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Les seniors LGBT à Uni Mail

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"La vieillesse, dernier placard pour les personnes LGBT?" C'est à cette question - posée comme un fil conducteur - que répondent les différents intervenants (témoins, experts, associations) lors de cet événement à Uni Mail. 

L'objectif: réaliser un "état des lieux et des bonnes pratiques pour un accueil inclusif". Organisée par l'association 360, qui œuvre en faveur du dialogue entre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et trans (LGBT) avec leur proches et la société civile, cette journée proposait un riche programme, autour de témoignages d'aînés LGBT et de préconisations d'experts de la question.

Témoins 

Parmi les aînés présents, Geneviève Bailly est venue témoigner. Lesbienne et septuagénaire, elle est présente pour rappeler les difficultés auxquelles elle a été confrontée, et auxquelles elle est toujours confrontée. Mais elle est également là pour militer, elle qui connaît bien le sujet. Pour Geneviève Bailly, il faudrait que les personnes LGBT puissent être elles-mêmes et vivre leur différence au grand jour.

Visibilité 

L'association 360 rappelle qu'on estime qu'en Suisse entre 80'000 et 160'000 aînés sont LGBT, et qu'en 2045, on en comptera entre 135'000 et 270'000. Déplorant le fait que cette population est bien souvent invisible dans notre société, les organisateurs cherchent avant tout à mettre en lumière cette problématique.

Partenaire de l'événement, l'Institut des études genre, a participé à l'organisation de cette journée. Lorena Parini, directrice de cet Institut et co-présidente de la Fédération genevoise des associations LGBT se réjouit de son succès. Elle rappelle que si la situation générale des personnes LGBT a tendance à s'améliorer, il reste encore du travail pour leur intégration.

Plus d'informations sur l'Institut des études genre sur le site internet de l'université de Genève.

 

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Culture

Un modèle original d'E.T. l'extraterrestre aux enchères à New York

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Un modèle original d'E.T 3 est mis aux enchères. Il est estimé entre 600'000 et 800'000 dollars (Photo prétexte). (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Un modèle original d'E.T. créé pour le film culte "E.T., l'extra-terrestre" de Steven Spielberg est mis aux enchères par la maison de vente Sotheby's.

Il provient de la collection personnelle de l'artiste italien spécialiste des effets spéciaux Carlo Rambaldi, trois fois primé aux Oscars pour son travail sur "Dune" de David Lynch, "Rencontre du troisième type", de Steven Spielberg et le "King Kong" de 1976, réalisé par John Guillermin.

Estimé entre 600'000 et 900'000 dollars, ce modèle d'un peu plus d'un mètre de haut, est l'un des trois utilisés par Steven Spielberg pour son film sorti en 1982.

"Ce modèle incarne l'art d'une époque passée avant que les effets spéciaux créés par ordinateur ne s'imposent. Une pièce de nostalgie emblématique de l'histoire d'Hollywood", explique Cassandra Hatton, de Sotheby's.

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Une figurine articulée utilisée dans le film avait été vendue aux enchères par la maison américaine Julien's et Turner Classic Movies pour 2,6 millions de dollars (2,29 millions de francs) en décembre 2022.

Une maquette de l'alien avait également trouvé preneur pour 125'000 dollars (110'200 francs).

Une fois l'aspect d'E.T. défini, Carlo Rambaldi a dessiné plusieurs torses et têtes de l'extraterrestre.

Son protagoniste était alors capable de réaliser 150 mouvements différents, comme froncer les sourcils ou étirer son cou.

D'autres objets de la collection de Carlo Rambaldi sont également vendus aux enchères par Sotheby's, notamment deux modèles de vers de sable utilisés dans le film "Dune" de David Lynch.

