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#05 Moi, Manon, 24 ans, stagiaire chez Radio Lac

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La pollution lumineuse était beaucoup moins présente ce soir du 26 Septembre au Salève. (©Yuting Gao / Pexels)

#Episode 05 : Une soirée au Salève

La semaine dernière, un événement de grande ampleur a eu lieu à Genève et cela a mobilisé une grande partie des équipes. Le jeudi 26 septembre, une grande opération s’est tenu dans tout le Grand Genève: les lumières publiques des communes se sont éteintes, plongeant la ville dans le noir. Le but était simple: permettre de voir les étoiles, reconnecter les gens à la nature et à la nuit et faire un geste pour la biodiversité qui souffre de ces lumières artificielles au quotidien. 

J’avais eu l’occasion d’assister à la conférence de presse pour cet événement avec Tadeusz Roth, journaliste à Radio Lac, et suite à la préparation de quelques articles sur les animations prévues ce soir-là, on m’a proposé d’assister à l’événement depuis les hauteurs du Salève, d'où la vue sur le bassin genevois, le lac et les alentours est magnifique.

La mission là-haut était de pouvoir interroger quelques personnes, au vu de la présence de plusieurs présidents de syndicats, d’élus, de membre de la société astronomique de Genève et du Musée d’histoire naturelle. Du beau monde réuni et engagé pour la prise de conscience collective sur la nécessité discutable d’allumer toute les lumières la nuit. 

J’avais déjà écris mon article en amont pour gagner du temps sur la publication le soir-même. Je suis donc montée par les toutes petites routes jusqu’au sommet de la montagne. C'était un voyage déjà assez éprouvant, mais magnifique. A ce moment-là, la nuit n’était pas encore tombée, et le ciel était assez dégagé, le soleil filtrait à travers les Alpes et les quelques nuages. Entre les champs de moutons et les autres journalistes déjà présents sur le plateau, j’ai réussi à me frayer un chemin pour observer la vue et le soleil en train de se coucher sur Genève. 

Le froid et le vent sont tombés en même temps que le soleil, sous la ligne d'horizon. Les participants à la randonnée eux aussi ont commencé à arriver jusqu’au stand, et j'ai donc préparé mon micro pour les interroger sur leurs premières impressions. 

Malheureusement, une variante à laquelle je n’avais pas pensé s’est immiscée par la même occasion, la nuit, tout simplement! 

Dans le noir complet, avec seulement quelques petites lumières très faibles autour du stand, j’essayais tant bien que mal de repérer l’attachée de presse, ou des visages connus, mais impossible de combattre l’obscurité. J’ai donc dû me diriger vers chaque personne que j’arrivais à localiser puis lui demander qui il était, tout simplement, ce qui était assez inconfortable. Le vent assez fort s’est rajouté pour ne pas faciliter l’interview.

Au final, j’ai tout de même pu discuter avec des personnes engagées et passionnées, ce qui était très enrichissant. Tous les enregistrements se sont bien passés, et j’ai finalement sorti mon article le soir-même, malgré les nombreuses modifications que j’y ai apporté. C’est ça de travailler dans le noir...

Quant aux étoiles, le soleil de la fin d'après midi s'était enfuit pour laisser la place aux cieux nuageux. Malgré tout, il a révélé quelques bijoux d'étoiles, pour les plus patients et passionnés. En tant que néophyte, cette nuit était vraiment belle pour moi aussi, en enseignements, rencontres et découvertes.

Je vous retrouve dimanche prochain!

 

Culture

Une guitare de Jeff Beck vendue plus de 1 million de livres

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Mort en 2023, Jeff Beck était considéré comme l'un des meilleurs guitaristes, capable de passer d'un style à l'autre: rock, hard rock, blues, jazz (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Une vente aux enchères à Londres de guitares et autres équipements de musique du guitariste britannique de légende Jeff Beck a récolté plus de 8,7 millions de livres. Plus de 1,06 million a été dépensé pour la seule fameuse guitare "Oxblood" Gibson Les Paul 1954.

