "Cadaverinas", des boîtes dans lesquelles il enfermait des matières organiques et en observait la transformation à travers des couvercles transparents.

Il a ensuite étudié le "livre-objet" dans une série de dessins. Avec le temps, ce thème a pris de l'ampleur. Le livre s'associe alors "à la figure humaine ou au sexe féminin, est rangé sur des étagères de bibliothèques qui tapissent les murs d'un espace clos, tel un microcosme, devient sujet unique des portraits et épouse la coque de bateaux dans les marines, ou encore déborde de la table des natures mortes", poursuit le document.

Supports variés

Un ensemble de peintures, sculptures, dessins, gravures et divers carnets des années 1970-2000 permettront aux visiteurs de mieux comprendre les liens tissés par le Majorquin entre ses pratiques artistiques et celles de l'écriture et de la lecture.

Un atelier créatif gratuit, sur inscription, destiné à explorer la matérialité et les possibilités plastiques qu'offre la forme du livre, donné par l'artiste Silvana Solivella aura lieu en marge de l'exposition. Deux documentaires, consacrés à l'oeuvre du plasticien seront également projetés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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