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Brexit: optimisme à Bruxelles

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"Je veux croire qu'un accord est en train d'être finalisé", a déclaré le président de la République française Emmanuel Macron depuis Toulouse (sud-ouest de la France) où il retrouvait la chancelière allemande Angela Merkel. (©KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Un vent d'optimisme soufflait mercredi soir à Bruxelles après des discussions marathon pour tenter de trouver un accord avec Londres sur le Brexit. Il serait "en train d'être finalisé", à quelques heures d'un sommet européen.

"Je veux croire qu'un accord est en train d'être finalisé", a déclaré le président de la République française Emmanuel Macron depuis Toulouse (sud-ouest de la France) où il retrouvait la chancelière allemande Angela Merkel.

"On y est presque, c'est prometteur", a indiqué à l'AFP une source européenne, rapportant que l'ensemble des points problématiques étaient réglés "sauf l'application de la TVA pour l'Irlande du Nord". "On n'y est pas encore", a toutefois nuancé un diplomate européen.

Fébrilité

Au même moment, une autre source de l'UE affirmait que "les discussions se poursuivent", signe de la fébrilité de ces dernières heures. Côté britannique, le Premier ministre Boris Johnson a assuré lors d'un conseil des ministres qu'il existait "une chance d'obtenir un bon accord" mais qu'il restait un "certain nombre de questions en suspens".

A la mi-journée, le commissaire européen Dimitris Avramopoulos, rapportant les propos du négociateur de l'UE Michel Barnier, avait averti qu'il restait "d'importants problèmes à régler".

Signe de la difficulté des pourparlers, la réunion au cours de laquelle M. Barnier doit informer les ambassadeurs des 27 sur l'état des négociations, prévue à 14h00, a été reportée à 17h00 puis à 19h00, avant de finalement s'ouvrir 30 minutes plus tard.

Le président du Conseil européen Donald Tusk, maître d'oeuvre du sommet, a estimé que "les bases d'un accord" sur le Brexit étaient "prêtes" et pourraient se concrétiser dans les prochaines heures. "En théorie, d'ici sept à huit heures, tout devrait être clair", a-t-il dit aux journalistes polonais à Bruxelles. "On verra, je suis toujours optimiste", a-t-il ajouté.

Dernier sommet avant le divorce

Un diplomate en poste à Bruxelles a confié avoir "rarement vu un conseil européen dont on ne connaît pas la veille l'ordre du jour". Le sommet de jeudi-vendredi est théoriquement le dernier avant le divorce entre Londres et l'UE, prévu le 31 octobre.

Michel Barnier avait jugé mardi "possible" de parvenir à un accord cette semaine. "Un accord est encore très possible", avait renchéri son homologue britannique, le ministre pour le Brexit Steve Barclay.

Les discussions ont porté sur plusieurs questions épineuses: la manière d'éviter le retour d'une frontière entre l'Irlande, membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, partie du Royaume-Uni, afin de préserver la paix sur l'île tout en permettant des contrôles douaniers. Ou encore le droit de regard accordé aux autorités nord-irlandaises sur l'accord de divorce.

Accord "tolérable"

Dans la proposition de Londres, l'Irlande du Nord reste dans le territoire douanier du Royaume-Uni tout en appliquant les règles européennes pour les produits destinés à l'UE, selon des sources européennes.

Les contrôles se feraient dans les ports et aéroports quand les produits pénètrent en Irlande du Nord, selon les mêmes sources. Leur suivi, qui suppose de faire confiance aux Britanniques, inquiète les Européens qui veulent protéger leur marché.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a rencontré à trois reprises en trois jours des représentants du parti unioniste nord-irlandais DUP pour s'assurer de leur soutien à son plan. Le soutien d'une majorité parlementaire est un sujet d'inquiétude pour les 27, échaudés par le rejet du précédent accord qui avait pourtant reçu le feu vert de Theresa May, prédécesseure de Boris Johnson.

Mercredi le chef du European Research Group, une branche eurosceptique du parti conservateur, a indiqué que d'après ce qu'il avait entendu du Premier ministre "l'accord semble être tolérable". La future relation commerciale avec Londres a été au centre des discussions.

Après le Brexit, le Royaume-Uni sera "un nouveau concurrent" à la porte de l'UE, a mis en garde la chancelière Angela Merkel. Les Européens conditionnent l'ambition de leur future relation avec Londres au respect des règles dans le domaine fiscal, social ou environnemental.