Cette guitare apparaissait sur la couverture de l'album solo "Blow by blow" (1975) et avait été utilisée dans de nombreux concerts par Jeff Beck, décédé au début 2023. Son prix était estimé entre 350'000 et 500'000 livres sterling (entre 390'000 et 560'000 francs), selon la maison d'enchères Christie's organisatrice de la vente.

Parmi les pièces phares figurait également une guitare Fender électrique 1990, principal instrument utilisé par Jeff Beck entre 1999 et 2014, achetée pour un million de livres, pour une estimation entre 20'000 et 30'000 livres.

Cette vente "rend hommage à l'héritage d'un génie, d'une vraie légende du rock, révérée dans le monde entier", s'est réjouie Amelia Walker, experte des collections privées et emblématiques de Christie's à Londres, citée dans un communiqué.

130 objets de Jeff Beck

"Je suis tellement heureuse que les guitares de Jeff ont été si populaires parmi ses fans et ses amis", a pour sa part réagi Sandra Beck, la veuve du musicien, citée dans le même communiqué.

Au total, la vente comptait plus de 130 objets, dont des guitares et des amplificateurs, utilisés par Jeff Beck "tout au long de sa carrière qui s'est étalée sur près de six décennies", selon Christie's.

Né en juin en 1944 dans la banlieue de Londres et mort en 2023, Jeff Beck était considéré comme l'un des meilleurs guitaristes, capable de passer d'un style à l'autre: rock, hard rock, blues, jazz. Il est devenu célèbre après avoir rejoint le groupe de rock The Yardbirds en 1965, où il a joué avec Jimmy Page. Le duo a taillé sa légende avec les albums et morceaux "Shapes of Things" et "Over Under Sideways Down".

La dernière tournée de Jeff Beck remonte à 2022. Le musicien a remporté huit Grammy awards en récompense de sa virtuosité et de son sens de l'innovation à la guitare électrique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Grâce par Trump d'assaillants du Capitole condamnée par les juges

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Une des juges s'est réjouie que soient préservés des milliers de vidéos, retranscriptions de procès, verdicts et commentaires judiciaires, autant de données "immuables qui constituent la vérité" (archives). (© KEYSTONE/EPA FBI/FBI HANDOUT)

Trois juges ont condamné mercredi la grâce accordée par le président américain Donald Trump aux personnes jugées coupables pour l'assaut du Capitole, siège du Congrès, le 6 janvier 2021. "Aucune grâce ne peut changer la vérité tragique", a lancé l'une d'elles.

La décision prise lundi soir par le président Trump "ne peut pas effacer le sang, les excréments, la terreur que la foule a laissés derrière elle" ni "ne peut réparer la brèche dans la tradition sacrée américaine de transition pacifique du pouvoir", a ajouté dans un commentaire d'ordonnance d'abandon de poursuites contre un émeutier, la juge fédérale de la capitale des Etats-Unis, Tanya Chutkan.

A peine investi lundi, M. Trump a signé à la Maison-Blanche un décret graciant quelque 1270 personnes, qu'il a qualifiées d'"otages", reconnues coupables pour l'assaut du Capitole lors de la certification il y a quatre ans de la victoire de Joe Biden. S'y ajoutent 14 membres des mouvements d'extrême droite Oath Keepers et Proud Boys, dont la peine a été commuée en période de prison déjà purgée.

Depuis lors, des procureurs par intérim à Washington abandonnent par dizaines les poursuites contre les accusés encore en instance de jugement, ce que des policiers et des élus ont qualifié de "trahison".

"Impunité" dénoncée

Deux autres juges fédérales de Washington, qui avaient présidé des procès d'assaillants du Congrès, ont également dû valider mercredi l'abandon de poursuites, tout en condamnant vivement ces grâces.

