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Contacts: pas de retour à la normale avant au moins deux ans

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Matthias Egger, directeur de la taskforce Covid-19 de la Confédération, a distillé des nouvelles déprimantes dans la presse dominicale: les Suisses en ont peut-être pour plus de deux ans avant de pouvoir se câliner sans retenue. (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Il faudra s'habituer aux mesures prises pour endiguer l'épidémie de Covid-19 comme la distanciation sociale. Il est possible que "nous devions vivre ainsi pendant encore deux ans ou plus", estime Matthias Egger, directeur de la task force Covid-19 de la Confédération.

Il est difficile de dire dans combien de temps les médecins trouveront une réponse au virus, a déclaré Matthias Egger dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. "J'espère que les vaccins pourront être administrés à grande échelle d'ici un an."

Reste qu'"il est possible que nous devions continuer à vivre comme ça pendant deux ans ou plus", a poursuivi le spécialiste. Le virus est mal connu et il se peut qu'il recèle des éléments inédits qui ralentiront le développement d'un vaccin.

Didier Pittet, médecin-chef aux HUG lui fait écho dans le Matin Dimanche: "selon les évaluations de l’Imperial College à Londres, le facteur appelé R0, qui permet de dire combien de personnes un malade va contaminer, était autour de 3,8 en Suisse au début de l’épidémie."

"Lorsqu’on a interdit les grands rassemblements, il a chuté autour de 2. Maintenant, il est autour de 0,6. Mais nous sommes confinés!", a relevé le Genevois. Pour empêcher un retour de flamme, la distanciation sociale, l'hygiène des mains et porter un masque dans certaines situations devraient ainsi s'intégrer sur le long terme dans un quotidien déconfiné.

Pas de bisous

Côté tendresse, ce sera aussi ceinture pour un moment, selon le Genevois. Pour se faire la bise, cela prendra peut-être encore "18 mois ou trois ans". "Nous pourrons à nouveau nous embrasser quand l'immunité de groupes sera suffisante pour que le virus ne circule plus de manière exagérée", précise-t-il.

Le directeur de la task force est aussi revenu sur la controverse liées aux contacts entre enfants et grands-parents. "Comme père de famille, je ferai en sorte que mes enfants ne passent pas trop de temps avec eux." Si les grands-parents sont fragiles, la distance doit être respectée: "donc pas de câlins."

Retour à l'école

Didier Pittet a rappelé que d’après les données épidémiologiques, les enfants qui ont moins de 12-13 ans ne sont pratiquement pas infectés et ils ne sont très probablement pas des vecteurs efficaces de la transmission: "la réouverture des écoles primaires ne pose donc pas de grande difficulté."

Mais il n'y a pas de sécurité absolue. "Ce sont des considérations faites dans une situation où il y a beaucoup d'incertitude", a poursuivi Matthias Egger.

Une task force indépendante

La task force Covid-19 est indépendante. "Je suis un scientifique et non un représentant de la Confédération", affirme le spécialiste. "Nous avons déjà proposé des mesures qui n'étaient pas les bienvenues dans le monde politique", a-t-il souligné.

Elle a par exemple suggéré que les écoles soient ouvertes progressivement, d'abord avec un maximum de 15 élèves par classe, puis par étape avec des pauses: "le Conseil fédéral n'a pas inclus cela dans son concept, mais certains cantons suivront nos recommandations".

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International

Abbas appelle le Hamas à libérer les otages à Gaza

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Mercredi, le bombardement israélien le plus meurtrier a détruit une école abritant des déplacés dans la ville de Gaza, dans le nord, faisant 11 morts et 17 blessés, dont "des femmes et des enfants", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé mercredi le Hamas à libérer les derniers otages retenus à Gaza. Dans l'enclave assiégée et affamée, les bombardements israéliens ont fait 25 morts, selon les secours.

Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive sur le territoire palestinien, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste à libérer les otages toujours captifs depuis le 7 octobre 2023.

A Ramallah, en Cisjordanie occupée, le président palestinien a accusé le Hamas d'avoir fourni à Israël "des prétextes pour commettre ses crimes dans la bande de Gaza, le plus flagrant (de ces prétextes) étant la détention d'otages".

"Notre peuple en paie le prix, pas Israël (...), Libérez-les", a déclaré Mahmoud Abbas, qui n'exerce plus d'autorité sur Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007. Il a qualifié les dirigeants du mouvement rival de "fils de chiens".

Propos "insultants"

Un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm, a condamné des propos "insultants", et accusé le président palestinien de "rejeter la responsabilité des crimes" d'Israël sur les Palestiniens.