La vente en ligne se termine le 3 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Birmanie/Thaïlande: près de 150 morts après un puissant séisme

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Des sauveteurs cherchent des survivants dans un bâtiment effondré à Naypyidaw. (© KEYSTONE/EPA/NYEIN CHAN NAING)

Le puissant séisme qui a frappé vendredi la Birmanie et la Thaïlande a fait près de 150 morts dans ces deux pays et des centaines de blessés, un bilan qui devrait s'alourdir, des dizaines de personnes étant piégées sous les décombres d'un immeuble à Bangkok.

Le tremblement de terre a fait au moins 144 morts et 732 blessés en Birmanie, et provoqué d'énormes destructions, a affirmé le chef de la junte Min Aung Hlaing, prévenant que ce bilan devrait s'alourdir, dans un discours diffusé par les médias d'État. Huit personnes ont perdu la vie en Thaïlande.

Le chef de la junte birmane a lancé un rare appel à l'aide internationale, invitant "tout pays, toute organisation" à venir apporter son secours. Il a appelé au déploiement d'efforts massifs de secours, affirmant qu'il avait "ouvert toutes les voies pour l'aide étrangère".

Peu profond

Le fait que le pouvoir militaire, isolé depuis le coup d'Etat de février 2021, en appelle à l'étranger laisse craindre une catastrophe de grande ampleur.

"Dans certains endroits, des immeubles se sont effondrés", a souligné le chef de la junte après avoir visité un important hôpital de la capitale Naypiydaw.

Le séisme de magnitude 7,7, peu profond, s'est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville birmane de Sagaing vers 07h20 en Suisse (12h50 en Birmanie et 13h20 en Thaïlande) et a été suivi par une réplique de magnitude 6,4 quelques minutes après, a annoncé l'Institut géologique américain (USGS).

A Naypyidaw, où un grand défilé militaire avait lieu la veille, le sol a vibré pendant trente longues secondes, avant de se stabiliser, laissant les routes déformées et crevassées, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Les abords de l'hôpital où s'est rendu Min Aung Hlaing a pris un air de champ de bataille, des centaines de blessés ayant afflué et été pris en charge à l'extérieur en raison des dégâts subis par le bâtiment. L'entrée des urgences s'est complètement effondrée.

"C'est une zone avec des victimes en masse", a lancé un responsable de l'établissement en intimant l'ordre aux journalistes de s'écarter. "Je n'ai jamais rien vu de tel. Nous essayons de gérer la situation", a déclaré un médecin à l'AFP, confiant son épuisement.

L'état d'urgence a été déclaré dans les six régions de Birmanie les plus affectées (Sagaing, Mandalay, Magway, le nord-est de l'Etat Shan, Naypyidaw et Bago) selon un communiqué, et des dons de sang sont nécessaires à Mandalay, Naypyidaw et Sagaing, selon un porte-parole de la junte.

Chine, Cambodge, Bangladesh, Inde

A Bangkok, à mille kilomètres de l'épicentre, la secousse a provoqué des scènes de panique. Des bureaux et des magasins ont été évacués et un immeuble de 30 étages en construction s'est écroulé dans un nuage de poussière et se transformant en quelques secondes en un tas de débris.

Huit corps ont été tirés des décombres, et entre 90 et 110 personnes demeurent disparues, avec un bilan qui risque donc de s'alourdir, a avancé le ministre de l'Inrérieur, Anutin Charnvirakul.

"Nous voyons plusieurs cadavres sous les décombres. Nous prendrons le temps de sortir les corps afin d'éviter d'autres effondrements", a-t-il déclaré aux journalistes.

"Quand je suis arrivé pour inspecter le site, j'ai entendu des gens appeler à l'aide", a raconté à l'AFP Worapat Sukthai, chef adjoint de la police du district. "Nous estimons qu'il y a des centaines de blessés mais nous sommes toujours en train de déterminer le nombre de victimes".

La France a fait évacuer par précaution les bâtiments de son ambassade, de son consulat et de ses instituts et lycées à Bangkok et proposé "son soutien dès lors que le besoin aura été exprimé".