Malgré ces progrès, l'hypothèse d'un report du divorce reste dans tous les esprits, au moins pour le feu vert des Parlements britannique et européen. En l'absence d'accord d'ici le 19 octobre, une loi britannique impose à Boris Johnson de demander un nouveau délai -le troisième-, de trois mois, ce que le Premier ministre a exclu à de maintes reprises.

 

Source / ATS.

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Suisse

Hausse de moitié du nombre de faillites à fin novembre

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Le nombre de faillites augmente en novembre (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les procédures de faillites ont connu un coup d'accélérateur entre le début de l'année et la fin novembre. Certains cantons romands ont même durement été touchés. Dans le même, temps, la croissance du nombre de créations d'entreprises est restée limitée.

De janvier à novembre, 8343 entreprises ont mis la clé sous la porte, soit une progression de 50%, selon le cabinet Dun & Bradstreet jeudi. Le Valais et le Jura ont particulièrement souffert des faillites, avec des envolées respectives de 124% et 118%, quand le canton de Neuchâtel, le canton de Fribourg et le Tessin ont oscillé autour de 50%. A Genève, l'augmentation atteint 38%, devant le canton de Vaud (+30%).

Parmi les branches, celle de l'informatique (+73%), des services aux entreprises (+71%) ainsi que les holdings et les sociétés d'investissement (+70%) ont été les plus secouées. A l'inverse, l'industrie du bois et du meuble (+23%), les entreprises artisanales (+33%) et l'hôtellerie-restauration (+45%) ont enregistré les poussées les moins fortes.

Selon le cabinet, cette forte augmentation a des raisons conjoncturelles, mais c'est surtout la révision de la loi sur les poursuites pour dettes et la faillite, entrée en vigueur au 1er janvier 2025, qui a joué un rôle important.

Au cours de la même période, le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 5% à 50'213 sociétés. A Genève, la croissance se situe à 10%, devant le Jura (+7%) et le Valais (+6%). Fribourg (+4%), Berne et Neuchâtel (+1%) se sont inscrits dans la zone positive, quand le canton de Vaud et le Tessin ont décliné de 1%.

Les gents et gestionnaires immobiliers ont été les plus nombreux à fonder leur entreprise en Suisse (+23%), devant les prestataires informatiques (+18%) mais aussi les holdings et les sociétés d'investissement (+17%). La logistique (-1%), les services à la personne (-3%), l'hôtellerie-restauration (-4%) et surtout le commerce de détail (-9%) ont peiné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Pas de commission d'enquête parlementaire sur Ruag

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Le Contrôle fédéral des finances avait montré des manquements très graves au sein de Ruag (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le scandale Ruag ne devrait pas être passé au crible par une commission d'enquête parlementaire (CEP). Le National a rejeté deux initiatives du PS et des Vert-e-s déposées suite à la publication du rapport du Contrôle fédéral des finances sur Ruag.

La gauche aurait souhaité une enquête sur les importants dysfonctionnements au sein de Ruag, sur les problèmes liés à l’acquisition d’armement et sur les structures de conduite, de contrôle et de surveillance au sein du Département fédéral de la défense (DDPS).

Ruag MRO a été épinglé fin février dans des rapports publiés par le Contrôle fédéral des finances. Ils montrent des manquements très graves. Plus de deux dizaines de cas de fraude présumée avec de gros dommages financiers sont mentionnés.

"Lorsqu'on tolère de tels déficits, nous ne faisons pas du bien à notre sécurité", a déclaré Samuel Bendahan (PS/VD), qui n'a pas manqué d'énumérer les scandales qui ont traversé la Défense ces dernières années.

Des problèmes existent effectivement, a répondu le camp bourgeois. Mais des travaux sont déjà en cours. Les commissions de gestion évaluent actuellement la situation et doivent rendre un rapport au printemps 2026, a déclaré Benjamin Roduit (Centre/VS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le National insiste sur une autorisation facilitée des pesticides

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Le National veut accélérer l'homologation des pesticides (image d'illustration). (© KEYSTONE/ARNO BALZARINI)

Les nouveaux produits phytosanitaires doivent être homologués rapidement de manière rigoureuse. Malgré l'entrée en vigueur d'une ordonnance en ce sens, le Conseil national veut aller plus loin. Les pesticides homologués en Europe doivent aussi l'être en Suisse.

Au grand dam de la gauche et du PVL, le National a adopté jeudi par 121 voix contre 73 une initiative en ce sens. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Aujourd'hui, entre 600 et 700 demandes d'homologation sont pendantes. "La situation est intolérable", a avancé mercredi Olivier Feller (PLR/VD) au nom de la commission.