La branche armée du Hamas a ensuite publié une brève vidéo - dont l'AFP n'a pu déterminer la date d'enregistrement - de l'otage israélo-hongrois Omri Miran, qui demande au gouvernement israélien d'agir pour sa libération. Sa famille a dénoncé dans la prolongation de sa captivité "un échec moral pour l'Etat d'Israël".

"Malnutrition aiguë sévère"

Dans la bande de Gaza, l'ONU a fait état de cas de "malnutrition aiguë sévère" parmi les 2,4 millions habitants assiégés, dont la plupart ont été déplacés par la guerre en cours depuis plus de 18 mois.

Une délégation du Hamas se trouve actuellement au Caire pour discuter avec les médiateurs de "nouvelles idées" visant à rétablir un cessez-le-feu, a indiqué un responsable du mouvement.

Nouvelles attaques israéliennes

Mercredi, le bombardement israélien le plus meurtrier a détruit une école abritant des déplacés dans la ville de Gaza, dans le nord, faisant 11 morts et 17 blessés, dont "des femmes et des enfants", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal.

L'armée israélienne a affirmé y avoir ciblé "un rassemblement de terroristes opérant au sein d'un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique".

Le raid a provoqué "un incendie massif dans le bâtiment et plusieurs corps calcinés ont été retrouvés", a dit M. Bassal. Au total, 25 personnes ont été tuées dans des bombardements à travers le territoire palestinien, selon la Défense civile, qui a fait état de "personnes disparues sous les décombres dans différentes zones".

"Vivre comme les autres"

Des femmes éplorées se recueillaient dans la matinée à l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville, devant des corps ceints de linceuls blancs.

A Khan Younès un habitant, Walid Al Najjar, dit "ne rien vouloir d'autre que la fin de la guerre pour pouvoir vivre comme le font les gens dans le reste du monde".

Engins du génie détruits

Selon Mahmoud Bassal, les secouristes manquent "d'outils et équipements nécessaires" pour s'acquitter de leur tâche.

L'armée israélienne avait dit mardi avoir détruit environ "40 engins du génie", accusant le Hamas de s'en servir "pour poser des explosifs, creuser des tunnels, percer des clôtures de sécurité et dégager les gravats pour retrouver des armes et du matériel militaire".

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 1928 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51'305 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne lancée en représailles à l'attaque du mouvement palestinien le 7 octobre 2023.

Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 mortes, selon l'armée israélienne.

Aide humanitaire toujours bloquée

Le cauchemar des civils gazaouis est aggravé par le blocage de l'aide humanitaire imposé par Israël depuis le 2 mars.

Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand ont conjointement exhorté mercredi Israël à mettre fin à cette mesure "intolérable" qui expose les civils à "la famine, des épidémies et la mort".

"Plusieurs personnes souffrant de malnutrition aiguë sévère ont été admises à l'hôpital cette semaine", et ces cas "augmentent" a indiqué mardi l'agence humanitaire de l'ONU (Ocha).

Malgré les pénuries "environ 180 cuisines communautaires continuent de fonctionner" mais beaucoup (...) sont sur le point de fermer car les stocks s'épuisent", a-t-elle prévenu.

"Il n'y a pas de farine, pas de gaz et le bois de chauffage est rare", témoigne à Nuseirat (centre) Umm Mohamed Issa, dans une boulangerie communautaire. Bientôt "nous ne pourrons plus trouver de quoi nourrir nos enfants".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Realstone veut acquérir dix immeubles en Suisse romande

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Realstone a acquis trois propriétés situées à Genève et Fribourg, d'une valeur vénale totale de 27,6 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Ayant finalisé une augmentation de capital de 47,9 millions de francs, le groupe de placement Realstone Immobilier Résidentiel Suisse (RIRS) va acquérir dix immeubles en Suisse romande. L'opération, réalisée à la mi-mars, a été souscrite par quatorze caisses de pension, dont quatre nouveaux investisseurs.

Sur les dix immeubles d'habitation, trois sont déjà passés dans le portefeuille du groupe de placement RIRS, les sept autres étant garantis, a précisé mercredi la fondation de placement Realstone. Situées à Genève et Fribourg, les trois propriétés acquises, d'une valeur vénale totale de 27,6 millions de francs, contribueront dès la première année de manière significative à la performance du portefeuille.