L'Union européenne a aussi proposé une aide d'urgence à la Birmanie et à la Thaïlande. "Les satellites européens Copernicus aident déjà les secours. Nous sommes prêts à apporter un soutien supplémentaire", a indiqué sur X la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

La première ministre Paetongtarn Shinawatra a déclaré Bangkok en état d'urgence. Certains services de métro et de train ont été suspendus et les rues étaient remplies de banlieusards tentant de rentrer chez eux à pied ou de se mettre à l'abri dans des centres commerciaux ou bureaux. Les autorités de la ville ont indiqué que les parcs resteraient ouverts toute la nuit.

L'aéroport fonctionne normalement

Le séisme a été ressenti dans toute la région et des tremblements de terre enregistrés jusqu'en Chine, Cambodge, Bangladesh et Inde.

Dans la deuxième ville thaïlandaise, Chiang Mai (nord-ouest), destination prisée des touristes et réputée pour ses temples, Sai, âgé de 76 ans, se trouvait dans une supérette au moment du tremblement de terre. "Je me suis précipité hors du magasin avec d'autres clients", a-t-il raconté. "C'est la plus forte secousse que j'ai ressentie de toute ma vie".

"Fuyez !"

L'Inde est prête à offrir "toute l'assistance possible" à la Birmanie et à la Thaïlande, a assuré le premier ministre Narendra Modi. Le pape François s'est déclaré "profondément attristé" dans un télégramme publié par le Vatican.

Dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), l'agence chinoise chargée des séismes, a enregistré une secousse de magnitude 7,9.

Des images diffusées en direct par le média d'Etat chinois Beijing News montrent une rue de la ville de Ruili, à la frontière avec la Birmanie, jonchée de débris et une dizaine de secouristes en combinaison orange, casqués, debout derrière un cordon de sécurité.

Une vidéo publiée sur Douyin, la version chinoise de TikTok, et géolocalisée par l'AFP, montre un torrent d'eau et de débris tombant du toit d'un immeuble à Ruili, et des passants qui s'enfuient dans une rue commerçante en contrebas.

Au milieu de ce chaos, la voix d'une femme crie "Vite, fuyez!".

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé avoir déclenché son système de gestion des urgences après le séisme et la mobilisation de son centre logistique à Dubaï pour préparer les fournitures pour les blessés.

Les séismes sont relativement fréquents en Birmanie, où six tremblements de terre ayant atteint ou dépassé une magnitude de 7 se sont produits entre 1930 et 1956 près de la Faille de Sagaing, qui traverse le centre du pays du nord au sud.

La faiblesse des infrastructures, l'insuffisance de services de santé, notamment dans les zones rurales, le développement anarchique des agglomérations ont rendu la population particulièrement vulnérable en cas de catastrophe naturelle, selon les experts.

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Suisse

Une nouvelle allocation de garde pour enfant en vue en Suisse

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Une nouvelle allocation de garde pour enfants devrait voir le jour en Suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'accueil extrafamilial doit être soutenu via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. La commission compétente du National soutient ce modèle proposé par le Conseil des Etats. Elle tient toutefois aux conventions-programmes.

Le Conseil des Etats a accepté en décembre un projet instituant une nouvelle allocation de garde basée sur le modèle des allocations familiales et financée par les cantons, sans aide fédérale. Il a rejeté la poursuite des conventions-programmes actuellement en place avec les cantons.

Par 16 voix contre 9, la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National a décidé de réintroduire ces conventions-programmes, indiquent vendredi les services du Parlement. Par 14 voix contre 11, elle propose d'allouer à ces conventions-programmes une contribution fédérale de 200 millions de francs sur quatre ans pour une meilleure conciliation entre vies familiale et professionnelle.