La juge Beryl Howell a ainsi balayé toute base factuelle à l'abandon des poursuites, contestant ce que le président Trump a jugé être une "grave injustice nationale infligée au peuple américain". La magistrate a dénoncé une "impunité", une "perspective dangereuse" que des "comportements contraires à la loi se reproduisent à l'avenir" et une "atteinte à l'Etat de droit".

Enfin, sa consoeur Colleen Kollar-Kotelly a aussi estimé qu'effacer une procédure judiciaire et gracier les assaillants "ne changera pas la vérité de ce qui s'est passé le 6 janvier 2021".

Elle s'est réjouie que "soient préservés pour l'avenir des milliers de vidéos, retranscriptions de procès, verdicts et commentaires judiciaires". Ce sont autant de données "immuables qui constituent la vérité", a-t-elle conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les enquêteurs recommandent d'inculper le président sud-coréen Yoon

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Yoon Suk-yeol est accusé d'avoir fait vaciller la jeune démocratie sud-coréenne en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, dans un coup de force qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire (archives). (© KEYSTONE/EPA/Kim Hong-Ji / POOL)

Les enquêteurs ont recommandé jeudi que le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, suspendu de ses fonctions, soit inculpé pour rébellion et abus de pouvoir. Ils ont remis leurs conclusions au parquet sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale.

Au terme de 51 jours d'enquête sur ce coup de force, le bureau d'enquête sur la corruption (CIO), l'agence anticorruption, qui centralise les investigations criminelles sur M. Yoon, demande "d'engager des poursuites contre le président en exercice, Yoon Suk-yeol, dans le cadre d'allégations portant notamment sur la conduite d'une rébellion".

Le parquet a désormais onze jours pour décider de lancer ou non des poursuites demandées. La rébellion est un crime passible de la peine de mort.

Le 3 décembre, le dirigeant conservateur a sidéré la Corée du Sud en imposant soudainement la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement pour tenter de le museler. Il a fait marche arrière quelques heures plus tard, à la suite d'un vote des députés réunis en urgence et sous la pression de manifestants.

Placé en détention

Onze jours plus tard, M. Yoon s'est vu confisquer le pouvoir par le Parlement, qui a adopté une motion de destitution contre lui, désormais examinée par la cour constitutionnelle.

Après avoir résisté à une première descente sur mandat des autorités, M. Yoon a été arrêté et placé en détention le 15 janvier. C'est un fait sans précédent pour un chef de l'Etat sud-coréen titulaire, qu'il reste officiellement jusqu'à la décision de la cour constitutionnelle.

Dans les conclusions de son enquête, le CIO a indiqué que M. Yoon avait "abusé de son autorité obligeant les policiers de l'unité de garde de l'Assemblée nationale et les forces de la loi martiale à accomplir des tâches qui dépassaient leurs obligations".

Dans la nuit du 3 décembre, M. Yoon aurait ordonné à l'armée de prendre d'assaut le Parlement et d'empêcher les députés de voter une résolution demandant la levée de la loi martiale. Selon les enquêteurs sud-coréens, M. Yoon a également "entravé l'exercice du droit des législateurs à exiger la levée de la loi martiale".

Se "battre jusqu'au bout"

M. Yoon, lui, dément avoir ordonné à l'armée de "faire sortir" les députés du Parlement pour les empêcher de voter contre la loi martiale.

Son équipe juridique tente de défendre l'idée, selon laquelle, la déclaration de la loi martiale était nécessaire face à une fraude électorale, l'opposition ayant remporté haut la main le scrutin législatif d'avril 2024, avec à la clef une majorité écrasante au Parlement.

En détention provisoire, M. Yoon ne reconnaît pas la légalité de l'enquête criminelle. Il a promis de se "battre jusqu'au bout", haranguant ses soutiens par le biais de lettres transmises via ses avocats.

De son côté, la cour constitutionnelle doit décider d'ici à la mi-juin si elle confirme la destitution du dirigeant conservateur ou si elle le rétablit dans ses fonctions. En cas de destitution, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours.