Pour Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le système d'homologation doit être plus rapide. La Suisse doit directement reprendre les décisions de l'UE. Elle peut toutefois adapter les autorisations de produits phytosanitaires aux prescriptions d'utilisation suisses. Cela afin que les produits déjà homologués puissent être vendus sans délai en Suisse. "Une appréciation de l'administration fédérale sera toutefois nécessaire", a rappelé M. Feller. "Rien n'est automatique."

La gauche a critiqué un projet qui vise à autoriser plus de toxicité. Franziska Ryser (Vert-e-s/ZH) a plaidé pour attendre une décision sur les "bilatérales III". Cette voie contient un accord sur la sécurité de l'alimentation. Et cela procure à la Suisse un accès à toutes les informations et les examens réalisés par les autres pays.

Plusieurs orateurs de gauche ont rappelé que le Conseil fédéral a déjà pris les devants. Depuis le 1er décembre, les produits phytosanitaires déjà homologués dans un pays voisin sont soumis à une procédure simplifiée en Suisse. Ainsi, les décisions de l'UE sont automatiquement reprises dans notre pays. Il est possible d'homologuer des produits phytosanitaires des produits déjà acceptés dans les pays limitrophes, a souligné la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.

Le PS, les Vert-e-s et le PVL n'ont eu aucune chance de restreindre le projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Meg O'Neill aux commandes de BP, en pleine restructuration

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Meg O'Neill remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé la nomination de l'Américaine Meg O'Neill comme directrice générale pour mener à bien le plan de redressement lancé cette année après l'abandon de son ambitieuse stratégie climatique.

Elle remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste, mais continuera d'exercer un rôle de conseiller jusqu'en décembre 2026, est-il précisé dans le communiqué de l'entreprise.

Mme O'Neill, recrutée en externe, est actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy. Elle a également passé 23 ans chez ExxonMobil.

L'intérim jusqu'à son arrivée sera assurée par Carol Howle, actuelle vice-présidente de BP, précise le groupe.

"J'ai hâte de travailler avec l'équipe de direction de BP et nos collègues à travers le monde pour accélérer la performance, renforcer la sécurité, stimuler l'innovation et la durabilité", a réagi Mme O'Neill, citée dans le communiqué.

BP a annoncé en début d'année un plan de redressement impliquant une réduction des coûts, avec des milliers de pertes d'emplois à la clé et un recentrage sur les hydrocarbures, enterrant sa stratégie climatique.

La nomination de Mme O'Neill doit permettre au groupe de "devenir une entreprise plus simple, plus agile et plus rentable", estime son président Albert Manifold, lui-même en poste depuis le 1er octobre.

"Des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais davantage de rigueur et de diligence s'imposent pour opérer les changements transformationnels nécessaires afin de maximiser la valeur pour nos actionnaires", a-t-il ajouté.

BP a annoncé en novembre un bénéfice en forte hausse au troisième trimestre, en dépit de la baisse des cours du pétrole, se disant satisfait de l'avancée de son plan. Son bénéfice net s'affiche à 1,16 milliard de dollars, soit plus de cinq fois plus que les 206 millions enregistrés au troisième trimestre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Genève va commémorer la restauration de la République

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Comme chaque année, le canton de Genève va commémorer le 31 décembre la restauration de la République (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Comme chaque année, des coups de canon vont ponctuer le début du 31 décembre, journée où Genève commémore officiellement la restauration de la République, un moment important de son histoire. La population est conviée à participer à cette cérémonie sur la promenade de la Treille.

Seront présents Thierry Apothéloz, président du Conseil d’Etat, Anne Hiltpold, vice-présidente, et Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat. L'assistance chantera notamment l'hymne genevois, le "Cè qu'è lainô", a communiqué le canton jeudi.

A l’issue de la cérémonie officielle, une collation sera offerte à la population par le Conseil d'Etat sous l'ancien Arsenal. Un culte suivra à la cathédrale Saint-Pierre.

En 1798, occupée militairement, Genève est annexée à la France et devient chef-lieu et préfecture du département du Léman. Suite aux défaites de l'armée napoléonienne, les troupes françaises se retirent de la ville le matin du 30 décembre 1813.

Les troupes autrichiennes arrivent à Genève dans l'après-midi, annonçant la restauration de l'ordre ancien. Le 31 décembre, une proclamation d'indépendance est préparée et un gouvernement provisoire est constitué. Genève retrouve son statut de république indépendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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