Elle a encore fait d'autres ajouts. Le National empoignera le dossier à la session spéciale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or poussé à un record par les tensions commerciales

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Valeur refuge par excellence, l'or a atteint des prix record (archives). (© KEYSTONE/AP/Mike Groll)

L'or a enregistré un nouveau record vendredi, profitant de l'escalade des tensions commerciales, tandis que le dollar se replie après les chiffres de l'inflation américaine.

Après les produits chinois, l'acier ou l'aluminium, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi de nouveaux droits de douane à venir, ciblant "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis".

En tant que valeur refuge, l'or a grimpé jusqu'à un nouveau sommet historique de 3.086,82 dollars l'once vendredi. Vers 14H50 GMT (15H50 à Paris), le prix de l'once du métal jaune montait de 0,45%, à 3.070,9 dollars.

"L'attrait de l'or réside en partie dans sa capacité à couvrir l'inflation", note Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

A ce facteur s'ajoutent les négociations à couteaux tirés sur le conflit en Ukraine, qui alimentent un contexte d'incertitudes, ainsi que les achats de lingots d'or par les banques centrales pour remplir leurs coffres.

Côté devises, "la réaction a été curieusement modérée", remarque Stephen Innes, analyste de SPI AM.

"Pour l'instant, le marché des changes semble [misé sur un] bluff de Trump", estime-t-il, et "la situation appelle à une bonne dose de scepticisme" étant donné que ces surtaxes "pourraient s'avérer plutôt temporaires qu'une politique durable".

Le dollar recule après l'indice de l'inflation PCE de février, jauge favorite de la banque centrale américaine (Fed).

Le rythme de l'inflation ne s'est pas infléchi aux États-Unis en février, à 2,5% sur un an, dans la droite ligne des attentes des analystes, selon l'indice officiel PCE publié vendredi, et surtout l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) est plus élevée qu'anticipée, à 2,8% contre 2,7% en janvier.

Une inflation supérieure devrait théoriquement favoriser le dollar, mais ce dernier est déjà "sous pression", souligne Fawad Razaqzada de StoneX.

"L'affaiblissement des données d'enquête américaines ont augmenté les perspectives d'une baisse des taux plus rapide que prévu" de la Fed, indique l'analyste, ce qui fait craindre le risque d'une stagflation, soit une situation de faible croissance économique et de forte inflation.

Le billet vert tombait de 0,21% par rapport à l'euro, à 1,0825 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Israël bombarde la banlieue sud de Beyrouth, après 4 mois de trêve

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Tsahal a bombardé le quartier densément peuplé de Hadath, au sud Liban. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve. Tsahal ripostait à des tirs de roquettes qui ont visé son territoire.

L'armée israélienne, qui a aussi bombardé le sud du Liban, avait appelé à évacuer une partie des habitants de la banlieue sud, cible de bombardements intenses pendant les deux mois de guerre ouverte qui l'ont opposée au mouvement libanais soutenu par l'Iran, avant un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

La frappe a visé le quartier densément peuplé de Hadath, dégageant un immense champignon de fumée noire.

L'armée israélienne affirme avoir visé un dépôt de drones, accusant le Hezbollah de "dissimule(r) systématiquement ses infrastructures terroristes au milieu de la population civile".

Dans les ruines fumantes des immeubles soufflés, où les pompiers tentaient d'éteindre les flammes, les secouristes fouillaient les décombres et évacuaient des blessés, selon des images de l'AFP.

Un énorme embouteillage s'est formé aux portes de la banlieue sud, dont beaucoup d'habitants cherchaient à fuir.

"Nous avons très peur que la guerre revienne", a affirmé un chauffeur de taxi de 55 ans, prénommé Mohammad, qui fuyait avec sa famille, comme il l'avait déjà fait pendant la guerre de l'automne.

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé peu avant les habitants de Hadath à évacuer une zone située autour "d'installations du Hezbollah", en désignant un bâtiment en rouge sur une carte.