La crise qui se prolonge a poussé la banque centrale à abaisser lundi ses prévisions de croissance économique pour 2025, à 1,6%-1,7%. Au quatrième trimestre 2024 déjà, la croissance du PIB de la quatrième économie d'Asie a ralenti à 0,1%, son taux le plus faible de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump envoie 1500 militaires de plus à la frontière avec le Mexique

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Près de 4000 soldats américains de la garde nationale ont été envoyés pour être déployés le long de la frontière avec le Mexique (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/LUIS TORRES)

Les Etats-Unis vont déployer "1500 militaires supplémentaires à la frontière" avec le Mexique pour lutter contre l'immigration illégale, a annoncé mercredi la Maison-Blanche. Le président américain Donald Trump avait décrété mardi l'état d'urgence à cette frontière.

Il avait fait de ce sujet un de ses thèmes de prédilection pendant sa campagne électorale. L'envoi de 1500 militaires de plus dans cette zone portera leur nombre autour de 4000.

"Le président Trump a signé un décret pour envoyer 1500 soldats supplémentaires à la frontière sud des Etats-Unis", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt.

"Ces renforts seront mobilisés pour mettre en place des barrières et pour d'autres missions à la frontière. Les premières opérations devraient commencer dans les 24 à 48 heures à venir", a fait savoir un haut responsable militaire sous le couvert de l'anonymat.

Moyens aériens

D'autres moyens de surveillance et de renseignement, notamment aériens, pourraient aussi être utilisés, a ajouté le responsable. L'armée américaine sera aussi mobilisée pour expulser des migrants par voie aérienne, a fait savoir le ministre de la défense Robert Salesses.

"Le ministère fournira des moyens de transport aérien militaires pour aider les vols d'expulsion menés par le DHS [le ministère de la sécurité intérieure, ndlr] de plus de 5000 étrangers en situation irrégulière des secteurs de San Diego, en Californie, et d'El Paso, au Texas", a informé le ministre dans un communiqué.

Donald Trump a aussi signé lundi un décret remettant en cause le droit du sol, pourtant garanti par la constitution.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Soutien "inébranlable" des Etats-Unis envers les Philippines

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Des confrontations régulières entre des bateaux chinois et philippins en mer de Chine suscitent des inquiétudes quant à la possibilité qu'elles entraînent les Etats-Unis dans un conflit armé avec la Chine (archives). (© KEYSTONE/AP NTF-WPS/AARON FAVILA)

Les Etats-Unis restent engagés dans la défense des Philippines en vertu d'un traité mutuel, a fait savoir mercredi le nouveau secrétaire d'Etat américain Marco Rubio. Les tensions entre Manilles et Pékin en mer de Chine méridionale s'enveniment depuis quelque temps.

Lors d'un appel avec son homologue philippin Enrique Manalo, M. Rubio a "souligné l'engagement inébranlable des Etats-Unis envers les Philippines dans le cadre de notre traité de défense mutuelle", a indiqué la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce, dans un communiqué.

Le nouveau chef de la diplomatie américaine prône une ligne dure vis-à-vis de la Chine. Il a dénoncé les "actions dangereuses et déstabilisantes en mer de Chine méridionale" de Pékin, selon le communiqué.

"Le secrétaire Rubio a fait savoir que le comportement de la Chine compromettait la paix et la stabilité régionales et n'était pas conforme au droit international", selon la même source.

Avertissement voilé

M. Rubio a téléphoné à son homologue philippin après avoir adressé la veille un avertissement voilé à Pékin sur la mer de Chine méridionale lors d'une réunion quadripartite avec ses homologues de l'Inde, du Japon et de l'Australie.

La Chine revendique la majeure partie de cette voie navigable stratégique, malgré une décision internationale statuant que cette revendication n'a aucun fondement juridique.

Des confrontations régulières entre bateaux chinois et philippins ont suscité des inquiétudes quant à la possibilité qu'elles entraînent les Etats-Unis, allié historique de Manille en matière de sécurité, dans un conflit armé avec la Chine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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