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International

Marine Le Pen condamnée: Trump et Vance apportent leur soutien

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Le président Trump a plaidé pour "libérer" Marine Le Pen après la condamnation de cette dernière lundi pour détournement de fonds publics (archives). (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Le président américain Donald Trump a appelé jeudi soir à la "libération" de Marine Le Pen en jugeant que sa condamnation à une peine d'inéligibilité constituait une "chasse aux sorcières" pour l'empêcher de remporter la présidentielle française de 2027.

Peu avant, jeudi, son vice-président JD Vance, avait également fustigé la condamnation par la justice de la dirigeante d'extrême droite en estimant que "ce n'est pas ça la démocratie".

"Je ne connais pas Marine Le Pen mais je suis sensible au fait qu'elle travaille dur depuis tant d'années", a écrit dans la nuit de jeudi à vendredi le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.

"Elle a essuyé des échecs mais elle a continué et, maintenant, juste avant ce qui serait une Grande Victoire, ils s'en prennent à elle sur une accusation mineure dont elle ne savait probablement rien - Cela ressemble pour moi à une erreur comptable", a poursuivi le locataire de la Maison Blanche en allusion à la condamnation lundi de Mme Le Pen, qui pourrait l'empêcher de concourir à la prochaine présidentielle.

Celle-ci est programmée en principe au printemps 2027 à la fin du second mandat du président Emmanuel Macron.

"C'est tellement mauvais pour la France et pour le Grand Peuple de France (...) LIBEREZ MARINE LE PEN!", a exhorté Donald Trump en lettres majuscules.

"En tête dans les sondages"

Sans jamais citer la justice et l'exécutif en France, le président américain, dont les proches JD Vance et Elon Musk soutiennent ouvertement des partis d'extrême droite en Europe, a jugé que Mme Le Pen était victime d'une "chasse aux sorcières" par des "gauchistes européens qui se servent de l'arme judiciaire pour faire taire la liberté d'expression".

Son vice-président JD Vance a aussi apporté son soutien à la dirigeante du Rassemblement national (RN).

"Elle est en tête dans certains sondages. Et pour une accusation particulièrement mineure (...) ils essaient de la mettre en prison et de l'écarter du scrutin", a-t-il déclaré sur la télévision Newsmax, une des chaînes préférées de la droite ultraconservatrice américaine.

Il a aussi laissé entendre, à tort, que Marine Le Pen n'était pas personnellement "impliquée" dans les faits reprochés par la justice française.

"Ce n'est pas ça la démocratie", a-t-il martelé.

Détournement de fonds

Jugée coupable lundi à Paris de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires européens, Marine Le Pen s'est vu infliger quatre ans de prison (dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique), une amende de 100.000 euros et surtout cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire.

Après cette condamnation, la triple candidate à la présidentielle a reçu le soutien de nombreux dirigeants étrangers de la droite radicale.

Donald Trump l'avait même comparée à ses propres affaires judiciaires aux Etats-Unis, estimant que le sort de Marine Le Pen était "une affaire très importante".

En février, JD Vance avait sidéré les Européens lors de son discours à la conférence sur la sécurité de Munich. Il les avait accusés d'étouffer la liberté d'expression et la liberté religieuse, les appelant à rompre le "cordon sanitaire" contre l'extrême droite.

Simultanément, Marine Le Pen a appelé jeudi soir à l'instauration d'un "protectionnisme intelligent" en Europe, après l'annonce de 20% de droits de douane américains supplémentaires sur tous les produits importés de l'Union européenne.

La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale a dénoncé sur X des annonces "brutales et au bénéfice des seuls Etats-Unis alors que nous aurions pu construire de nouvelles règles pour le commerce international sans le déni des mondialistes forcenés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie

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Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a annoncé une opération de "vengeance" en Syrie, après l'attaque attribuée à l'EI qui a coûté la vie à deux soldats américains et un interprète. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier

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Le procès du cinéaste Christophe Ruggia a été renvoyé en appel au 23 janvier. Il est jugé pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.

A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela

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Donald Trump a laissé planer le doute vendredi sur une possible guerre entre les Etats-Unis et le Venezuela (archives). (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier.

"Non, je ne l'exclus pas", a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément.

Nicolas Maduro "sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne", a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.

Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.

Dispositif militaire important

Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.

Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre.

"Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis", a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui s'est dit "pas inquiet" par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que "rien n'empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire

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Le premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé vendredi un nouveau projet de loi bancaire qui doit sortir le Liban de la crise. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.

"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.

Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.

Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.

Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.

Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.

Restaurer le secteur

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".

L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.

Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.

Banques "en colère"

"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.

Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.

La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.

M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.

En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.

Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.

Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'accès à la fontaine de Trevi va devenir payant pour les touristes

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L'accès à la fontaine de Trevi à Rome va bientôt coûter deux euros pour les touristes (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/FABIO FRUSTACI)

Les touristes devront bientôt verser deux euros pour avoir accès à la fontaine de Trevi à Rome. Seuls les résidents de la ville étant exemptés, a annoncé vendredi le maire de Rome Roberto Gualtieri.

Le monument, qui attire chaque jour de vastes foules, restera visible gratuitement à distance, mais l'accès de proximité sera réservé aux détenteurs de billets, a indiqué le maire dans une conférence de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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