L'armée israélienne avait annoncé vendredi matin bombarder des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier d'Israël, en riposte au tir de deux "projectiles" dont l'un a été intercepté et l'autre est tombé sur le sol libanais. Le Hezbollah a nié être à l'origine de ces tirs.

Les frappes israéliennes ont fait au moins cinq morts dans deux villages du sud du Liban, selon le ministère de la Santé.

L'armée israélienne a indiqué avoir "frappé des centres de commandement du Hezbollah, des infrastructures terroristes, des rampes de lancement et des terroristes".

"Tourbillon de violence"

Le président libanais, Joseph Aoun, a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Tout indique (...) que le Hezbollah n'est pas responsable" des tirs, a-t-il affirmé.

L'armée libanaise a annoncé avoir découvert dans le sud du pays les rampes de lancement de roquettes utilisées pour viser Israël.

Ces rampes étaient installées "dans la zone de Qaaqaiyat al-Jisr", à la limite nord du fleuve Litani, la zone d'où le Hezbollah est censé se retirer en vertu de l'accord de cessez-le-feu, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

Le mouvement islamiste libanais, sorti très affaibli de la guerre, a annulé un rassemblement prévu vendredi dans la banlieue sud.

C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël, la précédente remontant au 22 mars.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussitôt menacé: "S'il n'y a pas de calme à Kiryat Shmona et dans les localités de Galilée", dans le nord d'Israël, "il n'y aura pas de calme à Beyrouth", a-t-il dit. Il a prévenu plus tard que la banlieue sud serait frappée "à chaque tentative" d'attaque contre le nord d'Israël.

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti, lui, que Israël frapperait "partout au Liban contre toute menace".

Joseph Aoun, en visite à Paris, a condamné "toute tentative détestable de ramener le Liban dans un tourbillon de violence" après les frappes israéliennes.

Celles-ci ont fait trois morts et 18 blessés à Kfar Tebnit, un village du sud du Liban, selon l'agence de presse libanaise Ani.

Son homologue français, Emmanuel Macron, a dénoncé des frappes "inacceptables", "en violation du cessez-le-feu", et annoncé qu'il allait s'entretenir avec le président américain, Donald Trump, et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Les Etats-Unis ont estimé qu'il était de la "responsabilité" du Liban et de son armée de désarmer le Hezbollah, disant soutenir Israël après les bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth.

L'Iran, principal soutien du Hezbollah, a exprimé son "dégoût face à cet acte criminel du régime sioniste, qui constitue une violation flagrante de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban".

Ecoles fermées

Après les menaces israéliennes, les écoles ont fermé dans plusieurs localités du sud du Liban, comme à Tyr, visée par une frappe le 22 mars, où des familles paniquées ont ramené leurs enfants à la maison.

"J'ai décidé d'emmener mes enfants à l'école malgré la situation, mais la direction m'a dit qu'ils avaient fermé après les menaces israéliennes", a témoigné Ali Qassem, un père de quatre enfants.

Le Hezbollah, allié du Hamas, avait ouvert un front contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.

Ces hostilités, qui ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024, ont fait plus de 4000 morts au Liban et contraint plus d'un million de personnes à fuir.

Du côté israélien, le bilan se monte à 78 morts, parmi lesquels 48 soldats en plus des 56 soldats tombés lors d'une offensive au sol déclenchée au Liban à la fin du mois de septembre, selon des données officielles.

Quelque 60'000 habitants du nord d'Israël ont été déplacés, dont la moitié n'est pas encore rentrée chez elle, selon les autorités.

Depuis le retrait incomplet des soldats israéliens du sud du Liban le 15 février, Israël continue de mener des frappes en territoire libanais.

Israël a par ailleurs rompu le 18 mars deux mois de trêve à Gaza, afin de contraindre le Hamas à libérer ses derniers otages. Selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste, 896 personnes ont été tuées dans le territoire palestinien depuis cette date.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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