Le groupe de placement RIRS reste ouvert aux souscriptions individuelles et aux apports en nature. Une deuxième augmentation de capital est prévue pour le deuxième semestre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Participation à Erasmus+: la facture va tripler pour la Suisse

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Le programme européen Erasmus+ multiplie les possibilités de séjour à l'étranger pour les étudiants (image d'illustration). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La participation au programme européen de recherche Erasmus+ va coûter à la Suisse plus du triple de la solution nationale actuelle. Le programme de l'UE offre toutefois un nombre d'activités bien plus important.

Pour participer à Erasmus+ à partir de 2027, la Confédération devra payer 181,1 millions d'euros (environ 170 millions de francs), selon des documents de la Commission européenne concernant l'accord entre Berne et Bruxelles sur l'association de la Suisse aux programmes de recherche de l'UE. Le Conseil fédéral souhaite une telle association.

Faute de participation à Erasmus+, la Confédération finance actuellement des programmes de coopération et de mobilité internationale à hauteur de 54,7 millions de francs par an. Cette alternative est toutefois "beaucoup plus limitée" que le programme européen de formation, a indiqué à Keystone-ATS une porte-parole du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin sont à Washington

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La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et le ministre de l'économie Guy Parmelin sont à Washington à l'occasion de l'assemblée du FMI et de la Banque mondiale. Ils doivent rencontrer des responsables américains (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'assemblée du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale a débuté mercredi à Washington, assombrie par la politique douanière de Donald Trump. La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et le ministre de l'économie Guy Parmelin sont sur place.

L'assemblée de printemps du FMI réunit chaque année des ministres des finances, des représentants du secteur financier et de la coopération au développement ainsi que des dirigeants de banques centrales. Les questions de politique économique, financière et de développement à l'échelle mondiale sont au centre des débats.

Cette année, une réunion des ministres des Finances du G20 a eu lieu en amont, l'objectif pour beaucoup étant de plaider auprès de l'administration américaine pour de meilleures conditions tarifaires.

Début avril, Donald Trump avait annoncé qu'il imposerait des droits de douane supplémentaires de plus de 30% sur les importations en provenance de Suisse. Peu après, il les a toutefois suspendus pour 90 jours, tout comme les droits de douane supplémentaires imposés à d'autres pays, à l'exception de la Chine. Karin Keller-Sutter avait pu s'entretenir au téléphone avec Donald Trump à ce sujet.

Rendez-vous médiatique avancé

Selon des informations du Département des finances, une rencontre entre la ministre des finances et son homologue américain Scott Bessent est notamment prévue d'ici jeudi soir. Le ministre de l'économie Guy Parmelin veut lui aussi exposer la situation de la Suisse et discuter de solutions lors de ses rencontres.

Selon la presse, les secrétaires d'Etat à l'économie Helene Budliger Artieda, aux questions financières internationales Daniela Stoffel et à la formation, la recherche et l'innovation Martina Hirayama seront également présentes à Washington.

L'envoyé spécial pour les Etats-Unis, l'ambassadeur Gabriel Lüchinger, est lui aussi sur place. La Confédération n'a pas donné d'autres détails sur les rencontres prévues.

Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin ont prévu de s'exprimer sur leur voyage lors d'un point de presse jeudi soir à 17h00 locales (23h00 en Suisse). La rencontre avec les médias a été avancée car la présidente de la Confédération, comme d'autres chefs d'Etat et de gouvernement, est attendue samedi à Rome pour les funérailles du pape François.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une offre en ligne commune des librairies indépendantes romandes

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Les amateurs de lecture peuvent depuis mercredi acheter en ligne les livres proposés par une quarantaine de librairies indépendantes romandes (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Romands peuvent désormais acheter en ligne leurs livres à une quarantaine de librairies indépendantes sur un seul site. LivreSuisse inaugure mercredi une boutique en ligne à l'occasion de la Journée mondiale du livre.

Avec ce projet, LivreSuisse veut favoriser l'économie locale en invitant lecteurs et lectrices à s'adresser aux librairies de proximité, indique l'association professionnelle des librairies dans un communiqué mercredi. Leur contribution à la vie du livre reste déterminante à l'heure des réseaux sociaux et des difficultés rencontrées par la presse, selon elle.

La boutique permet de commander n'importe quel livre, dans un catalogue mis à jour quotidiennement et qui comprend plus de 1,622 million de références, suisses et étrangères. La commande peut ensuite être retirée en librairie ou reçue à domicile, avec une facture.

Soutien politique

Le développement de ce site a bénéficié du soutien de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP), dans le cadre de son programme Livre+, ainsi que de celui du canton de Vaud et de l'Office fédéral de la culture au titre de projet de transformation.

LivreSuisse, l'association qui représente en plus des librairies, des maisons d'édition et des diffuseurs de Suisse romande, réunit quelque 130 membres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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